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elle du conseil d'état pour 2022 et qui portera vous l'avez compris sur les réseaux sociaux comment nous choisissons les sujets c'est la section du rapport et des études qu'ils proposent
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différents thèmes et c'est le bureau du conseil d'état qui délibère sur ces différents sujets et c'est en toute connaissance de cause que nous avons choisie pour 2022 après l'étude annuelle
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de 2021 sur les états d'urgence de changer complètement de braquet en nous intéressant aux réseaux sociaux et ça n'est pas la première fois que le conseil d'état montre son intérêt pour
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la révolution numérique souvenez vous avant de consacrer son étude annuelle en 2014 aux enjeux du numérique en termes de droits fondamentaux dès 1997 et
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c'était quand même une année pionnière le conseil d'état s'était penché sur une étude intitulée internet et les réseaux numériques on parlait à peine d'internet
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à cette époque là moi je me souviens j'étais directeur général des postes et télécommunications j'avais préparé la grande loi de 96 sur les télécoms qui ouvrait à la concurrence privatiser
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l'opérateur historique créé un régulateur indépendant ou bouleverser de fond en comble le cadre réglementaire des télécoms pas une fois dans les débats parlementaires pas une fois dans
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les arbitrages gouvernementaux le mode internet n'a même été cité c'est pour vous dire que en choisissant 97 ce thème le conseil d'état faisait oeuvre
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novatrice et puis après 2014 le conseil d'état s'est penché à nouveau en 2017 sur le thème de l'ubs et risation nous auriez nous aurions pu en rester là mais
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il nous est vite apparu que la place considérable qu'occupait les réseaux sociaux dans notre société au croisement et on le verra de très nombreuses problématiques contemporaines qu'elles soient sociales politiques économiques
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ou culturels en font un sujet autonome suffisamment actuelle est complexe et c'est peut-être un euphémisme qu'il justifie une étude en propre actuelle
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d'une part car même si je dois confesser que lorsque le bureau a décidé de retenir ce sujet aucun de ses membres mais là je fais un pari n'avait encore jamais posté de vidéos sur tik tok
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personne ne peut ignorer que les réseaux sociaux sont désormais partout on estime ainsi que plus de 70% des personnes disposant d'une connexion à internet
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dans le monde utilisent un ou plusieurs réseaux sociaux au moins une fois par jour et bien qu'en queue de peloton sur ce sujet 53 millions des français connectés y consacrent écoutez bien en
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moyenne plus d'une heure et demie par jour 44 % des 18-24 eu 20 4% des 18-24 ans les utilisent et une majorité des 60 69
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et désormais membre d'au moins un de ces réseaux en une quinzaine d'années ces outils se sont ainsi imposés au coeur de nos vies quotidiennes et sont destinés selon toute vraisemblance à y rester
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actuel d'autre part car des campagnes de désinformation menées par la russie à l'assassinât de samuel pâti en passant par les printemps arabes la crise des gilet jaune ou le mouvement mis tous nous avons comme l'impression
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que les réseaux sociaux jouent toujours un rôle central voire moteur dans les mouvements qui bouscule en profondeur nos sociétés dans quelle mesure et dans quelqu'un en sont-ils la cause ou au
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contraire de simples révélateur c'est une question ouverte et largement débattues à laquelle le conseil d'état s'intéressera naturellement au cours de cette année actuelle mais aussi complexe et une
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bonne partie de la complexité du sujet tient précisément à la difficulté d'appréhender les développement des réseaux sociaux et à plus forte raison d'entrevoir ce qu'ils auront fait de
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nous dans 10 vingt ans la tentation est grande de n'y voir que les accessoires en quelque sorte d'un capitalisme planétaire se nourrissant à la fois de notre narcissisme et accompagne en quelque
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sorte la montée inexorable de l'individualisme voué à détruire systématiquement ce qui reste des structures sociales et politiques qui ont garanti jusqu'à aujourd'hui notre
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vie en collectivité en tout cas c'est la vision qu'ont certains et à l'opposé certains croient déceler dans les réseaux sociaux les outils dans l'approfondissement de la démocratie où le peuple aurait enfin son mot à dire où
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chaque individu libérer du carcan en quelque sorte archaïque dans lequel il reste enfermé depuis longtemps pourrait se réaliser dans ce qu'il a de plus singulier et sans aller plus loin dans
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cette querelle déjà ancien on observera que les cyber optimiste en quelque sorte et les cyber pessimiste s'entendent au moins sur une chose à savoir le potentiel de transformation
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extraordinaire qu'ils prêtent encore aux réseaux sociaux reconnaît très mesuré ce potentiel est une première étape indispensable si l'on souhaite relever collectivement les
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défis auxquels il nous confronte or tout le monde le sent les états ne peuvent pas rester inactif face à des innovations qui interagissent à ce point avec l'intérêt général et les fonctions
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qui leur sont traditionnellement dévolu ceci pose donc le problème de la régulation des réseaux sociaux auxquels aucun état ne semble pour le moment avoir trouvé de solution que réguler en
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effet comment réguler et à quel niveau et même faut-il réguler l'équation n'est pas simple si l'on garde à l'esprit que ces plateformes qui s'apparente de plus en plus à des infrastructures dont dépend
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l'essentiel de nos activités économiques et sociétales reste contrôlé par des sociétés privées étrangères pour la plupart et dont le profit est naturellement l'ultime objectif elle est
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encore plus ardue si l'on tient compte de ce que leur modèle repose sur des algorithmes de garder secrets et des processus automatisés qu'ils rendent largement inefficace des
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techniques de contrôle et de répression jusque là mise en oeuvre par les pouvoirs publics donc les réseaux sociaux nous a vite en d'autres termes un véritable changement de paradigme en matière de régulation beaucoup de
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chercheurs d'administration de législateurs sont déjà sur le travail et le conseil d'état se donne pour mission sur ce point de nourrir utilement leur réflexion un autre défi pour les
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administrations c'est celui de pouvoir saisir les opportunités que les coffres les réseaux sociaux afin d'améliorer aussi bien leur fonctionnement que la qualité du service
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public rendu qu'il s'agisse de fluidifier la communication interne la gestion des administrations qu'il s'agisse de recueillir des informations aux fins par exemple du renseignement de la lutte contre certaines formes de
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délinquance de tirer profit des services offerts par les réseaux sociaux en matière de santé ou de travail ou encore d'imaginer des modalités de gouvernement plus participative plus démocratique les
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réseaux sociaux représentent pour les administrations des gisements d'innovation qu'elles doivent explorer elles doivent toutefois le faire avec prudence et retenue contenu les risques inhérents à cette technologie qui n'ont
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pas été élaboré soyons clairs afin de poursuivre des objectifs d'intérêt public et sur lesquels n exercent en définitive qu'un contrôle très limité on le voit le sujet auquel le conseil
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d'état a décidé de s'attaquer est particulièrement vaste est compliquée et je propose dans mon introduction mais je ne pourrais ouvrir que quelques pistes de réflexion puisque ce sont les cycles
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le cycle entier de conférences qui va nourrir l'étude du conseil d'état mais aussi les auditions qui vont être menées je ne ferai ce matin que ouvrir cet après-midi
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couvrir des pistes de réflexion d'abord sur ce que sont ces objets nouveaux et d'autre part sur les conséquences qu'implique leur développement pour les peaux voir public
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première question donc mais est ce que ce sont ces objets nouveau comment les caractériser les réseaux sociaux disons le dans les modèles les usages sont en constante évolution ont révolutionné nos
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modes de communication et bouleversé nos sociétés et d'une certaine manière au delà du mot je crois qu'on peut sans trop de difficulté s'entendre sur le
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fait que ces outils partagent un certain nombre de caractéristiques qui permettent de dessiner les contours d'un modèle commun d'abord leur naissance et l'histoire des réseaux sociaux et celle en réalité
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d'une fulgurance un développement incroyablement rapide quelques sites comme six degrees rise match com créé à la fin des années 90 sont généralement considérés comme les ancêtres des
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réseaux sociaux actuels friendster linkedin ou myspace furent ensuite respectivement mise en service en 2002 2003 s'était pas il ya très longtemps et il reste qu'en 2005 les
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sites à plus fortes audiences étaient encore des services de vente en ligne ou de grands portails commerciaux comme ebay amazon microsoft ou aol ce sont eux qui a accompagné la démocratisation de
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l'internet notamment permise par la généralisation des ordinateurs personnels mais trois ans plus tard youtube myspace facebook wikipedia or que tu avais déjà supplanté ses sites et
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acquis une place centrale dans les pratiques des internautes quelques dates peuvent ensuite être retenue 2009 qui voit l'émergence du premier réseau chinois weibo de l'application farmville mise à
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disposition par facebook et qui inaugure une nouvelle forme de jeux vidéo communautaire les rencontres sur internet whatsapp qui révolutionne justement les échanges les rencontres et
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sera suivie trois ans plus tard par d'autres d'autres applications de rencontre 2010 voit l'application de l'apparition d'instagram qui délaisse le texte au profit des images instagram
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racheté par facebook et qui connaîtra un succès phénoménal à partir de 2015 les réseaux sociaux se convertissent au streaming avec le lancement d'applications comme périscope switch ou
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facebook live et celui d'estoril et de son égide tgv par instagram enfin mais l'histoire n'est bien sûr pas terminée tik tok est lancé sur le marché chinois en 2016 et compter en 2021 je le dis je
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ce chiffre est impressionnant un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde face à cette profusion à cette fulgurance on est tenté de chercher à identifier des types cohérent de réseaux
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sociaux et certains auteurs ont tenté de les distinguer selon qu'ils sont proposés en quelque sorte à titre accessoire comme les forums de discussions thématiques ou libres proposées par beaucoup de sites web ou
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au contraire à titre principal comme la plupart des plateformes que je viens de citer on peut également les distinguer selon leurs caractéristiques techniques leurs fonctionnalités leur caractère ouvert ou fermé ou encore
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leurs modalités très différente de monétisation d'autres typologie plus subtile cherche quand elle a et prendre appréhender les réseaux sociaux en fonction des dynamiques de participation et de visibilité qui les sous tendent je
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suis conduit notamment à distinguer selon que les utilisateurs sont avant tout motivée par l'amitié au sens où la définit par exemple facebook ou whatsapp ou le partage avec des personnes qui ont
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des centres d'intérêt commun par exemple youtube ou les sites de blogging de ces différences des coudes en fait ce que l'on pourrait appeler des régimes de visibilité particuliers à partir
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desquels dominique cardon que je salue avait par exemple révélé il ya maintenant dix ans quatre types d'identité internautes civile agissante narrative et virtuels deux
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caractéristiques essentielles apparaissent toutefois tant bien que mal si l'on fait masse de cette diversité la première me semble être que les réseaux sociaux repose tout sur une forme
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d'interactivité qui est la marque du web zéro la structure verticale des premiers sites de vente en ligne est complétée voir remplacée par une horizontalité qui modifient en profondeur la situation au
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sens le plus profond du terme des utilisateurs sur la plateforme à ceci est lié une seconde caractéristique fondamentale qui est que les réseaux sociaux se nourrissent avant tout de
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contenu généré par les utilisateurs eux mêmes contrairement aux médias traditionnels et c'est sur la capacité à permettre et encourager la création et la publication de tels contenus que repose le modèle
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économique de tous les services qui tire des profits de la publicité on comprend dans ces conditions que beaucoup d'entre eux cherchent à favoriser les phénomènes de viralité à travers leurs algorithmes
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et des fonctionnalités comme le like où le riche haring ou le hashtag ses contenus constituent dans le même temps pour les ordinateurs extérieur administrations entreprises chercheurs de nouvelle et précieuse source
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d'informations sur les comportements sur les préférences de tel ou tel groupe social et ce sont deux que découle la plupart des problématiques liées aux réseaux sociaux notamment en matière de
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vie privée et de liberté d'expression oui c'est réseaux sociaux quels que soient la typologie dans laquelle on les range non ah non pas douter bouleverser
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en profondeur nos sociétés tout en admettant que leurs effets sont à la fois ambivalent est difficile à mesurer on a augmenté la puissance du métro
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un écho terriblement d'un point de vue individuel les réseaux sociaux ont d'abord eu pour effet d'amplifier et de catalyser l'exercice de certains droits et libertés en
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offrant à tout à chacun la possibilité de s'exprimer de diffuser des informations ou d'émettre des opinions et des critiques sans filtre et sans aucune forme d'intermédiation ses
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services en ligne favorise en effet l'approfondissement des libertés d'opinion et d'expression ainsi que le droit à l'information il favorise également l'apparition de nouvelles formes de créativité
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artistique intellectuel d'humour aussi voir de poésie que l'on peut observer chaque jour sur instagram tik tok oussenov chap ils peuvent se faisant contribuer à l'épanouissement individuel
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de leurs utilisateurs ils peuvent enfin être perçue comme un moyen d'intensifier d'élargir les liens sociaux en retrouvant des connaissances perdues de vue en rencontrant d'autres avec qui
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nous partageons des centres d'intérêt ou des amis en commun ou tout simplement en offrant un nouvel canal de communication avec nos familles toutes les familles où je l'espère ou le pense utilise whatsapp
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pour des discussions fermes et au sein de la famille et ses avantages ils sont à des diables même s'il faut les regarder avec prudence d'une part ils ne
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sont pas sans risques la libération de la parole peut notamment être à l'origine d'excès délétère et l'information sur les réseaux sociaux peut vite se transformer en
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désinformation d'autre part les effets profonds des réseaux sociaux sur le rapport aux autres et le rapport à soi est difficile à mesurer quelles seront par exemple à terme les conséquences du brouillage entre le privé et le public
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inhérents à ces plateformes le rêve de singularité qui accompagne un développement ne masque est il pas un processus d'uniformisation de normalisation des rapports sociaux et de la consommation culturelle est-ce que
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l'aspect libérateur des réseaux sociaux peut enfin être autre chose qu'une illusion au regard de l'économie de l'attention sur lesquels ils sont faux et qui tirent profit disons le parfois
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des comportements addictifs de leurs utilisateurs conjugué à ses modèles la disparition d intermédiation a également transformé les rapports des citoyens aux politiques et plus largement à toutes les formes
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d'institutions l'horizontalité qu'il promeuve remettent en effet frontalement en cause la conception traditionnelle du pouvoir fondée sur une logique verticale hiérarchique ainsi que disons le aussi
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le présupposé de la compétence politique et même scientifiques beaucoup de membres de population oppressé de minorités ou de groupes sociaux traditionnellement mal représentés ont
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ainsi pu grâce aux réseaux sociaux entrer en communication et se constituer en communauté pour faire entendre leur voix ou comme le disent les en tout cas que les anglo saxons speak to power les
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réseaux ne se sont imposés comme des véhicules de la contre démocratie permettant d'articuler et là je cite un auteur fléchi sur la démocratie de
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réseaux d'articuler ensemble de multiples actions citoyennes à travers des activités de vigilance et de contestation que ces actions est entraîné la chute de certains régimes
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inciter à infléchir des politiques publiques ou tout simplement ouvert les yeux de la population sur des problèmes inacceptable il ne fait pas de doute qu'elles ont été et continueront d'être
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à l'origine de certains progrès pour les droits et libertés là aussi pourtant tout n'est pas blanc en ethiopie à hong kong au moyen-orient une répression 2 0 a répondu à ces
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contestations et dans nos démocraties les études empiriques s'accordent à dire que globalement les réseaux sociaux n'ont pas renforcé la participation et l'engagement politique des citoyens mais
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plutôt reproduit des modèles de communication traditionnels qui limite la participation politique des citoyens et privilégie la diffusion de l'information partisane la modification
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de la relation entre les citoyens et leurs gouvernants et par ailleurs aller de pair avec la prolifération du discours polémique polarisant souvent anarchisant le potentiel de
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déstructuration voire de destruction que l'on prête à juste titre aux réseaux sociaux ne semblent pas toujours contrebalancés par des forces positives pourtant nécessaire enfin et même s'il
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ne faut pas leur faire porter toute la responsabilité d'un mouvement qui est en fait beaucoup plus profond et ancien également alimenté aussi par les médias traditionnels les réseaux sociaux
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accentue la défiance vis-à-vis de toutes les formes de légitimité celle des élus celle des experts celle des scientifiques et bien sûr des politiques sans doute aussi celle des juges nous ne devons pas non plus ne pas nous
