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bien bonjour bonjour à toutes et à tous et bienvenue à cette nouvelle séance du cycle agir en temps de crise un cycle conçu en partenariat entre l'institut d'études avancées de paris dont je suis
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le directeur et l'école pratique des hautes études psl dont le président jean michel verdier aurait voulu être là mais malheureusement est retenu il va essayer de venir mais on sait pas s'il va arriver à temps c'est la troisième année
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de ce cycle commun vous pouvez consulter les séances précédentes sur le site du cycle agir en temps de crise nous savons par les travaux des prospectivistes que des crises majeures vont se produire au milieu de ce siècle
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notamment en raison de la raréfaction des ressources et de la croissance des inégalités ces crises ont commencé à se multiplier plus tôt deux prévues un peu partout et ont des causes diverses comme vous le
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savez sanitaires écologiques économiques par exemple est directement ou dans un second temps c'est crise engendre des tensions fortes même en l'absence de chris dyer des inégalités engendre et en particulier
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lorsqu'elles sont perçues comme injustes des tensions très fortes ces tensions débouche en général sur des mouvements sociaux assez violent qui exprime l'attention locale et des sentiments de frustration ou de désespoir
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comme les crises accroissent les inégalités nous sommes maintenant entrés dans une phase de turbulence qui va durer des décennies sur fond de transition globale donc la question est maintenant non plus comment éviter les crises mais plutôt comment agir en temps
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de crise la crise est un moment très particulier où les modes de régulation habituels sont mises en défaut l'école pratique des hautes études et l'ua de paris sont des centres de recherche et d'un trou mission est de
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construire du savoir le savoir a toujours été le meilleur instrument de l'humanité vers un monde meilleur le savoir est une création collective et voilà pourquoi nous avons mis en place
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ce lieu de débat où chercheuses et chercheurs analysent les crises de manière collective collaborative et examine aussi comment les actrices acteurs majeurs de la société
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civile politique économique associatif ont ou ont fait face à différents types de crise comment ces acteurs parviennent ils à naviguer dans une mer de contraintes croisés et d'incertitude peut-on en
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tirer des leçons convergentes quels principes d'action et ils peuvent en être dégagées l'histoire humaine peut être considérée comme une suite d'expériences dont nous devons scientifiques experts décideurs tirer
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des enseignements c'est le but de ces discussions intersectorielle aujourd'hui le thème de cette rencontre et ce qu'on a appelé la crise des banlieues nous allons l'examiner à partir des événements de 2005 en france ma collègue la professeure séverine
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mathieu sociologue directrice d'études à le ph et à qui nous avons confié la direction scientifique de ce cycle va nous présenter les intervenants de cette séance et je lui laisse la parole merci ça dit merci à vous d'être venus
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assister à cette séance et merci surtout à latifa ou queer et marwan mohammed de nous avoir d'avoir accepté notre invitation donc latifah ou queer vous êtes juriste de formation vous avez
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rejoint le bondy blog en 2016 je crois dont vous êtes 13 pardon et vous en êtes devenue la directrice en 2019 et vous irez vous en tant que journaliste vous couvre essentiellement les sujets
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d'actualité politique mais aussi sociale voilà merci d'être avec nous marwan mohammed vous êtes sociologue chercheur au cnrs au centre maurice halbwachs voutaz vous avez travaillé sur les
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bandes de jeunes sur la délinquance juvénile sur la question des inégalités sociales des cautions des banlieues et vous avez tout dernièrement publié un collectif avec julien talpin qui
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s'appelle communautarisme avec un point d'interrogation et vous avez également participé à un documentaire qui s'appelle la tentation de l'émeute là donc merci et vous êtes régulièrement
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interviewé aussi par le bondy blog ce qui nous faisait un lien entre entre vous deux alors je vais peut-être commencer par une question assez général donc nous procédons comme
