Video: Accompagner le deuil : de l’enfant à l’adulte (DocDrop)

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bonjour à toutes et à tous je suis étonné de voir des visages aussi jeunes beaucoup beaucoup de visages de visages de visages jeunes habituellement dans ces conférences il y a beaucoup de personnes qui sont plus plus âgé ou

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alors des des des jeunes parents aussi he qui ont perdu leur leurs petits donc c'est c'est assez réjouissant parce que ça dit un truc important ça dit que il y a quel quelque chose dans notre société

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qui peut être en train de changer je le vois depuis plusieurs années que les on prend conscience que ce processus de deuil est quelque chose de tellement méconnu tellement peu enseigné tellement

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peu partagé que il il les gens qui ont besoin d'être aider ne peuvent pas vraiment être aidés correctement et s'il y a des personnes jeunes des jeunes enseignants des en formation qui vraiment s'approprient cette

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connaissance là ça ça peut vraiment changer la deuil pour l'accompagnement à la fois des petits des petits des ados ou des mais également des des parents bon donc aujourd'hui ce

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soir j'ai vraiment un cœur de de partager avec vous une connaissance bon c'est sur 1 He3 2h on va voir le le le temps ça paraît long 2h vous verrez ça va super vite de de partager avec vous

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cette connaissance du du deuil parce que quand on perd quelqu'un qu'on aime que ce soit son petit un compagnon une compagne un parent on se retrouve alors même que l'être humain meurt depuis la

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nuit des temps on se retrouve confronté avec la souffrance de la perte mais également la souffrance la peur l'inquiétude la confusion face à tout un

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processus qui se déroule en soi et qu'on ne comprend pas parce qu'on nous l'a jamais enseigné ni à l'école ni ni un peu dans des films un peu dans des séries mais on ne on ne connaît pas ce qui'est le processus de deuil et ça peut

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générer beaucoup d'incompréhension beaucoup d'impasse parfois parce qu'on ne sait pas et et beaucoup de pensées où on se dit mais ce que je suis en train de vivre n'est pas normal c'est un deuil pathologique c'est un deuil compliqué

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alors que c'est quelque chose qui a besoin d'être connu parce que plus avec la connaissance vient une certaine façon une certaine façon ça permet de maîtriser un peu plus le le le le

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processus donc c'est vraiment cette connaissance qu'on va partager avec vous pour que vous puissiez l'approprier parce que l'accompagnement du deuil c'est pas le fait des PSI c'est pas oui bien sûr ou des bénéfoles

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d'accompagnement dans des dans des associations mais c'est tout nous demain la personne que vous aimez le plus perd un proche vous allez être sollicité vous allez devoir être répondre présent et si

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vous avez un minimum de point de repère sur qu'est-ce que c'est le deuil comment aider quelqu'un en deuil ça peut être vraiment une différence majeure et vous pouvez apporter à quelqu'un une aide

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inestimable faire vraiment parfois une différence dans dans dans sa vie donc c'est vraiment hyper important qu'on puisse partager C ces choseslà alors d'abord on va parler de deuil qu'est-ce

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que c'est que ce fichu processus de deuil qu'est-ce que c'est que le travail de deuil il il y a plein d'idées complètement méconnues par rapport à ça faut d'abord comprendre une chose si

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ennemi il y a c'est pas le processus de deuil parce que plein de gens disent NON je veux pas faire le deuil je veux pas je veux pas oublier il y a vraiment plein de gens qui tirent à vue sur le processus de deuil mais s'il y a un

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ennemi c'est pas le processus de deuil c'est la perte de la personne qu'on aime il est là elle est là la seule et unique souffrance elle est là mon petit est

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mort mon compagnon ma' compomagne est morte mon parent est mort la personne que que que que que j'aime est morte et de cet instant va se déployer le processus de de deuil mais lui

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est la chose la plus bénéfique qui se déploie en nous pour prendre soin de cette gigantesque blessure qui est la perte de la personne qu'on aime donc c'est on va parler en fait d'un

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processus d'une bienveillance hallucinante par rapport à par rapport à par rapport à nous et c'est la première définition ça va être le fait de le voir comme

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processus de cicatrisation je prends toujours les mêmes exemples pour on déjà suivi cette conférence là je me répète comme un perroquet mais il y a pas de

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deuil de deuil imaginez que vous que vous vous blessez une grosse blessure pas une écorchure une grosse blessure à l'instant même il y a cette blessure là il y a en

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nous au-delà de notre volonté au-delà de notre force de caractère au-delà de ce qu'on veut ou de ce qu'on veut pas il y a quelque chose d'extrêmement

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intelligent qui se met automatiquement en marche pour créer toutes les conditions de la cicatrisation de cette plie c'est extrêmement intelligent on ne décide pas de dire bon alors il faut que

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je il faut que je fabrique des cellules de peau des cellules de muscles si on s'est cassé il faut que je fabrique on sait pas faire d'ailleurs on saurait pas faire si le processus de cycatrisation

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du corps physique était conscient euh on serait mal alors que c'est cette intelligence qui se déploie et on lui fait confiance on est blessé on crée des conditions pensements et autres mais on

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s'installe dans une espèce de confiance fondamentale que notre PL va être prise en charge par cette intelligence de notre corps qui va cicatriser cette PL physique et bien

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pour la perte d'un proche c'est exactement cette même intelligence qui se met en en mouvement sauf que c'est psychique on a la perte la blessure

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profonde de de je prendre souvent des exemples de parents parce que d'enfants et de parents parce que c'est j'accompagne beaucoup beaucoup les les les les parents après la perte d'un petit donc c'est c'est vraiment la perte

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par ex du du du petit qui est là donc une énorme brèche dans le dans le cœur un truc habysal et immédiatement au-delà de toute volonté

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au-delà de ce qu'on veut ou veut pas au-delà de sa force de caractère au-delà de c'est extrêmement inconscient se mobilise cette intelligence fondamentale qui va œuvrer lentement parce que la

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blessure est très profonde qui va œuvr lentement à la psychatrisation euh psychique quand dit psychatrisation psychique c'est pas revenir à l'état antérieur bien évidemment il aura quand

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on regarder quand on regarde le bras on voit qu'il y a une cicatrice qui dit ah il s'est passé quelque chose mais la la cicatrice physique a restauré l'intégrité physique de même quand on

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perd quelqu'un qu' qu'on aime il y a cette blessure fondamentale et il reste une picatrice dans le cœur qui se réactive sous forme du manque au fil des années qui seréactive à Noël qui ser

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réactive le jour du décè mais qui a pour fonction de préserver l'intégrité de la personne donc c'est la chose la plus bienveillante la plus salutaire

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qu'il soit donc déjà positionner le deuil comme la chose la plus importante quand on a quand on a perdu quelqu'un qu' qu'on aime c'est déjà le mettre sous un aspect beaucoup plus beaucoup plus positif il y a une deuxième façon de de

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comprendre le process de deuil c'est le fait de passer d'une relation extérieure relation intérieure qu'est-ce que c'est Christine par exemple Christine il y a une relation avec Christine qui est

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fondé sur le fait que je te vois je t'entends dans les bras on échange donc une relation extérieure objective qui est

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sensoriellement déterminé qui passe par lesessens je te vois je t'entends et donc si chre Meur brutalement désolé Meur brutalement ça va aller ça va tu

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faire une sortie de corps une ememi et et tu viens demain pour voirce qui va se passer c'est il y a il y a une quelque chose qui est la rupture de de ce lien

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et le processus de deuil c'est ce l chemin salutaire mais l quand même qui consiste à passer d'une relation extérieure objective déterminé par

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l'essens a tout doucement une relation intérieure subjective non déterminée par l'essens et donc avant enfin plein de

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gens pensent au deuil non le deuil non je veux pas oublier c'est exactement l'inverse le processus de deuil porte la promesse fondamentale toujours

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tenu de recréer un lien à l'intérieur pas le même bien sûr c'est pas son petit quand il se couche le soir on peut plus lui faire un bisou on peut pas le aller

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le réveiller le matin pour lui faire un autre bisou mais donc c'est forcément changé elle est là la cicatrice parce que ça reste douloureux mais le processus a aidé à recréer le lien à un

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autre niveau donc ce n'est pas la perte ça met du temps avant de recréer le lien à un autre niveau mais ce n'est pas la perte donc un processus intelligent de cicatrisation et une restauration du

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lien que la mort a interrompu c'est ça le processus de deuil là on peut se demander mais qu'est-ce qui fait que chez une personne il y a le processus de deuil qui se met en marche c'est quoi la

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cause première du la mise en route de ce processus de deuil c'est quoi la cause première à votre avis l'absence l'absence c'est l'absence oui mais je

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dirais même avant la cause première si je ressens l'absence le lien le monde le lien bom exactement c'est le

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lien qui détermine la mise en route du processus de deuil c'est pour ça que enfin c'est le lien qui le lien émotionnel qui détermine essentiellement le le le la nécessité psychique de

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mettre en place un un process de deuil si' un petit lien émotionnel avec quel quelquun cette personne décède il y aura il y aura entre guillemets un petit processus de deuil pe peu intense c'est un lien très fort émotionnel il y aura

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vraiment une intensité du du processus de deuil vraiment de façon assez assez costaud et c'est pas forcément un lien de Sangin c'est peêtre un lien c'est un lien d'affection un lien d'amour un lien

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d'amitié mais quelque chose qui est de l'ordre du lien c'est vim la cause première et d'ailleurs un point important quand vous rencont quelqu'un qui a envie de partager avec vous ce ce qu'il est en train de vivre dans le

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deuil vous demandez toujours qui as-tu perdu quel était votre lien votre relation et une maman va dire bah j'ai perdu mon petit c'est quoi votre relation bah c'était mon petit avec tout

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ce que ça ça peut vouloir dire mais mais on a besoin de creuser creuser les choses parce que ce lien est tellement singulier particulier que il va colorer aussi le le le vécu du deuil donc

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demandez toujours qui as-tu perdu c'est une des premières questions importantes à poser qui as-tu perdu quelle était la nature de la relation parce que là vous savez d'embler si le

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lien est fort profond intense que la personne elle vaê dans un processus fort profond intense ok une deuxième notion qui est importante c'est comme c'est un

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processus naturel processus de deuil de cicatrisation il il se fera maintenant ou plus tard mais il se fera hein donc vraiment ne ne dites jamais ne pensez

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jamais je ne pourrais jamais faire mon deuil ça ne veut rien dire faire son deuil on on va voir pourquoi mais c'est quelque chose c'est c'est comme si on voyait une plie en disant je ne pourrais jamais csychiatriser on sait que non

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c'est la même chose pour le deil donc c'est très rassurant de se dire ce processus même si je comprends pas comment ça se passe même si je sais pas comment cette souffrance va va pouvoir se se calmer s'apaiser en moi et bien il

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y a quelque chose qui va se faire qui va se faire et plein de gens disent au début dis mais je sais pas faire je vais je vais jamais y arriver en présupposant

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que c'est conscient alors que c'est inconscient donc tout on tout comme on s'abandonne avec confiance au processus de psychiatrisation physique en lui disant ça va se réparer ou quand casse un membre ça va se ça va consolider

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c'est cette même confiance dans laquelle on peut s'installer euh dans dans quand on a perdu quelqu'un qu'on aime et essayer de maintenir cette confiance même si on va le voir dans les

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différentes étapes cette cette à un moment donné on l'impression que c'est Fichi quoi qu'on y arrivera pas que pour les autres c'est bon mais pour soi ça marchera pas donc il se fera maintenant plus tard donc le lien et le déterminant

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premier du deuil il il se fera maintenant ou plus tard mais mais il se fera et euh il y a il y a un autre un autre point c'est évident c'est

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évident mais c'est important à préciser chacun a son rythme propre pour vivre pour vivre le Do c'est c'est un processus en sinusoïde je vais mieux je vais moins bien je vais mieux je vais

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moins bien je vais mieux je moins bien mais dans une même famille s'il y a par exemple un petit qui décède vous pouvez avoir le papa qui a une certaine rythmicité et puis la maman qui une autre rythmicité et puis le petit frère

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qui a un autre rythmicité et les grands-parents qui ont autre rythmicité ce qui fait que pour une même perte en fait c'est pas c'est des rythmes et des vécus émotionnels complètement différents parce que chacun avait un

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lien très spécifique avec le le le petit qui est qui a décédé et donc s'occuper d'une famille c'est d'abord s'occuper de chaque individu l'un après l'autre pas supposer que

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c'est une famille en deuil oui c'est une famille en d'œil mais chaque individu a besoin d'une écoute particulière la maman va avoir une autre besoin d'une écoute qui est pas forcément la même que le papa qui est pas forcément la même que le petit frère ou le ou ou le la