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poser nous mêmes cette question or cette défiance et pour nos démocraties un cancer qu'elles n'ont pas encore semblé capable de traiter efficacement les réseaux sociaux et c'est le
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troisième aspect sur lequel je voulais insister modifie enfin la manière dont nous exerçons la plupart de nos activités que l'on se lance dans le maraîchage que l'on gère un restaurant que l'on dirige une entreprise de taille
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moyenne il est de plus en plus difficile tout simplement de se passer des réseaux sociaux pour exercer une activité professionnelle tous les métiers sont concernés que l'on soit journalistes chercheurs artistes
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professionnels de santé on estime à cet égard que plus de 70% des discussions sur facebook sont liées à la santé instituteur ou enseignante le conseil d'état est aussi sur twitter dans le but
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d'être plus en contact avec la société qu'il sert et de mieux communiquer sur ses propres activités de nouveaux métiers sont aussi apparus les community managers les influenceurs qui accompagne
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la transformation de la publicité mais aussi du lobbying les métiers de la politique sont enfin directement concernés qu'il s'agisse de la manière dont on fait campagne ou de celle dont on gouverne ainsi que
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l'ont montré le précédent président des états unis où nos propres dirigeants qui de plus en plus recours aux réseaux sociaux au prix d'une transformation sensible des modes de communication
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gouvernementaux et dans ces conditions et c'est la seconde interrogation que je voudrais partager avec vous qu'elles soient sont les états doivent-ils prendre acte développement des réseaux
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sociaux afin d'orienter leurs effets par le biais de la régulation doivent-ils tirer profit tout simplement de ces réseaux sociaux pour améliorer leur mode de fonctionnement en réalité quelles
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réponses doivent apporter les états au rôle incontournable que jouent les réseaux sociaux la première question est elle sera sûrement aborder par l'étude
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que que produira le conseil d'état c'est la question de la régulation s qu'elle s'imposait ce qu'elle est nécessaire compte tenu de l'intensité des
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interférences des réseaux sociaux avec des intérêts essentiellement publiques pour envisager de réguler les réseaux sociaux il est indispensable au préalable se mettre d'accord sur les
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objectifs que l'on poursuit et d'avoir à l'esprit aussi les principaux obstacles auxquels on ne manquera pas d'être conforte de confronter en fait si l'on regarde quels sont les objectifs
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poursuivis dans les différentes tentatives de régulation qui se sont fait jour récemment en europe ou aux états unis on voit trois types d'objectifs le premier c'est celui de
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garantir aux citoyens aux entreprises un accès et un traitement équitable ce que les américains appellent phare axéenne treatment sur les réseaux sociaux ce qui inclut des objectifs en terme de non
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discrimination de neutralité ou encore de juste tarification le deuxième objectif c'est un peu l'objectif de protection des consommateurs protéger les utilisateurs
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contre les atteintes au droit au respect de leur vie privée contre les effets préjudiciables des algorithmes qui par leur nature peuvent influer sur leur décision sur les opportunités
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l'effet que news donc qui lutter également contre les discours haineux le troisième objectif qui est en quelque sorte la condition des deux premier consiste enfin à créer des formes
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pertinente de responsabilité ce que les anglo-saxons appellent d'accountability des plates formes ce qui implique notamment de réfléchir et le conseil d'état s'était déjà posé cette question de savoir quelles devraient être leurs
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obligations en termes de transparence et de procédure si l'on regarde maintenant non plus les objectifs mais les obstacles sur la route des politiques qu'ils imaginent des formes de régulation
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on voit qu'il en existe beaucoup en premier lieu ces obstacles tiennent au risque de capture qui sont particulièrement élevées dans ce secteur complexe où l'accès aux données techniques et restreint et où les
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régulateurs dépendent souvent des acteurs de l'industrie eux-mêmes pour obtenir les informations nécessaires à la conception et à l'application même de ces régulations un autre obstacle tient
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en deuxième lieu à la difficulté de calibrer les interventions publiques pour atteindre les objectifs poursuivis sans détruire outre mesure le potentiel d'une croissance et d'innovation des
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réseaux sociaux les en troisième lieu et c'est le troisième obstacle toujours délicat d'agir sur les contenus postés en ligne sans passer du côté de la censure et je renvoie à des débats
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juridiques récents enfin du point de vue des états européens la régulation est d'autant plus difficile que il s'agit d'entreprises étrangères et quand dans le monde et que
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dans le monde de l'internet les frontières nationales ne représente pas grand chose dans ces conditions plusieurs types de régulation mais je ne vais pas à les détailler son temps visage
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premier type de régulation c'est de pouvoir l'autorégulation des plateformes aux besoins en édictant des codes de conduite ou des recommandations et cette première option a d'abord été privilégiée par les états qui ont
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longtemps semblé persuadés de leur impuissance face à des réseaux internationaux qui de leur côté revendiqué leur qualité de simple hébergeur et non d'éditeur de contenus
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des scandales comme vous en souvenez la sphère cambridge analytica les insuffisances patente des mesures mises en oeuvre par les plateformes et le risque d'une véritable privatisation de
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la censure pensons à la cour suprême récemment mis en place par facebook ont toutefois fini par décider la plupart des états à prendre leurs responsabilités des mécanismes de régulation a
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posteriori ont ainsi commencé à voir le jour consistant essentiellement en des obligations assorties de sanctions administratives et ou judiciaire ce type de régulation a par exemple été
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mobilisés en france en allemagne afin de lutter contre la prolifération des discours haineux c'est le sens de la loi allemande din est dg et c'était celui de
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la loi du 24 juin 2020 dit avia avant que ses principales dispositions ne soit censurée par le conseil constitutionnel une loi du 22 décembre 2018 a par ailleurs renforcé les pouvoirs du juge
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des référés afin de lutter contre la manipulation de l'information en période de campagne électorale de tels dispositifs donc existent ils sont imaginables mais ils ne vont
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toutefois le non plus pas sans risque puisque ils peuvent paradoxalement conduire à renforcer les pouvoirs des plateformes inciter aux ailes par la menace des sanctions mettre à l'écart du
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contrôle des contenus la justice et la société ou se révéler finalement peu efficace contenu de la désynchronisation entre le contrôle du régulateur et l'instantanéité de la diffusion des
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informations sur les réseaux au point qu'il est trop tard la régulation peut enfin passer par la politique fiscale ou par le droit de la concurrence qui peut difficilement rester en retrait face à
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la dynamique de concentration des marchés liés au numérique les grands réseaux sociaux s'apparentent à cet égard de plus en plus aux infrastructures qui ont justifié dans le passé la mise en place de sévères
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politique antitrust et les actions récemment engagé par le gouvernement américain par la commission européenne à l'encontre de facebook mérite de ce point de vue là d'être regardée de près
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quand on regarde les années récentes on voit donc une accumulation des textes des expérimentations mises en oeuvre pour réguler le secteur du digital qui semble montrer on peut le penser que le rapport de force est en train de
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s'inverser et que la légitimité de l'intervention publique est dorénavant admise qui était loin d'être le cas il y a quelques années mais le tout est maintenant de s'accorder sur la bonne
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manière de définir et de combiner ces différents types de régulation ceci implique d'être au clair sur une question fondamentale à quoi sommes nous prêts collectivement a renoncé en termes de liberté
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d'expression de communication en termes de croissance et d'innovation pour préserver ce que nous considérons être l'intérêt général car réguler reviendra
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nécessairement à se priver de certains bénéfices engendrés par les réseaux sociaux et à cette question politique s'ajoute évidemment des questions juridiques tout aussi délicate quel est
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le bon niveau de régulation nationales ou internationales et skil et sectorielles ou au contraire général dans quelles mesures faut-il que les pouvoirs publics puissent accéder aux
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algorithmes quelles obligations de transparence et de traçabilité imposé à quel point faut-il éviter les concentrations d'un sonde d'entreprises se sont que le contrôle d'un marché très
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éclatée est lui même très difficile autant de questions y en a bien d'autres auxquelles nous devrons aussi répondre comme a récemment entrepris de le faire la commission européenne en vue d'un
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projet pak et services numériques je termine par une question qui s'adresse aux pouvoirs publics en tant que en quelque sorte utilisateurs des réseaux sociaux
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car la question qui se pose comme j'ai essayé de le dire au pouvoir n'est pas seulement la question de la régulation éventuelle mais de la question aussi des opportunités qu'offrent les réseaux sociaux pour mieux accomplir les
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missions de service public pour aussi innover dans la façon dont le service public et rendu les contenus générés par les utilisateurs sur les réseaux sociaux
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constituent en effet des mines d'informations quasiment inépuisable pour ceux qui savent les exploiter et les états peuvent être ainsi tenté de s'en servir pour renforcer l'efficacité
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de certaines de leurs activités on l'a vu pour le renseignement on l'a vu pour la lutte contre la délinquance et je me souviens d'un débat que nous avons eu ici en assemblée générale à
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propos du projet de loi de finances pour 2020 qui permettait et tout cela a été largement évoquée dans les médias qui permettait à l'administration fiscale et douanière
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d'utiliser les données rendues publiques par les contribuables sur les réseaux sociaux pour détecter une série de comportements frauduleux qui ont été heureusement limitativement énumérés et
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ce dispositif s'inscrit dans une stratégie plus large de modernisation du contrôle fiscal en particulier de la phase de ciblage des opérations qui reposent en grande partie
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l'administration fiscale l'admet sur le développement d'outils de data mining aussi la plupart des états se servent déjà des informations disponibles sur les réseaux sociaux pour les besoins d
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enquête de police pour les besoins de la répression pénale mais également de plus en plus à des fins préventives des techniques de police prédictive sont ainsi mises en oeuvre depuis longtemps
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au royaume uni sont en cours d'expérimentation en france notamment à la gendarmerie nationale et qu'elle poursuive des fins répressives ou prédictive ces techniques sont
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prometteuses mais à la fois source d'interrogations pourquoi parce qu'elle comporte des risques importants et nouveaux qui sont liés en particulier aux billets sur lesquels reposent les
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algorithmes et les outils d'intelligence artificielle qu'elle utilise et l'un des principaux défis ne viendront pas à la collecte à la conservation des données qu'à l'élaboration d'instruments
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d'analysé qui soit à la fois éthique et efficace qui doivent s'inscrire dans un cadre juridique permettent leur contrôle et c'est l'une des problématiques qui dépasse d'ailleurs les seuls réseaux
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sociaux à laquelle est en ce moment confrontés au conseil d'état qui publiera avant la fin de l'année une étude sur l'intelligence artificielle et l'action publique et qui va réfléchir
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donc aux usages de l'intelligence artificielle par la puissance publique les réseaux sociaux offrent par ailleurs aux administrations publiques de très nombreuses opportunités pour rénover
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leurs processus décisionnel en les rendant plus ouvert plus inclusive plus participatif autant de moyens de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions les administrations et leurs responsables au niveau national
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mais aussi local peuvent trouver dans les réseaux sociaux un précieux moyen d'un anneau musique de transparence de mieux donner à voir ce qu'ils font mais aussi de mieux prendre le pouls en
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quelque sorte de leur public de leurs administrés sur telle ou telle question tel ou tel projet voire de communiquer directement avec eux en engageant de véritables conversations c'est ce que font beaucoup de
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préfectures et de communes en france et la police espagnole utilise quand est depuis plusieurs années des comptes twitter facebook ou youtube de façon novatrice dans le but
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d'accroître sa proximité avec les citoyens et de mieux les servir leur très grand succès vient avant tout du style du taux en quelque sorte des
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contenus parfois pleins d'humour qu'elle est publique et qui témoigne de son choix de sortir du cadre de la relation traditionnelle entre gouvernants et gouvernés dans d'autres domaines de l'action
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publique les administrations sont paillard de plus en plus amenés à composer avec le rôle central que remplissent de fait les réseaux sociaux c'est notamment le cas en matière de recherche d'emploi secteur
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aujourd'hui dominé par des sites spécialisés dont on ne peut plus se passer comme linkedin viadeo ou xing ou des sites généralistes comme facebook les agences nationales chargées de
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l'emploi se trouve en fait concurrencer et doivent imaginer des moyens de mieux articuler leurs actions à celle de ses réseaux et de département du travail américain en concertation avec
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différents syndicats a par exemple signé un partenariat avec facebook qui a débouché sur le lancement de l'application social jaws application qui permet de consulter sur une seule et
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même page les offres d'emploi proposées par plusieurs sites spécialisés dans le recrutement en allemagne l' agence nationale pour l'emploi s'est quant à elle engagée dans une coopération avec
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le réseau xing visant à ce que toutes les offres d'emploi publiées sur ce site le soit aussi sur le listing nationale et inversement quelles que soient les utilisations que font les
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administrations des réseaux sociaux elles devront toutefois tenir compte des dangers qu'ils charrient en particulier c'est de créer ou renforcer discrimination ou des exclusions qui peuvent découler je les dis des biais
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algorithmique mais aussi des fractures numériques liée à l'âge ou l'éducation enfin et je m'en excuse parce que j'ai été très long et j'en termine et par là les réseaux sociaux pourrait permettre
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aux administrations d'améliorer leurs processus de communication de collaboration interne par exemple en impliquant davantage les agents dans la construction des décisions la gestion des services en
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renforçant leurs liens et leur inclusion dans leur organisation ou encore en contribuant à renforcer les liens inter administrations cette instruction et et copieuse et peut
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être ennuyeuse et je vous prie de m'en excuser mais je voulais tout simplement montrer illustrer combien le sujet que nous avons choisie est vaste complexe
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foisonnant et une année de trop ne sera pas de trop pour l'explorer le conseil d'état sa pelure a comme à son habitude sur les conférences du cycle qui vient de s'entamer aujourd'hui
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le conseil d'état s'appuiera aussi sur les auditions qui viseront à recueillir les points de vue de nombreux professionnels et experts confrontés aux problématiques des réseaux sociaux il
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est également probable cette année que nos enfants nos petits enfants seront interrogés dans un cadre plus informel ils savent beaucoup mieux que nous utilisez tout cela est de ce point de
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vue là j'ai aussi beaucoup à apprendre et je les remercie par avance parce qu'ils vont nourrir d'une certaine manière nos constats et nos propositions enfin je voudrais remercier très
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chaleureusement les trois intervenants de ce soir dominique cardon professeur de sociologie à sciences po et spécialiste depuis longtemps des sujets
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liés à internet philippe colombet directeur général du journal la croix et dominique reynié lui aussi professeur à sciences po et directeur général du
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think-tank fondapol je remercie également martine de boisdeffre présidente de la section du rapport et des études qui chapeautera vous le savez la confection de l'étude annuelle et a
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accepté de modérer la conférence de ce soir mes remerciements vont aussi vers françois ses nerfs le président adjoint de la section est le rapporteur général et marie grosse et qui pour la deuxième année après l'étude
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que nous venons de publier en septembre sur les états d'urgence tiendra la plume de la section pour préparer rédiger le projet d'étude qui sera adoptée par
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l'assemblée générale du conseil d'état en juillet 2022 avant sa publication après l'été en septembre de l'année prochaine merci beaucoup je vous
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souhaite une conférence vibrante intéressantes sur ces sujets sur lesquels vraiment nous avons beaucoup à apprendre de vous j'espère que les questions seront nombreuses et nous
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stimulerons dans cette grave en grande aventure dans laquelle nous nous lançons merci beaucoup [Applaudissements] mesdames messieurs qui nous suivait dans
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cette salle où derrière vos écrans puisque la conférence est diffusé en direct sur notre site mais aussi sur youtube et twitter je vais commencer par proposer un mode opératoire du port du masque à nos intervenants dans la mesure
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où nous respectons des distances l'argent et on nous sommes également assez loin du public je vais proposer que lorsque nous parlions tombions le masque ce qui fait que nous parlerons à
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visage découvert en revanche nous garderons le match lorsque nous nous terrons et je pense qu ainsi nous respecterons toutes les règles nécessaires je serais curieux de savoir comment les
