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bonsoir et bienvenue à vous tous et toutes qui étaient connectés je suis pierre gabbache je suis médecin et chef de service des bonnes pratiques à la Autorité de Santé j'ai le plaisir de
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quoi animer cette conférence avec Christelle Joly qui est journaliste au Quotidien du Médecin bonsoir à toutes et à tous nous aujourd'hui pour ce webinaire intitulé violence conjugale en parler
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pour mieux les repérer organiser par la Haute Autorité de santé et le Quotidien du médecin ce webinaire s'inscrit dans le cadre d'action au long cours qui a mené la haute-totée de santé d'abord nous avons
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publié des recommandations en 2019 plusieurs enquêtes études ont été menées par la chasse qui a publié en novembre 2022 un outil spécialement conçu pour aider les professionnels de premier
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recours à mieux repérer les violences les liens de ces documents seront partagés dans l'ongletchat alors si webinaire s'appuie sur ces difficultés les
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dans sur les différentes actions et vivent donc à vous apporter les clés pour mieux appréhender le sujet des violences de conjugales et mieux les repérer pour mieux aider vos passions qui peuvent en être victimes une
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précision le format court d'une heure de ce webinaire ne peut malheureusement pas traiter le sujet de façon exhaustive alors pour répondre aux attentes du plus grand nombre nous envisageons
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d'organiser ultérieurement d'autres webinaires sur le même thème des violences conjugales alors ce webinaire va se dérouler en cinq parties la première partie se fera
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sur le cycle de la violence et la stratégie de l'agresseur par le docteur Rada Athènes qui est gynécologue obstétricienne une deuxième partie sera plus spécifique sur le phénomène d'emprise et le contrôle coercitif par
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le docteur Hubert de Fremainville médecin généraliste et médecins légistes la troisième partie se fera sur le partage d'une expérience d'une médecin généraliste avec la présentation pratico-pratique elle va nous faire
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c'est le docteur Pauline mallarenche une quatrième partie concernera les responsabilités médicales et déontologiques par le brosseur Pierre-Louis Dre enfin la dernière partie sera consacrée aux questions réponses
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alors j'en profite pour remercier tous les intervenants ainsi que tous les experts du groupe de travail pour leurs engagements aux côtés de la Haute Autorité de santé dans ces travaux alors nous sommes ensemble jusqu'à 21h mais
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avant de commencer je vous rappelle quelques points techniques en bas à droite vous avez deux onglets un onglet tchat si vous rencontrez des problèmes techniques et un onglet question pour interagir avec nous alors n'hésitez pas
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à poser toutes vos questions dernière précision nous vous indiquerons dans l'onglet tchat les liens utiles pour retrouver tous nos outils et nous vous enverrons dans les prochains jours un
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lien pour accéder à l'enregistrement de cette conférence et au support de présentation pour entrer dans le vif du sujet le docteur Rada Athènes gynécologue obstétricienne va à présent vous revenir
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sur le cycle de la violence et la stratégie de l'agresseur Rada c'est à vous merci bonjour à tous alors oui j'ai souhaité introduire le topo par ces points là parce que vous je ne sais pas
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mais moi tant que je n'avais pas appris la stratégie de l'agresseur et le cycle de la violence mais je ne comprenais pas ce que vivaient mes patientes je ne comprenais pas pourquoi elle ne partait pas je ne comprenais pas pourquoi
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c'était si difficile alors je vais passer la diapositive suivante voilà ce que j'ai découvert aussi c'est
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que les on sait depuis longtemps on l'a pas découvert avec les recommandations de la chaise de 2020 que la violence a un impact majeur sur les sentiers de la santé de la victime mais on sait aussi que les médecins sont très démunis que
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ils n'ont pas de formation en tout cas ceux de ma génération et même un peu après pas de formation spécifique sur le sujet on sait que beaucoup de patients de psychiatrie sont hospitalisés parce
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que ce sont des séquelles de trauma et que les internes ne sont pas spécialement formés autrement on sait aussi que les femmes enceintes sont très souvent victimes de violences conjugales
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physiques à l'arrivée de la première grossesse donc tout ça on le sait mais on sait aussi que seulement 34% des médecins ont reçu une formation dédiée c'est une enquête de la Fabrique Spinoza que j'ai trouvé très intéressante
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donc pour comprendre un petit peu je vais vous parler d'abord de la stratégie de l'agresseur et ce qui est intéressant dans cette stratégie c'est qu'elle se déroule toujours de la même façon quel que soit le milieu de l'agresseur son
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niveau socio-économique il commence par repérer une victime et par l'inondé d'amour c'est ce qu'on appelle le Love bombing et une fois qu'il l'a repéré il va l'isoler donc s'arranger pour la
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couper de ces liens amicaux familiaux essayez de faire en sorte qu'elle soit uniquement sous sa coupe parce que tous les autres ce n'est pas intéressant et pour cela il va dégrader ses relations
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avec tous les gens qui pourraient avoir un autre discours que lui et si vous avez vu le film l'amour et les forêts c'est quelque chose qui est cliniquement très très bien montré comment ginons de cette femme d'amour que j'ai choisie
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parce que j'ai repéré que c'était possible et comment petit à petit je vais l'isoler l'emmener loin et la couper de tout le monde une fois que je l'ai isolé je vais la dévaloriser et ça c'est une entreprise de ça
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systématisée et régulière je vais lui dire des choses humiliantes un peu tous les jours je vais critiquer tout ce qu'elle fait je vais critiquer tous ces choix toutes ces décisions que ce soit dans l'éducation des enfants et les
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enfants sont très très bons moyens d'asseoir l'humiliation et l'emprise que ce soit dans ses choix vestimentaires dans ses choix amicaux la faire passer pour une inculte une incompétente lui expliquer
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que de toute façon elle n'est pas à rien et que si jamais elle décidait de partir par exemple et bien lui il est tellement mieux que évidemment c'est lui qui aura la garde des enfants et ça c'est quelque chose qui pour les femmes est
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extrêmement invalidant et extrêmement paralysant et puis parce que ça ne suffit pas il va faire régner la peur la peur c'est très efficace pour paralyser une victime et
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comment on fait ça et bien on est totalement imprévisible un jour on est adorable le lendemain on va donner des coups on va menacer avec un couteau on va faire une tentative de se formulation ce qui fait que la femme elle est tout le temps sur le qui vide elle est tout