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petite sœur ou ou l'oncle la tante et cetera hein donc ça c'est c'est vraiment un point on n'est pas synchrone et donc ça veut dire qu'en terme de besoins on n pas les mêmes besoins au même moment imaginez on va on va rentrer dans le

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détail tout à l'heure du la chronologie mais imaginez que à un moment donné le après la perte d'un petit pr peut-être 6 mois après le décès le papa lui il est dans son rythme il est là il va il va

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mieux mais il sait pas pourquoi c'est juste son processus qui fait que là peut-être pendant quelques jours quelques heures il il va mieux et ça va retomber comme ça mais son épouse par

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exemple elle est elle juste au bas et le papa il a l'énergie pour dire bah tiens si on allait se promener dans la forêt ça va faire du bien ça va il fait beau on va respirer il peut le faire à

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ce moment-là parce que c'est juste un fenêtre de tire où il peut av que ça redescende et que ça remonte et la maman elle entend ça elle dit mais tu ve te promener mais mais qui tu es toi aller se

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promener on a perdu notre petit il y a plus de sens aller se promener le soleil il y a plus de sens et ils sont pourtant dans la même perte et ils peuvent se pas se comprendre

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l'impression de pas parler le même langage alors que le papa à un moment donné va être comme ça et la maman elle va remonter aussi et donc c'est c'est ces dissonances qui donnent parfois l'impression dans la famille ou dans le couple qui perd un enfant de se dire

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mais c'est une erreur de casting mon mon compagnon parce que c'est c'est la personne la plus proche de moi et pourtant il comprend pas mes besoins je me suis trompé sur lui je suis trompé sur son compte alors que c'est pas du

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tout ça c'est que c'est des besoins qui évoluent de façon complètement différente au fil du au fil du temps ça c'est juste des grandes lignes par par rapport à à ce que à ce qu'est le le

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process de deuil mais c'est vraiment important cicatrisation et introjection com dit introjection de la la relation ce que je vous propose là oui un autre point important dans ce qui détermine le vécu

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du deuil avant de parler vraiment de la chronologie il y a évidemment ce processus va traverser quelle personne imaginez si vous avez êtes so

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en chimothérapie le corps très fatigué avec des défenses immunitaires basses si vous vous blessez le processus de cicatrisation va se mettre en place mais il va être beaucoup plus difficile beaucoup plus

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pénible poussif parce que votre corps il est un petit peu plus fatigué que si vous étiez en pleine santé exactement la même blessure va cicatriser beaucoup plus beaucoup plus harmonieusement hein

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parce qu'il y a une condition fondamentale de base qui a un corps qui est en bonne santé ou en moins bonne santé pour le deuil c'est la même chose c'est quand vous interagissez avec quelqu'un que vous essayez de d'aider

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c'est se demander mais qui est la personne en face de moi et ça peut être quel c'est quels sont ces ces est-ce qu'elle a des fragilités est-ce qu'elle a des forces quelles sont ses ressources

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intérieures ses ressources extérieures est-ce qu'elle a des fragilités dépressives est-ce qu'elle a des fragilités anxieuses est-ce qu'elle a des fragilités psychotiques est-ce qu'elle a des fragilités familiales que c'est par exemple une maman qui est

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toute seule avec trois enfants en basâge et elle perd son et elle perd son compagnon c'est une fragilité structurelle est-ce que c'est une un monsieur qui qui perd son épouse mais lui il a à demeure à une maman qui a un

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Alzheimer très avancé et qui le sollicite énormément donc toute l'énergie qu' donne à sa maman il peut moins le donner à à à à son propre su de deuil et et à à la prise en soin prise en compte de ces de ces petits donc

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c'est vraiment important de de quand vous accompagne d'évaluer un le lien l'intensité du lien vous avez un point de repère sur l'intensité du deuil et de qui qui est là qui est là et si par

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exemple vous voyez que c'est quelqu'un qui est très isolé socialement ok il va peut-être mobiliser de l'associatif autour si vous y avez quelqu'un qui qui qui a peut-être des des difficultés

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financière assez grave par exemple parce que son compagnon est décédé et il y a pas d' assurance il y a pas d'assurance vie il y a rien et en fait la maman la la la l'épouse se retrouve dans une

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précarité financière et l'urgence pour elle c'est pas qu'on lui tienne la main en disant parle-moi tes émotions l'urgence là c'est comment on va gérer le matériel le financier pour avoir de quoi se loger et de pouvoir envoyer les

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petits à l'école et les et les nourrir donc c'est vraiment c'est cette vision globale étant qu'on s'attend habituellement du deuil qui est simplement s'occuper des émotions c'est beaucoup plus que ça c'est

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beaucoup plus que ça et si j'en suis là-dessus c'est vraiment prendre la personne et regarder un quel est son état de santé de quel est son état relationnel son réseau relationnel parce

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qu'on sait que le facteur pronosticque le plus favorable pour le vécu l'harmonisation du processus de deuil c'est la perception subjective d'un réseau de soutien de qualité des gens si

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vous rendez compte quand vous quand vous parler avec la personne qu'elle est très isolée c'est un facteur négatif pronostic négatif si au contraire vous identifier que la personne elle est elle

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a au moins 3 qu C personnes qui sont des vrais soutiens sur le long cours là vous pouvez être Assur en disant ok ça va et on Demand une fois vous êtes entouré ah oui j'ai plein de gens il me soutiennent

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et tout bon ça dure pas sur la durée d'accord mais mais ça on sait bien mais mais en tout cas c'est c'est quelque chose qui est déjà important faut regard au niveau matériel donc le corps relation social au niveau matériel

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est-ce que la personne a a n'est pas dans un stress financier qui va parasiter son processus de deuil c'est ça paraît très pragmatique au R des prètes mais c'est hyper important

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et est est-ce que et et voilà grosso modo c'est c'est c'est point important le deuxième point important après la personne c'est

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euh quels sont les trois temps du temps qui vont influencer le processus de deuil on va détailler tout à l'heure hein le le processus de deuil en tant que tel et là c'est des grands des grands chapitres qui sont importants à à

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aborder il y a trois temps du temps qui nous donne une idée de qu'est-ce qui va se passer dans le vécu du deuil le premier temps du temps c'est

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euh les circonstances du décès hein c'est pas le même deuil c'est pas le même processus de deuil si on a accompagné pendant des années son enfant sacompagne son compagnon son parentun

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cancer ou d'une pathologie neurodégénérative par exemple que son enfant qui se suicide ou qui meurt d'un accident ou d'un homicide donc les circonstances du décès sont quelque chose qui qui sont vraiment à explorer

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et on peut véritablement demander et c'est la deuxième question c'est quel est le lien et la deuxième question c'est raconte-moi ce qui s'est passé le récit raconte-moi ce qui s'est passé par le

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menu par le détail et c'est ça le contenu des premiers première rencontre avec la personne c'est raconte-moi le le le

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le le déroulé de la maladie par exemple le diagnostic c'était comment c'était quoi les les traitements et la personne de toute façon a besoin de raconter parfois dans les micro détails euh tout

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tout tout ce qui s'est tout ce qui s'est passé et vous pouvez pas savoir combien ça répond à un besoin fondamental il y a un besoin fondamental je sais pas d'où il vient mais qui est que la personne en

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deuil elle a besoin de raconter précisément ce qui s'est passé et pas une fois plusieurs fois plusieurs fois encore et encore vous avez l'impression moment donné qu'elle radote mais elle

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radote pas c'est à chaque fois une une une façon exactement d'intégrer progressivement ce que quand elle raconte le récit à à des personnes elle se le raconte à elle aussi et ça

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aide à ce qu'on va voir tout à l'heure à sortir de cette incrédulité de de de ce qui s'est passé donc explorer est-ce que c'est par exemple un décès qui surven de

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façon brutale ou pas brutal brutal c'est suicide accident infarctus AVC des choses catastrophe naturelle un tsunami comme ça et attendu entre

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guillemets c'est tout ce qui s trou des génér des pathologies organique les cancers choses comme ça et pourquoi c'est important dans de de savoir ça pour un point assez

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important ce qu'on autour du traumatisme imaginez que vous êtes en train de marcher sur une sur une impasse et que au bout il y a quelqu'un qui vous attend avec une batte de baseball pour vous

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taper sur la tête déjà vous y allez pas mais si vous avez pas la possibilité de vous allez avir si vous savez que quelque chose de violent va survenir c'est une image pour

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dire si accompagnant la personne que vous aimez dans d'un cancer par exemple vous savez que son décès va survenir c'est le coup de batte de baseball sur votre tête vous allez au fur à mesure

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des mois des semaines qui avancent vers cette fin de vie que vous voyez même si tout en vous s refuse vous voyez quand même que ça que ça arrive le choc va être quand même présent c'est pas

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possible il est morte elle est morte mais il y a eu toute une espèce de préparation psychique consciente et inconsciente de mécanisme de protection pour amortir la violence du décès qui reste violent hein mais il y a quand

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même quelque chose d'amorti en revanche autre cas de figure vous avancez sereinement vous savez pas qu'il y a quelqu'un qui vous attend pour vous taper dessus au bout au bout de l'impass vous marchez tranquillement comme ça aucune prép là le le choc il y a deux

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choses à la fois il y a le choc mais il y a la stupeur du choc il y a le traumatisme ramené à une maladie c'est vous vous pardonnez-moi les images elles sont un peu violente mais c'est c'est ça qui se passe imaginez une maman qui

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appelle son petit à table puis il vient pas à table il vient pas elle monte l'escalier pe voà viens à table maintenant il ouvre et il est pendu dans sa chambre là c'est le choc alors que rien n'a préparé la la personne et ça

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veut dire que c'est un trauma et un trauma c'est quoi c'est un événement qui prend de cours sans qu'on ait pu antérieurement mettre en place des mécanismes de protection psychique pour

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l'amortir et ce trauma le trauma en tant que tel de découvrir son enfant va avoir un ça va créer un double chemin il va y avoir le processus de deuil qui c'est qui qui se initie immédiatement il y a

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rupture du lien décès de mon petit donc automatiquement processus de deil qui se met en place mais il y a potentiellement un processus traumatique qui va se mettre en place et il peut y avoir un

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processus posttraumatique vous savez bien que tout traumatisme ne génère pas des conséquences post-traumatiques mais souvent si l'événement est traumatique

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peut y avoir c'est tellement violent de voir son petit comme ça pendu que quelque chose dans le cerveau bug n'arrive pas à digérer l'intensité de de l'événement et c'est cette partie de

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l'événement qui n'est pas gérer psychiquement qui va être le point le noyau de stress de de de de séquel posttraumatique et c'est squel post-traumatique on n pas le temps de

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rentrer dans dans le détail mais c'est c'est elles ont ce sont des images intrusives c'est des c'est des accès de panique c'est une hypervgilance enfin il y a différents critères qui définissent le syndrome de stress post-traumatique pourquoi je vous en parle parce qu'il a

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le pouvoir d'interférer de faire une espèce de patin de frein sur le processus de deuil et on l'impression que c'est un deuil compliqué alors que non c'est un

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deuil qui est sous l'emprise d'une d'un processus post-traumatique et donc il faut d'abord s'occuper du post-traumatique afin de

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libérer le processus de deuil dans son dans son plein développement grosso modo je pas développer mais vous connaissez le mdr grosso modo ok tout le monde connait maintenant c'est dingue tout le monde connaît le mdr c'est vraiment une

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technique privilégié je l'utilise de façon privilégiée quand je vois che quelqu'un qui par exemple suicide ser beaucoup d' après suicide d'ailleurs tout ce que je vous raconte c'est ici de ça le de jour le jour chez le Michel et

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puis après le suicide d'un proche c'est de bouquins qui vous permettent de de pas pas prendre des notes et donc vous avez donc le le le processus traumatique qui est là et qui

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peut être considérablement post-traumatique peut être apaisé par le mdr mais attention plein de gens pensent que j'ai un trauma j'ai mon deuil je

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vais faire de l'EMDR ça va aller mieux mais non mais non ça va aller pas mieux ça va juste enlever ce

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qui freine le processus de deuil et au contraire lui donner son plein essort et comme en essence c'est quelque chose qui est quand même super douloureux ce ce chemin là les gens se disent mais j'ai

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fait de le mdr et je souffre ça a pas marché le mdr mais si ça a marché le mdr ça a enlever le frein au déroulement plus harmonieux de ton processus de de deuil donc vous donc vous confondez pas

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le mdr ne va pas rendre le deuil plus facile si le deuil plus plus léger après les séances au contraire les gens peuvent aller un peu plus mal parce que c'est pleinement leur deuil qui