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générations suivantes qui sont nés avec l'internet le portable les mails et les tweeds exprimeront par la littérature ce au
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monde auquel chacun est connecté en permanence et où les réseaux sociaux entament la part d'intimité et de secret qui était encore notre bien jusqu'à une époque récente
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le secret qui donnait de la profondeur aux personnes et pouvait être un grand thème du romanesque c'est en ces termes que dans son discours de réception du prix nobel de
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littérature le 10 décembre 2014 patrick modiano cela ne vous étonnera pas s'interroge sur l'avenir de la littérature dans un monde de plus en plus numérique et se demande comment
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elle rendra compte des mutations que l'internet et les réseaux sociaux entraîne dans nos sociétés s'étant seulement plus tard des
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écrivains ou plutôt des écrivaines ont commencé à en faire la matière de leurs oeuvres et plus modestement nous avons choisi de faire des réseaux sociaux le
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thème de notre étude annuelle thème d'une redoutable richesses dont avec une témérité certaine après le vice-président et de vaud avant
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les spécialistes qui m'entoure je voudrais essayer d'évoquer quelques points importants à mes yeux la notion de réseau social et ancien dans les sciences sociales
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elle a été utilisée pour la première fois si je ne me trompe en 1954 par le sociologue et anthropologue john arundel barnes pour décrire les relations entre les différents membres d'un groupe
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d'amis et de connaissances en l'espèce des habitants d'une paroisse d'une île norvégienne depuis s'est développée une sociologie des réseaux sociaux qui a substitué
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l'étude des caractéristiques 4 qui a substitué pardonnez-moi à l'étude des caractéristiques et attribue des individus celle de leurs relations sociales régulière pour décrire celle-ci
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comprendre leur formation analyser leurs effets sur les comportements individuels et sur l'organisation de la société aujourd'hui l'expression désigne des
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outils bien spécifique d'interactions sociales les réseaux sociaux numériques développées sur l'internet il présente le vice président on vous l'a dit je le reprendrais que d'une phrase une très
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grande variété de caractéristiques techniques et de fonctionnalités de type et de formats de contenu de modalités de financement de taille de nombre d'utilisateurs
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mais au-delà de cette diversité leur point commun a été bien mis en lumière je crois par les professeurs kaplan et and line je cite il forme un groupe
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d'applications en ligne qui se fonde sur la philosophie et la technologie du net et permettent création et l'échangé de contenus générés par les utilisateurs
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parce qu'ils dépendent du net les réseaux sociaux ont suivi son évolution ses évolutions lorsqu'ils apparaissent comme le disait le vice président à la fin des années 90
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à travers les forums les groupes de discussion les salons de chat ils forment une myriade darel une multitude de cercle qui ne sont pas sans rappeler
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la diversité des agoras ou des forums dans l'antiquité même si l'ia sans doute quelques différences de contenus entre les discussions sur les réseaux sociaux de
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l'internet et l'enseignement de socrate à ses disciples sur l'accord athénienne où la conversation d'un sénateur romain avec un des membres de sa clientèle mais deux phénomènes ont désormais changé la
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donne la globalisation en premier lieu les réseaux sociaux permettent aux individus d'interagir à une échelle jamais atteinte en abolissant qui plus est le temps et l'espace
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dans une sorte pardonner mathieu néologisme d'horizontalité simultanée en octobre 2021 sur 7,89 milliards d'êtres humains
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4,88 milliards sont utilisateurs d'internet soit 61 88 % de la population mondiale et 4,55 sont utilisateurs des réseaux
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sociaux soit 57 6 % de cette même population en second lieu la montée en puissance des plateformes durant la dernière décennie avec elle se perd une recentralisation
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où certains disent une reconcentration du débat sur internet avec elle derrière l'apparence gratuité s'instaure le règne de la publicité ciblée en octobre 2021
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facebook compte 2 milliards 880 15000 l'utilisateur actifs chaque mois youtube 2,291 milliards tik tok 1 milliard et
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twitter 436 millions cette évolution est elle terminée parce qu'ils font interagir des individus les réseaux sociaux numériques les reflète nous reflète et joue sur les
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mêmes ressorts humains les relations traditionnelles par exemple les propos vifs tranchées voire caricaturaux en plus de réactions suscite plus de
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réactions que les positions nuancées argumenté les favorisés peut-être de l'intérêt de tous des utilisateurs qui recherchent la visibilité des plateformes dont les
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recettes croissent au rythme des connexions avec quels effets sur les utilisateurs la fois sujet objet sur les pouvoirs des plateformes dont certaines
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si vous me permettez l'expression coupe la parole un président des états unis ou tout récemment au président du brésil comme la langue chez 1up la meilleure et la pire des choses les
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réseaux sociaux qu'ils utilisent cette langue sont ambivalents d'un côté parce qu'ils permettent l'expression directe de tous leurs utilisateurs et le partage instantané de
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contenus et d'informations extrêmement riche ils peuvent être de puissants vecteurs de la démocratisation de l'accès à la connaissance et à l'information du développement de la liberté d'expression de la participation
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des citoyens au débat public et de la transparence de l'action publique par exemple depuis la prise de pouvoir des talibans en afghanistan les réseaux sociaux ont été utilisés par
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les femmes afghanes pour partager des informations alerté la communauté internationale sur leur situation et lancer des mouvements pour la défense de leurs droits et libertés tels que les hashtag ne touche
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pas à mes vêtements pas à l'école son auteur d'un autre côté les réseaux sociaux font naître de nombreuses inquiétudes celles ci concernent en tout premier lieu notre
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vie en société et les conditions du débat public car chacun de nous est un être social engagé dans la cité c'est pourquoi nous avons décidé de commencer ce cycle de
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conférences par ce questionnement pour y répondre nous bénéficions donc des regards croisés des trois personnalités qui m'entourent et que le vice président vient de vous présenter je leur donnerai
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la parole dans l'ordre alphabétique dominique cardon philippe colomb et dominique reynié puisse-t-il nous aider d'abord à y voir plus clair
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ensuite peut-être à dessiner un meilleur usage des réseaux sociaux est peut-être à limiter leurs coûts le côté obscur de leur force
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un dernier message pratique à l'intention de vous qui êtes derrière vos écrans la fin de cette conférence nous aurons un moment dédié aux questions posées à
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nous trois intervenants vous donc qui n'êtes pas dans notre salle réel physique mais dans notre salle virtuelle n'hésitez pas à poser vos questions tout au long des interventions dans l'espace
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de dialogue de notre chaîne youtube ou en commentaire de la vidéo de notre compte twitter et ces questions seront prises en compte comme celle qui nous seront posées par nos participants et je
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vais donner tout de suite la parole dominique cardon vous êtes donc sociologue spécialiste des réseaux sociaux directeur de média lab membre du conseil
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scientifique de wikimédia france du comité non il ne l'est plus du comité de rédaction de la revue réseau toujours et du comité prospective de la cnil alors pouvez vous justement nous donner votre
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point de vue sur les effets d'internet des réseaux sociaux plus précisément sur notre vie en société la réalité de ces effets leur nature leur
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caractère et peut-être les moyens d'y remédier lorsqu'il semble plutôt négatif merci davance micro voilà je vous remercie
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c'est un instinct un plaisir d'être là je vous remercie beaucoup pour l'invitation je me réjouis par ailleurs que le que le conseil d'état selon ce temps cependant ce rapport
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monsieur le vice président vous avez posé presque tout dit donc on est on est presque gêné de devoir voilà prendre la parole maintenant alors moi j'aimerais évidemment beaucoup de choses à dire donc je vais essayer de
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dire des choses brève sans doute trop rapide et et cursive sur ce débat parce que d'une certaine manière voilà comme celle comme chercheur moi je travaille en fait sur les réseaux sociaux numériques et vous
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nous avez rappelé l'article de barnes de 54 donc il y avait grande tradition depuis les depuis leur naissance et j'ai suivi la naissance et d'une certaine manière le petit diagnostic que je voudrais essayer de faire en quelques
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points trop trop bref c'est d'essayer de voir comment finalement cet objet qui a incroyablement grandi multiforme fait l'objet de deux cadrages et et d'interprétation qui ont beaucoup changé
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du coup comme il a été dit tout à l'heure moi je pense que l'histoire très importante et j'aurais rappeler à tout petit éléments d'histoire à la charnière des années 90 et 2000 lorsqu on s'est mis à réfléchir d'une certaine manière
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la nouvelle forme et de très grande créativité dans l'économie numérique une solution était proposée pour que les utilisateurs d'internet accèdent à des contenus et cette solution s'appelait excusez moi pour le jargon technique
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vous connaissez le flux rss nous avions une pépite française met vibes qui proposait ça l'idée était que les internautes les nouveaux internautes qui était qu'arrive est donc en petit nombre alès abonnés en déclarant leur
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préférence lors goût à des éditeurs de contenus de plus en plus variés l'offre de contenus allait varier et qu'ils allaient déclaré qu'ils aimaient la musique la politique les voyages etc etc à travers leur ou en réalité un éditeur
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à les filtrer décider pour eux des contenus qu'elle est arrivée dans leur site ou s'ils ont leur sur une interface numérique qui serait un fil d'actualité en réalité ça n'a pas du tout marché n'a
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pas du tout marché est quelque chose qui était à côté et on a eu raison de dire tout à l'heure à cette façon assez surprenante et impromptus découvert un autre manière de faire circuler de l'information qui ne passe pas par
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l'abonnement à des contenus mais par la relation entre des personnes alors moi en fait je n'ai que ça à dire c'est que en réalité le fonds des réseaux sociaux ce qui l'est ce qui l'a rendu structurants qui a fait tous ces changements qui ont été si bien
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mentionné tout à l'heure c'est qu'en réalité c'est à travers la sociabilité on organise un éco système informationnel qui a sept grandes vertus et en même temps qu'ils posent toute une série de défis et je pense qu'on va en
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reparler c'est de donner aux individus le soin de choisir auprès de qui à travers leurs écosystèmes leur milieu relationnel il s'intéresse aux informations que public échanges que
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partage des gens qu'ils ont choisi et cette fonction est absolument essentiel dans l'étude des réseaux sociaux je pense est on est on est on est au coeur de cette transformation c'est à travers des échanges à l'origine
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interpersonnelles avec des gens qu'on connaît très bien puis en s'abonnant à des gens qui connaissent des gens qu'on connaît très bien et puis à travers des gens auxquels on s'abonne parce que on y trouve un peu d'intérêt pour ce qu'ils disent ce qu'ils font parce qu on m a
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bien être connus d'eux que cette extension et cette fonction du réseau social a fait le fil d'actualités du réseau social la découverte c'est que finalement on découvre des choses qui nous intéresse parce qu'elles ont été échangées partagées leaké ou commentées
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par des gens auxquels on s'est abonnée on passe par le réseau social pour trouver de l'information et du coup la fonction centrale est décisif des réseaux sociaux qui va se mettre en place et qui est toujours
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centrale est présente dans les usages et les pratiques quand on les regarde statistiquement mais elles sont quasiment complètement oublié dans les débats c'est que ça sert à faire de la conversation c'est que la pratique massive celle qui va démocratiser
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l'usagé celle de toutes les personnes que vous croisez partout dans le métro celle qu'on arrive et c'est en ces gamins qu'on n'arrive pas à décrocher de leur écran il regarde certes des vidéos sur youtube ils sont en train de
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s'écrouler sur un fil d'actualité mais la plupart du temps ils sont en train de chatter et de converser dans des messageries en réalité le succès le plus transformateurs de ces outils c'est que nous sommes entrés dans un régime de
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conversation continue avec des gens pour lequel les relations sont généralement relativement forte ea s'est articulée à la vie réelle des personnes alors c'est voilà c'est tellement présent c'est
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devenu tellement évident dans nos vies que finalement on en parle beaucoup moins que 2 que d autres débats qui se sont constitués autour de ces espaces et c'est à mon avis centrale est toujours centrale dans une distinction mois que
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j'avais effectivement proposé il ya longtemps sur les réseaux sociaux c'est à dire qu'il ya deux fonctions il ya une fonction petite conversation une fonction grande conversation la fonction de petites conversations c'est celle qui s'est la locomotive qui tire les usages
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et les pratiques dans nos sociétés on chat on communique on ne se quitte plus de en réalité parce que dès qu'on a défait le face à face on continue à échanger dans des conversations qui sont
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continues est très fortement nourri les plateformes ont sans cesse jouer sur ces petits espaces et ces espaces qui doit pas être trop public dans lequel il doit pas être trop nombreux dans lequel les utilisateurs ne sont pas narcissique dans lequel les utilisateurs ne cherche
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pas à augmenter leur nombre d'amis ou leur réputation de façon centrale même si c'est des phénomènes qui peuvent apparaître mais dans lequel on échange de l'accord a sion et la messagerie snap
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chatte whatsapp ne cesse de jouer ses fonctions si on pourrait même dire en observant sur le temps long la transformation de cette petite conversation c'est qu'elle a été plus d'une certaine manière plus public dans
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les débuts des réseaux sociaux et que les pratiques actuelles et notamment les pratiques des jeunes c'est plutôt de fermer la porte à des inconnus dans ces espaces conversationnel peut-être avez-vous de compte instagram c'est une pratique très régulière en tout cas chez
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les jeux on a un compte instagram dans lequel on s'exhiber en poste des photos de temps en temps pour parader et là pour essayer de conquérir une notoriété une réputation auprès d'un public plus large aux gens qu'on ne connaît pas mais
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le compte qu'on active tout le temps celui qui nous rend a dicté nos écrans c'est le petit compte instagram et celui d'estoril n'y a pas beaucoup de photos qui sont publiés ces des messages qui sont échangées en continu la réalité de la transformation des réseaux sociaux me
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semble-t-il est celle ci elle a des conséquences importantes séquelles et légendes espace social que sa forme cette année espace social je les dis qu'il est ancré sur la sociabilité et la conversation est ce que c'est un espace
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public est en réalité une grande partie de nos débats et de savoir qualifier cette affaire il mais sans moi qu'on est frontières en tout cas d'une nouvelle forme de l'espace public et que c'est un des points de débat important il est
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poussé par l'individu est l'individualisation les mécanismes d'individualisation de nos sociétés il fait une très très forte connexion entre les intérêts privés personnels de l'utilisateur qui est en train de discuter avec ses amis qui discutent sur
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des tons extrêmement différents mais nos discussions sont aussi des choses qu'ils attrapent dans l'actualité dans l'information dans les enjeux politiques dans les enjeux culturels toute une série d'objets qui viennent nourrir la
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conversation et qu'une grande partie de la circulation de l'information sur les réseaux sociaux en réalité pas né n'est pas une circulation de l'information pour soi mais c'est parce qu'elle vient enrichir et nourrir toute une série de rétribution symbolique qui sont
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apportées dans la mise en circulation à travers des sociabilités c'est parce qu'une information est commentée d'un tout petit mot d'un smiley d'un je pense code d'une moquerie d'un encouragement qu'elle obtienne les circulations s'il
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faut dans les réseaux sociaux beaucoup d'autres effets vous m'aviez demandé d'insister sur les transformations de la société à travers le numérique mais je ne pourrais pas listé de façon trop forte il y en a un qui me semble important c'est d'une certaine manière
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les réseaux sociaux cette conversation continue à encourager en réalité la permanence ou la rémanence des liens faibles dans nos sociétés alors évidemment on converse beaucoup plus
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avec des des liens forts mais on perd moins de vue les personnes on retrouve plus facilement les personnes et d'une certaine manière ce qu'on pourrait dire en termes sociologiques le capital social des personnes c'est plus très
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bien le mesurer parce qu'on ne fait plus et de bonnes enquêtes qu'on faisait autrefois sur le nombre d'amis les ailes et le nombre d'interactions etc et il est probable qu on a un effet de maintien voire même d'enrichissement des
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relations sociales non pas dans la proximité de l'espace relationnel des individus mais dedans la distance et puis je voudrais insister sur un dernier point de cette petite conversation c'est qu'elle était un facteur de
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démocratisation très forte de capacité expressive des personnes je vais revenir mais le public qui était passif est devenu actif même si attractif ce émette des smileys et des petites blagues sur
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ces réseaux sociaux alors j'ai fait ce premier point pour dire qu' il me semble qu'une partie du débat aujourd'hui et qui est très important il vient définir les réseaux sociaux d'une manière qui est pertinente mais qui en même temps
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très peu représentatif de cette réalité que j'ai très mal décrite métro coup trop rapidement ici c'est qu'aujourd'hui en fait quand on parle des réseaux sociaux on dit que c'est un média est ce que je viens d'essayer de dire certes ça