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le temps en hyper vigilance elle ne sait jamais ce qui va lui arriver et ça se répercute aussi sur les enfants les enfants ont peur ils ont peur pour leur maman ils ont peur que maman meurt et tout le monde vit dans ce climat
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d'insécurité terrifiant enfin il va inverser la culpabilité c'est à dire qu'il va dire à la femme mais moi je suis un type bien d'ailleurs au boulot tout le monde même et c'est toi si toi tu n'étais pas si nul moi je
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m'énerverai pas donc la femme qu'est-ce qu'elle fait elle essaye désespérément de s'améliorer elle pense que en faisant plus et mieux ça va changer elle est malheureusement souvent encore très amoureuse très attaché et puis il a
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convaincu qu'elle ne valait rien qu'il fallait qu'elle progresse et donc tout ça ne fait que l'enfoncer au lieu de l'aider à partir et enfin il va assurer son impunité et ça ce n'est pas très compliqué c'est
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Docteur Jekyll et Monster High dehors il est adorable il est charmant il est serviable à la maison c'est un monstre et cette stratégie ce qu'on observe qui est intéressante c'est qu'elle se répète tout le temps et lorsque vous mettez
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vous avez un groupe de femmes victimes de violence qui parle ensemble elle se disent ah mais on dirait que tu as épousé mon mari c'est pas possible et la deuxième chose qu'il faut comprendre parce que ça nous les médecins tout comme les policiers on a
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besoin de le comprendre c'est que ça se traduit par des cycles une fois que la femme est bien isolée humilié et bien la tension va monter petit à petit je ne te parle plus je boude je fais des gestes
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brusques je t'intimille et la femme là elle est terrorisée il va se passer quelque chose je marche sur des œufs j'ose pas aider la voir je j'ai peur et puis quelque chose va accélérer le
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passage à l'acte ça peut être un débit de grossesse ça peut être n'importe quoi et on va passer à une crescendo violence verbale violence sexuelle vous savez que le viol conjugal est reconnu par la loi violence
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physique et là la femme qui a honte qui se sent humilié qui est très en colère et qui a peur pour ses enfants elle commence à se dire je vais peut-être partir et le conjoint va se justifier
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comme on l'a vu le problème c'est que au moment où elle décide de partir elle va peut-être demander de l'aide aux voisins elle va peut-être dire à son médecin traitant je n'en peux plus aidez-moi elle va peut-être aller déposer plainte et là l'homme qui sent
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que sa proie lui échappe va devenir brutalement un amour pardonne-moi ma chérie tu es ma princesse c'est toi que j'aime je suis désolé j'étais énervée mon patron m'avait engueulé ça ne recommencera pas tiens je t'ai apporté
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des fleurs des cadeaux du champagne et là la femme se dit mais mon dieu mais personne ne m'a jamais aimé comme ça je suis débile je suis sainte c'est cet homme là il faut que je reste avec lui et qu'est-ce qu'elle fait elle va aller voir la voisine elle va lui dire
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t'inquiète pas j'étais fatiguée tout va bien elle va dire à son médecin traitant non non je vais très très bien ne me cherchez pas ni l'association Ni soutien et surtout elle va aller voir la police en disant je retire ma plainte et le
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problème c'est que ce cycle va se répéter de plus en plus vite de plus en plus fort de plus en plus violemment mais lorsque la femme a par exemple retiré trois ou quatre fois sa plainte à la police et bien la cinquième fois elle
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va être très mal reçu on va lui dire on n'a pas que ça à faire vous nous faites notre temps nous ne prendrons pas votre plainte heureusement les choses évoluent mais tant qu'on n'a pas compris ça on se dit mais pourquoi elle ne part pas et ce qui fait dire à certains policiers
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extrêmement malveillant si elle ne part pas c'est qu'elle aime les coups et la réponse est non elle n'aime pas plus les coups que personne d'autre donc il y a une approche qui est intéressante qu'on a appelé le questionnement systématique
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que moi je nuancerai en questionnement adapté c'est à dire que il faut poser cette question mais il ne faut pas toujours la poser la première fois il ne faut pas se forcer il faut que ça soit le bon moment il faut que ça vienne et
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quand on la pose et bien ça fait ses preuves ce n'est pas violence ce n'est pas une intrusion dans l'intimité de la femme parfois elle ne sait pas c'est de la violence parfois elle va dire c'est de l'amour c'est de la jalousie non il
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ne me viole pas il a on se réconcilie sur l'oreiller elle n'a pas forcément de demande d'aide mais en tout cas le fait de lui poser la question ça lui donne l'opportunité d'y répondre et ça ça peut être pour elle une prise de conscience
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incroyable je pense avoir un peu dessiné le tableau et je vous propose d'aller un peu plus loin dans les violences psychologiques et l'emprise que mon collègue va
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développer merci Rada Hatem effectivement pour aller plus loin sur ce thème du mécanisme des violences Hubert de Frémainville vous allez nous expliquer plus précisément ce qu'est le
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mécanisme d'emprise et le contrôle coercitif oui enfin je vais essayer en 5 minutes coup mais on va on va voir un petit peu de quoi il s'agit bonsoir à tous Alors il y a
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plein de conseils de santé des sages-femmes et le propos que je vais partager avec vous s'adresse évidemment à tous les professionnels de santé pas que les médecins on est tous confrontés
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tout à l'heure de quoi de quoi s'agit-il d'abord on va essayer de recontextualiser de dans la loi un petit rappel on parle déjà en 2009 dans le code pénal de l'état de suggestion psychologique ou physique
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donc déjà cette notion que quelqu'un peut manipuler une autre personne en état d'ignorance ou de situation de faiblesse apparaît dans le code on est au début des années 2000 donc ça c'était
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pour recontextualiser 2014 on va un petit peu plus loin là ça fait écho à la suite des travaux de Marie-France Hirigoyen dont je vous parlerai tout à l'heure où là on parle du harcèlement moral au sein du couple c'était quand
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même une grande première à l'époque donc je voulais vous le vous le présentez également et puis plus récemment en juillet 2020 qui a fait beaucoup de remous auprès des médecins la grande des médecins c'est
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que lorsque l'on parle de d'emprise ou de contrôle commercial on se dit finalement on n'a pas véritablement de preuve et du coup on les médecins ont peur les médecins et les prochains générales peuvent avoir peur que
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l'auteur se retourne contre eux et que ça que ça aboutisse à une plante donc le code pénal a été modifié en conséquence le code pénal pourquoi parce que le secret professionnel normalement s'applique
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pour toute chose mais il y a quand même des exceptions et fort heureusement et donc cette danseuse exceptions on a cette partie là qui est donc toute