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s'exprime sans être entravé par le processus traumatique hein donc dans les questions que vous regardez quand vous explorez avec la personne regardeer s'il y a du trauma que s'il y a du trauma

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vérifie après est-ce qu'il y a du posttrauma et si posttrauma est-ce que ça interfère avec le processus de deuil de cette personne t qu'on va dérouler tout à l'heure ok si au contraire c'est une mort qui

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est attendu c'est le deuxème temps du temps le premier temps du temps donc c'est les circonstances du décès le deè du temps c'est s'il y a eu accompagnement c'est explorer avec la personne raconte-moi ce qui s'est passé

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raconte-moi le diagnostic prend un cancer par exemple raconte-moi la chimio la chirurgie le le la radiothérapie éventuellement un cancer du sein la

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rémission ça duréit combien de temps qu'est-ce qui s'est passé la rechute les nouveaux traitements la rechute les nouveaux traitements la rechute ça marche plus les soins palliatifs vous avez été où comment ça

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s'est passé la fin de vie le décès tout ce temps-là il va déterminer de façon colossale le vécu du deuil au bout du comp vous savez le vécu du deuil

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il va êre il va prendre sa racine à tout ce qui s'est passé avant le décès he au bout du compte et là dans ce dans ce c'est pas vrai à 100 % mais c'est c'est c'est beaucoup vrai dans ce temps-là qui

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est tout le temps de l'accompagnement il se peut se passer plein de choses imaginez que vous accompagnez votre maman elle a un cancer du pancréas qui est un cancer extrêmement douloureux et puis elle se fait hospitalisé dans un endroit qui est pas terrible en terme de

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contrôle de des symptômes de la douleur que jeune médecin il est pas top enfin il est un peu jeune il a pas pas bien bossé ses cours donc il sait pas bien proscrire la la la morphine ce qui fait que votre maman soit elle est surdosée

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en morphine elle est dans leschou soit elle est pas assez dosée et elle a mal tout le temps et mettons les les les dernières 3 semaines 2 semaines du décès de de la vie de votre maman va être

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complètement parasité souillé par une douleur qui est là et qui parasite ce que vous échangez qui parasite le lien qui avec elle et ça abîme et quand elle décède votre maman et que vous quittez

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l'hôpital bah peut-être pendant des semaines des mois ou toute votre vie il va y avoir ces images de de de ces derniers instants abîmé souillé par une douleur qui aurait pu être prise en compte vous voyez combien un temps court

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peut-être de 2 semaines 3 semaines peut avoir une répercussion énorme sur le vécu du deuil à l'inverse si votre maman est pris en charge dans une unité qui qui est top au niveau des contrôles des symptômes et là vous avez ces deux

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semaines là où elle est dans cette unité avant de mourir ça va être un temps de partage de de d'amour qu'on donne peut-être du pardon enfin on peut-être on peut réparer des trucs enfin il y a pas de fin de vie idéale il y a pas

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d'accompagnement idéal mais quand tous les symptômes de fin de vie sont apaisés notamment la douleur ça quand même crée quand même un espace énorme pour pouvoir se dire en revoir de façon apaiser se

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dire merci pour ce qui a été partagé exppr sa gratitude tu peux partir si tu veux faire toutes ces choses qui sont absolument indispensables et d'où l'importance fondamentale du développement des soins palliatifs hein

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le le deuil fait partie de de de la sphère des soins palliatifs parce que il n'y a pas de deuil euh harmonieux sans des soins palliatifs Harmon onieux avant avant laisser de la personne ça c'est

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truc de l'évidence donc ça aussi demander à la personne raconte-moi raconte-moi les chons raconte-moi l'hôpital raconte-moi les liens raconte-moi que ce que vous avez dit en si tu veux hein hein qu'est-ce

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que vous avez partagé qu'est-ce que tu as partagé avec ta maman oh c'est un peu compliqué mais j'ai envie de t'en parler quand même et et et tout ça vous avez une vous vous vous captez la tonalité émotionnelle si vous avez vu que votre

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maman était complètement euh se tort des douleurs les deux dernières semaines et ben vous repartez en colère frustré culpabilisé si pend les deux dernières semaines ça été hyper bien accompagné il

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y a un truc qui est plus apaisé peut-être pendant toute votre vie hein donc c'est fondamental de faire ça de de de de de de pouvoir euh demander ce qui s'est passé à ce

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moment-là le troisième temps du temps qui va influencer le vécu du deuil je l'ai déjà dit c'est donc tout ce qui s'est passé c'est avant à partir du moment où on a commencé à rencontrer cette personne jusqu'à son décès c'est

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donc le lien en fait le trème temps du temps c'est toute la vie qu'on a vécu ensemble que ça commence avec une une une petite truc de grossesse qui qui fait sa est j'ai mon bébé et ou alors

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quelqu'un qui se rencontre comme ça sur sur un dans une conférence on seour bonjour bonjour et l'histoire l'histoire démarre donc c'est vraiment ces trois choses et explorez-les avec la personne

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circonstance du ESS brutal accompagné deuxième temps raconte-moi l'accompagnement s'il accompagnement trè temps raconte-moi le lien donc ça veut dire raconter l'histoire l'histoire de de de vie mais on va se dire oui mais

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c'est vous êtes mignon mais ça fait mal ça fait mal de de de de de de de raconter de raconter les choses et

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autant le versant féminin euh euh les les les c'est un peu caricatural mais c'est pas si caricatural que ça les les les femmes sont plus dans le dans dans le mot dans l'échange dans le partage

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les hommes moins et les hommes vont dire à quoi ça sert de parler c'est idiot ça sert à rien de parler c'est et vous pouvez proposer cette métaphore là imaginez ça c'est le livre le plus beau

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qui a jamais été écrit c'est un roman le plus beau qui a jamais été écrit et quand vous lisez page après page vous êtes pour la première fois vous êtes touché c'est mouvant chaque page oh c'est beau c'est beau c'est beau vous arrivez à la fin et vous reprenez et

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vous relisez une fois ah c'est beau c'est beau pu arrivrive à la fin hop trisème fois 10 fois 100 fois 1000 fois à la fin vous [Musique]

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lireai c'est les mêmes mots les mêmes virgules les mêmes endroits sauf que il y a quelque chose qui progressivement c'est usé au niveau émotionnel vous avez usé la charge

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émotionnelle vous avez pas usé l'histoire l'histoire reste la même vous avez usé progressivement la charge émotionnelle qui est douloureuse autour de cette histoire là et c'est ça le le

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le le le bienfait fondamental de pouvoir s'exprimer au cours du deuil c'est de pouvoir user encore et encore cette charge mais attention les hommes ilusent à leur

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façon d'accord parce que c'est si vous dites ah benah écoute moi j'ai écouté le gars là qui a fait sa conférence il dit qu'il faut que tu parles papa tu as perdu maman il faut que tu parles faut que tu dises les choses et les hommes il

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parlent pas et on s'imagine qu'il y a une bombe à retardement qui est en train de se créer parce qu'il parle pas et les beaucoup de femmes tanent les hommes tanent leur

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adolescents pour qu'ils parlent sinon sinon ça va exploser plus tard ça explose quasiment jamais plus tard parce que chacun spontanément trouve les moyens d'user sa charge

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émotionnelle un papa lui il parle pas mais il va tout le temps au cimetière et il parle pas avec son épouse de ce qu'il fait de ce qu'il dit mais il va tous les deux jours il va au cimetière et c'est sa façon à lui ou un autre père par

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exemple ou une dame qui qui a un petit dossier sur son ordinateur et il il il écrit il écrit c'est pas forcément dans le communication verbale c'est écrit

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ou alors que que il penser mais c'est revenir revenir encore et encore et encore pour user cette charge émotionnelle donc c'est ça l'importance de de revenir sur le récit encore encore

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et encore ok ça c'est les grands grands points que je voulais voir avec vous là je vous propose là qu'on entre maintenant directement dans la chronologie du processus deil parce que c'est au bout

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du compte c'est c'est c'est ça qui qui est aussi très important grosso modo on peut décrire le processus en quatre grandes quatre grandes étapes tout de suite ne mélangez pas les

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étapes du deuil de d'éisabeth kubleros avec les étapes du deuil que je vais vous décrire ce n'est pas la même chose je répète ce n'est pas la même chose

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qu'est-ce que c'est les étapes du deg lesisabeth kubleros c'est un travail absolument éblouissant et remarquable mais qui était mis en place sur le deuil de quelque chose que l'on vit qu'une personne il y avait des personnes qui

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avaient des un cancer par exemple qui allaient devant des des des étudiants ou des des personnes et qui raconaient la douleur par exemple d'avoir perdu une fonction euh corporel d'avoir perdu c'est des des des deuils de vie mais la

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personne est vivante et effectivement il y avait le choc la colère la sidération le marchandage chose comme ça ça c'était pas la perte d'un proche et maintenant quand vous voyez dans dans dans certains

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livres de de psychologie c'est hallucinant des des les étapes de cuble rose pour décrire le processus de deuil de la perte d'un proche ça marche pas ça correspond pas à la clinique que l'on

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observe c'est comme si on essayait de faire entrer un rond dans un carré avec un marteau oui ça rentre pri on explose tout mais c'est ne mélangez pas les étapes du deuil de cubl Ros et et celle dont je vais vous vous parler c'est pas

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le même contexte ça pas dé généré et créé dans un avec une même une même intention même si on essaie de les faire de les faire rentrer ça ça fonctionne pas terrible donc quatre grandes

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étapes qui correspondent donc processus de deuil on est d'accord hein c'est toutes les étapes des étapes qui sont assez chronologiques qui se suivent vraiment dans dans le temps et qui correspondent véritablement au processus

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inconscient c'est le processus qui se déroule qu'on le veuille ou non et heureusement première j'énonce après on va rentrer dans le détail première étape c'est la phase de choc de de de de

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sidération vous me dit oui ça ressemble au CUB Ros oui la première d'accord la la la deuxième ça va être la phase de fuite recherche pas de négociation pas de Ch comme ça fuite

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recherche la deuxè la phase de la 3è pardon de dstructuration la 4è la phase de restructuration OK et on va on va les les passer les passer en R première

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étape la phase de choc de de sidération qu'est-ce que c'est le téléphone sonne vous apprend la mort de votre fils dans l'accident de moto vous vous c'est le dernier souffle de votre de votre maman à l'hôpital c'est le c'est le le moment

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où où la relation dans le réel s'arrête ce moment-là c'est une seconde hein c'est il est mort elle est mort c'est ce

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moment-là c'est même si on est même si on accompagne son enfant depuis ou son parent depuis des des semaines ou des mois cette nouvelle quand elle arrive c'est tellement énorme c'est tellement

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incroyable au premier sens du mot incroyable qu'on ne peut pas croire que notre il y a un système de de protection immédiat qui se met en place et qui est

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bénéfique qui est une espèce de de dissociation espèce de clivage de dissociation salutaire nécessaire pas pathologique du tout ou expliquer d'une

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autre manière notre cerveau ne peut pas notre esprit notre être ne peut pas intégrer cette nouvelle en une fois c'est trop énorme c'est trop gigantesque et donc il y a des mécanismes de

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protection qui se mettent en place où on va automatiquement mettre en une espèce de de distance entre soi et cette réalité là hein on l'a on l'a

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intellectuellement on sait mais il y a un tout en nous n'est pas au courant on a la nouvelle j'ai perdu mon petit mais tout en nous n'est pas encore au courant ça va aller par Cap en capillarité

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pendant des semaines des mois et parfois des années des années peut-être un an un an et demi donc c'est très très lent avant que tout notre être soit vraiment au courant de de de de la perte du petit

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même si intellectuellement c'est très intégré par exemple des parents qui ont perdu un enfant de façon brutale maman peut me dire 1 an après le décès de son enfant il dit mais j'arrive toujours pas à y croire c'est exactement ça ce sont

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ces mécanismes de protection qui vont progressivement céder au fil du temps mais qui aide la espèce d'autorégulation interne pour rendre possible le fait de pouvoir intégrer cette réalité petit à

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petit il est donc pas du tout pathologieque que quelqu'un vous dise après 1 an je j'arrive pas à y croire c'est ça reste encore irréel c'est pas pathologique c'est

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juste ça signifie simplement que la dissociation est encore un peu nécessaire et que progressivement au fil du temps la personne va se réassocier ça veut dire quoi qu'elle va contacter en direct la réalité de cette de cette

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perte et donc ce mécanisme ça ça fait comme s'il y avait une chape de béton entre soit cette douleur là ça pour conséquence d'être parfois un petit peu anesthésié dans les les premières sœ les premiers jours complètement anesthésié

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l'impression même c'est sec on narrive pas à pleurer des des parents me disent mais je suis un cœur de Pierre j'arrivais pas à pleurer du tout il y avait rien qui venait j'étais même complètement un peu sidéré comme un zombie j'appelais les gens je faisis