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à des fonctions de médias mais que c'est pas tout à fait un média mais que de mille façons en réalité des acteurs qui étaient ceux de netvibes que j'évoquais tout à l'heure sont venus entrer dans la
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conversation des gens et toute l'histoire des réseaux sociaux et facebook en réalité c'est des gens qui ont poussé la porte pour rentrer et que facebook a fait rentrer parce que c'était utile à leur modèle publicitaire c'est les marques qui sont devenus amis avec les gens pour converser avec elle
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et qui ont développé un registre conversational avec elle mais c'est aussi toute une série d'éditeurs de contenus et ses multiples alors parce qu'il proposait des choses qui entrait en adhérence avec laisse les
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intérêts des individus mais ils ont forcé la porte des conversations et du coup ces conversations se sont progressivement élargies on a ajouté des abonnés on a fait entrer toute une série de personnes dans les flux conversationnel des individus et d'une
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certaine manière on a aussi déplacé le centre de gravité du débat vers la question moi que j'appelle médias centric c'est à dire qu'aujourd'hui quand on parle des réseaux sociaux on fait comme si ça a été bien dit tout à l'heure comme si c'était des espaces de
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publication de contenus en réalité les facebook ne publie pas de contenu il est une infrastructure problématique mais une infrastructure qui permet à des gens qui publient des contenus à l'extérieur de facebook de les mettre en relais à
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l'intérieur de facebook avec une série dénoncé propre et on sait que le débat qui s'est constituée je vais très vite et je m'en excuse mais depuis 2015 2016 on pourrait dire cbre exit rumble sun araw a radicalement déplacer la
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configuration du discours autour des réseaux sociaux avec cette idée qui est à la fois justes mais peut pas tout à fait représentative de
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l'ensemble des pratiques des réseaux sociaux c'est que c'était devenu le système d'information des individus saleh en grande en partie voilà ça occupe on sait la centralité j'ai pas besoin de vous rappeler la centralité que joue aujourd'hui les réseaux sociaux
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dans la formation du débat public de l'opinion publique de toute une série de phénomènes d'informations mais statistiquement c'est pas les usages dominant les vidéos ou les les
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célébrités de télé réalité où les et c ont des taux de circulation qui sont 10 à 50 fois sur cent fois supérieure à celle des peuples le reportage
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conspirationnistes sur le sur le le vide en réalité on a tendance aujourd'hui à redéfinir les réseaux sociaux à partir de cet angle sur les médias et du coup a laissé entendre un certain nombre de
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choses je voudrais juste tordre le cou alors je vais tordent le cou tellement rapidement que ses cinq sens en est un peu péremptoire et je m'en excuse et dans les discussions je veux je veux bien revenir là dessus sur toute une série d'idées qui viennent dans le débat
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aujourd'hui qui s'est complètement retourné qui me sont problématiques les pratiques d'information des citoyens en france comme aux états unis passent toujours par la télévision qui est le facteur dominant et efforts et c'est
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aussi fort et dominant chez les jeunes est ce qu on fait circuler sur les réseaux sociaux c'est souvent des séquences d'extrait de radio ou de télévision franceinfo tvl le site d'information le plus partagé sur facebook aujourd'hui c'est pas réussi à
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tous dès que sage que sais-je encore il me semble aussi qu'il ya un souci dans ce débat qui est l'effet twitter c'est à dire qu'on oublie de dire mais on a l'impression de lire l'ensemble des
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réseaux sociaux à travers twitter dont on le sait les usages et les pratiques sont réservés à une petite partie très petite partie de la population c'est 15 à 12 % d'inscrits en france comme aux
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états unis 8 à 9 % de gens à peu près actifs et des gens qui partage de l'information et de l'information politique on n'est plus qu'à 6 % alors ce n'est pas grand ça fait très peu mais évidemment c'est des gens qui sont très importants parce qu'ils sont
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journalistes hommes politiques producteurs d'information etc et on a du coup parfois l'impression que notamment le monde journalistique ont décrit l'opinion qui s'exprimerait sur les
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réseaux sociaux à travers le prisme en réalité d'un miroir un miroir extrêmement déformant il y aurait aussi beaucoup de choses à dire mais je n'en dirai qu'une
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avant avant de conclure à propos des algorithmes qui joue un rôle absolument évident et ça mérite l'un de s'arrêter une petite minute quand même sûr sûr sûr sûr cette question dans le débat sur les
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algorithmes ont beaucoup travaillé beaucoup travaillé sur ces questions il y a toujours un une représentation qui est fait dans le débat public sur les algorithmes c'est de la faute de
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l'algorithme elghorri représente les intérêts commerciaux de les plateformes et nous fait faire ça et nous fait faire ça il faut faire ça cette représentation n'est pas complètement erronée voilà mais elle elle rate quand même
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l'essentiel de ce qu'est ce que sont les algorithmes de ces réseaux sociaux et ce qu'est en réalité l'intérêt économique des plateformes c'est tout simplement de prendre nos propres comportements comme étant la base de définition des choses
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qui vont nous être suggérées les plateformes non pas d'intentions politiques spécifiques ou substantielle pour pousser untel ou untel elles ont une fonction utilitariste et qui s'appuie sur cette idée d'un espace
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social on construit on produit son identité de dire aux gens on va leur donner ce qu'ils font et ce qu'ils font c'est les traces de ce qu'ils ont fait dans le passé et à partir de ces traces ont valeur reproduire ce qu'ils font c'est bien parce que c'est un espace
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social est pas tout à fait un espace public en réalité comprend les individus dans toutes leurs pratiques de consommation multiples et variés et que ces traces servent à produire des formes de personnalisation dans lequel ce qui
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nous est suggéré ou recommandés ressemblent en réalité à l'espace social que nous avons constitué à travers notre sociabilité et que évidemment il est biaisé des formes et qu'il est lié à toutes les logiques sociales de mots gagner deux mots philly de ressemblance
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et c'est donc qu'elle nous donnons des signaux aux algorithmes pour nos calculs et de la manière dont ils nous calcule alors je ne dis pas grave du tout pour essayer de diminuer la part de responsabilité les informations qui
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sortent aujourd'hui sur sur facebook sont terribles sur le fait qu'il renforce les les signaux de colère par rapport aux par rapport au coeur dans le dans leurs algorithmes mais on voit bien
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qu'il ya une co construction depuis les utilisateurs des calculs qui vont servir à leur faire des recommandations je voudrais finir avec mon petit
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conclusion de cyber optimiste on dit on va me dire arrêtez je ne suis pas si cyber-activistes que ça mais vu la nature tournure que prend le débat aujourd'hui je me sens obligé de jouer de jouer ce rôle moi je reste convaincu
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c'est un peu oublié maintenant dans le débat alors on le rappelle un petit peu comme ça en passant mais que en réalité ce qu'ont fait les réseaux sociaux à nos démocraties absolument fondamental et que c'est moi je crois qu'on considère
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pas assez que c'est une extension du droit à la liberté d'expression qui a été donnée aux individus comme en réalité cette liberté d'expression qui existe depuis les grandes déclarations du xviiie siècle le pij l'article 19 de
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les textes des textes de l'après guerre c'était une liberté d'expression des élites parlante et cette liberté d expression des états elle a défini ce qu'on avait défini comme l'espace public c'est à dire une coordination des médias
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et 2 et de l'espace politique pour transformer toute une série de représentations apparaissant dans l'opinion publique mais sans s'être exprimé très clairement sauf éventuellement à travers le mouvement social les transformer en revendications
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qu'ils pouvaient ensuite être retraité à l'intérieur du système politique pour en faire des propositions politiques fortes mais les réseaux sociaux ont donné la possibilité à tout le monde nous parlait alors c'est un peu le désordre c'est un peu le désordre et je trouve que dans le
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débat actuel il ya une sorte de volonté de refermer la boîte cette manière de vouloir refermer la boîte est sans doute assez problématique pense qu'on entrera tout à l'heure dans le débat sur les différentes
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propositions de régulation où cette idée de rendre les plateformes responsable des contenus qu'elle ait dit c'est à dire d'en faire vraiment d'aider des médias contribuent me semble-t-il aussi à redéfinir ou en tout cas à essayer de
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deux domestiques et une parole qui a pris des formes évidemment on va sûrement le dire tout à l'heure très très problématique dans nos
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sociétés mais que si j'avais à qualifier les réseaux sociaux il me semble que dans la forme de la démocratie représentative qui est la nôtre et il s'agit pas du tout de la contester on a
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besoin d' une extériorité et que d'une certaine manière cette parole qui s'est mise en place sur les réseaux sociaux c'est une extériorité à la démocratie représentative il faudra ensuite trouver on pourrait dire qu'elle correspond exactement la définition qu'en donne est
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urbaine est normal lorsqu'il hommes parlaient alors j'ai oublie toujours c'est ses canaux de communication non structurées et non structurées c'est très important dans la pensée d'urban habermas il faut qu'il soit
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extérieur en réalité à l'ensemble des systèmes de traduction et des canaux de communication qui vont ensuite permettre de fabriquer de la représentation politique mais que cette extériorité elle a plus à voir en réalité avec les
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formes du mouvement social la possibilité pour une société tout d'un coup d'envoyer un hashtag qui lance un nouveau thème de se coordonner et de se mobiliser comme on l'a vu dans différents exemples historiques de
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protester de dire des choses qui sont parfois très ennuyant très problématique ou incroyablement critique et et rageur mais que cette extériorité elle et elle
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sait voilà elle est désormais la condition dans lequel nous vivons et que du coup toute tentative de régulation aujourd'hui des réseaux sociaux doit plutôt être attentif de retrouver des
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bonnes formes d'articulation entre ces espaces plutôt que de vouloir mais on y reviendra peut-être dans le débat sur la régulation essayé d'éteindre ou de refermer la boîte de pandore merci beaucoup monsieur cardon pour
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cette intervention vous avez distinguer réseaux et médias sociaux vous avez été porteur effectivement d'un cyber optimisme j'ai envie de demander avant de la parole à philippe colomb et si dominique reynié
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ou philippe collombel vous poser une question ou réagir sur un point non alors alors à vous et j'ajouterais donc simplement à la présentation qui a été faite tout à l'heure que votre parcours vous a permis aussi d'être
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confronté donc aux réseaux sociaux sous d'autres formes que les actuels effet que vous voyez en tant que directeur général de la croix bon les impacts des réseaux sociaux quand même
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sur la presse même si dominique cardon a commencé à tordre le cou un peu donc aux modalités d'un format valable à ce que l'on dit sur les modalités d'information les impacts sont quand même je pense important et vous avez eu d'autres
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d'autres occasions d'être confronté justement à ces effets des réseaux sociaux alors merci de nous apporter votre témoignage sur ces sujets là bonsoir à tous et à toutes merci de
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votre invitation merci de l'invitation du conseil d'état toujours un honneur pour le journal la croix d'être invité ici de s'exprimer sur ce sujet je vais essayer de rester
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un petit peu dans la tonalité du cyber optimisme de dominique cardon alors moi je suis directeur de la croix aujourd'hui mais j'ai passé 12 ans chez google c'est peut-être ce que vous vouliez
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suggéré donc effectivement j'ai j'ai vu un petit peu ce qu'étaient les plateformes de l'intérieur et aujourd'hui je les voit de l'extérieur en tant que citoyen mais aussi en tant
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que acteurs des médias alors à la croix bien sûr que les réseaux sociaux c'est hyper important alors ça n'a pas toujours été on est dans une phase un petit peu de domestication et 2 et 2 et
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de prise en compte dans la totalité de notre organisation de leurs de leur importance mais c'est un sujet absolument passionnante pour notre collectif
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on se crut alors je vais peut-être juste avant vous donnez une vague idée du plan que je vais suivre comme il était convenu avec vous madame je vais traiter de sujets un peu les réseaux sociaux en caux et
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transforme un média comme la croix et comment il est vécu au sein de baillargues et la maison pour la maison-mère de la croix dans lequel ces bailleurs s'adresse énormément au public
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jeune et les enjeux des réseaux sociaux avec les publics jeunes et sont extrêmement importants donc voilà une vue un petit peu de godet du producteur d'information conçoit quotidien d'informations générales ou médias pour
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les jeunes et puis dans un deuxième temps je vous propose pour alimenter le débat ensuite de décrypter ce qui s'est passé au mois d'octobre au tour de facebook parce qu'il me semble qu'il ya
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eu lieu quand même dans l'actualité des gaffes à ou de la big tech comme disent les anglo saxons gaffard étant une invention européenne en termes de cycle il eu quand même un avant et après
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le mois d'octobre pour pour le réseau social et me semble intéressant de décrypter cette actualité puisque elle a impliqué vous le savez le congrès américain alors donc les réseaux sociaux au sein d'un
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média quotidien d'expression sont ni bons ni mauvais c'est vraiment bien sûr lusage l'usagé qu'on en fait qui compte on les utilisons les scrute ils sont désormais
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la manière principal pour nous d'interagir avec nos lecteurs il faut savoir que dans notre vie journal la croix il ya des pages absolument essentielles qui sont le courrier des lecteurs
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collector était une des signatures de notre notre journal la réalité c'est que c'est une phase c'est la face émergée ce courrier des lecteurs qui nous est adressé directement et la face émergée
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en fait de toutes les interactions qu'on a la face immergée visible mais beaucoup plus importante c'est toutes les interactions qu'on a sur les réseaux sociaux avec c'est
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lecteurs abonnés ou non abonnés qui commentent qui partage les informations qu'on publie donc première premières impacte la conversation d'un
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média qui jusqu'au après le courrier des lecteurs rentrer dans une conversation avec avec avec son lectorat cesser complètement sous-estimé alors le défi le défi important pour une direction de
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la rédaction le tournant que nous devons prendre ces c'est de ne pas laisser les réseaux sociaux à des spécialistes d'avoir des spécialistes qui diffusait la culture
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des réseaux sur n'est pas de considérer qu'on leur sous traitent les réseaux sociaux c'est la sphère de tout le monde c'est un collectif entier qui doit qui doit s'en servir qui doit
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s'en saisir et pas simplement dans une posture d'auto promotion dans une posture demi cards ont parlé de narcissisme je pense que le narcissisme est omniprésent dans les
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réseaux sociaux est un point de vue de population journalistique s'exprimer de manière uniquement narcissique en poussant ses propres papier en voilà en faisant en étant constamment dans une
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attitude d'auto promotion et ne pas de conversation et de participation débat public voilà pose bien sûr voilà des questions d'enjeux de même de posture de représentation de la marque
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de presse pour laquelle on travaille il s'agit bien pour un journaliste autant de participer au débat public de remarquer le travail de ses confrères de débusquer défaut d'information de
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répondre par des messages privés ou dans des conversations à des internautes pour dire non j'ai vérifié cette information ce que vous dites est vrai ou n'est pas vrai il s'agit autant de faire ça d'être dans la conversation que
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bien sûr de simplement être dans le narcissisme ou la promotion de ce qu'on a fait ou de ce que son journal a fait alors on fait ça on est dans l'interactivité avec le public on veille
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à ce que les journalistes rentrer dans cette conversation général et puis on scrute naturellement ce que font les plateformes et puis et
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jean et j'y viendrai un petit peu quand j'essaie de décrypter ce qui s'est passé autour de facebook ou mois d'octobre qui me semble extrêmement intéressant et puis au delà de ça
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tout ce qui se passe d'un point de vue humain et je dirais presque anthropologique au niveau des réseaux sociaux intéresse un journal comme la croix
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on a souvent comme comme phrase un petit peu de références chez nous cette phrase du poète latin berbère dit-on terence qui dit rien de ce qui est humain ne
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nous est étranger donc cette activité de réseau social ce qui s'y expriment ce qui s'y dit la violence qui s'y expriment la douceur qui s'y expriment ne nous est pas naturellement
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étrangères en tant que média qui décrypte ce qui se passe dans cette société et quand c'est humain il a 8 ans quand cet humain il a dix ans 12 ans je crois que la gelée limite minimum pour être sur facebook ses 12
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ans quand il a 13 ans quand il a 14 ans bien sûr la responsabilité d'un média de ce qui se passe sur ces réseaux sociaux ne peut ne peut pas nous être
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étranger alors comment apporter notre pierre à l'édifice pour être cyber optimiste et aider et des débats positifs et un bon usage des
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réseaux sociaux vous l'avez vu on a au mois de septembre lancé un appel ce qu'on appelait l'appel des sens qui proposait à seuil de l'année où il va y avoir une une campagne présidentielle
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comme vous le savez et puis des législatives de débattre vraiment on a fait dix propositions on a invité des personnalités des anciens premiers ministres des scientifiques des médecins
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des philosophes des cinéastes des personnalités religieuses à souscrire à atv voir a abondé à dix propositions alors parmi les dix engagements il y en