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récente qui permet aux professionnels de santé et vous avez vu que c'est pas uniquement le médecin on parle de tous les Français donc les sages-femmes et qui n'est les dentistes
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lorsqu'il estime en conscience donc je vous ai mis les mots en rouge parce que c'est assez fort c'est assez fort d'abord parce que il faut l'écrire dans votre dossier médical pour la décision lorsque vous estimez que cette victime
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qui est majeure alors j'entends majeur non protégé un majeur est en danger immédiat Pauline tout à l'heure reviendra un petit peu sur les critères dans des clips violences
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cette victime n'est pas en mesure de se protéger à cause de quoi d'une contrainte morale là c'est quelque chose de nouveau qui apparaît aussi résultat de l'emprise exercée par l'auteur des violences donc une nouvelle fois ce mot
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emprise est à suggestion apparaît pour autant les gens utilisent le mot en prise mais ne savent pas trop ce qu'il y a derrière finalement c'est un mot qui est assez courant dans la langue de quoi s'agit-il
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je vous avais fait une rétrospective assez rapide on a trois auteurs à mon avis qui sont très intéressants dans les années 90 Jean-Marie abdgral qui est psychiatre et criminologue qui a écrit
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un bouquin sur la mécanique des sectes pourquoi parce qu'en fait vous allez voir que le mécanisme en ligne en lui-même de contrôle coercitif est absolument le même que de ce que l'on peut retrouver dans les sacs ou les
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mouvements secteurs en général ensuite il y a eu marie-france-irigoyen que certains d'entre vous connaissent elle a parlé du harcèlement moral on est dans la fin des années 90 et puis 2005 femmes sous emprise et puis plus récemment
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Muriel Salmona qui est psychiatre et qui a écrit violence conjugale et familles et qui a également et je vous conseille d'aller sur son blog sur la mémoire traumatique qui est tout à fait excellent très rapidement
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le mécanisme en lui-même qu'est-ce qui se passe ce que je vous dis là pour les mouvements sectaires et donc le même que ce que l'on va retrouver dans le contrôle coercitif dans le cas des violences intraconjugales madame vous
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l'a dit tout à l'heure il y a la phase de séduction c'est très important les expertises récentes que j'ai pu faire le note bien les victimes le disent on leur quand on leur pose la question comment s'est
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passé votre rencontre et là il vous raconte en disant mais là ça a été un coup de foudre mais alors un coup de foudre où j'ai pas vu le temps passer un coup de foudre extrêmement long voyez vous vous rappelez tous
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probablement le coup de foudre que vous avez eu un moment de peut-être de votre vie amoureuse privée qui a duré un certain temps puis après on voit la réalité là lorsque une victime s'exprime on dit mais c'est un coup de foudre qui ne finissait pas il a duré le temps
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était suspendu là c'est la phase de séduction ensuite il y a la deuxième phase qui est une phase de persuasion ou en fait l'auteur va dans sa communication avec la victime
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va remodifier les éléments de langage va faire que initiner la communication qui finalement normalement doit être réciproque va être le l'auteur ou le prédateur va s'adresser à la victime
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avec certains éléments de langage des mots qui sont détournés de leur sens donc là il y a la mise en place de de l'aliénation et puis la troisième étape qui est une espèce de fascination que là
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aussi les victimes peuvent vous raconter en disant mais vraiment il était extraordinaire et il vous raconte des éléments vécus qui vous de votre chaise vous font sursauté mais qui elle en fait
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était vécue tout à fait normalement elles sont détachées un petit peu de la réalité là j'ai terminé normalement donc très rapidement
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la victime est dépossédée d'elle-même il y a les fractions vous en a parlé la capacion et une programmation gala vous en a parlé également tout à l'heure mais voyant vous pourrez consulter et voir
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ses ouvrages parlent de cette même phase de séduction elle insiste sur les microbiances au quotidien qu'on peut voir nous professionnels de santé ou les nos passions nous rapportent des éléments qui peuvent paraître anodin des
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des microbiances dites de basses fréquences qui constituent la violence au quotidien et puis ce qui vous a été dit tout à l'heure on passe de d'une personne à un objet la perte de l'autre
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l'altérité la stratégie de coercition il y a des techniques comportementales qui sont très anciennes qui ont été utilisées pendant les guerres au 20e siècle qui sont qui ont été testés par la guerre
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Corée la guerre du Vietnam plein de guerre qui sont des techniques utilisées par les prédateurs on agit sur le registre de l'émotion et du cognitif en alternance pour créer une modification
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de la conscience de ce qui se passe et ça c'est l'état dissociatif très intéressant vous avez une effraction dans le territoire psychique là j'utilise des termes un petit peu emprunté de la psychiatrie parce qu'on
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est vraiment dans le domaine de la psychiatrie et puis il y a le conditionnement dont on vous a parlé et Muriel salmana plus récemment explique un petit peu la constitution de la mémoire traumatique
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comme vous pouvez le voir vous pouvez aller sur son blog l'intérêt de vous parler de la mémoire traumatique et de la dissociation c'est que c'est au moment où la victime est dissociée que le prédateur va accentuer son contrôle
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coercitif voilà donc c'est pour ça que c'est intéressant les conséquences la victime n'arrive pas à comprendre ce qu'elle ressent elle est détachée le cognitif et l'émotionnel sont complètement déconnectés elle
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n'arrive pas à analyser ce qu'elle ressent elle doute elle est confuse et là le prédateur a vraiment colonisé la victime donc je voulais simplement conclure sur le fait de la de la coexistence
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évidemment du contrôle coercitif et des conséquences psychotromatiques de la dissociation traumatique que vous pourrez probablement pouvoir au cours de vos patients et puis terminer sur le fait que dans la littérature
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internationale on ne parle pas d'emprise emprise est un mot plutôt franco-français Gaulois si vous allez vous promener dans la littérature internationale on rencontre beaucoup plus le contrôle coercitif coercitif control et c'est comme ça notamment
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qu'il apparaît dans le Royaume-Uni en 2015 sous le sous le registre pénal pour sanctionner les auteurs donc c'est également un mot que vous allez entendre de plus en plus au niveau des magistrats
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puisqu'ils utilisent de plus en plus ce terme-là par rapport à au terme d'emprise les deux étant pour l'instant pouvant coexister voilà je suis désolé d'avoir dépassé j'espère que ça vous