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faire les cours pour organiser le le le repas après les obsèes j'organis obsè comme ça P souv projet allez chef de projet bou bou bom et et et ça c'est des protections qui sont là et person les

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voit pas les personnes voit pas comme ça mais nous nous on sait que c'est véritablement très salvateur pour la personne d'avoir cette dissociation qui progressivement va va diminuer et

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donc ça peut durer cette cet état un petit peu de d'excitation de de de fond parce qu'il y a aussi un stress biologique chronique on a on n pas le temps d'entrer dans la

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biologie du deuil mais il y a un stress biologique chronique à à ce moment-là qui fait que on on sait mais on sait pas encore et et et

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cette protection là peut a besoin a besoin qu'on l'aide pour inviter un peu la réalité et l'aide que les êtres humains créent depuis la nuit des temps pour inviter la

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réalité ce sont les obsecs hein les obsecs les rituels qui permettent de poser des choses de poser des geste de de pouvoir voir le corps être des

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veiller funérair par parfois on est assis pour c'est pas morbide c'est juste dire au revoir aussi mais c'est une fonction psychologique au-delà d'une fonction relationnelle ou ou ou même

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spirituelle ou religieuse le fait d'être assis pendant une veillée funéraire permet vraiment de s'identifier comme étant en deuil ça veut dire quoi s'identifier comme

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rentrant dans un territoire où on va avoir des réactions différentes des besoins différentses des émotions différentes et que il va falloir trouver le moyen d'y répondre on n' pas le début

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d'une idée de comment on va y arriver mais on est quand même on a le temps de ça donc c'est important c temps de rituel c'est important c temps où on se pose où il y a les obsèc qui qui permet

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vraiment à la fois de s'identifier comme étant en deuil he et aussi d'être identifié comme par autrui comme étant dans cette situation particulière où on va avoir pendant des semaines des des mois ou des années des besoins

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différents des des des comportements différents et donc euh on on accepte d'être perçu différemment et ça c'est c'est salutaire et puis il y a il y a il y a il y a un deuxième donc ce deuxième

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aspect en fait permet de commencer à créer le réseau de soutien qui va être vraiment déterminant pour les pour les années pour les mois et les années à venir donc n'hésitez pas à à à demander

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comment se sont passés les obsèques parce que euh euh c'est c'est la la la personne elle elle a besoin de se reraconter l'histoire aussi ça a été dit euh par exemple les

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obsces bah voilà mon enfant est décédé dans des conditions épouvantables de de il a été assassiner par exemple c'est des obsèques qui peuvent être très belles là on commence à essayer de restaurer des choses de de de de pouvoir

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apaiser des àiser des des des choses et puis on plante des graines pour ce qui va se passer un an après pour la première première année de de commémoration et on peut reconvoquer les mêmes personnes enfin il y a plein

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d'enjeux qui qui se passent pour les les obsèques et c'est donc là ce qui permet de faire le passage entre la prière étape et la deuxième étape deè étape qu'est-ce que c'est commence quelques

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quelques jours après le après le décès et elle va durer à peu près elle va durer à peu près 6

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6 8 10 12 mois mettez ça dans votre tête ça on l' prend nulle part on parle d'un deuil et on dit que la deuxième étape ça peut déjà être à 1

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an alors que dans l'esprit de plein de gens oh mais le deuil c'est un an c'est 4 saisons puis après c'est bon quoi mais non du tout regardez on a sur un processus qui a qu étapes on a déjà à la deuxème étape on est presque déjà à un

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an c'est dingue c'est 1000 fois plus lent qu'on imagine 1000 fois plus long et et et et l'entourage n'est pas au courant donc remet mettez ça bien dans votre tête la deuxème étape va va être 6

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8 10 12 mois parfois et plus le décès traumatique est soudain plus c'est long ça peut durer 15 mois parfois à avant qu'on voit émerger la 3è étape dont je parlais tout à l'heure c'est quoi la

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c'est quoi la la deuxème étape on peut l'appeler elle est Biton c'est la phase de fuite recherche qu'est-ce que c'est fuite c'est pas la fuite on n'est pas

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lâche de quoi que ce soit mais c'est mettons vous êtes vous avez perdu votre compagnon votre compagne vous êtes à la maison là les les obscs son sont passés tout le monde est rentré à la maison

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puis vous êtes là dans votre canapé et puis bon je fais quoi là c'est c'est quoi le coup d'après c'est c'est quoi l'histoire après comment

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comment on fait comment ça continue et là il y a quelque chose en soi dans cette dimension de de fuite qui est je je je sens que je vais être

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rattrapé par un truc parce qu'on voit d' l'horizon un espèce de vague de tsunami qui est en train de s'élever espèce de truc c'est loin et que ça arrive à toute vitesse vers soi et on se dit Ohou là si

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je cou suffisamment vite peut-être que je vais pas être attrapé et donc ça peut engendrer alors même qu'on le souhaite pas vraiment mais on est emporté dans cette dynamique là de de de de d'être un

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peu fébrile hein on peut être to soit fébrile intérieurement on a l'impression de pas être tranquille d'ê toujours en tension ou alors extérieurement d'être très fébrile et et de de de sortir de on

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va partir en vacances et puis puis on va faire un trac allez on va faire on organise après 3 semaines oui on va faire le chemin de Compostelle allez on va marcher pendant 3 semaines toute la famille sur le chemin de Compostelle

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pour en honneur de maman et ça va être super et puis après on va faire ça puis oui un espèce de un peu speed c'est pas une erreur du tout hein c'est pas du tout c'est mais c'est ce côté un peu speed des premiers mois du

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deuil alors c'est pas speed tout le temps mais il y a quelque chose qui est de l'ordre d'une tension disant euh pour l'instant ça va c'est bon je m'écroule cand là là je m'écroula je sais je vois

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le tsunami qui arrive je m'écroule camp et et et et ça fait un ami qui qui a perdu son son père il est très très proche de son père pendant plusieurs mois il est quasiment sorti tous les

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soirs il bossait pourtant tous les soirs sortait en bois dans les bars et puis et il dit ouais ça va non bon ça va le deuil ça ça va j'assure c'était ça c'est ça la la fuite mais la plupart du temps

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c'est à asse tranquille mais il y a une tension et elle est normale et on le ressent et on est un peu dérûté de se dire pourquoi le deuil c'est de la tension et pas que de la peine il y a de

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la peine mais c'est c'est pas ça et c'est ça s'accompagne de du deuxème versant de cette deuxième étape qui est le la la recherche et ça c'est puissant dans la deuxème étape qu'est-ce que

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c'est la recherche on comprend facilement le lien avec Christine a été rompu je te vois plus j'ai besoin de te

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voir non avant un petit peu avant qu'est-ce qui se passe pour la deuxème étape imaginez que il y a un un ventilateur un plafonnier qui tourne

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avec l'électricité il tourne grâce à l'électricité on éteint on met l'interrupteur boum il y a plus d'électricité est-ce qu'il s'arrête aussitôt non il continue à tourner sur

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sa lancée si on prend C cette image par rapport à la perte de la personne qu'on aime c'est l'électricité c'est l'énergie de la relation qui fait tourner tourner la vie

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les habitudes les routines les les mouvements intérieurs toutes les hab enfin c'est la vie qui tourne avec elle c'est bon tout mais si elle décède claque ça continue à tourner ça continue

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à bouger la vie est toujours là et donc on a l'impression que ça pourrait continuer comme ça tout le temps si on l'entretient comme ça on va moins

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souffrir et c'est tellement légitime donc je reviens mais quand même tu es plus dans le monde et je vais te chercher dans le monde la deuxième étape c'est quand on tend la main dans le monde on veut

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toucher la personne qu'on a perdu et comment on va la toucher je te vois plus ben je mets tes photos de toi partout sur mon téléphone sur mon mon fond d'écran à la maison partout

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partout pendant des mois pas des semaines des mois parfois même des années je vais mettre partout les photos alors au début les proches dit oui c'est bien mis des photos mais après 6 mois 8 mois ils sont là il don il a encore les

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photos a pas enlevé les photos enfin c'est c'est un deil pathologique alors que non ça répond juste à un soin qui fait un relais entre

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le lien où je te vois le moment où la relation sera intériorisé et je naurai j'aurai beaucoup moins besoin des photos et j'ai besoin d'un intermédiaire l'intermédiaire c'est les photos donc c'est normal qu'il ait plein de photos

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partout et et ça peut être même l'occasion si vous avez un collègue ou une collègue avec la photo d'un d'un petit enfant ou d'un bébé ou d'un d'un parent dire ah tiens c'est c'est ton petit tu me montres là vous aller

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courageusement c'est euh qu quel âge il avait ton petit 5 ans ok tu m'as jamais raconter ce qui s'est passé est-ce que tu auras envie mais mais voilà on aide là et le

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le récit vous vous proposez le récit hein c'est et et là là le le papa ou la maman il sauteent sur l'occasion disant ben écoute on peut on peut marcher une heure si tu veux j'aimerais tellement te raconter merci hein mais merci de me

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permettre ça et là on aide simplement sans être obsy mais juste parce qu'on sait que mettre le mot le le nom du petit dire dire le nom comment il s'appelait euh Hugo OK et puis dans la

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conversation on va tout le temps mettre Hugo mais Hugo et au fait Hugo et ça fait tellement du bien hésitez jamais à prononcer le nom de la personne même des

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années après le prénom le prénom le prénom et parce que c'est très tellement rassurant ça vient aussi à l'encontre de cette fondamentale quand on est en deuil au bout des plusieurs années que les

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gens oublient que le monde oublie et si il y a des proches qui disent toujours Hugo même 5 ans après le parent il se met à genou et vous bénit tellement il est content et tellement appaiser de

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dire mon petit il y a quelqu'un d'autre qui se souvient de se souvient de de lui hein donc je je je je reviens donc les photos he je t'entends plus certains diront

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tant mieux bon j'ai rencontré Christine aujourd'hui hein donc c'est c'est c'est à la gare de Lausanne c'est pas une grande histoire d'amour donc je je suis en train de vous vous raconter

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là mais je t'entends plus et comment je peux t'entendre je vais parfois écouter en boucle ta messagerie automatique ta messagerie sur ton portable je vais écouter en boucle les messages les

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petites trace de message que j'ai et donc je vais peut-être pendant des mois ou peut-être 1 an ou 2 ans pas résilier ton ta ligne je v même t'envoyer des SMS

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parfois je même t'appeler c'est dingue juste pour avoir bonjour c'est Stéphanie c'est un TR message je suis pas là bisous et on l'écoute en

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boucle alors quand on partage ça des proches des gens qui connaissent pas le deuil un deuil pathologique c'est c'est alors que ça pe être pendant des années normal

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normal entre le moment où on parlait on échangeait le moment où intérieurement 4è étape le lien sera apaisé je n'ai plus besoin de support sensoriel de l'audition l'intermédiaire

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c'est ta voix enregistrée je peux plus te serrer dans les bras je peux plus sentir ton ton ton ton ton au toilette B je vais mettre tes pulls je mettre ton toilette je vais

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mettre tes choses à toi je vais je mettre t pyjama je mettre tes t-shirts je mettre tes chemises je et et et et ça et c'est bien c donc la dimension sensorielle elle est aussi présente et

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et parfois c'est toute une vie on peut avoir une garde de robe qu'on va garder toute sa vie ça a zéro caractère pathologique zéro rien c'est pas morbide en aucune façon c'est une modalité pour

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garder un lien un lien tactile hein euh ce qu'il y a d'autre donc voyez les photos partout les vêtements les sons euh le le qu'est-ce qu'il y a d'autre

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les parfum aussi la relation c'était se parler je parlais des des centres d'intérêt tu aimais les jeux vidéos tu

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aimais la graisse antique tu aimais les Marvel avec Thor et tout et et bien je je j'ai envie que de parler de ça je je lis que les livres que tu

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lisais je j'ai je suis intéressé que par les choses qui sont de près de loin en lien avec toi et parfois le jardinage n jamais intéressé mais la personne que vous aimez était un jardinier et vous

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mettez tous les weekends à jardiner parce que le lien il y a un lien de proximité qui est qui est là donc cette phase de recherche elle est vraiment fondamentale c'est le point de jonction

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entre la présence et l'absence qui rendra plus qui sera plus nécessaire donc c'est vraiment à à respérer à respecter et c'est pendant très très longtemps à ce moment-là il y a deux

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choses qui peuvent survenir donc ça veut dire quoi c'est important puisqu'on arrive à recréer quelque chose du lien puisque le ventilateur continue à tourner même si je sais que tu es plus