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a qui concerne les réseaux sociaux l'engagement numéro 4 s'est refusé de transformer les réseaux sociaux tribunaux populaires ne pas céder à l'indignation et la dénonciation
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proposition numéro 6 ne pas utiliser l'anonymat ou le pseudo pour contourner les règles de civilité ou biaisée un débat s'agit pas de condamner l'anonymat l'anonymat peut être utile il participe
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à la dynamique de liberté d'expression et à la protection de la personne qui aimait c'était 7,7 cette opinion qui signale quelque chose l'anonymat peut avoir une valeur mais
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c'est quand il est utilisé pour contourner les règles du débat qui pose problème et enfin dernier point dixième point notre notre engagement qu'on a publié dans l'hebdo la croix du 24 septembre entendre la parole des plus
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faibles et plus largement c'est celle qui s'exprime moins dans les médias ou sur les réseaux sociaux dominique cardon nous invitait à nous méfier de l'effet twitter il fait twitter que je vois toujours
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dans une rédaction c'est à dire que pour pour un public très habitué à twitter les réseaux sociaux google twitter le monde égalent twitter l'opinion égale twitter et bien non
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plus la population est fragile plus et l'éloigner des réseaux sociaux et en particulier d'un réseau sophistiqué comme twitter voilà donc on a on essaye
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de participer à ce débat est invité en ce qui concerne l'usagé des réseaux sociaux à le rendre meilleur alors c'est amusant c'est que bien sûr
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au moment de lancer ce numéro spécial sur débattre vraiment on a échafaudé naturellement toutes les trajets les plus agressif possible pour inonder les réseaux sociaux voilà
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testant bien sûr notre capacité à nous appliquer à nous-mêmes les recommandations qu'on aime était alors on est groupe de presse qui s'adresse à des enfants et donc on a
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naturellement toute une réflexion de fond sur l'usagé des réseaux sociaux est toute la question de comment on en parle dans la presse enfant jeunesse
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sans être descendant sans être une série de tutoriels sans être dans un cyber pessimisme sans être voilà tout simplement à côté
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de la plaque tous en être voilà et donc c'est une star vrai défi il nous faut souvent utilisé des tiers soit des youtube heures c'est à dire des
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gens qui possèdent les codes des réseaux sociaux de l'expression vidéo pour faire passer les messages autour de l'éducation aux médias en tout cas ce qu'on a pu vérifier c'est que des discours classique descendants
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ou tout simplement invitant à la méfiance généralisée ou à l'abstention le fait de s'abstenir d'utiliser les médias sociaux par peur par crainte tous et toutes ces applications descendante
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d'un média ne fonctionne tout simplement pas voila voila un petit peu comment d'un point de vue de sa pratique un groupe comme bayard et un quotidien comme la croix au visage les réseaux sociaux ni bon ni
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mauvais mais dépendant bien sûr de l'usagé qu'on en fait alors un petit décryptage de l'actualité puisque c'est le rôle d'un quotidien qu'est-ce qu'elle que se passe-t-il donc
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en ce moment deux particulièrement notable sur les réseaux sociaux notamment outre atlantique avec un effet forcément dans tout le monde
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ça c'est extrêmement intéressant parce que au moment où ces réseaux sociaux atteignent des tailles critiques de pénétration dans la population de reach comme on dit en
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anglais ex exceptionnel à trois milliards d'utilisateurs pour facebook c'est un humain sur deux enfin facebook et instagram et whatsapp au moment où il semble attirer à avoir
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une certaine maturité en fait ils concentrent la majorité des critiques on voit bien que les critiques adressées à l'internet au sens large notamment aux
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moteurs de recherche à certains moments elle perdure mais elles sont aujourd'hui légèrement ou grandement éclipsé par une focalisation sur une phobie
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contre les réseaux sociaux c'est assez intéressant c'est au moment où ils deviennent omniprésents qu'il qui concentre avec un effet que
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j'appelle l'effet frigidaire pour réfrigérateurs c'est à dire que facebook est la caricature du réseau social et représente
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la marque qui signifierait réseau social comme frigidaire a pu signifier réfrigérateur ou le signifie peut-être encore dans nos conversations familiales
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et d'une certaine manière des réseaux extrêmement efficace et aux applications toutes aussi étonnantes comme linkedin qui appartient à microsoft à je vous le rappelle au youtube qui appartient à
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google et bien enfin on n'a pas tout aussi important pose des questions éthiques tout aussi importante mais voilà c'est comme s'il y avait et on va rentrer un petit peu denses qui s'est
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spécifiquement passé autour de de la firme de mark zuckerberg au mois d'octobre mais c'est comme s'il y avait un lot particulier de du leader d'une catégorie qui attirait finalement une
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certaine manière la totalité des critiques alors donc en octobre ce qui s'est passé vous l'avez vous l'avez vue c'est qu'il ya eu dans la même semaine une panne absolument gigantesque pendant six
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heures de tout tout le système de facebook donc instagram whatsapp et facebook est tombée pendant six ans a été pour des sociétés qui
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voilà pense que la disponibilité est absolument assurer c'était tout à fait un cataclysme alors pour les utilisateurs aussi pour les pme et un grand nombre de personnes qui utilisent
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ces réseaux pour leur commerce était significatif enfin voila c'était une première déflagration et puis quatre jours après vous avez une lanceuse d'alert ancien employé de google
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française à horgen qui tout simplement a fait sortir des rapports confidentiels de facebook qu'elle avait lorsqu'elle était employé et qui se sont révélés des révélations
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absolument incroyable sur ce qui se passe chez facebook et qui font que les problèmes de réputation pour cette entreprise sont en train de devenir un petit peu
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incontrôlable ce qu'a révélé français sauvent guns est patent des pratiques que l'existence de rapports au sein de l'entreprise
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montrant que les algorithmes ont des effets nocifs chez les jeunes et que l'entreprise est au courant au fond voilà une sorte de preuve interne des
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fêtes par exemple [Musique] l'application de partage de photos de facebook instagram fait qu'un adolescent américain sur cinq se sent mal dans sa peau alors
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est-ce que c'est intéressant oui c'est que ce qui est reproché à travers son ex employée au réseau c'est c'est non pas en tant que tel c'est de savoir au fond
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d'avoir des rapports internes qui qui prouve que on s'est fondamentalement que l'outil conduit un certain nombre de choses qui sont graves parce qu'elles concernent
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des enfants on a les preuves et on n'agit pas ou au contraire on laisse le service ouvert alors certains défenseurs de facebook ont dit mais non mais il existe aussi des rapports dans cette
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entreprise disant que pour une partie importante de la population se mettre en scène sur instagram ou facebook fait du bien au contraire comme dominique disait
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socialise recréer des liens des liens faibles ou revitalise des liens faibles mais la critique était forte puisque voilà c'est le principe de ne pas nuire
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bien sûr qu' il ne suffit pas que certains aspects de votre service fasse du bien aux gens si on sait et qu'on a des rapports internes substantielle avec des la big data qui prouve qu'on a
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en conscience on continue à offrir un service voire à pousser ses publications ses posts qui rendent mal à l'aise les gens et qu'on continue à le faire et qu'on sait que ça a des effets négatifs
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eh bien naturellement on a une responsabilité d'entreprise extrêmement importante voilà alors ce qui est intéressant c'est aussi la défense de facebook vous savez que facebook a
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institué un ce qu'ils appellent un over size board qui est un comité d'experts indépendants qui est un début de régulation interne on y viendra tout à l'heure quand on parlera de régulation
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donc un conseil de surveillance mais oversight board ça veut dire en fait des experts qui doivent trancher sur les questions de liberté d'expression faut-il supprimer le compte
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voilà je vais vite arriver la conclusion faut-il supprimer le compte de tel ou tel leader politique de tel ou tel journaliste voilà et faire en sorte que cette décision ne soit pas imposée par
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la loi sauf si la loi la pause qui ne soit pas non plus arbitraire de la paz la part du réseau mais qu'elle soit par un conseil de sages que le réseau
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que le réseau d'une certaine manière organise et auquel il se soumet je pense que ce qui s'est passé au mois d'octobre est extrêmement intéressant les proportions extrêmement importante
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ça concerne les plus hautes instances régulatrices outre-atlantique ça va venir en europe et ça pose bien sûr la question de la régulation et j'avais été terminée là dessus oui probablement qu'il faut
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penser à réguler mais sans doute pas avec des choses qui consiste à refermer la boîte comme disait communique cards ont appliqué des vieilles recettes à des problèmes fondamentalement nouveau et
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dont l'échelle nous échappe je signale quand même parce que je le vis au quotidien les effets d'une régulation qui marche c'est celle du droit à l'oubli droit à l'oubli est un peu lié aux réseaux sociaux mais il est beaucoup
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liée notamment aux moteurs de recherche vous savez que la cour européenne de justice avait inscrit c'est je crois une course dont on ne peut pas
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contester les décisions c est bien elle a situé le droit à l'oubli est aujourd'hui un journal comme le mien reçoit cinq à dix demandes de droit à l'oubli tous les jours qu'il doit honorer en étudiant la loi et donc voilà
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le citoyen qui aujourd'hui quand des articles qui le site doivent être anonymisées où doivent être enlevés parce que le droit à l'oubli peut jouer il ne joue pas toujours voilà donc le
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citoyen protégés et les médias et les moteurs de recherche obligés d'accéder de temps en temps pas toujours à ses demandes voilà un exemple madame de régulation qui marche et qui au fond
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sans limite et l'innovation sans limite et sans refermer la boîte sur les conversations aussi importante permet tout de même de protéger les citoyens en obligeant les médias à faire leur
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travail [Applaudissements] merci beaucoup je vais donner la parole à dominique reynié après avoir simplement constater que effectivement on voit avec facebook quand même que les algorithmes d'après facebook même
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présente peut-être des défauts donc c'est ce qui est une nuance par rapport à ce que nous a dit tout à l'heure dominique garde au jeu donc dominique reynié je ne vous présente pas plus et on connaît tous votre fine et analyste
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politique et vous avez la mission ce soir de nous parler donc la transformation ou non les réseaux sociaux du débat public choses essentielles bien sûr avoue fois merci madame la présidente remercie pour cette
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invitation jeu je me permets de commencer en citant un de mes auteurs fétiches gabriel tarde parce que faudrait pas l'oublier ici il
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est un de ceux un des premiers qui a conceptualisé la notion de relation sociale planétaire dans un texte dont on va fêter le 120e
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anniversaire le livre s'intitule et l'opinion et la foule de 1920 paru chez alcan et je plaisir de participer à l'italie à un colloque sur cet anniversaire de cet ouvrage ce qui
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permet quand même de rap et l'influencé d'auteur y compris sur les grands classiques depuis américain en fait on fait ensemble un exercice de délibération chacun j'imagine appuie
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davantage sur un côté tout en ayant à l'esprit l'autre face du sujet je suppose qu'il y a un cyber optimisme cyber pessimisme et puis un cyber équilibre où on va en fait
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c'est assez composite et donc pour ma part je vais appuyer sur la partie plus sombres qui n'est pas le tout mais qui est un des aspects de la question qui se pose
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et je je je me reconnais tout à fait dans dans la manière avec laquelle on peut insister sur les hauts fonds les effets vertueux
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des réseaux sociaux en termes d'accessibilité de réduction voire de dépassement des formes de relégation spatiale même relégation sociale par rapport à la prise de parole est aux débats on
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pourrait d'ailleurs imaginer une comparaison entre le passage à la décision de l'universalité des adultes mais c'est cette idée d'universalisation à travers
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le suffrage universel est beaucoup plus récemment en effet le passage potentiellement de l'universalité à la prise de parole à l'expression et il y a inévitablement là dedans une sorte de
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progrès qui est accompli et qui est peut-être l'une des grandes promesses initial dont on peut observer une certaine réalisation il y a
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ensuite c'est là dessus que moi je n'insisterai et il y a ensuite des effets qui sont très problématiques et qui sont à la fois des effets qui tiennent aux réseaux sociaux tel qu'il
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fonctionne et puis des effets qui tiennent aux institutions dont ces réseaux sociaux procède qui sont deux choses évidemment qu'il faut qu'il faut distinguer en ce qui concerne les effets qui
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tiennent aux réseaux sociaux tel qu'il fonctionne évidemment on connaît les effets d'isolement les bulles de filtres le
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fait de se retrouver dans une communauté homogène dominique carnon rappeler les faits de mots philippe qui fait que voilà on a tendance à se regrouper entre personnes qui pensent la même chose avec les mêmes affinités c'est pas une
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invention des réseaux sociaux c'est un fait social constatés antérieurement renforcée par les réseaux sociaux mécanisée par les réseaux sociaux en quelque sorte et qui peuvent être une des causes qui
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tu peux être une des causes d'un processus conséquent ciel de radicalisation d'un point de vue de monter en intensité pour un même point
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de vue c'est une question aussi d'intensité pas simplement de nature du point de vue et par voie de conséquence encore les points de vue qui ne se rencontrent pas qui ne se confrontent pas lorsqu'il se trouve l'un en face de
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l'autre sont plus difficiles à articuler dans un compromis sont plus difficiles même à tolérer de l'autre point de vue il y adeux ceux de 7,2 cette place à des
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perspectives il ya une possibilité de considérer que les réseaux sociaux favorisent un espace public un échange entre les individus beaucoup plus belle
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dit que beaucoup plus radical par les effets mécaniques qui tiennent aussi encore une fois la mécanique ici ce sont les algorithmes qui est renforce et favorise ses effets
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de deux regroupements il me semble que on ne peut pas laisser de côté lorsqu'on s'intéresse aux réseaux sociaux et à leurs effets on ne peut pas laisser de
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côté de la situation historique qui est la nôtre il me semble difficile de ne pas prendre en compte la crise profonde que traverse le système démocratique
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semble qu'il est difficile de ne pas voir quand même temps qu'il y a les réseaux sociaux non pas qu'ils en soient la cause en même temps qu'il ya les réseaux sociaux il y à une série de manifestations problématique de nature politique qui
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son contingent qui sont pour partie liée pour partie indépendant mais avec lesquels vont interagir les réseaux sociaux il y a des formes de radicalisation
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politique que l'on peut observer pour aller vite c'est pas le sujet mais enfin il ya une espèce de pathologies populiste dans les démocraties qui s'est affirmé depuis un quart de siècle ça fait ça fait un
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moment mais c'est quelque chose qui est extrêmement frappant il y a une tendance observable au retrait civique à
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l'abstention pas simplement en france où c'est très notable sur la courte période depuis quelques années une quinzaine d'années au moins il y à une sorte de
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crise de la représentation politique de contestation de sa légitimité de sa validité que l'on peut mesurer de toutes les façons possibles et parallèlement il y a le même procès qui est fait à la
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représentation médiatique les deux sont très liés l'idée que les médias représente mal parle d'un monde qui n'est pas le nôtre c'est très frappant je fais des mesures là dessus de manière récurrente dans un pays comme la france
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le niveau de rejet de la représentation médiatique ses 72 % de la population qui considèrent que les médias parlent d'un monde qui ne représente pas qui n'est pas le leur et c'est avec une certaine
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constance que nous avons au moins déjà dans cinq vagues différentes chacune portant sur 3000 personnes mesurer ce type de résultat est évidemment dans cette dans cette situation là les
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réseaux sociaux ont un rôle et des effets qui ne serait pas le même dans une situation je dirais - pathologiques ou moins problématique si on peut l'imaginer je voudrais dire aussi que
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la décision publique ne peut pas être la même dans un espace public où il y a les réseaux sociaux avec les caractéristiques négatives que je viens de rappeler pour en résumé quelques-unes il y en a beaucoup d'autres mais pour
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aller vite le temps est compté la décision politique n'est pas la même dans un tel régime de discussions publiques nous voyons bien aujourd'hui la difficulté qu'il y as pour les gouvernements
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en place la difficulté qu'il ya à prendre une décision à tenir une décision à réguler les demandes qui émanent de la société à travers cet espace public numérique qui a une espèce
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de dire et de défait de en quelque sorte d'hystérie za sion et n'aime pas beaucoup cette formule enfin je l'emploie pour aller vite l'hystérisation du débat ou de la revendication et puis
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il ya aussi des effets qui sont extrêmement problématique et que l'on peut que l'on peut avoir qu il faut avoir à l'esprit et sur lesquels on peut s'interroger les réseaux sociaux
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c'est un système qui codifie les comportements ça affecte le régime des libertés n'ont pas de point de vue du droit qui est le même mais du point de vue du fait qu'ils ne