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plaira un petit peu sur le mécanisme merci de cette présentation maintenant le docteur Pauline Malinche va nous partager son expérience de médecin généraliste
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de terrain en espérant qu'on va tenir le timing Pauline à vous oui donc moi je vais vous faire partager mon expérience en tant que
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professionnelle de soins primaires et aussi en tant que triste de ma thèse d'exercice qui portait sur la création de déclic d'urgence qui a un site
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internet pour sensibiliser et aider à accompagner les patients victimes de violence comme vous l'avez compris notre rôle à nous c'est de poser la question parce
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que la plupart des victimes souhaitent pour leur pose la question donc c'est à nous vraiment professionnel de santé d'ouvrir le dialogue et d'être vigilant toutes les personnes sont concernées
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quel que soit leur âge leur culture leur religion leur milieu sociaux économiques il faut se débarrasser de tous stéréotypes de tout préjugés et certains signes doivent
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systématiquement nous alerter et nous faire penser à poser ou parfois à reposer la question Rada a parlé du dépistage systématique comme elle le disait c'est pas forcément
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à la première consultation il y a des moments un peu plus opportuns ce qui est sûr c'est que devant une personne en dépression devant une anxiété devant des addictions
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et une patiente qui vient vous voir avec des signes physiques chroniques inexpliqués des plaintes multiples ou encore des infections gynécologiques et bien sûr en état de stress post-traumatique là systématiquement il
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faut que une petite lumière s'allume en vous et que vous disiez là il faut que j'arrive à trouver le moment pour poser la question alors quelques idées pour questionner il y a pas de formule magique je pense que c'est à chacun d'entre vous de trouver
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la question avec laquelle vous êtes la plus à l'aise là je vous en propose quelques-unes sur d'équipe violence il y en a d'autres donc ça peut être parfois c'est symptômes sont liés à des violences de la part de votre du
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partenaire cela vous est-il déjà arrivé ou encore comment votre partenaire se comporte-t-il avec vous comment ça se passe dans votre couple ou alors une question un petit peu plus spécifique
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avez-vous déjà eu peur de votre partenaire vous êtes vous déjà senti humilié ou insulté par votre partenaire ou sur une consultation gynéco sexo comment se passe vos rapports intimes
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toujours vous qui décidez la grossesse est une période à risque qui est propice au dépistage c'est une période à risque parce que parfois c'est là que les violences commencent ou alors c'est le moment où elles vont vraiment
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s'intensifier en fréquence ou en gravité c'est un moment vraiment vraiment propice aux dépistage là je pense que le dépistage systématique est vraiment il faut vraiment l'appliquer dans cette
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situation particulière où il y a un risque pour la maman et pour le fœtus l'enfant à venir il faut aussi penser aux enfants les enfants qui sont témoins de violence conjugales sont en fait eux aussi des victimes des violences
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conjugales et il y a aussi certains comportements chez nos patients enfants qui doivent nous alerter et nous interroger sur ce qui se passe à la maison et donc sur peut-être l'existence de violence conjugales
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en tant qu'acteur de soins primaire nous sommes en première ligne pour repérer les victimes à tous les moments de leur vie et nous sommes là pour les accompagner pour les aider
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tant qu'il y a de la patience et un respect des décisions la patiente respectée un séchoir ses besoins nous sommes dans un accompagnement
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bienveillant et ça ne peut que les les aider à se sortir de l'emprise à se sortir de leur situation de violence les techniques de communication d'entretien motivationnel sont un bon
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outil aussi pour pour aider à accompagner nos patients j'ai envie de dire que pour n'importe quel autre problème de santé nous pouvons aider nos patientes victimes de
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violence et je trouvais ça intéressant de mettre en miroir la stratégie de l'agresseur avec ce que peut faire le professionnelle de santé parce que vous dites mais moi en fait qu'est-ce que je peux faire mais en fait beaucoup de choses juste en l'écoutant et à l'accompagnant avec bienveillance donc
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d'un côté on a un agresseur qui va isoler la victime et de l'autre côté vous allez lui permettre de parler d'un côté un agresseur qui dévalorise et qui humilie et vous voulez écouter avec attention vous soulignez son courage
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l'agresseur qui décide de tout qui la considère comme sa propriété qui reporte systématiquement la responsabilité de ses actes sur sa victime qu'il a culpabilise et vous vous ne prenez pas de décision à sa place vous l'aidez à formuler ses propres choix lui
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l'agresseur minimise voire ni les violences et vous vous identifiez ces violences vous mettez des mots dessus et vous rappelez la loi c'est un outil pour vous aider à mieux
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comprendre les violences conjugales ça vous donne des clés pour accompagner vos patientes et des ressources pour pouvoir les orienter vers d'autres professionnels pour une prise en charge pluridisciplinaire
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l'orientation des patients vers les associations vers voilà le réseau de soins c'est un peu comme le repérage c'est pas forcément à la première consultation on va repérer des violences
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c'est ça ça se fait au fur et à mesure du suivi et de et de l'accompagnement voilà en fonction des besoins de la passion de où est-ce qu'elle en est dans son dans son lieu non cheminement de
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parcours d'aide des violences je voulais aussi parler de préviens de prévention parce que je pense qu'on a un rôle à jouer en termes de prévention vous parlez d'un outil qui s'appelle le
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violonomètre qu'on peut présenter à nos patientes mais aussi patients voilà on peut aussi déjanter le problème des violences ça propose des comportements de de
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partenaires et ça le classe en partenaire enfin voilà profite de ta relation ou des comportements un petit peu plus alertants bon attention ou même des comportements typiquement identifiés
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comme violent pour finir voilà je pense qu'on peut tous s'impliquer dans ce repérage et dans l'accompagnement des passions de victimes de violence je reprends donc excusez-moi merci
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Docteur Pauline malenche alors pour prolonger cette notion du médecin qui est dans son rôle dans le repérage et l'accompagnement et aussi pour conclure sur ce qui vient d'être dit précédemment
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et bien professeur Pierre-Louis Druet vous allez nous parler des responsabilités médicales et déontologiques du médecin généraliste je vous cède la parole merci ma pâte que du médecin généraliste