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de ce monde même si je sais que je peux plus te faire un bisou le soir le matin même si quand même intellectuellement je sais et et quand même dans mon corps je sais que tu es pas là et que tu commences vraiment à me manquer

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gravissime je crée des conditions pour que le lien soit là et que quand je tends la main je vais tomber quand je tends la main il va dire quand je tends la main tu tu sois tu es là quand même donc d'une certaine

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manière je mets des gumets d'une certaine manière je vais pas si mal que ça l'intelligence du processus parce que c'est le processus qui est intelligent crée m'amène à créer des conditions pour

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que soit amortie la violence de l'absence en créant des relais de cette absence c'est pour ça que je te cherche dans le monde parce que c'est ça ça va être des des relais donc c'est

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absolument nécessaire et utile deux petites deux petits éléments un petit peu à côté qui sont en lien avec ce qui va ce qu'on va ce dont on va parler demain

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à expérience de mort imminente au seuil de la conscience humaine mais on va parler aussi d'un phénomène qui est très fréquent dans le deuil c'est à peu près peut-être 40 à 45 % des personnes c'est

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les fameux signes des les signes euh qu'est-ce que c'est les signes on appelle ça le mot c'est V enfin le le le vécu subjectif de contact avec un défunt

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vscd hein vous avez près de Lausanne evelinesasr qui est une des spécialistes internationales des des vscd avec des études universitaires avec en lien avec l'université l'université de Northampton

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elle vient demain présenter donc le les les les vscd c'est quoi les VCD très rapidement ce sont euh entre le moment du décès et à peu près 6 mois 1 an parfois plus loin mais

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statistiquement c'est autour de c'est autour de la première année des perceptions très courtes c'est très codifié en fait c'est très court quelques secondes où on a la perception de la personne disparu soit l'impression

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du d'une extrêmement forte présence soit parfois des perceptions visuelles très breeves quelques secondes soit parfois auditive avec des des mots comme tout va bien ne t'inquiète pas ne me retiens pas

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ne me retiens pas je vais bien maintenant je suis bien où je suis je suis rentré à la maison enfin des choses comme ça qui viennent ou tactile avec des des parfois des des des des vraiment impression tactiles parfois Olfactiv euh

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il y a parfois des vscd qui sont véhiculés via des rêves mais qui n'ont pas le caractère chargé de symboles dest des rêves extrêmement clair o on voit la personne disant ok je suis parti ne

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t'inquiète pas tout va bien c'est des rêves hyper clairs hyper simple comme ça et qui n'ont pas toutes les toutes les symboliques inconscientes qu'on peut retrouver dans les rêves habituellement ça peut être aussi des des des choses en

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lien avec des phénomènes électriques qui s'allument des lumières qui s'allument et s'éteignent ça peut paraître bizarre mais c'est très très étudié hein des ordinateurs qui s'allument des des des des téléphones qui qui qui s

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enfin il y a plusieurs choses comme ça et le troisième gros bloc des vscd c'est en lien avec des animaux pas notre ami le le gentil chien là-bas comment il s'appelle Jaco Jo mais mais c'est

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souvent lien avec des oiseaux des plumes et des papillons c'est extrêmement récurrent c'est ces thèmes papillon plume euh

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oiseau phénomène électrique ou perception directe de de la personne hein je va pas entrer dans le détail venez venez demain il y a une table ronde là-dessus si ça vous intéresse parce que c'est vraiment euh il y a

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plein d'objections qui qui qui tombent notamment par exemple celle de dire oui mais les gens qui perdent un proche ont tellement envie de le retrouver la puissance de leur désir fait que ça

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fabrique l'expérience voilà c'est ça sauf que une maman qui perd un petit ou un papa qui perd son petit j'en connais pas un qui n'est pas dans le désir mais vicéral de retrouver son son enfant et

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qui fait pas de vscd donc si le désir viscéral était la cause première de de génération de C d'expérience là mais tout le monde en ferait et or ce n'est pas le le cas plus encore et je vais m'arrêter là pour les vscd il y a

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parfois des vscd qui ce qu'on appelle les vscd d'information où la personne perçoit brièvement quelques instants quelques seconde mais vraiment de façon très certaine la personne décédée qui

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lui dit parfois maman tout va bien et ça se qu'est-ce qui se passe et puis le téléphone sonne et 2hes après on lui appelle en disant votre fils a eu un accident de de moto et l'heure de

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l'accident de moto correspond à l'heure du vscd comment psychiquement générer un phénomène hallucinatoire de type vscd uniquement fabriqué par le cerveau alors Mme même que on a aucune raison

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psychique de générer un de générer un type de mécanisme alors qu'on sait pas qu'on est en souffrance on sait pas qu'on a perdu la personne donc il y a plein d'objections comme ça qui qui qui tombent et qui rendent compte quand même

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de qui a quelque chose tout ça va clairement dans le sens de la continuité de la conscience après la la mort he c'est en ligne direct et maintenant ça on commence à à

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avoir des des des des des des des choses à assez fondé les gens venez demain d'accord hein le deuxième élément qui est un peu

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différent dans cette phase de recherche 6 7 8 10 mois on est tellement manque de la personne qu'il peut y avoir le l'envie de contacter un médium alors je sais qu'en Suisse vous

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avez des des instituts de formation de pour pour la médiumnité en France nous c'est on vous met au bûcher hein on vous brûle sur la place de Grève parce que c'est c'est et il y a une vingtaine de

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bons médiums en France vraiment qui des gens qui ont vraiment des réels talents et d'autres qui sont vraiment des des gens qui qui qui qui qui n qui n'aident pas donc peut-être qu'en Suisse c'est bien parce que c'est peut-être qu' il y

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a des des c'est une tracçabilité des personnes je je je recommande jamais pas par opposition mais je recommande jamais d'aller voir un médium mais les gens savaient quoi il il font quand

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même donc c'est un élément à introduire dans dans l'accompagnement et bah tiens j'ai envie j'ai pris rendez-vous avec un médium et on le pose comme ça ok qu'est-ce que vous en attendez quel type de question quel type de réponse et donc

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vous explorez et ça devient un matériel un matériel de de de de travail de l'accompagnement du deuil et après la séance on fait un débrief un débrief de ce qui s'est passé est-ce qu'il y a eu un contact pas de contact comment ça s'est passé qu'est-ce que ça apporte

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qu'est-ce que ça ne change pas qu'est-ce que ça change et donc en l'intégrant harmonieusement au-delà de toutes c'est vrai c'est pas vrai mais avec la la la précaution de est-ce que c'est quelqu'un de bien ou pas qui crée l'indépendance

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revenez voir la semaine prochaine puis l'autre semaine l'autre semaine les bons médiums c'est une fois par an ils disent revenez voir dans un an si vous voulez mais pas avant là vous savez que la personne elle a elle a une éthique hein

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donc je ferme le parenthèse par rapport à mesemnité vscd mais c'est des choses qu'on voit dans cette dans cette période donc au bout du compte c'est aussi une période où on a repris l'activité

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professionnelle souvent hein et point important par rapport à l'activité professionnelle c'est étudier dans tous les sens c'est bénéfique pas s'il vous plaît de longs

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arrêt de travail quand on est en deuil même si on a le cœur lourd et qu'on n pas envie de reprendre le travail à moins que ce soit vraiment impossible impossible bien sûr he mais la plupart du temps il est utile de reprendre le

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travail pourquoi parce parce on a besoin de se reconnecter à nos routines à se reconnecter à quelque chose qui est de l'ordre du familier du et en même temps à se reconnecter à l'environnement

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social professionnel après ça ouvre un autre pan qu'on va pas aborder aujourd'hui de comment une personne en deuil est accueillie dans l'entreprise dans toute une réflexion àener sur comment dans

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l'entreprise réussi à créer des protocoles pour accueillir de façon très juste très approprié une personne qui est qui est en deuil après la perte de son son compagnon sa compagne ou son enfant par exemple ou son parent enfin

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des situation où la personne euh peut arriver à avoir peur de rentrer de retrouver son activité professionnelle parce que les gens n'osent pas il a par enfin il y a vraiment une vraie vraie

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démarche à développer par rapport à ça on peut pas le développer mais c'est aussi un l'école le le l'activité professionnelle c'est l'école hein un petit qui rentre à l' école et qui a

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perdu son papa ou sa maman quels sont les protocoles mis en place pour accueillir et accompagner ce petit ou ce jeune adolescent qui a perdu ce ce ce pilier de son existence et qui va

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trouver dans l'école un référentiel stable sécurisant avec des routines même si dans la peine ça va être utile ça c'est baliser l'école alors que parfois

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la maison c'est un peu le chaos et que l'enfant va avoir peut-être besoin de pas trop être à la maison en tout cas il est fermé puis à l'école c'est la prévisibilité c'est les copains c'est les c'est des gens qui qui vont pas lui

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parler toutes les Sam mais parle dis des choses dis ce que tu ressens mon garçon je veux pas je veux pas et mais à l'école il le fait hein donc vraiment y a tout ce pan qu'on peut pas qu'on va

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pas développer là mais qui est l'enfant dans l'école tu tu feras le tu feras secours d'accord ok donc vous voyez que là on est on est dans

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cette deuxième étape c'est douloureux mais ça va pas si mal que ça et

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puis on a quand même enlevé l'électricité après 6 7 8 mois le plafonniier le le ventilateur il

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ralentit pu il s'arrête oh oh il y a un truc qui s'arrête là et ça c'est l'entrée dans la troisème étape c'est qu'est-ce qui se passe à ce

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moment-l et inscrivez-le en têre en lettre de feu dans votre esprit 6 7 6 mois c'est là où on dans la troisème étape et où on va moins bien structurer

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ement moins bien pourquoi onfit moins bien parce qu'on est en train de se réassocier on est en train on est séit dissocié pour se protéger de la souffrance et c'est parce qu'on on

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décide pas c'est vraiment le processus inconscient qui commence à réassocier et on commence à se réaligner sur le réel tel qu'il est non pas le réel tel qu'on voudrait qu'il soit mais le réel tel

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qu'il est avec toute sa crue sa violence et son son absurdité parfois mais c'est cet alignement donc qu'est-ce qui se passe dans dans dans cette charnière là on a les proches parfois

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sont moins présents ça fait 6 8 10 mois ils sont plus là donc on est un peu plus seul 1 de on commence à se réassocier les méces de protection qui mettaient la souffrance à distance commence à se à

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diminuer de 3 on a plus de nouvelles photos nouvelle vidéo j'ai plus assez de présence de toi dans le monde mais j'ai pas encore assez de présence de toi pour construire le lien intérieur don je suis

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un peu dans un numans Land donc ça se traduit comment un vécu de manque encore plus grand qu'au début un vécu d'absence

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encore plus profond qu'au début et le sentiment de te perdre une nouvelle fois c'est pas aussi massif que ça mais il y

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a quelque chose qui est de l'ordre de je va je vais moins bien là là je suis en train de je suis en train de sombrer là je suis en train de dévisser c'est c'est et et et si on sait pas que

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c'est normal c'est prévisible et que c'est nécessaire que c'est un temps nécessaire pour moi j'attends ce momentl parce que ça veut dire que ça que ça vraiment ça

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avance là on n'est pas on est dans la ch dernière de la 3è étape sauf que les personnes disent mais panique un peu en disant mais c'est terrible qu'est-ce que je ne fais pas que je devrais faire pour

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pas ressentir ce débout ce début de de de de sourd de douleur différente qu' qu'au début parce que la douleur va dans la trème étape devenir beaucoup plus sourde beaucoup plus profonde beaucoup

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plus insidieuse alors que dans les premiers temps elle est plus aigu plus strident plus aux oreilles là ça devient plus lancinant plus plus profond moins

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visible des autres parce que là si su 10 mois puis après elle continue 1 an un an et demi 2 ans et et et c'est toujours là ainsi de c'est profond espèce de truc de lourdeur qui est là et à l'extérieur on

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vous demande ça va et puis vous savez bien qu'il faut dire ça va don dit ouais ça va enfin ça va hein donc un double visage on fait fait bonne figure à l'extérieur parce que c'est en même

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temps c'est utile he ça nous tire vers l'extérieur mais en même temps on rentre à la maison et on s'effondre en regardant les photos de son petit voyez il y a ce il y a ce ce double mouvement qui est là et qui génère un vécu de

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grande solitude le deuil proc deuil est par intrinsèquement seul il y a un processus social aussi on qui qui est fait pour être accompagné par par d'autres gens par une communauté humaine mais là on

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voit qu'on est à à ce à ce stadelà au cœur du cœur de soi comme si vraiment on était ramené au à sa solitude fondamentale où se disIl le lien