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l'est pas et cela peut créer des normes qui ont une puissance telle que le droit se trouve même empêché de se déployer
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il y a ça a été évoquée par le vice président mais il y a et puis vous lui disiez madame la présidente un instant il ya des comptes qui sont suspendus
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ça n'est pas un conseil de surveillance qui peut suffire à nous rassurer sur la procédure qui conduit à suspendre le compte d'un président fut sur donald trump c'est un problème considérable tout
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point de vue que cette possibilité-là ce soit réalisée sans permettre de réaction et que d'ailleurs la conséquence de cela j'imagine on devine des conséquences c'est que le l'ancien président toujours suspendu
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créer son propre réseau social ce qui nous donne peut-être une idée de ce que pourrait devenir le champ des réseaux sociaux si il y à cet usage qui est fait par les acteurs de cette importance mais
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il ya un autre exemple moi que j'ai beaucoup à l'esprit c'est la vie que mène la jeune mis là c'est tout de même extraordinaire milla est bien dans le même pays que
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nous elle bénéficie même bien des mêmes droits enfin la même elle amène au dessus d'elle pour la protéger la même tradition constitutionnelle le même enchaînement des libertés et les mêmes
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protections est cependant elle est en prison en quelque sorte il n'y a pas d'autre mot s'est mis en place une sorte d'ordre théologico-politique privé dans un pays convaincu de sa laïcité et de
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son état de droit c'est un bouleversement considérable ce qui nous rassure c'est qu'on sait que ce n'est pas bien et que ce n'est pas acceptable mais ce qui nous inquiète c'est que cela se fait cependant et que
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le fait ici l'emportent 2 en réalité sur le droit et est de ce point de vue là les plateformes sont ou bien incapable ou bien des nuées de volonté
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d'empêcher cela nous ne pouvons que le constater je ne peut que le constater et c'est un effet qui est permanent ça ne serait pas terminé ça cela se maintient et nous pouvons au
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fond nous ont demandé si c'est une exception derniers effets négatifs qui va faiblir et pu disparaître ou bien un précédent qui va donner lieu un pur rapport de force sur les réseaux sociaux
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qui interviendra à tel ou tel moment au nom de telle ou telle cause ou de telle ou telle conviction pour empêcher que des propos soient tenus je termine sur ce point là en disant je suis pour ma
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part obligé de constater qu'il y à un retour du blasphème qui étaient sortis de notre liste des interdits et là même la sortie à marquer l'avènement du véritable régime des
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libertés c'est quelque chose qui aujourd'hui ne peut plus être constatée sinon en ignorant cette réalité ce qui n'est pas possible et puis je voudrais aussi quand même matt et roger sur les institutions qui
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rendent possible ces réseaux sociaux car au fond toutes les vertus qu'on leur prête qui sont réels ne sont existantes que parce qu'il ya les architectures qui les rendent possibles et sur ces architectures nous
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n'avons aucune prise ou presque aucune prise ni les états ni les organisations internationales ni les législateurs ni même les citoyens n'ont véritablement de
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maîtrise de ces architectures et donc ils vont faire attention lorsque l'on constate les effets vertueux d'une pratique quand on ne peut pas agir presque en aucune manière sur les
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conditions de cette pratique car si les effets 16 être vertueux pour devenir les effets pervers voire nocifs et bien notre absence de maîtrise ne sera pas moins constatable et à ce moment là évidemment
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l'évaluation sera très différente et puis je voudrais aussi même si je vais très vite et ça a un côté cavalier je m'en excuse auprès de vous mais on nous a donné une bon une consigne de temps et je la respecterai
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je je je voudrais insister sur au fond ces plateformes qu'elle au fond devant quel devant quel souveraineté devant quelle autorité publique ces
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plateformes sont est le comptable de leurs décisions sont-elles comptables de leurs actes de leurs projets sont elles au fond émancipé de toute reddition des comptes il a été fait
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référence à la comptabilité d'heure j'ai remarqué que lorsque l'on utilisait lorsque l'on faisait référence à la régulation des réseaux sociaux ont passé
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au vocabulaire américain ça me fera beaucoup parce que on est déjà dans le code qui n'est pas une langue commune et pour parler de la régulation du code ou des plateformes on passe beaucoup au vocabulaire américain c'est très frappant c'est une espèce de voile à
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deux constats de dépossession répété qu'elle est le haut forez les le régime de responsabilité évidemment c'est la question de la régulation je ne veux pas m'étendre sur ce point bien sûr et
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essentiel mais aussi question qui se pose c'est de la régulation et de responsabilité parce que je ne suis pas en mesure à priori de considérer que ces plateformes et les
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entreprises ont-elles des pentes dont elles dépendent sont animés d'intentions moi je ne crois pas que les intentions mais je n'ai pas beaucoup de raisons de penser que l'absence d'intention ou de
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plans les mettre à l'abri de comportement problématique est long il ya deux deux problèmes sont très importants que je cite simplement parce qu'on enverra l'importance je
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pense 110 passé beaucoup de temps il ya d'une part le problème de ces entreprises ils sont capables de comportements extrêmement condamnables comme on a pu le voir en birmanie
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comme on a pu le voir en compte comme on a pu le voir récemment en russie où ces entreprises passent des accords sans aucune difficulté avec des régimes autoritaires pour des opérations
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de police de persécution voilà pour empêcher les gens de se présenter aux élections enfin c c'est-à-dire concerne aussi apple pas simplement google et facebook et puis il
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y a le cas chinois qui nous montre que effectivement ça a été dit à plusieurs reprises c'est cette technique ses réseaux ses outils ses algorithmes ses
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programmes ces opérateurs sont insensibles à la vertu qu'on attend d'elle ou qu'on attend d'eux la chine est la preuve même on peut
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fabriquer un totalitarisme parfait avec les mêmes outils les mêmes outils et il y à des réseaux sociaux en chine on sait très bien à quoi ils servent quels usages on en fait quel usage en fait le
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pouvoir l'arraisonnement récent de toutes les big tech chinoise mais voilà on a bien vu on parle de totalitarisme high tech c'est peut-être la forme d'ailleurs la
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plus déployée dans l'histoire de ces régimes que celles que l'on peut constater aujourd'hui et puis je terminerai avec cette ce problème que posent ces ces plateformes qui est le problème du monopole
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c'est tout de même un problème en soi que ces entreprises oligopolistique c'est même un problème en soi on sait que ces grandes plateformes ces entreprises rachète des
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brevets des innovations pour les stériliser pour ne pas voir émerger une concurrence on sait que ces entreprises rachète des concurrents pour éviter que leur croissance face à l'extérieur c'est
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ce qui s'est passé autour de facebook ceci peut se comprendre du point de vue d'une entreprise une entreprise n'a pas en elle-même un principe d'arrêt ça n'est pas possible une entreprise elle est organique est là un principe de
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croissance c'est le conatus spinoza quelque chose comme ça mais cette croissance là peut tout à fait avoir des conséquences désastreuses sur
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le plan de la concurrence c'est-à-dire du choix et ensuite la possibilité de réguler ces entreprises devenues trop puissante je termine avec une remarque sur quatre étapes historiques
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je reprends je m'inspire d'un texte qui moi même mais m'impressionne toujours parce qu'il date de 2000 il est très connu un codis lot de lawrence lessig qui est un texte remarquable étonnant
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parce qu'il est de 2000 est finalement beaucoup de ce qu'il dit est très pertinent pour aujourd'hui et je reprends mes très rapidement en simplifiant d'un présentant autrement l'idée qu'il ya des étapes historiques d'émancipation mais qui toutes appellent
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un acte public de régulation il ya eu au xviiie siècle un moment constitutionnelle contre la tyrannie premier acte il y a eu au 19e siècle deuxième acte contre le contrôle social
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extrême contre la censure gouvernementale un acte de régulation législatives des libertés sont nos grandes lois on les connais je ne vais pas les citer mais je pense quand même la loi de 1881 il ment
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ce loi ou à celle de 1901 c'est là la deuxième étape troisième étape il ya eu au 20e siècle de grandes décisions contre les inégalités contre les inégalités politique et l'idée du suffrage universel qui s'est imposé
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finalement de manière impressionnante et plus d'inégalités sociales avec des lois sociales l'état providence et enfin la dernière étape nous y sommes c'est le 21e siècle c'est la question des plateformes c'est la
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question du cyberespace est là au fond bien nous trouvons à l'extérieur de la régulation puisque le code ce n'est pas nous qui le faisons ne le connaissons pas
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il nous est étranger nous n'avons même pas l'existant la connaissance on ne le voit pas on voit une loi on peut contester noah si on la vend ne voit pas le code il est agissant il agit nous contraignent réguler et au fond cette
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situation nouvel appel comme les trois précédentes pour consacrer la liberté ou préserver celle qui existait jusque là une réaction des autorités instituées des autorités publiques qui serait en
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cela responsable de l'intérêt général et qui pourraient le préserver pour éviter sa privatisation et au fond ça s'est mise en péril par des institutions privées en
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effet non nationale et qui échappe aujourd'hui au contrôle de tous les régulateurs vous en avez appelé finalement à la régulation la régulation qui a été évoqué un petit peu par philippe colomb
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et en nous expliquant qu'il ya des choses qui marchent comme le droit à l'oubli la régulation qui j'allais dire l'apprentissage aussi j'ai été frappé par le fait que vous expliquiez que le groupe bayard utilisent des youtuber
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pour définir comment on va parler réseaux sociaux à des jeunes donc il faut des spécialistes la régulation dominique cardon on avait dit un mot alors j'ai envie peut-être avant de prendre les questions mais de vous poser
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quand même cette question de la régulation philippe colomb et a ouvert une piste dominique cardon vous vouliez revenir peut-être un instant je vais je vous donne la parole là dessus et on prend
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immédiatement les questions ensuite c'est un débat d'une redoutable complexité moi je veux dire aurait été il ya une chose qu'on n'a pas évoqué c'est la question du volume
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avec la démocratisation et l'extension de l'espace public c'est qu'en réalité on voit bien et moi j'aurai le dire dans le diagnostic on peut faire sur les situations en france voilà la 17ème
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chambre du tribunal de paris a elle même elle met des journées traiter un seul cas voilà facebook 1 1 million de cas qui arrive devant ces modérateurs tout et que évidemment c'est pas une question anodine et moi je
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pense est au coeur d'une sorte de démission ce qu'on est et on régule on régule les placements vous plaît depuis longtemps trouvé la bonne architecture de régulation qui au coeur et il me semble que le régulateur et on sent que ça a été très bien dit tout à l'heure
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que le un changement d'ambiance mais on était les régulateurs à démissionner parce qu'il sait pas faire parce qu'il n'a pas les tribunaux parce que même la décision sur le droit à l'oubli c'est une extra judiciarisation google du système et qu'en réalité on sait pas le
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faire appliquer en moyenne sommes qu'à quatre débats sur la régulation mais je fais très vite il y en a un c'est la tactique d'alignement souverain c'est à dire on transforme les plateformes on leur enlève leur immunité de responsabilité et aux lois via ou des
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jeunes allemandes ont punis dès que dès qu'elles ne remplissent pas les les règles qu'ils auront été défini par le législateur c'est liberticide c'est dangereux le conseil constitutionnel a été
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remarquable savons c'est que ces problématiques ça va très bien pour la france et l'allemagne on pourrait dire mais quand c'est en birmanie aux philippines etc les acteurs privés cède au gouvernement et il est innée toi
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il ya un autre enjeu qui a été évoquée qui est de passer d'universaliser la question terme vers des droits universels et c'est une moi je sais que la solution du facebook oversight board
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à qui la cour suprême ont créé par facebook est parfaitement hypocrite et qu'elle est que facebook a bien dit qu'il n'applique il n'a pas dit qu'il appliquait automatiquement les décisions ce qui rend le système époque mais je pense cette solution doit être
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considérée très près les grands juristes internationaux beaucoup considèrent que c'est une des directions très important c'est à dire de passer au dessus des droits nationaux avec les difficiles est justement vers cette solution il ya une
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troisième enjeu et qu'il y ait au volume qui est le proportional isme c'est quand on est est ce qu'on va devoir admettre maintenant c'est qu'en réalité c'est quand même les algorithmes confère une grande partie de travail c'est que vu le volume il va falloir admettre qu'en réalité ça va être une régulation
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probabiliste tout le monde parle et il ya des problèmes et de temps en temps on va avoir une modération qui fait des faux positifs et qui te fait des faux négatifs alors ça nous choque complètement cette idée là mais moi je
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ne vois pas comment on peut échapper à cette idée là alors il faut trouver un système de transparence de deux cahiers des charges de vérification d'audit des plateformes dans quel les autorités de régulation vont devoir jouer un rôle très important et c'est vraiment les
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solutions qui sont amenés aujourd'hui par le dsl dmbc autour de ça qu'il faut se remet puis un 4e aux jo qui est plus compliqué et on voit bien apparaître dans le débat américain qui est un début de proportionnalité sur la liberté
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d'expression c'est à dire voilà les américains nous disent et le droit de tous les droits on peut pas le mettre à proportion avec d'autres droits mais il ya peut-être des droits à la sécurité il ya peut-être des droits la santé dans lequel il faut limiter la liberté d'expression en moi je le dis avec
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beaucoup de prudence je suis assez réservé vos pas dire hostile mais mais mais on sent bien que sur certains des débats on voit sur les biotechnologies remarquable pour ça c'est à dire qu'en était il ya on voit comment les régulateurs les
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états sont ennuyés c'est à dire qu'en fait ils demandent aux plateformes ce qu'elles sont en train de faire de restreindre la liberté d'expression au nom de quelque chose qu'elles ne peuvent pas mettre en oeuvre dans leur propre droit mais qu'on encourage tout le monde
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d'opinion publique aidant à ce qu'on enlève les informations fausses alors même qu'on serait incapable de le réguler selon les principes généraux du droit et des espaces publics tels qu'ils
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sont bien en place donc ça fait quelque chose compliquée mais moi je voudrais dire que mes métaux solution préférée c'est quand même la solution universalisation plus proportionnelle isme et peut-être canton d'universalisation
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j'allais dire peut-être européanisation déjà européenne veut dire voilà on évoquait les deux projets le voyage qu'a fait facebook c'est quand elle a réuni comme ça une sorte de corps de man down the way tout à fait de géographie
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également bon merci beaucoup pour cet aperçu cette vue cavalière si j'ose dire et je prends maintenant les questions de la salle si elle en a à la fois réel et virtuel vous
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voilà vous lever le bras si vous voulez parlez vous je vous en prie et vous vous présentez si vous voulez bien ouais claude varney en chien fonctionnaire au
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ministère des finances la chose a été évoquée par monsieur que colombey ils prennent de l'anonymat qu'il semble fondamental dès lors qu'on veut essayer
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de quand on réfléchit à la régulation on comprend bien que dans les réseaux sociaux d'avant quand c'était la famille ou quand c'était la réunion doivent raw au café du commerce vous pouvez déjà dire beaucoup d'âneries est diffile
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effet que news mais on savait qui était qui maintenant on sait plus qui est qui avec les réseaux sociaux c'est l'envol centaines des milliers de corbeaux qui diffusent leurs informations anonymes
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alors est ce qu'il est et ce qu'il est possible de réfléchir à quelque chose pour essayer de résoudre ça ou est-ce qu'on doit si comme le disait monsieur colombet estimé que après tout c'est quelque
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chose d'inévitable on comprend bien que recevoir l'information on peut aller consulter l'information de façon anonyme mais quand on prend la responsabilité de lancer non pas de faire du dans l'eau de
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medford l'applaudît normalement il faudrait pouvoir retracer où ce parti qui dit quoi en france je termine là dessus parce que c'était un peu mon domaine
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professionnel mais on peut pas ouvrir un compte bancaire et on peut pas utiliser des moyens de paiement sans qu'on sache de qui il s'agit
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identité domicile etc est ce que est ce que du point de vue des réseaux sociaux on pourrait pas pensé à la même chose excusez moi j'ai une deuxième idée formulée régulation également est-ce que la régulation pourrait pas
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utiliser un axe coup qu'on ne voit jamais évoqué me semble-t-il jamais vu que moi même c'est celui de la protection de l'environnement on dit
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souvent que les crypto monnaie ont une consommation phénoménal de courant électrique mais que dire alors des réseaux sociaux personnes [Musique]
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imagine quel effet ça sur le l'avenir de la planète et après tout il y aura peut-être un axe là également pour la régulation de dire il faut que les pouvoirs publics interviennent sur ce que pour protéger
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l'avenir de la planète merci merci sur l'anonymat jeu plaît de vous proposer à tous les deux de réagir étant entendu que dominique reynié dû nous quitter commandez moi je pense que l'anonymat
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est important enfin il y à une utopie c'est celle des sociétés totalement transparente et des conversations totalement transparent afin que tout le monde sache que tout le monde pense