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suivre nous allons poser des nous allons discuter échanger avec nos intervenants intervenantes et puis nous laisseront du temps bien évidemment pour une pour une discussion marouane est ce que vous pouvez nous
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rappeler le contexte de la crise et les événements qui ont marqué cette crise merci beaucoup de l'invitation merci beaucoup d'être là à vous toutes et vous tous pour cet échange alors
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pour ceux qui ne sont pas familiers de ces événements là où qu'ils étaient trop jeunes ou pour qui c'est trop loin quelques éléments de rappel mais d'abord je vais vous dire quelque chose d'arbitraire cantons rpt situe
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canton recontextualise ont fait des choix sur ce qui paraît important pour les chercheurs de l'époque pour le personnel politique qui on met de côté d'autres qui pourraient l'être on fait
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aussi des choix niveau de l'historicité c'est à dire de la manière de d'inscrire un événement dans le temps jusqu à quand remonte pour situer ces événements là on pourrait remonter très loin comme on va
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on peut se limiter à la temporalité courte est ce que je vais faire pour vraiment nous resituer en 2005 mais sachez qu'on peut remonter en amont d'abord ces événements et la mort de ses
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deux adolescents et puis un troisième a été grièvement blessés surviennent le 27 octobre 2005 au soir et en fait les fesses et trois adolescents qui revient d'une partie de
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foot qui sont pris en chasse par un équipage de police qui les poursuit et il se cache dans un transformateur edf 2 décéderont et un troisième sera très
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grièvement brûlé ces incidents conduit un certain nombre de jeunes des villes voisines d'avoir de la ville de clichy sous bois dont ils sont originaires de la ville voisine de montfermeil très rapidement à l'annoncé
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de la mort de ces deux adolescents il ya d une colère qui s'exprime et qui va se manifester par des dégradations des affrontements avec les forces de police
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qui arrive progressivement nombre et qui vont donner lieu à une communication politique d'avoir une médiatisation une communication politique assez rapides notamment sous à travers la prise de
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parole de l'ancien ministre l'intérieur nicolas sarkozy qui fera passer ces adolescents comme des jeunes qui venaient de cambrioler qui était poursuivi pour des faits de cambriolage qu'il est soupçonné de faits
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de cambriolage c'était la raison pour laquelle il se serait il se serait enfui localement tout le monde sait que ce sont pas des adolescents qui sont connus pour des faits de cambriolage aucun fait cambriolages d'ailleurs n'est signalée
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dans l'immédiat enfin dans l'ue mais dans l'espace immédiat et donc on a cette colère qui s'exprime pendant plusieurs jours à clichy sous bois et aya miyama ont fermé donc des voitures brûlées des policiers pris à
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partie une destruction de mobilier urbain et de bâtiments publics également la poste une école et ça s'inscrit dans un contexte de montée en puissance et
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d'omniprésence d'une figure centrale et c'est important qui est celle de nicolas sarkozy qui était ministre de l'intérieur mais qui était pas seulement ministre de l'intérieur qui était aussi quelqu'un qui se préparer pour l'élection présidentielle l'élection
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présidentielle de 2007 donc il était dans une trajectoire politique et qui multipliait les coups d'éclat médiatiques notamment par un discours extrêmement virulent qui visait les quartiers populaires ces quelques mois
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avant quelques jours avant où il se rendra sur la dalle d'argenteuil pour dire dans l'ain dans une mise en scène que qu'il allait se débarrasser débarrasser le quartier des racailles et c'était quelque temps après ces
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événements là quelques temps après une autre sortie à la courneuve où il avait parlé de nettoyer au kärcher céladon vient cette expression c'est quartier des voyous des racailles
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et c'est donc on a une un contexte de tension et une vraie détestation dans les quartiers populaires notamment chez les franges les plus jeunes de la figure particulière de nicolas sarkozy on a au sein du gouvernement de droite le président c'est jacques chirac mais au
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sein du gouvernement on ya un clivage assez fort entre autres le premier ministre dominique de villepin et le ministre de l'intérieur nicolas sarkozy qui sont dans des luttes d'hégémonie de dans une forme d'opposition en tout cas sur le terrain