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intérieur qui va se créer après mais il y a quand même dans dans cette solitude là donc j'ai l'impression d'être assez loin de la vie ass sloin des gens asse déconnecté comme si on avait perdu le le

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le le le mode d'emploi d'e d'une vie d'une vie normale on voit les autres des fois on est en colè in contre les autres qui dit mais il continuent leur vie et

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moi je me laisse sur le bas côté et je leur en veux je leur je les envie je suis pas sympa je suis désagréableis dès qu'on interagit avec moi je peux pas m'empêcher de parler de mon mari et c'est et et puis c'est lourd

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dingue et j'en ai marre d'être lourd dingue comme ça je me déteste j'aime pas mais je peux pas faire autrement enfin voyez c'est le climat de la troème étape c'est un climat qui est de de lourdeur

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et de il a une tonalité dépressive tonalité dépressive qui vraiment apparaît je vous dis à 6 7 8 10 mois où vraiment les gens ressentent mais est-ce que je suis en train de faire une dépression on n pas

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le temps de développer dépression clinique versus vécu dépressif mais sachez que le vécu dépressif est 100 % normal et ne requier aucun médicament je

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répète et ne requier aucun médicament c'est un processus normal si il se complique d'une dépression clinique pathologie oui il faut prendre en charge

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au niveau médicamenteux mais c'est rare en France on les grandes prescripteurs de d'xiolitique et d'antidépresseur je sais pas comment c'est chez vous mais en tout cas c'est c'est c'est vraiment une grosse erreur grosse erreur légitime

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parfois le médecin généraliste voit la personne qui souffre le vécu dépressif ressemble très proche à une dépression plus envie de quoi que ce soit fatigué tout le temps plus laçon de se traîner

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une vision très très sombre de de l'avenir plus de sens aux choses d bah c'est une dépression et Don un antidépresseur hein évidemment ça aide un petit peu mais euh c'est c'est ça

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empè absolument pas de traverser le la la troisème étape en aucune façon ça apaèise quoi que ce soit le manque reste pareil le le le le vécu intérieur de de de de de de perte de sens de perte de

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lien reste présent donc là on entre dans une période mais c'est pas le le fond du trou tout le temps hein c'est je vais mieux je vais moins bien je vais mieux je vais moins bien je vais mieux je vais

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moins bien et ça pendant quelques années c'est pour ça qu'on dit le deuil un an mais qui qui a dit ça c'est long c'est c'est vraiment la troème étape est

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vraiment longue mais entendez bien c'est on n pas tout le temps au fond du trou il se peut par exemple après mettons un an et demi après avoir perdu son compagnon par exemple une dame va

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va en vacances à chez vous c'est où où est-ce qu'on va en vacances chez vous euh à comment en Vallé enall enver on va enver donc va on va on va passer un

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weekend vraiment agréable en vaaller avec les les petits et puis on se dit on arrive à là on est dans le CRE haut de la VA dit bah tiens c'est ah tiens puis on s'entend ça va mieux puis on on on

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s'entend même rire un petit peu avec les petits et on se dit ah ça va mieux là là ça va mieux et mais comme la dynamique est qu'Al est peut-être 3 semaines après on est au

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fond du trou ils on dit mais comment j'ai pu imaginer que j'allais bien c'est un c'est c'est et comment je vais faire pour m'en sortir donc c'est vraiment ça et c'est fatiguant c'est vraiment

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fatiguant ce qui caractérise cette troème étape c'est qu'on est épuisé on toute personne en deuil vous le dira je pensais que le deuil n'était que

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la peine en fait le deuil c'est d'abord de l'épuisement physique et psychique mais c'est d'abord de l'épuisement et donc ça c'est vraiment une composante qui invite vraiment fortement à prendre

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soin du corps au cours du processus de deuil euh c'est essayer de de de s'alimenter du mieux possible je pr envie de de d'essayer de dormir et si on peut pas dormir peut-être des aides un

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peu un peu naturopathique homéopathique et parfois même des médicaments mais il faut dormir c'est un marathon il faut vraiment pouvoir dormir c'est comment prendre

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soin du corps ça peut être aussi le cors est est tendu le corps est douloureux donc c'est c'est des messages des messages des massages de l'activité physique et là g me disent mais j'ai pas

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envie j'ai pas envie de bouger mon corps j'ai pas envie or on sait que il y a des études plein d'études qui montrent que vraiment le le avoir une activité physique et un et une aide

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considérable pour la dimension corporelle du deuil mais on n pas envie et là vous pouvez poser quelque chose à quelqu'un qui vous dit j'ai pas envie dit ok tu auras jamais envie si on prend

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le module j'ai envie j'ai pas envie tu auras jamais envie je te propose un truc on va rajouter le module ça m'est utile ça m'est pas utile les deux en même temps donc j'ai pas envie ça m'est pas

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utile on va pas faire ça m j'ai j'ai j'ai pas envie mais ça m'est utile on va peut-être le faire j'ai pas envie d'aller marcher

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dans le Velet vet valet dans le valet avec une copine qui me traîne par les cheveux pour pour aller pour aller pas moi mais non mais au

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revoir qui me traîne par le les oreilles pour pour aller marcher dans le volet mais valet dans leet faut y aller et mais

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c'est j'ai pas envie mais quelque chose en moi dit ça va être utile à la fin de la journée quelque chose va se passer à la fois dans le lien qu'on va de ce qu'on va partager mais de fait de bouger ton ton corps et vous savez pas vous

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savez pas quel est le petit truc qui va aider quelqu'un et une patiente elle ça été ça qui l'a aidé dans tout après le plusieurs années quand vraiment elle vent arrivriver à à une apaisement

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un apaisement qui est la vraie promesse du processus de deuil même si on garde des cicatrices il y a une vraie promesse d'apaisement et je demande souvent gens mais qu'est-ce qui au bout du compte vous a aidé et là me disait il y a un truc ce

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truc- j'ai pas envie mais c'est utile mais ça m'est utile donc on sait jamais ce qui va tomber juste pour une personne donneré parce que elle c'était j'ai on m'invite à dîner j'ai pas envie puis une

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autre petite voix disait mais c'est m'est utile parce que ça préserve le lien social ça préserve le lien avec les amis et des amis à qui ont dit 10 fois oh non j'ai pas envie non j'ai pas envie ils invitent plus mais si à un moment

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donné oh viens et puis j'ai pas envie mais j'y vais quand même et bien a quelque chose qui se construit au bout du compte donc vraiment gardez ça j'ai pas envie mais

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ça m'est utile et donc cette ce soin encore ce c'est c'est c'est c'est vraiment cette solitude ce vécu dépressif tout ça vous voyez bien la la

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la couleur est est triste tout net dis mais ça dure combien cette TR combien de temps cette rue j'aime pas donner les dates et vous êes éteignez les caméras parce que c'est je donne des dates mais

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c'est des durées mais c'est c'est des grandes fourchettes des grandes fourchette on pourrait dire que je vais prendre juste le conjoint conjoint et

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enfant on pourrait dire que le plus gros de la peine c'est pas toute la peine d'accord hein le plus gros gros de la peine le plus aigu le plus encombrant le plus bouleversant de la peine après le décès d'un conjoint c'est

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c'est peut-être 2 ans 2 ans et demi 3 ans hein donc le le donc la trisème étape là elle peut faire bien bien bien 2 ans

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imaginez pour un enfant soyons clair c'est c'est avant de pouvoir se dire comme me dit des parents à un moment donné je suis toujours dans la blessure de la perte de mon petit mais je sais que je suis apaisé des parents peuvent

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le dire même si l'enfant est mort dans une situation épouvantable c'est peut-être 4 ans 5 ans ou 6 ans c'est aussi long que ça ça veut pas dire qu'après 4 ans 6 ans là non il y a

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la oubliez pas il y a la 4e étape il y a ça ça continue à travailler à l'intérieur mais le plus gros qui fait que un moment le plus gros est derrière et c'est pas qu'on dit qu'on qu'on se

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sent plus apaisé c'est pas que les gens nous disent ah tu es plus apaisé on se le dit à soi-même dit je sens que quelque chose en moi est plus plus apaisé et c'est peut-être 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans hein c'est donc c'est

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vraiment un temps qui est vraiment long conséquence de ce vécu de temps très long 20h30 ça va je continue he

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ah super donc je vais parler tout [Rires] doucement c'est tellement long c'est tellement

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triste c'est tellement sans horizon c'est tellement fade c'est tellement la vie qui on va au boulot on va en vacances des fois il y a des fêtes ok on

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est là on est on arrive à être présent puis en plus on voilà on n pas envie d'être une pauvre chose comme ça donc on est on est on est dans une vie en tout cas mais il y a quelque chose qui s'implante en soit c'est tellement lent

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qu'on se dit tu vois ça c'est ma vie tout le temps maintenant ça va tout le temps être comme ça je suis condamné à vivre ça tout le temps c'est fini maintenant

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foutu foutu je vis ça tout le temps et quand il y a votre psy là le le gars le garçon là qui qui dit non il y a une 4è étape on reste pas le deuil n'est pas un

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état c'est un processus dans la trème étape on vous croit pas on vous croit pas et donc vous quand vous verrez quelqu'un accompagner un proche qui peut-être ça fait 2 ans 2

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ans qu'elle a perdu son petit ou peut-être 2 ans qu'elle a perdu son compagnon s'accompagne et que et que dit c'est ma vie éterne triste c'est c'est une espèce de truc dans une une plaine qui ok si je je fais des choses mais bon

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c'est triste tout le temps comme ça vous dites mais non non je t'assure que non vous croit pas etelle vous croit pas parce qu'il y a vraiment rien dans votre expérience durant la troème étape ne

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permet de vous faire sentir quelque chose d'autre que la troisième étape quelque chose d'autre que cette tristesse cette vie cette vie sans sans horizon et donc on peut

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paniquer on peut avoir vraiment peur de se dire c'est pas possible une vie comme ça ça tout le temps comme ça et euh c'est pas le cas mais c'est c'est là où

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pour moi vraiment la trème étape c'est le temps le plus difficile du deuil surtout la jonction entre le 2è 3è c'est au début oui mais il y a tellement de protections psychiques qui sont là là on

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est presque sans protection on est vraiment B en direct avec le réel tel qu'il est et c'est la pro direct avec on n pas le temps pas des émotions parce que c'est

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un vaste sujet mais en direct de de de sa colère de sa culpabilité de son de son de sa perte de sens par rapport aux choses donc vous voyez c'est quand quand on imagine quelqu'un en deil on imagine

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en fait 3è étape la vie et pourtant et pourtant il y a quelque chose qui se construit quand même

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attendez avant ça 3è étape c'est aussi le moment où on va arriver tout doucement à 12 mois hein donc la transition c'est autour du 6 7 8 10 mois

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et quand on arrive à la première date anniversaire donc 12 mois après il y a un processus qui est pas du tout décidé qui

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est pas du tout conscient mais qui se passe à peu près 15 jours 3 semaines ou un mois avant la date anniversaire du décès il y a une espèce de réactivation

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de tout ce qui s'est passé un an avant par exemple vous avez perdu votre votre compagnon ou votre compagne ou votre enfant le 1er mai et bien quand

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l'année d'après vous arrivez au début avril s plus je dors moins bien je suis plus plus angoissé je puis a les images qui reviennent de de de l'an dernier de l'hôpital ah oui

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parce que le oui le le le 8 mai oui le 8 mai c la première hospitalisation ou et puis on se refait le film c'est pas qu'on décide de se le refaire c'est un mécanisme spontané où où où il y a un

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espèce de reset qui fait que on on revoit tous les événements et on voit arriver très souvent avec une grande appréhension cette date anniversaire on se dit mais mon die il va se passer

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qu'est-ce qui va se passer ce ce jour-là c'est pour ça que si vous êtes professionnel ou même ou même prof he puisqu'on est dans ce contextelà et qui euh Noe quelque part la date la date

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anniversaire B la date du décès par exemple euh 1er 1er mai 2023 parce que vous savez que la maman ou les parents de du du de l'enfant à l'école ou même

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l'enfant peut avoir une espèce de de de fléchissement émotionnel à ce moment-là parce que il y a quelque chose d'assez étonnant c'est on retrouve les mêmes circonstances la Terre a tourné autour

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du soleil et elle revient au même endroit il y a peut-être un truc énergétique il a peut-être je sais pas quoi mais en tout cas il y a une réactivation de ce vécu émotionnel qui est normal qui est qui est inquiète un

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peu si on n'est pas au courant mais qui est complètement normal et c'est important de d'avoir la date et de demander très clairement qu'est-ce que vousvez peut-être une semaine avant de semaines avant une semaine qu'est-ce que vous avez envie de faire ce jour-là