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me semble-t-il est certaine manière un peu totalitaire donc enfin il ya un impératif de transparence dans nos sociétés on demande aux hommes politiques à toute personne qui prend une responsabilité publique des
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transparents sur son patrimoine par exemple c'est quand même un formidable progrès on demande de la transparence de plus en plus dans les entreprises mais mais faut-il pour autant que pour réagir un
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article il faut il faille absolument décliner son identité ou pour entrer au conseil d'état j'ai dû montrer ma carte d'identité pour participer au débat public
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voilà où pour me situer tout simplement dans l'espace public je n'ai pas forcément à décliner mon identité donc je serai un petit peu plus tôt partisans en tout cas en tant que
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dirigeant une publication je préfère quand le courrier des lecteurs je sais à qui qui nous écrit je préfère quand on commente à nos articles qui nous écrit mais je dois reconnaître que pour autant
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que l'anonymat ne ne contourne pas les règles de la civilité ne biaise pas le débat la nema permet de temps en temps une forme d'expression constructive voilà
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quant à l'éco responsabilité de nos conversations elle me semble effectivement un vrai enjeu un vrai enjeu et il ya vraiment là pour le coup de quoi être très cyber
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pessimiste merci dominique cardon je suis je partage le point de vue donc je peux être très rapide la question de l'animal fait partie de la culture du
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numérique et je pense qu'elle est là quelque chose d'important dans le droit alors quitté dit par les pionniers le droit de ne pas toujours être soi même est de jouer sur des identités multiples ça permet aussi à toute une série de minorités discriminées et c'est de
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trouver dans l'anonymat ou bien de journalistes en situation d'état autoritaire à des situations possibles mais l'ajout qu'il faut évidemment faire c'est qu'on n'est plus du tout anonyme sur internet les persécuteurs de 2000 ha
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sous anonymat ont été retrouvées portée devant les tribunaux donc l'histoire de l'anonymat sur internet ça concerne encore quelques sites et quelques types d' usage sur des franges de l'internet n'aurait été nous ne sommes plus anonymes les plateformes connaissent
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notre même on retrouve les gens la police retrouve les gens aujourd'hui donc on est plus à la brède au moment des adresses ip flottante dans lequel effectivement on retrouvait plus les gens c'est maintenant sur les grandes
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plateformes vous êtes retrouvé donc en réalité on est plus anonyme et on n'affiche pas nécessairement son nom et ça moi je pense que ce droit de ne pas exactement afficher son nom est possible sur la question et coresponsable de vous dire que la blocs chaîne c'est bien pire
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et arrêtez pourquoi pourquoi pourquoi les réseaux sociaux mais sait on est en plein dans un problème pourquoi les réseaux sociaux pour l'environnement c'est pas bien il faut il faut réguler c'est parce que c'est centralisée c'est
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parce que c'est centraliser tout système décentralisé il y aurait des alternatives aux réseaux sociaux qui sera décentralisé mais plus on décentralise plus en mal une des serveurs en même temps et donc en réalité on a aussi une sorte d'alternative politique qui s'offrent à
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travers la guider la décentralisation mais cette décentralisation à les coûts environnementaux qui risque d'être beaucoup plus fort et beaucoup pour cette ouverture j'ai deux questions d'abord jeannette bougrab
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enfin voilà deux autres personnes et puis je n'oublie pas les questions et éventuellement sur internet janadi moi non je réagis un peu sur l'anonymat
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parce qu'en réalité tout le monde n'est pas des lanceurs d'alerté ne risque pas sa vie parce qu'elles ne sont pas nécessairement des femmes iraniennes qui enlèvent leur voile dans les rues de téhéran la plupart et dominique reynié leur rappeler ce qu'ils appellent à la
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mort de de la jeune milla bon l'anonymat de ce genre là je vois pas véritablement de raison la vraie difficulté moi je suis d'accord avec vous c'est que normalement on est censé pouvoir lever l'anonymat et ça se passe pas tout à fait comme ça et on le voit bien parce
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que l'enchaînement réalité ou la capacité à protéger cet enfant parce que c'est une enfant et moi même et ont été récemment après quelques mois on appelle ma décapitation je peux vous assurer que
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signalé sur paros lecomte le compte que vous oubliez ça débouche sur rien voilà le vrai sujet là c'est qu'en réalité quand vous voyez les condamnations des menaces qui sont faites sur la petite mila on se dit bon bah tout ça pour ça
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c'est assez que je vous le dirai que nous demande judiciaire adressée à la plateforme enfin que vous retrouvez les utilisateurs j'en ai conscience mais vous rendez bien compte qu'en réalité ce cvc pour contourner
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parler avec henri plagnol tout à l'heure qu'on avait choisi d'une certaine manière à partir du moment où s'exposent un certain nombre de combats d'idées où on s'expose on prend le risque effectivement de ça sert cole l'énergie que vous dépensez à vouloir éventuellement protéger fait qu'en
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réalité vous abandonnez la réalité la seule possibilité c'est que moi j'ai choisi une voie qui était sans doute je bloque les gens en fait ça me paraît totalement idiot mais je me dis qu'en voyant pas les menaces éventuellement de mort pour les propos que je peux tenir
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sur la sur lèze sur l'islam sur les familles plus précisément voici une manière après tout de continuer ses compagnes pas les voir je continue à regarder réseaux sociaux parce que je pense que pour les femmes afghanes pour en iran pour d'un certain nombre de pays
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c'est le seul moyen d'expliquer qu'en france anonymement avec une source de protection des lanceurs de leurs confidences de recherche d'un travail en cours sur et qui rejoint beaucoup ce
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qu'elle est ce qu a dit dominique lamy craignait l'instant on travaille sur les discours de haine sur facebook et on accès à l'a pas mal de données sur les conversations et
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c'est ces gens et c'est très mal modéré par facebook donc on voit qu'ils sont importants mais ces gens sont une et ont des discours de haine en mettant leurs noms et on peut aller sur leur fiche et
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on voit leur vie et c'est donc en réalité moi je ne suis pas sûr vous voyez on a l'impression que si on demande l anonymat tout d'un coup on diminuerait l'intensité de ce discours enflammés d'une violence inouïe de
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harcèlement de haine et de discrimination il est aujourd'hui on part voilà enfin de confronter la aux utilisateurs ils y mettent leur nom leur on retrouve leurs
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familles comme ça en circulant simplement sur facebook sur leur âge et donc c'est passé c'est pas l'anonymat qui est le vecteur de sa non je fais peut-être je vais passer si tu veux bien jeannette aux questions suivantes voilà
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tout au fond de la salle bonjour je m'appelle robes implique et je suis doctorant en droit privé à l'université paris 1 je leur ai rejoindre ce que madame a dit juste avant et je pense qu'on touche à un fond du problème est que monsieur carbon a
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aussi très bien mis en lumière est à mon sens c'est un des problèmes peut-être avec cette table ronde aujourd'hui je dois faire et normal s'il n'y a pas de juristes à votre table et on a un débat immense sur notre société enfin
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vous madame qui détermine pas par exemple sur sa table et je trouve ça dommage parce que on aurait beaucoup de choses à dire sur le droit sur ce qu'il en a dit ce soir et monsieur car on l'a très bien rappelé sur l'anonymat l'anonymat juridiquement
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en ligne n'existe pas si vous faites une demande judiciaire contre quelqu'un qui vous a harcelé l'autorité judiciaire peut demander aux fournisseurs d'accès à internet de révéler l'identité donc en réalité est très souvent on voit aujourd'hui les outils juridiques
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existent on à la loi sur la confiance sur l'économie numérique on a le rg qui a été un succès retentissant que beaucoup de gens en copier on a le dma le ds a qui arrivent pour réguler les plateformes donc en réalité on a
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beaucoup d'outils juridiques la question aujourd'hui et qui sont qui n'est jamais posée c'est la question des moyens qu'on veut accorder à la régulation des plateformes des moyens publics on veut accorder à la justice pour mettre en
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oeuvre cette régulation est monsieur car dont parlait d'un abandon du régulateur peut-être d'un défaussement du régulateur sur les plateformes privées peut-être qu'on va devoir adopter une approche mixte effectivement entre le régulateur et les plateformes parce que
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le volume est considérable mais même de manière générale la liberté d'expression n'est pas un droit absolu elle ne l'a jamais été en france la liberté d'expression a toujours connu des limitations quand elle rentre en confrontation avec d'autres droits et libertés fondamentaux donc aujourd'hui
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peut-être on va devoir accepter effectivement de mélanger notre régulation avec celle de plateformes privées dans tous les cas et là je vous pose la question c'est est-ce que le hors ligne et le en ligne il ya une distinction si importante que ça est ce
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que la question finalement c'est pas juste celle des moyens qu'on veut apporter à la justice elle ceux qui peuvent réagir dans sa tribulation donc je vous renvoie cette question d'une fusée spatiale est très bien formulée merci beaucoup parce que j'allais vous
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dire quand même deux choses c'est que si monsieur cardon n'avait pas répondu sur l'anonymat comme il l'a fait je l'aurais fait parce qu'effectivement les moyens existent bon et on sait que ça marche en général bon alors sauf évidemment quand
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on a affaire à des gens animés très mauvaises intentions et qui savent très bien qu'on tournait ah bon mais là je dois dire que cela même si l'on rend même si l'on interdit l'anonymat de toute façon ils seront restés anonymes
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et la deuxième chose quand même j'ai aussi un petit peu sur le puisque nous avons conçu la conférence ainsi nous avions envie vous savez c'est tout l'intérêt et nous avons envie dans ses conférences d'avoir des regards qui ne sont pas automatiquement les nôtres et
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donc nous nous avons des regards de juristes quand nous travaillons et donc il est intéressant pour nous de voir comment la sociologue et journaliste politologue regard de ces sujets voilà alors après il est clair que quand on
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arrive à la régulation j'ai vu quand même posé la question qui fera l'objet vous l'avez vue de la conférence finale et nous aurons beaucoup avancé nous même je pense à ce moment là j'ai posé la question de la régulation parce que
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j'étais intéressé et j'ai eu de réponse tout à fait intéressante d'ailleurs sur des pistes étaient envisagées par justement des personnes dont le droit n'est pas la première spécialité il y avait une autre choix les plus justes
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chers messieurs pardonne moi je fais dans l'ordre oui oui avoue bonsoir merci tout d'abord je vous remercie pour vos interventions qui étaient toutes passionnantes j'avais un
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éclairage et une toute petite question l'éclairage concerne le professeur karr dont vous nous évoquer la distinction entre fonction petite conversation et fonctions grande conversation est il possible de revenir brièvement dessus
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pour nous la ré expliquer s'il vous plaît et ma deuxième question alors ma deuxième question s'adressait aux professeurs signé mais je vais quand même vous la poser ou du moins pour avoir votre avis le professeur nous
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disait que finalement les réseaux sociaux et est un vecteur de radicalisation de radicalité qui plus est de radicalité politique et moi qui travaille j'ai oublié de me présenter je suis doctorants et enseignant à
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l'université paris saclay et je travaille sur la radicale la radicalité en droit public et du coup je m'interroge finalement si est-ce que c'est pas plutôt les personnalités qui plus est les personnalités publiques qui se radicalise et finalement qui au
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travers des réseaux sociaux l'expriment donc que les réseaux sociaux sont finalement un réceptacle de la radicalité ou est ce qu'on peut considérer que ça va plus loin que ça et les réseaux sociaux ont participé au développement d'une certaine radicalité
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du discours politique ou du discours social voilà pour avoir vos avis s'il vous plaît merci le pam n'a pu faire j'aime beaucoup vos questions et je suis aussi je voudrais dire tout à l'heure votre remarque sur
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la question des moyens pour le droit me semble c'est complètement centrale quand j'ai dit des missions tout à l'heure c'est en réalité l'état n'a pas les moyens et demande aux plateformes de fer grandes et petites conversations
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c'est vraiment de deux usages qui sont très différents dans lequel on a eu une conversation avec quelque chose qui est inscrit dans un réseau d'interconnaissance interpersonnelles qui peut être étendu mais qui reste qui restent limitées alors que la grande
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conversation c'est vouloir participer à quelque chose qu'on va appeler un espace public c'est à dire qu'on entre en dialogue avec des centres d'intérêts des personnes qu'on ne connaît pas et du coup la question de la notoriété de la visibilité devient un instrument
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absolument essentiel alors je voudrais dire votre question sur la radicalité central je l'ait pas dit tout à l'heure quand même absolument essentiel dans le débat sur les faits que nous sommes je pense qu'un résultat maintenant qu'on a dans toutes les études internationales
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donc il faut vraiment le souligner cette fameuse d information ne circule pas de marge en marge allant vers d'autres marge vers d'autres marges quand il ya des effets importante des
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informations je pense qu'il ya plein de choses qui se passent dans les caves et c'est très bien que ça reste dans les caves c'est que ça a été relayé par le centre et par le centre c'est des acteurs très dominant est très visible donc ceux qui produisent en réalité les
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conflits et la conflictuelle it est évoquée par dominique reynié en équité c'est des acteurs à très haute visibilité et fox news qui a fait émerger dans le débat public américain tous les thèmes de l'olp wright
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américaine de séjour des sites qui étaient sur des sites très très obscur tokyo c'est pas rien quoi c'est un des grands médias américains 40% des électeurs républicains c'est la chaîne d'informations privilégiées
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bon je veux pas prendre l'exemple du professeur vous mais vous voyez que en réalité quand il ya il ya une responsabilité centrale des gens voile avec des acteurs centraux de l'espace
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politico médiatique à relier ou ne pas les relayer à donner de la visibilité à des choses qui circulent dans les caves du web mais évidemment quand on a des clivages polarisant c'est qu'ils ont été
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construits par des acteurs très visible et je lis aussi pour tous ces acteurs de twitter personnalités célébrités toute personnalité qui voudraient entrer sur un plateau toqueshow d'une émission télévisée qui doit se faire remarquer en créant une polémique etc c'est eux qui
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fabrique ces polémiques et ce qui invite aussi et c'est aussi un résultat important moi je pense des recherches doivent avoir raté la discussion avec dominique là dessus c'est il ya bien les bulles de fil parce qu'on a des préférences mais en réalité penser que
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les gens qui sont dans des polémiques qui fabrique ces polémiques ignore le camp adverse c'est vraiment ne rien regarder de ce qu'ils font en réalité ils sont pas enfermés dans une bulle de fil qui connaissent parfaitement leurs adversaires ils sont obsédés par leurs adversaires et ils font tout pour aller
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provoquer leurs adversaires qui fabrique les mécanismes de polarisation donc les mécanismes de polarisation ne vont pas être éteint par l'idée qu'on va bien informées de gens qui n'auraient pas accès à une information qui serait contraire à leur propre moi opinion ils
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ont des convictions très fortes ses convictions deviennent des stratégies elle son petit et par toute une série d'acteurs politiques assez assez variés qui ont qu'infondée véritable opération de façon stratégique pour susciter la polémique avec le camp adverse le camp
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adverse ils répondent et ont fait monter le hashtag dans les trending topics donne la parole à au premier rang et ensuite à fra françois ses nerfs ce qui va nous relayer une question je pense héritière je suis membre du conseil
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d'état sur gérald haut commissariat au plan moi je trouve que l'on tourne autour une ambiguïté qui est celle des réseaux sociaux sont à la fois une communauté politique et qui sont aussi une puissance politique en est et si on
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regarde un peu comment ça fonctionne ça ressemble tout à fait une communauté politique telle qu'on l'a conçu au xviiie siècle autour du contrat social c'est un territoire finalement son territoire une forme de langage nouvelles des droits et obligations pour
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les membres de cette communauté un ordre enfin des normes les conditions générales d'utilisation un ordre juridictionnelle maintenant je
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peux faire la publicité pour manger avec laquelle je collabore qui est pouvoir qui vient de sortir un numéro sur la justice et un article sur la fameuse cour d'appel en quelque sorte de facebook et tout ça fait penser un peu à
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la compagnie orientale des indes britanniques qui avaient monopolisé une part des pouvoirs régaliens et exercer sa domination régaliennes sur une communauté qui lui
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était propre alors c'est à la fois une communauté politique qui posent tous les problèmes de la communauté politique finalement ça serait pas si grave si elle restait virtuelle mais comme vous l'avait bien montré c'est un impact sur la réalité ô combien et ça pose des
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questions ensuite du droit au maintien par exemple danser au sein de cette communauté il ya des phénomènes d'exclusion de bannissement d'exil temporaire ou pas mais c'est aussi une puissance politique désormais
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enfin on peut pas se contenter de dire que c'est une communauté un peu spontané de gens qui converse et sept heures derrière il ya un projet politique cher quand vous avez trois millions de 3 milliards de personnes qui sont dans
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votre communauté n'hésitez rement vous devenez une puissance et sa pose la question du monopole surtout quand vous avez à la fois enfin vous avez plusieurs types de réseaux et donc derrière la
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question est celle je pense pas seulement de la régulation mais de la manière dont on coopère ou au combat une puissance de puissance à puissance la question je pense se pose aussi dans cette arme très
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régaliens qui sont pas seulement des termes de régulation très marquée par l'économie finalement je pense que derrière il ya quelque chose de très politique qui se joue et je trouve que on a tendance à oublier cette phase est