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puisque on sait que ça concerne tous les professionnels de santé qui ont à suivre et accompagner des personnes qui peuvent faire l'objet de violence on a bien vu que le fait de poser la question fait
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qu'on risque d'avoir une réponse et si on a une réponse pour repérer ça veut dire que j'ai choisi de poser la question de façon pertinente à un moment donné soit de façon systématique comme ça a été dit
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tout comme on pose des questions sur les antécédents mais aussi en opportunité d'une situation qui a l'air et qui allume une petite lumière en disant il y a un problème mais radar
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Imbert et Pauline ont très bien évoqué les situations même si tout cela est assez dense en fait le fait de poser la question souvent gêne les professionnels parce qu'ils
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vivent mais de quel droit je peux et ma réponse m'a fait que de poser une question c'est envoyer un message fort qui est et bien vous pouvez en parler et je peux vous aider je suis en capacité
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d'écouter d'entendre ce que vous pouvez me dire ou questionner sur ce sujet parfois la question étonne les patiente et les patients et pour la justifier c'est assez simple écoutez je vous pose
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la question parce que tout simplement vous connaissez la fréquence 85% des femmes sont qui font atteintes de violence 15% des hommes on ne peut pas
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passer sur ce fait bien évidemment si je décide de poser la question et puis je choisis de pouvoir accompagner je dois avoir une formation adaptée à la gestion de la problématique et on ne part pas sur un sujet pareil
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sans avoir quelques billes et quelques éléments d'aide il y a des outils il y a des ressources humaines et institutionnelles autour de nous et Pauline vous indique avec des clients vous pouvez avoir un certain nombre de
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pistes et de contact tout cela nous permet d'assurer une forme d'engagement d'un accompagnement et d'un suivi des personnes victimes en fait on est dans une éthique de
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responsabilité face à une situation clinique et médicale c'est-à-dire que aujourd'hui il faut considérer que la violence conjugale est une pathologie récurrente et elle prend une dimension
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sociétale croissante ce qui nous permet effectivement à être plus vigilant lorsque on y pense tout comme on pense parfois devant une situation clinique un diagnostic le fait d'y penser les Fifi
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de s'interroger et de poser la question bien évidemment si je suis en fave une problématique médicale je m'engage à la prendre en charge et bien sûr un minimum de compétences sont requises et elle
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doivent faire l'objet de préparation pour avoir une stratégie adaptée à la situation et donc être en capacité soit dans l'instant soit apostériori de repérer
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dans un réseau d'acteurs autour de soi quels sont ceux qui peuvent apporter une aide plus adaptée plus pertinente à la patiente et ne jamais se décourager puisque radar vous a bien dit que ce
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cycle fait que parfois on est remis en question dans notre démarche par la personne elle-même c'est normal et il faut l'accepter la responsabilité elle est aussi sociétale dans la mesure où le
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professionnel de santé est un citoyen et qu'il ne peut pas ignorer la situation de l'enfance on a parlé aussi du fait que des enfants sont concernés tout l'environnement toute la systémique de la famille est concernée et de surcroît
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ce professionnel de santé est un acteur au sein d'une équipe informelle et donc évidemment cette équipe se construit à partir du moment où le problème se pose on a vu qu'il y avait des outils à
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disposition on a cité des clés violents sachez que dans chaque département l'ordre des pantalons mental des médecins référents et ça va être systématique pour tous les
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ordres et on pourra avec ce professionnel savoir quoi faire ou ne pas faire puisque là aussi il y a un certain nombre de garde-fous et fait donner et de garantir à construire et je suis sûr
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que toute professionnelle finit téléphone ordinaire même si ce n'est pas médecin peut avoir un certain nombre d'aide et de réponse donc vous avez à disposition des ressources vous avez aussi des
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documents et certains ont été cités sur le fait que la recommandation HF sur le sujet les outils d'aide aux repérage construites aussi par la Haute Autorité et le vademecom secret médical et
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violence au sein du couple éditer et dictée par l'ordre en collaboration avec le ministère de la Justice vous avez compris face à un tel sujet vous n'êtes pas seul et il ne faut jamais être seul
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dernier point c'est que pour conclure le professionnel de santé le médecin n'est pas juge il est simplement un acteur neutre qui constate et qui va accompagner comme il fait pour une personne atteinte
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d'une maladie politique ou d'une maladie chronique comme il fait face à une problématique de dépendance par exemple en fait c'est ce que vous pratiquez au quotidien donc vous pouvez choisir de
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vous investir sur ce sujet aussi au bénéfice des patients et des patientes car je rappelle que 15% des vannes sont aussi confirmés merci merci Pierre-Louis alors nous allons
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commencer à le temps d'échange et la session de questions-réponses nous allons tenter de nous faire le porte-parole de vos questions nous ferons au mieux vous êtes très nombreux
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donc nous en sommes ravis merci nous allons donc faire au mieux pour être synthétique et répondre au plus grand nombre pour interagir avec nous pensez à utiliser l'onglet question et non l'onglet chat en bas à droite puis dans
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un premier temps je voudrais remercier donc les personnes qui ont posé leurs questions en amont et qui ont également pris le temps de compléter le questionnaire cher Pierre je vous passe la parole pour
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la première question merci enfin les deux premières la première oui le support pour répondre vous sera mise à disposition et transmis vous aurez le support y compris le replay de la fin d'habitude du webinaire la première
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question qui est une fréquence est-ce que l'agresseur a conscience conscience du cycle violence Humbert est-ce qu'on peut répondre à ça alors on peut répondre pour travailler
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avec des psychiatres qui s'attachent à étudier la personnalité des agresseurs certains ont tout à fait conscience de ce qu'ils font ils sont dans la maîtrise d'autres alors il faut quand même savoir
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que 40 % des auteurs sont eux-mêmes des victimes en tout cas ceux qui sont incarcérés c'est les chiffres qui remontent et pour eux ils analysent pas forcément ce qu'ils font comme de la violence il y a des
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troubles de la communication qui sont très anciens ils ont souvent donc été victimes donc il y a des formes de communication là je vous renvoie à l'école de Paléo alto sur les pathologies de la communication dans les