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qu'est-ce que vous prévoyez ce ce jour-là il des gens qui vous disent oh ce S c'est le même jour que que d'habitude non c'est pas le même jour que d'habitude c'est un jour qui a besoin de qu'on pose des gestes qu'on

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commémore d'une manière ou d'une autre soit dans les petites choses très intimes de soi à soi d'un rituel on va mettre une bougie dans une église ENF on va se faire une grande promenade dans dans dans la montagne dans solitaire ou

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alors conviez des proches pour une grande promenade dans le volet volet euh et après terminer avec une un un un partage où chacun amène un souvenir avec

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à la maison on prend on prend un verre tous ensemble et puis chacun amène un souvenir de de la personne décédée enfin quelque chose qui ritualise les rituels sont extrêmement précieux pour la première date anniversaire mais pour la

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2e mais pour la 3è et parfois la première euh pardon de dire ça si la première on la vit parfois c'est la deuxième qui est plus dure la première on est encore sous le choc la deuxième

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là on est plus sous le choc on est ah oui vraiment je vis sans toi et ça ça peut être et là parce qu'on on est en plein dans la trème étape cette réalité

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qui est là cette réalité que qu'on voudrait pas qu'il soit là mais elle est elle est quand même là et donc c'est euh c'est voyez vous avez donc la tonalité la 3è étape et qu'est-ce que c'est cette troisème étape aussi ça permet de

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pointer quelque chose par rapport à la cause même de la souffrance c'est un temps de souffrance languissante

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et pourquoi on souffre là faites attention à ce que je vais vous dire hein c'est pas on peut le prendre de façon détournée mais pourquoi on souffre on a identifié que

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le fait que souffrir procède d'une sorte de résistance au réel c'est-à-dire je veux le réel est

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comme ça mon petit est mort je veux que le réel soit autrement que ça je veux qu'il soit vivant l'écart entre le réel tel qu'il

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est et le réel tel que je voudrais qu'il soit ça s'appelle ma souffrance la souffrance c'est une résistance au réel et comment les gens disent comment les comment les gens

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demandent mais comment arrêter de souffrir une des clés et c'est tellement tellement difficile à faire qu'est-ce qui se passe le réel peut pas cheminer vers vous le réel il est

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inscrit la seule chose que vous pouvez faire pour réduire cet interv Val plus il est grand plus la souffrance est grande c'est que moi je chemine vers le réel c'est-à-dire que je m'aligne que je

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rencontre cette réalité telle qu'elle est et que progressivement je renonce à ce que le réel soit ce que je voudrais qu'il soit à la à savoir mon enfant

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vivant mon compagnon ma compagne vivante voyez le il est là et un un un des grands grands principes de l'accompagnement du deuil c'est aider la personne à cheminer vers le réel et elle

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peut cheminer extrêmement lentement donc vraiment munissez-vous de patience parce que parfois le le la personne dit non je veux pas c'est je veux pas accepter ce

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réel parce que pour plein de gens accepter le réel tel qu'il est c'est renoncer à quelque chose du lien avec la personne et puis derrière la souffrance vous avez cette idée fausse mais qui est

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là présente c'est que si je lâche la souffrance je lâche le lien je veux pas moins souffrir parce que par ma souffrance je suis en lien avec toi et si je souffre moins je vais être moins

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en lien avec toi or c'est vous PZ demander à la personne du vivant de cette personneel votre lien était construit sur la souffrance mais non il était construit sur l'amour ok donc pourquoi tu dis

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maintenant que la souffrance est ce qui crée le lien parce que je peux plus exprimer mon amour ah bon tu aimes plus la personne mais si je l'aime alors comprends la ta souffrance

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elle parasite le lien d'amour mais elle se mixe tellement avec souffrance amour se se met tellement ensemble que tu as l'impression que si tu enlèves la

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souffrance tu vas enlever le lien d'amour non apaise cette souffrance là ce qui veut dire rencontre le réel tel qu'il est et progressivement tu vas te rendre compte

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que se révèle l'amour qui a toujours été là et qui est la cause première de votre lien renonce à la souffrance comme quelque chose qui crée le lien c'est tu

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te trompes tu te trompes tu peux apper ta souffrance tu ne veux tu ne vas pas perdre le lien et pourtant c'est fort chez les plein de g hein il y a plein de gens qui n'osent pas qui ont peur de moins souffrir parce qu'ils vont

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l'impression que ils ils ils il trahissent et moins souffrir c'est quoi c'est pouvoir euh se permettre de pas penser 5 minutes pendant une soirée à la

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personne et on dit j'ai pas pensé à elle pendant 5 minutes je la trahis je l'abandonne et et et et et a la culpabilité qui vient qui qui qui vient derrière donc c'est voyez c'est c'est

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cette idée de souffrance de d'attachement à la souffrance de compréension que la souffrance est une résistance au réel c'est une notion qu'on peut comprendre qu'on n'est pas dedans mais quand on est dedans c'est

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compliqué à lâcher c'est compliqué à à comprendre mais voilà c'est c'est c'est c'est ça aussi la troisième étape hein c'est aussi tisser de cette de cette souffrance avec laquelle on a un

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rapport très ambivalent parfois je voudrais qu'elle reste parce que lien reste mais j'ai envie de d'arrêter de souffrir mais arrêter de souffrir veut dire que c'est en contradiction avec quelque chose que que je veux préserver

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enfin c'est un peu c'est un peu compliqué bon donc vous voyez là on est dans un temps qui est la la nuit de l'âme on est on est vraiment dans dans le temps difficile et

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on peut se dire c va durer tout le temps et pourtant c'est un processus et ce processus il a pas que trois

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étapes trois étapes destructuration de tout ce qui tenait il a il y a une 4è étape qui est la restructuration alors on n'est pas dans des tranches de

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saucisson première étape c'est une tranche de saucisson deè étape c'est une tranche de saucisson 3è étape c'est non c'est c'est très mouvant mais il y a pas de retour en arrière ce que je vous

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décris c'est un processus qui une marche en avantin il y a pas de marche a quand on est 3è étape vous pouvez pas retrouver la dynamique de la 2è étape ça fonctionne pas mais la 4è

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étape c'est un moment donné quelque chose qui démarre par petite touche très subtille ça peut même commencer déjà

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pendant la deuxème étape c'est très subtille et progressivement on commence à entendre la musique de cette 4è étape je vais vous dire de quoi elle est faite on peut mais c'est

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c'est tout doucement et cette 4è étape elle elle s'affirme de plus en plus en soi et au bout du compte cette 4è étape ce sera tout le

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temps ça s'arrête jamais la 4e étape c'est pour ça que cette expression de faire son deuil qui suppose un début un milieu une fin c'est fait c'est

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complètement absurde parce que la 4e étape ne termine jamais et on va voir pourquoi ça ça ça termine jamais parce que c'est c'est en lien avec le lien justement une image pour vous

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représenter combien c'est subtile la 4e étape et qu'on le voit pas du tout au début quand ça arrive de façon très clair semée euh imaginez vous avez deux gros enceinte de qui diffusent du hard

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rock hyper fort et à côté une petite enceinte qui diffuse une petite musique petite sonnate de Mozart et joue et là c'est c'est assourdissant et

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progressivement vous diminuez le son la petite sonate qui joue on n'entend rien longemps et vous baissez le son tout doucement et progressivement le son

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commence à être suffisamment bas pour vous entendiez quelques chose c'est quoi qu'est-ce qu'on entend là il y a quelque chose qui est en train de qui se fait entendre que entendez pas avant puis plus plus vous diminuez et le son de du

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hard rock en fait c'est la souffrance qui diminue qui trouve son chemin qui s'intègre progressivement dans dans le courant de le courant de la vie et que qui diminue progressivement et on commence de plus en plus à entendre une

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autre musique quelque chose d'autre qui est une musique différente la musique de la 4è étape et c'est quoi en essence la 4e étape c'est en

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fait tout doucement très subtilement une modification du d'un rapport à à trois chose c'est une modification subtile

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d'abord de la relation avec la personne qu'on a perdu on est d'accord hein on est à plusieurs années 2 ans 3 ans d'accord mettez pas ça 2 mois après he

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il y a pas de 4e étape là on est vraiment dans dans dans dans déjà un temps on a traversé pas mal de vallées et de désert mais là on commence à à sentir du mais tiens le

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[Musique] lien qu'on penseer rompu il y a quelque chose de tout doucement tout doucement qui commence à à prendre une autre couleur une autre

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tonalité c'est plus doux peut-être des souvenirs qu'on arrivait pas à rencontrer ou des photos qu'onarrivait pas à regarder on peut arriver à les all regarder peut-être déjà un petit depuis un certain temps mais il il y a quelque

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chose qui se pacifie parce que le fait de passer une relation extérieure une relation intérieure a aussi un effet assez incompréhensible qui est de de sa

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tendance à pacifier le lien bon si le lien était conflictuel difficile très très douloureux le fait l'intéation l'intégration du lien va aussi porter

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quelque chose de cette douleur de cette de cette conf de ce conflit de lien mais quand même dans une grande majorité des cas ce ce lien a tendance à se à être

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beaucoup plus doux dans dans dans l'intégration donc c'est redéfinition de son rapport à la personne qu'on a perdu et c'est là où on commence à comprendre ce que le gars en

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thérapie disait que on change la relation à l'autre de façon non sensoriel parce qu'effectivement on sent quelque chose du lien mais c'est plus véhiculé par des photos c'est pas

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véhiculé par des paroles c'est pas véhiculé par des pulls ou des ou des des touché une espèce de présence de l'autre qui se tout doucement au fil des années se tisse

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avec le courant de votre être ça se tisse ensemble comme un tissu qui se on va où on verrait pas où les trames se mélangent et ça devient intrinsèquement

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soi on sait plus où on commence on sait plus où fini on sait qu'on a presque en un arrière-plan tout le temps la personne mais en arrière-plan elle est pas au premier plan parce que on a on on

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s'offre la possibilité de de de de penser à à d'autres choses de de et de pas forcément penser à elle mais on est rassuré estce que c'était pas le cas au début de la

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deuxème étape par exemple on est rassuré sur le fait que ah si j'y pense plus non si j'y pense plus si j'y pense pas une heure parce que j'ai un truc à faire ou

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et ben hop Béatrice pouf ça revient pierre pouf ça revient on a on est rassuré sur le fait qu'on a pas oublié parce que elle est ici dans le même courant d'être

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que soi et c'est ça la 4è étape et c'est pour ça que ce lien-là il il il dure à tout jamais parce que c'est une relation qui continue la relation intérieure la

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relation extérieure continua avec il y avait des événements mais il y a des des choses intérieures qui continuent on bouge soi-même on change sa vision du monde et forcément la vision de la relation avec la personne évolue un papa

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me disait qu'il avait perd une petite fille de 6 ans l'âge de 6 ans 10 ans après il me disait bah des fois le matin je me R réveille j'ai une petite fille de 6 ans dans la tête et puis d'autres

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fois je me réveille j'ai une jeune fille de 16 ans puis je lu dit bon ma chérie là j'ai un un conseil d'administration un peu difficile tu vas aider ton papa un rapport donc est très doux très doux

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très très très serein vraiment c'est la promesse du processus de deuil c'est une vraie promesse si on crée les conditions pour vraiment être accompagné si

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vraiment on on on ne met pas d'obstacle majeur et la plupart du temps on n'en met pas dans l'immense majorité des cas ce lien il se il se construit et on peut le nourrir on peut le nourrir avec des

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écrits on peut le nourrir avec des des des choses aussi qu'on fait au nom de la personne par exemple faire s'engager dans une association en ton nom faire une course pour le contrô le cancer tous

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les ans en ton nom des choses très très douces qui qui qui fait que votre identité est plus la même mais on y reviendra tout à l'heure donc ça c'est modification d'A pour l'autre et il y a

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un tel soulagement tout doucement au fil des mois des années qui s'installent en disant je souffre plus comme avant et à ce moment-là on sait intrinsèquement qu'on ne pourra plus

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revenir en arrière on sait qu' un moment donné on peut plus revenir dans la souffrance d'autrefois ça veut pas dire que un truc qui s'appelle le manque qui est disparaît le manque reste tout le

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temps dans une vie ressentir le manque n'est pas la signature que le processus de deuil ne s'est pas harmonieusement déroulé le manque c'est quelque chose en fait qui appartient tout le temps au

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présent donc qui est tout pour qu'est-ce que je veux dire euh vous avez perdu votre votre votre enfant pardon pour les enfants je que dans les enfants mais c'est m'occupe de parents

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vous avez perdu votre enfant qui avait 5 ans ou à 10 ans et 10 ans après vous êtes en train de visiter le Grand Canyon puis vous vous regardez C