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là parce que je crois que maintenant on y est ce qui n'était peut-être pas le cas il ya 10 ans où on prenait ça de manière un peu accessoire considérer que c'est un peu marginale c'était des loisirs etc maintenant c'est devenu de la politique
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néo sens du terme je crois que je sais pas si un des intervenants peut réagir mais je crois que dominique reynié la l'a dit parce qu'effectivement et en insistant sur la difficulté qu'il ya à prendre aujourd'hui à une décision publique par rapport à cela
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effectivement et en mettant en avant également les problèmes un peu de souveraineté donc on était bien dans la politique et pas seulement dans dans une régulation si vous y revint peut-être économique ou autre ou sociales 2000
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cardon et puis après donc françois s'énerve c'est un très beau débat qui est très très actuel graphiquement il ya beaucoup de gens là qui nous dit ça y est on a une puissance souveraine est bon il ya tous les traits que vous indiquez il y invite même moi je suis
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quand même un tout petit peu plus réservé là dessus c'est à dire qu en réalité c'est le débat sur la régulation en fait l'économie numérique et les plateformes sont régulés depuis très longtemps et quand on tape vraiment du
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poing sur la table elle cède et on l'a vu sur plein de dossiers on l'a vu on l'a vu sur sur plainte dossier le droit à l'oubli a été mentionné les industries culturelles ont nettoyé les
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plateformes pour pour la propriété intellectuelle les états unis sert de la culture les a beaucoup aidés etc elles ont toutes cédé résister dans traîner les pieds elles ont cédé donc en réalité elles peuvent être régulés mais il faut
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le faire et quand il ya puissance en réalité l'endroit dont on parle pas alors évoqué tout le temps mais c'est là où vraiment les états et les régulateurs sont difficulté si sur les questions économiques c'est sur les questions de
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position de marché et de taxation donc on est en train de parler de la modération des contenus et de jouer un peu avec le feu sur ces sur ces questions monsieur me semble-t-il alors même que ce qu'a très bien décrit
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dominique sur la captation d'innovation ceac l'économie numérique aujourd'hui était son innovation est en panne parce qu en fait dès qu'un réseau social car il est racheté par donc il ya quelque chose à faire sur la position économique et sur la fiscalité mais que sur lequel
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on est quand même beaucoup plus faible si france a pour eux peut-être réagir et là pour le coup vous nous invitez à venir avec avec ce que nous sommes c'est
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à dire un média sur l'anonymat d'abord je voudrais saluer le métier de journaliste la réalité c'est que un jour nice la plupart du temps signe ses articles est donc content
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quand on fait un reportage sur une petite fille qui revient de dèche on a fait dans la crau à l'hebdo au mois d'octobre et bien on si le journaliste signe cette
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cette enquête avec tous les risques ça peut supposer par rapport à l' enquête qui l'a fait donc d'une certaine manière cette profession décrié quelquefois les journalistes elle a le courage de signer ce qu'il écrit et donc elle montre elle
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montre à nos lecteurs aussi et aux gens qui s'expriment anonymement que le courage de signer une opinion existe et
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l'autre aspect je voulais dire c'est effectivement le oui la régulation est possible je encore une fois sur le sur le droit à l'oubli c'est vraiment quelque chose qui est
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tout à fait étonnant puisque je le vois sa demande en fait des délibérations à l'intérieur du média assez important est ce que donc il ya eu c'est cette volonté vraiment de la cour
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européenne de justice de faire un de réguler vraiment pour le coup l'information sur internet et sa persistance dans le temps et le travail qui incombe aux médias est
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extrêmement important et c'est un travail de discernement cas par cas il se trouve qu'aujourd'hui même mon assistante avait préparé un courrier où je refusais le droit à l'oubli à une
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personne et je dis mais je ne vais pas signer parce que j'ai un doute je voudrais en reparler avec le juriste est ce qu'on est vraiment dans le cas où cette demande a droit à l'oubli on doit on doit lui dire non pour des raisons de pure forme
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puisque voyez il ya le problème aussi de la régulation qui est de rendre ces il ya plein de juriste dans la salle je ne suis pas juriste mais de voile à deux ris qu un petit peu de voilà qui sécurise tout le monde d'être
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uniquement dans la dans la réponse extrêmement formelle voyez la procédure un vice de procédure qui fait qu'on ne donne pas droit à une demande et derrière il ya probablement une sur france2 quelqu'un est donc très
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intéressant relier cette droit à l'oubli il renvoie le média à sa responsabilité initiale de publication et à sa responsabilité continue de continuer à cette publication qui peut être fait un tort à quelqu'un c'est passionnant mais
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ça prend du temps si beaucoup je viens vers françois ses nerfs ce donc pour eux oui merci en fait il ya eu quelques questions qui ont été posées par des
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internautes mais c'est très tôt dans la séance et je croise ou contre le mari qu'elles ont pas en réalité toutes reçu des réponses soit spontanément de l'occasion des interventions de nos
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trois orateurs soit dans les échanges qui viennent de ceux de se faire avec avec le public de la salle si j'avais souhaité intervenir c'était pour apporter un complément de réponse non pas au nom de dominique reynié je
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n'ai pas vocation représenté ici mais puisque la question sur la radicalité enfin didier entre radicalité réseaux sociaux lui était lu était plutôt destinée et en complément de ce qui était très intéressant dans ce cas dit
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monsieur cardon je crois que ce qu'aurait voulu nous dire dominique reynié parce qu'il se trouve que j'en avais parlé un peu plus tôt dans la journée avec lui c'est que dans la cinquième livraison qui est rendu public aujourd'hui de l'étude que
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combi fondapol sur ce qu'ils ont rappelé le risque populiste en france il ya des éléments extrêmement intéressants parmi d'autres qui établissent des liens très étroits entre non pas le populisme qui
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est une notion assez assez flou mais en tout cas entre l'expression protestataires et l'utilisation d'un certain nombre de réseaux sociaux et je vous renvoie d'études qui est sûr le sur le site aujourd'hui disponibles et qui
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montrent pas pour tous les réseaux sociaux mais un certain nombre d'entre eux une très forte corrélation entre l'utilisation intensive de ces réseaux est une expression protestataires
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extrêmement marqué sans doute ce qu'il aurait souhaité ajouter aux réponses de monsieur cardon si beaucoup madame vous vouliez poser une question et je crois qu'avec vous et voilà j'aurai une dernière question tout
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au fond de la salle ensuite merci beaucoup je m'appelle catherine mantel j'ai travaillé la moitié de ma carrière dans la banque la deuxième moitié dans l'énergie je continue à travailler sur des sujets dax électricité en afrique ma question est
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la suivante je sais pas si vous partagerez mon analyse mais vous avez parlé tout à l'heure du côté extrêmement pernicieux de ses algorithmes qui ont acquis et dont facebook était informé
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depuis très très longtemps ce qui ressort actuellement c'est qu'il ya ce même type de connaissances chez les pétroliers lexon les total sur le justement le risque lié aux le risque climatique lié à la valla l'on maintient
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la de l'exploitation du gaz et du pétrole et du charbon et pour pour moi pour le climat aujourd'hui on est au pied du mur donc ça ressort et les gens bougent est ce qu'on est vraiment au pied du mur de la même manière sur les
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réseaux sociaux j'ai pas l'impression qu'elle même urgence mais peut-être parce que je suis pas une suffisance vraiment moi informer suffisamment utilisatrices des réseaux sociaux pour moi voilà ça va ma question c'est ça est-ce qu'on est au pied du mur de la
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même manière bien chez team en jeu vous évoquez ce que ce que savaient les compagnies pétrolières sur les conséquences ce que savait aussi des entreprises qui font du tabac sur les
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risques voilà tout ça c'était documenté et il n'a pas voir ne pas avoir agi et fait c'est le temps long aussi qui accroît les conséquences de ces jeunes
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c'est une bonne action je pense que dans les réseaux sociaux nous ne sommes pas encore encore dans suffisamment un recul suffisant pour avoir on va dire un aspect pandémique éventuellement liés
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aux troubles obsessionnels chez adolescents troubles de la personnalité voilà on peut on n'a pas encore la santé publique de semble-t-il pour les sur ce terrain là ne s'est pas
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encore emparée de manière massive sur les conséquences de ces algorithmes par rapport à l'image de soi même par rapport à sa socialisation il ya probablement des embryons d'études en
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tout cas ce qui est choquant dans le cas facebook c'est que visiblement ils ont des données internes dont le monde voilà que le monde a besoin de connaître de manière à
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prévenir plutôt que guérir je n'ai pas répondu à votre question mais le temps je pense le recul nous manque sauf que les plateformes ont probablement déjà des éléments
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d'information d'où le travail de cette lanceuse d' alerte les cieux tout au fond de la salle la dernière question si madame la présidente françois marc antoine je suis
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magistrat administratif et je souhaitais aborder deux aspects qui ont été un petit peu absent me semble-t-il des échanges j'ai entendu parler de réseaux sociaux qui en quelque sorte ont des effets négatifs c'est un peu ce qui ressort le plus sain quand même dans nos
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échanges et des plateformes qui représenterait le mal or est ce qu'il ne serait pas possible de voir les choses de façon un peu plus positive et constructive selon deux aspects qui commença n'ont pas été suffisamment abordé qui mériterait peut-être une
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réflexion plus abouti plus approfondie d'une part le rôle des utilisateurs et parce qu'en fait les réseaux sociaux fonctionnent par les utilisateurs qu'ils utilisent donc est ce qu'il n'ya pas une réflexion à avoir sur l'éducation la
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responsabilisation des éducateurs on a eu le même problème avec la presse on a eu peut-être qu'il est possible de comparer aussi un problème par exemple avec l'utilisation de la voiture qu'est ce qui s'est passé avec la voiture la
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voiture d'un instrument terriblement meurtriers qui peut être meurtrier qui peut causer énormément de problèmes et on a un code de la route dans des usages qui sont entrés dans les moeurs parce que il ya une responsabilisation individuelle à ne pas faire n'importe
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quoi respecter l'autre à respecter des règles est-ce que sur les réseaux sociaux ne peut pas réfléchir a effectivement un code de conduite de l'utilisateur qui ferait l'objet d'une formation d'une éducation systématique
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et qui aurait semble-t-il je pense quand même des effets induits sur le fonctionnement général des réseaux et le deuxième aspect de kim qui me semble important à prendre en compte qui a été un peu ce
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qui sépare par l'ex par l'exemple de delacroix c'est les aspect vertueux des réseaux sociaux je ne voudrais pas qu'on l'ait résume à quelque chose de négatif on a beaucoup entendu parler de négatif on sait très bien que c'est un outil ce
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sont des outils qui peuvent être utilisés pour de triche bonnes choses des choses positives que ce soit en termes de démocratie mais également en termes de lien social en termes de d'actions collectives d'actions individuelles groupées pour des buts
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communs enfin il ya énormément de choses qui se font qu'ils sont positives je ne voudrais pas qu'on les occulte et si on mise et peut-être sur ces aspects vertueux avec une sorte de pari sur
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l'exemplarité est-ce qu'on finirait pas par avoir une alors je dirais pas une régulation mais un modus operandi mode de fonctionnement des réseaux sociaux qui finalement se naturellement ferait
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émerger plus tôt les aspects positifs qui l'emporterait ces deux aspects négatifs merci beaucoup avant de donner la parole à nos deux intervenants devraient simplement dire que moi j'ai le sentiment si vous voulez que justement et demie les cards ont et
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philippe que l'on peut résister plutôt ils ont pas ils ont parlé en cyber optimistes et ils ont beaucoup plus insiste effectivement sur enfin les effets bénéfiques voilà donc nous avons eue après des
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interventions qui était plus négative mais c'est vrai que là comme on l'a dit ils ne sont ni mauvais ni bon soit c'est l'usagé qu'on en fait une fois cela dit dominique cardon philippe colombet pour
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mot de la fin je me fais comprendre mais est évidemment moi moi je pense c'est un outil d'émancipation qui dès des individus en a parlé des droits individuels avec
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tout à leur dit que c'est une extension du on pourrait dire que les droits individuels et droit libéraux on pourrait dire se sont arrêtés au 19e et arrêter avec les droits sociaux du 20e siècle et que là c'est une extension de nouvelles des droits libéraux c'est à
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dire qu'en réalité on peut s'exprimer on peut se coordonner et on peut du coup produire toute une série de choses qui ont été très bien rappelé dans la présentation introductive donc difficile de le lire mais qu'en réalité
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on a mis on a remis la société on met la société en mouvement alors après il ya une question auquel moi je pense évidemment que l'éducation est toujours là la grande solution est en réalité quand on suit les usages
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depuis 15 ans c'est incroyable ce que les internautes ont appris donc il ya une capacités adaptatives dans les pratiques j'ai indiqué tout à l'heure que la fameuse petite conversation
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les années 2000 2004 2005 sur facebook ont lâché un peu de trucs et il y avait beaucoup de gens dont on a vu les pages se refermait c'est à dire le nombre d'amis diminué parce que les gens ont compris qu'il fallait trouver un espace où tu es plus homogène il fallait
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filtrer et pas mettre trop d'inconnues dans un espace dans lequel on disait une chose qui était et c est donc en réalité il ya des effets d'apprentissage qui sont nombreux il en reste beaucoup à faire voilà et je pense que sur les grandes questions des espaces publics etc il reste beaucoup à faire les
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journalistes ont maintenant à peu près compris qu'il fallait pas mettre de liens hypertextes ou retweeter quand on a une très grande visibilité les comptes obscurs qui était dans les
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caves de l'internet et que personne n'avait vu mais que tout d'un coup un média allait donner une visibilité très forte ça y est je crois je crois je crois que c'est un peu à peu près acquis savoir que quand on re tweetent quelque
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chose on produit un signal pour l'algorithme etc ont contribué à la visibilité de certains contenus ça c'est un enseignement une pédagogie de tous c'est à dire qu'en réalité à et vous l'avait bien dit pour l'algorithme joueurs je les lis trop rapidement tout
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à l'heure mais nous sommes coresponsables de toutes ces productions calculatoire on peut dire c'est de la faute de l'algorithme ça nous simplifie les choses de faire du désert misme technologies mais en réalité nous sommes coresponsables parce que nous produisons
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les signaux qui servent le calcul et que évidemment avec une meilleure culture du fonctionnement des algues aurait aidé de comprendre cet enjeu très très central c'est que le signal fait le calcul qui revient vers le bas si on veut pas
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donner de la visibilité à tête c'est pas la peine c'est pas la peine de faire un rétro est juste parce qu'on a envie de dire à ses copains que c'est marrant alors qu'on est en accord avec eux beaucoup de la désinformation qui circule et des informations qui dut ce qu'on appelle du des bonnes que c'est à dire c'est des gens qui disent c'est
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faux c'est faux c'est faux bien ils disent c'est faux et c'est faux c'est faux et puis du coup ils font monter la désinformation de soissons façon incroyablement forte bon un peu d'apprentissage collectif de ces pratiques je pense va va venir mais
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qu'effectivement il ya encore des choses à faire une dernière manche ce qui dépend de nous ceux qui dépendent des plateformes intéressant twitter
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c'est le fondateur qui a demandé ça je crois vous savez avant de repartir j'ai un article dont il ya eu ce petit message où il je sais pas s'il ya encore dix ans avez-vous lu cet article avant de le partager voilà donc aspect d'autorégulation de la par la plateforme
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qui dit non mais retweeter un article dont on n'a même pas vu le enfin les premiers mots du titre non lit les élus donc c'est intéressant voyez là il ya un petit petit éducation c'est la
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plateforme qui s'auto réguler ce qui dépend de nous je reviens sur la radicalité des propos l'agressivité en ligne discerner quand on rentre dans des directs des messages ou des
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conversations avec des gens ce que je n'oserais pas dire à cette personne si je l'avais en face de moi et que la facilité du du dm ou de de la réponse au fil twitter fait que je vais me lâcher
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tout simplement parce que je n'ai pas cette altérité fondamental devant moi la personne que je peux regarder dans les yeux ou pas dans les yeux mais je n'oserais pas lui dire ça en face et pourtant je lui dire
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dans ma réponse sur le réseau social des choses que je vois là donc se questionner soi même sur notre rapport à l'altérité qui est tellement altérée quand on ne voit pas la personne
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merci beaucoup je ne sais pas si cette conversation que nous avons eue étaient petites ou grandes en tous les cas je crois qu'elle était passionnante elle nous a permis à vous a permis déjà de
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poser des questions pour toute réflexion commence par le fait de se poser les questions nous avons également peut-être quelques amorces déjà de réponse il faut
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réguler effectivement ce qui peut être dommageable il faut réguler dans différents domaines sont de différentes façons c'est à regarder il faut que nous fassions l'apprentissage aussi ce ne
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sont pas seulement les algorithmes qui sentent aux apprenants mais nous faut que nous fassions également l'apprentissage même que nous continuions l'apprentissage des réseaux sociaux qui ne sont donc ni bon ni mauvais mais nous devons dépasser
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justement cette opposition binaire pour en faire tous le moindre des usages merci à vous d'avoir contribué à cela on va tous pareils [Applaudissements]
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merci
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