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années 50-60 et ces gens-là n'ont pas conscience au sens forcément du bien et du mal parce que c'est le seul la seule façon qu'ils ont de communiquer maintenant
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quand même pour avoir eu des auteurs qui sont venus me voir pour essayer de se faire passer pour des victimes assez rapidement on peut les mettre face à leur contradiction et leur dire là on pense que je pense qu'il faut que vous
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soyez pris en charge par plutôt par un psychiatre puisqu'on est dans les troubles de la personnalité sans que ce soit forcément des pervers narcissiques le vrai pervers ici qui définit on arrive assez difficilement à l'identifier il y a beaucoup plus de
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troubles de la personnalité en général que de vrais pervers narcissiques qui sont identifiés voilà donc oui ils ont pour certains ils ont tout à fait conscience et l'utilisent comme d'ailleurs les gourous dans les mouvements sectaires ils sont tout à
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fait conscients du pouvoir qu'ils exercent et puis d'autres en fait ils sont dans un cheminement de communication qui est ce qu'ils ont subi merci j'ai une question comment savoir que le danger peut être immédiat sans pouvoir
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connaître le quotidien de la famille comment signaler sans devenir un signaler abusif qui peut répondre alors moi je veux bien répondre à la question du danger immédiat c'est une
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question qu'on se pose systématiquement parce que lorsqu'une patiente vient consulter notamment dans des structures comme les maisons des femmes mais dans les unités médico-judiciaires c'est pareil nous avons à cœur de vérifier
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est-ce que elle est en danger est-ce qu'il faut appeler le commissariat et est-ce qu'il faut signaler il y a des grilles nous avons des grilles dans ces grilles et des questions comme est-ce qu'elle a peur de mourir est-ce qu'elle a peur de son mari est-ce qu'elle a déjà
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subi des menaces très précises avec un couteau est-ce qu'il y a une arme à la maison et donc toutes ces questions on se les pose et on discute ensuite ensemble de se dire est-ce que le danger est tel que j'ai très peur pour cette
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femme et il faut où j'appelle le commissariat où je fais un signalement au procureur merci une question pour vous aussi radar puisque il y a beaucoup de monde qui
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veut comprendre pourquoi la grossesse et la période périlatale est vraiment une période à risque de violence conjugale est-ce que vous avez des explications à ce constat
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alors ce que nous pensons c'est que c'est pas la fin avant la grossesse il y a déjà des violences la plupart du temps elles sont d'ordre psychologique de l'ordre de l'humiliation de l'ordre du
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contrôle coercitif et l'homme peut ne jamais avoir levé la main sur ça conjointe pour autant elle a déjà une estine elle-même totalement détruite et elle est prête à subir plus ce que nous
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pensons c'est que ces agresseurs qui en général ont une faible estime de même on peut être subi de la violence dans leur enfance ne sont parfaitement capables de se contrôler en public au boulot à la
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maison se comporte tout à fait différemment et l'arrivée potentielle d'un bébé c'est une menace pour nous c'est la menace que peut-être cette femme ne va plus accepter tout ce qu'elle acceptait jusque là peut-être qu'elle va vouloir protéger son enfant
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en tout cas il ne sera plus au centre de ces préoccupations et on pense que c'est ça qui génère une angoisse qui le pousse à passer à l'acte physique autre question quelles sont les signes
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des comportements des enfants qui sont témoins de violences conjugales Pierre-Louis déjà apporter un certain élément en fait quand on est médecin
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généraliste et qu'on connaît la famille et qu'on est pédiatre et qu'on suit les enfants toute situation qui apparaît comme une modification de comportement un trouble qui jusqu'à
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l'ordre n'existait pas et dont on n'a pas de d'explication claire peut déjà éveiller la tension deuxième chose c'est que souvent ce sont des enfants qui qui exprime un certain nombre de craintes et
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des terreurs nocturnes il y a un certain de troubles qui peuvent être très visibles des pertes de repères des activités scolaires qui se perturbentalement sans
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explication tous ces films là apparaissent être bon chez les enfants et puis parfois les enfants expriment de façon tout à fait si les mots lors d'une consultation alors qu'ils ne sont pas concernés qui viennent avec la maman et
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peuvent parfois nous envoyer des messages subliminaux assez puissants il faut savoir repérer et entendre sans pour autant déclencher tout de suite mais se dire tiens ça signifie que je creuse et peut-être que je vais poser la
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question ensuite dans une autre consultation à la maman est-ce qu'il n'y aurait pas un client parce que ça ne serait pas une des explications à sa dysfonctionnement tout à fait brutal
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et apparaît enfin il y a des enfants qui développent des troubles hépathologiques lourds qui nécessitent même des hospitalisations merci une question pour Pauline on fait remarquer qu'il faut pas oublier les
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hommes qui peuvent être victimes de conjugales et une question en pratique où peut-on se procurer des cartes du 39 19 et de violentesomètre avec tout ce qui peut je pense qu'on est dans la
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salle d'attente pour aider à se repérage Pauline comment faites vous vous dans votre cabinet vous avez ces outils ou pas alors moi je remets pas de documents
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papier en fait enfin j'ai toujours faire très attention à ce qu'on donne à nos patientes parce qu'un document papier voilà ça peut être retrouver par
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l'agresseur qui va fouiller dans les affaires etc donc toujours être assez vigilant sur ce qu'on sur ce qu'on donne donc ça peut être plus facile des fois d'écrire sur dans un carnet au milieu d'autres choses que donner une carte
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facilement identifiable et alors moi j'ai la fiche dans ma salle d'attente comment je l'ai récupéré je crois sur le sur le site gouvernemental le site du gouvernement qui s'appelle
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qui s'appelle comment déjà vous avez quelqu'un peut m'aider arrêtons.gouver merci alors autre question comment aider une patiente victime de violence mais qui refuse toute aide
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qui peut répondre je vous en prie et bien c'est extrêmement difficile parce que comme la dipoline je crois on n'est pas là pour
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continuer le travail de sable de l'agresseur on est là pour respecter la patience pour aller à son rythme et la seule chose qu'on peut faire sauf si on est profondément inquiet et là la nouvelle loi dont on vous a parlé nous
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permet de signaler la seule chose qu'on peut faire c'est de l'aider à comprendre c'est de faire ce que nous appelons la psychoéducation c'est à dire reprendre avec elle ce qu'elle vit à la maison comment elle le ressent et petit à petit