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merveille de nature vous dites il aurait adoré quoi mais il aurait adoré et donc le présent j'ad le présent rappelle

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l'absence et ça c'est le manque et donc même dans 30 ans une situation du présent va s'émerger et c'est ah j'aimerais tu sois là le manque mais c'est pas parce que le

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manque est là que ça veut dire que le processus ne s'est pas fait donc vraiment les gens qui disent oui mais j'ai pas fait mon deuil parce que il y a encore le manque et la douleur à Noël

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oui c'est normal tu as eu un trauma tu as une blessure tu tu peux jamais te demander que ce soit comme avant il y a quelque chose qui est mort l'insouciance est morte oui mais c'est ça les

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cicatrices il y a eu un trauma il y a un process de cicatrisation qui là et le manque ça fait partie de ce truc qui ne s'apaisera jamais il sera plus doux au fil du temps mais le manque est toujours est toujours là donc ça c'est par

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rapport redéfinition du rapport avec la personne qu'on a perdu il y a un autre niveau qui est redéfinition de son rapport ion de son rapport au monde à l'extérieur aux autres déjà on se rend

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compte qu'on est moins en colère contre les autres que les autres nous énervent moins parce qu'ils savent pas comment s'y prendre avec notre deuil et que vraiment ils s'y prennent parfois comme des comme des manches he avec des

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paroles tellement idiotes des commentaires tellement hors de propos et on a été en colère au début he les premiers mois les premières années on leur en veut presque que d'être aussi maladroit ou d'être si peu bienveillant

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ou d'être si peu présent et à un moment donné dans la troisème étape on a traversé tellement de trucs qu'il y a aussi une redéfinition par rapport aux autres où on on arrive peut-être peut-être qu'on garde des rencœurs HE

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parfois mais plus pacifié en tout cas le monde devient pas devient de moins en moins un lieu hostile un lieu où on en veut tout le temps on a peut-être retrouvé une espèce

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de de mode d'emploi de comment vive la vie on et on peut même accepter de dire tiens je peux t'investir on peut investir le monde alors qu'on avait l'impression d'avoir été laissé sur le

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bas côté on on peut même accepter de lâcher des choses par exemple peut-être après 2 ans ou 3 ans bah on a perdu son compagnon sa compagne on sent la

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solitude c'est dur et puis on rencontre quelqu'un puis on se dit je suis un peu amoureux là quand même et puis on peut faire une vie peut-être ensemble et puis on on se

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remarie ou on frit autre relation et puis c'est c'est ok pour soi intérieurement parce que le lien avec la personne rend ça possible on se rend compte que le cœur est tellement grand qu'il peut y avoir un lien tout jamais

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avec la personne qu'on a aimé mais que le cœur est tellement grand qui peut y avoir aussi on peut inviter un autre une autre personne tout comme un parent qui a un enfant et puis quand l'autre quand

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quand l'autre enfant arrive mais comment je vais pouvoir aimer autant cet enfant qui arrive par rapport à l'autre enfant une fois qu'il est là on dit mais j'aime les deux c'est la même chose c'est tout bête hein c'est comment je pourrais

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aimer quelqu'un aussi fort que j'aimé mon compagnon m'accompagne quelqu'un d'autre arrive et puis dit mais on peut aimer deux personnes à deux niveaux différents bon c'est pas simple pour la personne qui arrive

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après hein c'est pas facile de de de d'être aimé quand on est euh d'être aimé quelqu'un qui est en deuil de même plusieurs années après c'est pas simple de trouver sa place mais ça ça fait

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partie du travail de de de la 4e étape de réinvestir le monde trouver sa place retrouver les les justes les justes espaces donc au bout du compte il y a une espèce de la 4e étape pr dééfinition

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du rapport aux autres et au monde on on fait un peu plus la paix avec le monde et le monde redevient un lieu qui est porteur d'opportunités de plaisir de de joie de

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de découverte hein c'est plus un monde hostile où on accepte de vivre sans la personne qu'on a perdu et vous savez pourquoi parce qu'il y a deux un truc qui s'est passé parce qu'on a

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créé le lien et qu'on sait qu'on le perdra jamais on peut investir le monde donc il faut travailler dans le deuil sur les deux crée le lien intérieurement parce que ceci va créer

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les causes la base la Fondation pour pouvoir réinvestir le monde sans avoir l'impression de trahir ou de d'abander donc c'est les deux les deux mouvements en en même temps et ça c'est vraiment

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beaucoup 3è et beaucoup 4è étape et puis le trisème élément qui est qui est qui est le cœur du truc hein 4e étape qui se construit tout doucement par tant de questionnement sur le sens des choses

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mais qui suis-je c'est quoi aimer c'est quoi exister c'est quoi la vie pourquoi tout ça c'est une modification une redéfinition de son rapport à

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soi-même qui je suis devenu maintenant par le fait d'avoir vécu ça d'avoir vécu c'est d'avoir traversé ces valets de de de de larmes d'avoir traversé ces incompréhensions ces peurs ces ces

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émotions ces colères ces culpabilités c'est qui je suis qui je suis maintenant quelle est la personne que je suis devenue et ça c'est vraiment un des enjeux

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important du du du chemin du deuil hein déjà une chose qu'on peut dire ce que je suis devenu c'est pas quelqu'un qui est dans l'immense majorité des cas

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détruit l'être humain il est absolument incroyable pardon dans sa capacité à confronter les ouragans je suis parfois mais

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hbahi quand je vois arriver dans des 4è étapes des mamans ou des papas qui ont vu leur enfant être tués sous leurs yeux par un fou furieux mais on peut se dire

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mais c'est pas possible on va pouvoir comment on peut benah l'être humain est capable de d'avoir grâce à l'intelligence fondamental de son être qui œuvre à ça de pouvoir construire quelque chose qui fait que cet être vous

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dit j'ai une blessure à tout jamais en moi une énorme cicatrice mais je peux dire aujourd'hui je suis apaisé et ça c'est la 4ème étape je suis apaisé et ça veut dire quoi d'être apaisé alors que

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j'ai vécu ça c'est qu'est-ce qui a changé en moi c'est quoi mon paysage intérieur qui est différent qu'est-ce que j'ai pu même chose qui étaient impensable dans les premiers temps qu'est-ce que j'ai pu

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acquérir en terme de connaissance de moi en terme de sagesse parfois en terme de compréhension des autres en terme de bienveillance c'est c'est ça aussi mais

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faut pas s'y tromper la 4è étape c'est reconstruction du reconstruction par rapport à soi mais soyons clair c'est pas forcément toujours reconstruction harmonieuse très souvent mais pas

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toujours en fait c'est un grand spectre du moins vers le plus le moins c'est quoi c'est construire mais peut-être l'extrême là peut-être sur un tellement

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blessé parce que ça a été tellement violent ou ou ça a tellement ébranlé qui on était les fondements même de son être qu'on peut se reconstruire peut-être trois CR en dessous de qui on était avant c'est pas que le deuil s'est pas

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fait ou qui s'est pas fait harmonieusement c'est que la personne n'avait pas eu d'autrre n'a pas eu d'autres possibilité de se reconstruire autrement hein euh peut-être qu' qu'elle s'est pas donné les moyens d'être à

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accagné de façon appropriée peut-être qu'elle avait déjà des fragilités préexistantes qui ne rendent pas possible le fait de de se reconstruire de cette notre manière hein et vous avez

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tous les qure figures vous avez des personnes qui assez étonnemment on a l'impression qu'il s'est s'est passé quelque chose mais comme s'il y avait rien qui avait été appris comme s'il y avait aucune

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réflexion comme s'il y avait rien et pourquoi pas et pourquoi pas c'est ainsi puis vous avez un peu plus par là des gens qui se peuvent se reconstruire avec quelque chose qui est un gain de un

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gainir un gain en profondeur un gain de un autre regard sur les autres vous savez c'est c'est terrible souvent quand on a été confronté à la souffrance c'est là que le cœur s'ouvre quand on est

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confronté à la souffrance c'est là où on apprend la compassion c'est là où on apprend la la bienveillance par rapport au par rapport aux gens donc on a tellement morflé que souvent c'est c'est là où on se rend compte que B on est

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peut-être plus attentif à à bah une maman qui a perdu son petit aussi on peutêtre au MES ou ou à ou un petit enfant qui qui là ou ou ou un copain qui

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qui qui qui un visage un peu fermé ça va toi ouais ça va attends ça va toi puis là il se fondre en larme avec vraiment un truc de un truc de de de plus euh

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oser plus avoir moins peur ça ça rend un peu moins effrayé dans les rapports aux gens souvent j'ai remarqué hein quand on est dans des configurations vraiment

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bénéfiques on ose plus on ose on ose aller au devant on ose on ose des choses beaucoup plus beaucoup plus ouvert dans le corps donc vous voyez c'est pas forcément harmonieux mais très souvent ça allit quand même et c'est au bout du

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compte c'est qui je suis ce jeu c'est vraiment le ça qui va être aussi malaxé tout le temps tout le long de votre vie hein et même votre dernier dernier jour de vie vous

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serez quand même peut-être toujours quelqu'un qui a perdu un jour il y a très longtemps il y a 50 ans un enfant ou il y a 30 ans un compagnon ou une compagne hein même même quand vous allez

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mourir hein ça c'est on continue à être traversé par ça donc il y a pas de fin de deuil la 4e étape ne se termine pas avec le avec se termine se termine

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jamais et donc voyez c'est ça le processus de deuil c'est une espèce de grand mouvement dont il ne faut jamais je me répète là mais c'est important dont il

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faut jamais perdre le côté bénéfique bienveillant qui œuvre en nous à apaiser une souffrance qui si on devait le faire consciemment on n'y arriverait pas donc c'est voilà c'est c'est c'est

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ça que je voulais partager avec vous vous mesurez bien que il y a tellement de choses à apprendre de ça tellement de choses à comprendre pour que vous soyez en mesure d'aider les gens mais pour que vous

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soyez en mesure de vous aider vous-même vous êtes en lien avec des gens que vous aimez forcément vous allez perdre des gens que vous aimez c'est le le propre même d'être un être humain et d'aimer quand on aime on perd et quand

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on perd automatiquement on est un processus de deuil et si on comprend ce qui se passe pour soi c'est enlèveant rien la souffrance là quand j'ai perdu ma maman il y a 12 ans j'étais le pro du

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deuil mais elle est morte elle est morte et j'étais un j'étais malheureux comme les pierres mais cette connaissance aidait à donner un un contenant à à

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cette souffrance là qui était présente quand même ça donnait un contenant c'est ça aussi vous pouvez vous là où vous êtes être un contenant pour vous-même et un contenant pour les gens que vous accompagnez pas de façon PS dans de

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l'amitié juste dans un truc très très très doux et vous savez pas là où vous allez faire du bien donc déployeer essayez d'apprendre de ce processus de deuil essayer de de de de de de le

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comprendre dans ses finesses de creuser un peu plus c'est quoi la culpabilité dans le deuil c'est quoi la colère dans le deuil c'est quoi ces différentes é étapes dans dans dans le dans le détail parce que vous allez vous approprier une

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connaissance humaine que pas beaucoup de gens on et là vous êtes là ce soir je vous ai déposé une petite graine je vous en supplie faites la croître parce que on

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est on est combien on est 150 là à peu près là on est 150 à chaque conférence à chaque conférence je termine toujours de cette même manière là parce que à un moment

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donné il y a là quand mon quand ce bouquin est sorti VI le de le jour là la première version c'est la 4è première version c'était en 95 c'est loin hein il y avait des dinosaures encore dans les

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dans les rues en 95 on parlait pas du tout du deuil mais il y a un effet de masse de conférence en conférence de personne même toi Christine qui travail sur

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le le deuil le deuil des des des enfants le deuil à l'école ça grandit au fil des années et plus ça grandit au fil des années plus ça réduit ce tabou sur le deuil plus ça réduit progressivement

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l'isolement des personnes qui sont enfermées dans dans dans dans leur souffrance et qui ont qu'un rela il y a des associations qui se sont créées et des formations qui se sont créées et donc il y a plein de choses et donc là

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là où vous êtes vous aussi vous pouvez contribuer à monter jusqu'à ce qu'il y a une masse critique qui fait qu'à un moment donné notre société va avoir un un vrai autre regard sur le deuil et va

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vraiment accompagner avec beaucoup plus de douceur beaucoup plus de de détente beaucoup beaucoup moins de crispation ce processus de ce processus de deuil d'accord donc à vous de jouer là vous

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vous vous laissez pas la conférence passer comme ça euh vous vous vous vraiment vous vous entrez et vous mesurez pas combien vous pouvez faire un bien énorme avec des tout petits moyens

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ok je compte sur vous merci [Applaudissements] beaucoup