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ce qui se passe c'est que pendant plusieurs jours les révoltes les incendies les violences cantonne à ces deux villes là et on va voir que on va passer du local au national
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régional d'abord où les choses les événements vont s'embraser en ile de france puis au niveau au niveau national à partir de deux événements le premier j'en ai parlé c'est le mensonge l'accusation de cambriolage c'est à dire
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la criminalisation des victimes et deuxièmement l'événement important ça va être que ça se passe pendant le mois de ramadan en fait ces événements là et donc à la mouche la mosquée clichy de clichy montfermeil la mode la mosquée
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bilal de montfermeil faut pour connaître un petit peu la tradition musulmane pour la 27e minute du ramadan c'est considéré comme une nuit extrêmement importante qui peut être ce qu'on appelle la nuit du destin
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et qui nuit sacrée pour aller très vite pour les populations musulmanes pratiquantes et donc cette nuit du destin et puis ce second son nom et fort à la mosquée bilal est marquée par l'envoi de grenades lacrymogènes dans la
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salle de prière et donc on a des personnes qui filme avec leur téléphone portable des fidèles hommes femmes beaucoup de personnes âgées des enfants qui sont asphyxiés par les gaz lacrymogènes qui doivent évacuer qui en plus derrière se
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prennent des menaces des pressions et d'autres grenades lacrymogènes qui arrivent dans les alentours et ces images là contribuent à nationaliser la révolte contribuer à nationaliser la révolte on
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voit très bien qu'après les événements de la mosquée bilal il ya une extension au niveau national d'une révolte qui touchera au final 300 communes c'est du jamais vu en france en terme de deux
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pour ce type de révolte là ça touche toutes les grandes villes toutes les périphéries pas avec la même intensité des grandes villes françaises mais également des villes moyennes qui n'ont jamais été concerné par ce type d'événement
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devant un mouvement qui déborde un petit peu les forces de l'ordre le gouvernement de dominique de villepin décrète l'état d'urgence c'est une première depuis la guerre d'algérie et
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les événements de nouvelle calédonie et une trentaine de communes instaure un un couvre-feu rapidement sur le bilan matériel au final il ya trois morts civils 217 blessés parmi les forces de l'ordre
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plusieurs centaines de blessés parmi les les personnes qui ce qui se révolte et plus de dix mille véhicules brûlés 233 bâtiments publics détruits ou endommagés la société mutuelle des assurances des
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collectivités locales estiment à l'époque le coût des dégâts à 250 millions d'euros plus de 6000 personnes sont interpellées 1328 seront écroués et on peut dire que
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la justice a la main lourde à l'époque par rapport à ces événements d'autant que les enquêtes que l'on a montre que la plupart des personnes qui sont interpellés et écroués n'ont pas de casier judiciaire ne sont pas connus
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pour des faits de délinquance et ne porte pas et donc ce sont des révoltes qui ont qui ont recruté plus largement qui ont attiré un public beaucoup plus large que le la clientèle des bandes de
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jeunes transgressif qu'on peut retrouver dans l'espace public habituellement donc voilà au niveau des faits ce sont des aidés des révoltes qui vont durer trois semaines et immédiatement va se
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mettre en place une espèce de lutte d'interprétation de lutte de haut d'une opposition au niveau des discours au niveau de type de discours sur ces événements là des événements qui vont éclipsé tout le
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reste de l'actualité pendant plusieurs semaines avec des live avec des ddd plateau notamment des chaînes de d'information en continu qui vont être complètement absorbé par par ces
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événements là qui vont avoir une résonance internationale notamment un certain nombre de chaînes conservatrice aux états unis je pense à fox news ont présenté et pré présenté des cartes pour vous dire un petit peu lui la résonance que ça peut avoir
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présenté des cartes demandent à leur tourisme ne pas aller à paris dans sa région a présenté des cartes de ce qu'ils appellent de nos gosses zone c'est à dire des zones de guerre lenovo zone sont des zones de guerre c'est à dire des zones où il ya une vraie mise en danger