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lui dire vous voyez là vous me dites que vous n'avez aucune agression sexuelle mais que quand je vous demande ce qui se passe lorsqu'il a très envie de faire l'amour et vous pas du tout ben vous me dites qu'on fait l'amour quand même et
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est-ce que c'est la définition ça vous évoque quelque chose la patiente oui le viol et petit à petit on l'aide à mettre des mots et parfois il lui faut six mois un an mais il y a des patients qu'on a
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accompagné un an avant qu'elle ne se décide à déposer plainte très bien une question aussi intéressante du véhicules terrain comment faire quand ce sont les membres de la famille écartée qui évoquent ces
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violences comment ça se passe alors qu'ici que ces questions difficiles peut avoir effectivement déjà il faut il faut conseiller ces personnes qui vous ont parlent
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d'en parler aussi avec la personne qui est donc sujet à une violence identifiée où j'ai posé et lui conseiller de éventuellement venir en
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parler à un tiers qu'elle choisira parce que c'est pas forcément le médecin ça peut être un autre interlocuteur dans le système de soins ou un interlocuteur dans le cadre même du milieu
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médico-social du milieu au travail c'est à dire que il faut éveiller le fait de créer un phénomène d'expression d'un côté et d'écoute de l'autre pour que petit à petit cette parole se
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libère et puis aider à une prise de confiance puisque comme l'a dit radar les choses se font de façon très infidèle et très progressive les prédateurs conscients ou non sont des personnes qui
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ont une très grande habilité dans la construction du phénomène coercitif alors autre question comment aider mon fils de 38 ans sous emprise qui présente de multiples symptômes assument le
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travail les finances le repas le ménage ne part pas en vacances depuis 7 ans et ce couple de sa famille et de ses amis un père de freinagine alors je pense que la réaction qu'on
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peut qu'on peut avoir c'est pour refaire encore un retour sur les victimes de mouvements sectaires il faut absolument comprendre que ils ont été conditionnés donc l'accès direct à l'explication ça
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ne va pas certaine ça ne va pas marcher je vais rebondir sur ce que disait Pierre-Louis il faut les reconnecter sur le lien qu'il y a entre le ressenti l'émotion et la compréhension parce que
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ça a été déconnecté donc ça le radar disait tout à l'heure c'est poser des cadres ouverts pour les faire réagir mais on ne va pas forcer quelqu'un à prendre conscience et pas en lui disant
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mais réfléchi que on va y arriver par contre en donnant des exemples en disant tiens j'ai entendu que telle chose on peut éveiller la curiosité et à ce moment-là la personne à un moment donné
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pour des raisons qu'on ignore en tout cas pour les victimes de secte on parlait de les psychiatres parler du fort intérieur il y a un moment donné où il y a une espèce de de lumière qui s'allume ça peut être des cours d'une odeur ça peut être des cours d'un bruit
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de quelque chose une phrase un mot qui fait qu'à un moment donné la personne va entre guillemets s'éveiller et là on va partir dans un phénomène de désemprise et c'est là où c'est intéressant parce que lorsque les gens sortent
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progressivement du contrôle coercitif il se rappelle des mots et il se rappelle des conseils qu'on leur a donné et ça c'est très intéressant ils peuvent venir vous voir vous nous procèle de santé parfois un an ou deux ans après en disant mais est-ce que vous vous
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rappelez une fois vous m'avez dit tellement sur le moment je l'ai entendu et puis en fait à un moment donné j'ai réalisé un peu comme s'il se réveillait d'une torpeur et là les choses et là ils
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reprennent conscience avec l'humanité de de l'élément sujet de l'élément désincarné ils reviennent dans l'altérité dans la personne dans l'être humain qu'ils sont et ça c'est vraiment
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ordinaire il vous le raconte ça donc je dirais que la façon de pouvoir aider c'est de pas forcément de vouloir persuader parce que là on est dans la dans les techniques coercitives mais de
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raconter j'ai entendu dire que telle chose qui peut être en lien avec la prise de conscience que quelque chose comme ça n'est pas normal j'ai entendu quelqu'un qui m'a dit ben j'ai pas pris de vacances depuis de nombreuses années
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c'est dur et tout ça qu'est-ce que tu en penses est-ce que c'est dur de pas prendre de vacances alors pour quelqu'un qui n'est pas sous contrôle bah oui je suis fatigué quelqu'un qui lui ça va pas
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donc une prise de conscience progressive sur des dysfonctionnements le le la dissociation dont je vous ai parlé tout à l'heure et à un moment donné il y a un déclic qui se produit mais là c'est très intéressant
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merci une question pour radar alors que faire et comment faire lorsque le conjoint violent est toujours présent lors des consultations notamment dans la grossesse c'est quelque chose vous avez dû rencontrer dans votre pratique
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comment on peut faire alors oui et je dois confesser qu'au début je trouvais ça mignon je me disais oh là là mais il est extrêmement présent qu'est-ce qu'elle a elle a beaucoup de chance et quand j'ai été un peu plus maligne j'ai
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compris qu'il était là surtout pour qu'elle ne parle pas et moi ma stratégie c'est difficile on a beaucoup fait rentrer les hommes dans les maternités dans les salles d'accouchement au bloc opératoire donc on va pas leur dire dehors moi je les accueille je discute
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un peu avec la femme et au moment de l'examiner même si j'ai pas vraiment besoin d'examiner je pense prétexte dans un côté monsieur je préférerais être en tête-à-tête avec Madame c'est parfois un peu dérangeant est-ce que vous pouvez sortir les vrais agresseurs évidemment
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font la grena ils ont pas du tout envie de sortir mais difficile de dire au médecin non je veux rester je ne veux pas bouger donc ça marche et c'est là qu'on peut dire à la femme voilà est-ce que il y a des
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choses que vous n'avez pas souhaité dire devant votre conjoint est-ce que vous voulez qu'on aborde d'autres sujets et toujours avec beaucoup de délicatesse parce que c'est pareil on va pas se dire là j'ai trois minutes pour parler il faut qu'elle me dise qu'elle a à me dire
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ce qu'elle comprend c'est qu'elle pourra peut-être lui dire la fois d'après l'avantage de la grossesse c'est qu'on les revoit souvent merci Madame je voudrais rajouter que c'est quelque chose qu'on voit très fréquemment
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du conjoint qui accompagne qui est d'une extrême gentillesse parfois même obsétieuse qui parle à la place et compartiment où les choses s'installaient comme ça je posais la
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question de savoir si elle ne souhaitait pas que on soit tous les deux je parle or grossesse et il m'est arrivé parfois de signifier un conjoint que la salle
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d'attente est fait était son champ de d'attente et non et de quitter la consultation parce qu'il était trop intrusif c'est aussi quelque chose qu'on peut aborder avec le
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patient qui est effectivement objet d'une questionnement lors d'une consultation actuelle lui demandant de savoir pourquoi il est aussi intervenant dans dans la vie des autres
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est-ce que ça fait partie de sa culture est-ce que il pense qu'il peut apporter plus parce que c'est aussi quelque chose qui fera qu'on sache repérer un jour c'est peut-être par anticipation à
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repérer les futurs prédateurs peuvent-ils vraiment se remettre en question et évoluer et comment les accompagner [Musique] non je voulais juste te dire que c'est très compliqué moi j'interviens dans les
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séances les semaines de où ils sont obligés de suivre des cours comme quand vous avez perdu tous vos points au permis et ils sont assez bloqués dans une une vision du monde qui les enferme
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c'est ma femme elle est plus intelligente que moi et c'est elle qui m'énerve et je vais juste donner une petite tac c'est extrêmement difficile de les faire bouger notamment une petite semaine comme ça et je t'avais aussi
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parfois en prison et c'est pareil donc il faut beaucoup beaucoup de temps et il faudrait beaucoup de soins notamment en psychothérapie et malheureusement il y a très peu de ressources donc pour moi le problème le plus important c'est de
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s'occuper des auteurs parce que si on les met en prison ils vont s'énerver se radicaliser décider quand en sortant ils vont tuer leur femme et ça se produit parfois on n'a pas vraiment été jusqu'au
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bout de notre mission merci question au pire Louis un peu le jour j'en pose deux la première est-ce que lorsque les violences ne sont que psychiques la femme peut porter plainte
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la seconde c'est toujours une juridique que lorsque on constate une violence conjugale lors d'une grossesse ce qu'au fond que le médecin fasse un signalement est-ce que c'est obligatoire est-ce que tu es obligé alors la question est effectivement
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fondamentale les violences ne font pas que physique on peut identifier des psychologiques des violences économiques la milf ou dépendant fait l'emprise économique
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c'est quelque chose qui est très courant qui d'ailleurs fait comme souvent que ça commence il y a aussi des violences purement verbales un verre a bien évoqué Rada
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aussi un discours dévalorisant des qualifiant de son conjoint et tous ces éléments là sont effectivement sujet à être reconnu
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comme des violences faites au niveau de la justice on ne fait pas la part des choses chacun chacune de ces modes d'action et d'autres existent et si vous regardez la littérature il y a énormément de
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situations qui sont repérés comme étant dit violences faites au sein de la famille au sein du couple ce que les Anglais appellent les violences domestiques enfin on dit non sur le fait
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qu'ils ont même élargi le champ deuxième question c'est cette notion de en fait du certificat si j'ai bien compris
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si la patiente demande un document nous avons obligation à lui donner la loi et on ne peut pas refuser de par contre ce document il va falloir
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l'écrire comme étant un certificat on constate les choses j'ai bien noté que nous étions neutre dans cette affaire nous ne sommes pas des juges c'est à dire que on le nomme pas l'auteur
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potentiel on dit Madame un tel ou monsieur un tel me dit que et on relate les mots et je crois que ce qui est très important c'est quand on écoute quelqu'un évoqué souvent je conseille de
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prendre des notes écoutez c'est aussi écrire sur son sur sa feuille c'est que l'on entend et d'écrire les mots de la patiente et non pas le concept que nous avons dans notre tête parce que c'est
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avec qu'on va comprendre et éventuellement c'est les mots de nos interlocuteurs interlocutrices qui sont importantes pour pouvoir ensuite reporter dans un document qui va être
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donc utilisé et puis je l'ai dit souvent il y a une plainte qui va être posée et puis une semaine plus tard la plainte a retirée mais le certificat vous l'avez garder vous l'avez dans votre dossier et
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il a une valeur à la fois médicale et juridique merci est-ce qu'on a le temps pour une dernière question il y a une question qui revient effectivement dans le prolongation de ce
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que vous venez Pierre-Louis de dire il y a effectivement une question comment faire lorsque la patiente revient sur sur sa plante et il faut l'accepter comprendre et radins
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nous l'a très bien dit dès le début comprendre que c'était c'est logique c'est normal le cycle s'installe il y a eu une phase de rédemption une nouvelle lune de miel quelque chose qui s'est
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passé qui fait que ou une pression externe parce que parfois les pressions sont fortes on voit parfois des mères ou des belles mères venir influencer les
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décisions d'une femme qui veut quitter cette cette cercle infernale il faut l'accepter dire je comprends que vous avez pris cette
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décision on va se revoir parce que le problème va se reposer c'est déjà expliqué il faut être très tranquille et très calme on n'est pas là pour imposer les choses et les
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phénomènes parce que on peut être plus dangereux que accompagnant et efficace c'est donner du temps sauf est fait pour ça que la loi a été changée lorsque l'on pense que le danger est imminent et là
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vous allez compris qu'on peut décider de faire un finalement contre la vie de la personne victime et j'ai vu entendu tout à l'heure parler de démarches abusives du médecin sachez qu'il ne fera pas
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considéré comme abusif de prendre cette décision parce que le texte est clair fait une intime conviction du risque immédiat merci Pierre-Louis nous approchons de la
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fin de cette conférence nous remercions les intervenants et vous tous qui avait participé nombreux et poser vos questions ce soir et malheureusement n'ont pas pu répondre à tous à toutes ces questions vous pouvez retrouver le replay de ce webinaire et le support de
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présentation sur le site de la chaise dans quelques jours et puis n'oubliez pas de répondre à notre questionnaire de satisfaction pourrait donc dans un mail après ce webinaire nous sommes ravis d'avoir
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partagé ce moment avec vous tous nos intervenants et avec vous tous à distance et puis pour ma part je remercie toutes les équipes de la Haute Autorité de santé et celle du Quotidien
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du médecin pour cette soirée d'échange bonne soirée bonne soirée au revoir
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