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physique de des personnes qui pourraient s'y trouver justement sur cette question de la manière dont ça a été représentée latifa ce que vous pouvez nous en dire plus et commencent à évoluer justement oui merci
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bonjour tout le monde 5 sur la question des en tout cas la représentation médiatique à ce moment là où du récit médiatique qui est fait on va dire on va les appeler des quartiers populaires on va juste remonté quelques quelques mois
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avant donc du coup ce mois d'octobre 2005 faut savoir qu' il n'y a pas de rubrique dédiée quartiers populaires aux mêmes territoires ruraux à ce moment là il n'y a pas de journalistes en tant que
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tel qui s'occupe de ces questions là les choses vont faire que quelques je crois quelques jours avant on a un journaliste au monde qui s'appelle luc bronner qui journaliste éducation à l'époque et qui dit à sa rédaction non
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mais je veux m'occuper de ces territoires là et donc de faire un genre de rubrique mixte entre des territoires ce qu'on appelle les périphéries donc les territoires ruraux et des quartiers populaires et ce journaliste donc à bien
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entre kim et choisi son moment parce que je crois qu'il est il et il commence sur le terrain en début de semaine et les le décès de zyed benna et bouna traoré se déroule quelques jours après donc il
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retrouve alors qu' il n'y connaît absolument rien il n'est pas issu de ces quartiers là ni deux et il se retrouve à couvrir ça donc ça montre à quel point il ya une invisibilisation à ce moment là des des habitants des quartiers populaires de leur histoire de leur vécu
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de leur ressenti et c'est assez déterminant évidemment dans la manière dont le dans ces événements là ces révoltes de 2005 seront traitées déjà par rapport à ce qu'elle dit marouane avec des mécanismes dont on a l'habitude encore aujourd'hui sur les violences
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policières de créminil criminalisation pardon des personnes concernées et ensuite de difficultés vraiment à comprendre je crois que c'est une question assez simple qui cristallise un
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petit peu ça sur le c'est celle de pas mal de gens essaient travail de journaliste de relayer ces réalités là aussi mais on dit s'il court séjour qui sait qu'ils ont quelque chose à se reprocher donc voilà c'est quelque chose assez basique pourquoi courte on quand
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on voit la police parfois dans les quartiers populaires et ça c'est une réalité qui était absolument absente des représentations médiatiques à ce moment là et finalement de ce que c'est la réalité dans un quartier populaire donc
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voilà c'est ça montre l'importance des médias l'importance d'avoir des journalistes n'ont pas nécessairement je plaide pas qu'ils soient tous issus ces quartiers là pour en parler mais en tout cas qu'il s'intéresse à qui s'intéresse à un minimum et qui est voilà l'intérêt
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qu'ils prennent le temps et après la déontologie évidemment nécessaire pour faire pour faire ce travail là le journal y songe par lilou bonheur s'est vu décerné l'année d'après le prix albert-londres justement pour son travail sur
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sur les événements de 2005 et voilà après quoi qu'on en pense sur d'autres sur d'autres points de vue etc il a il a pris le temps d'y aller et et c'est ce qui est fondamental en fait pour couvrir de manière générale
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l'actualité mais pour des événements d'une complexité et qui cristallise énormément de choses et notamment il racontait qu'à chaque fois qu'ils sortent un article sur ce qui se passait le lendemain il allait avec l'édition du monde pour lire avec les personnes qu'il
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avait interviewé et pour qu'elle lui fournissait retour et ses limites c'est comme ça qui s'est formée à cette voie là la couverture en fait des quartiers populaires de manière générale il faut savoir que c'est extrêmement rare à ce
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moment là comme ça a été dit on est dans un traitement sensationnaliste de ce qui se passe on occulte fin il ya une déshumanisation qui était réelle des personnes et des habitants ce moment là on va parler donc que de ces jeunes qui
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ceux qui se révoltent qui brûlent des voitures etc en interrogeant très peu leur motivation entre guillemets ou qu'est-ce qui a animé cette révolte là haut lieu au-delà du décès de ces jeunes et au delà de ce qui s'est passé et
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ensuite il ya vraiment une absence de comment dire ce que je disais tout à l'heure de prendre le temps et de venir essayer de comprendre ce qui se passe et on n'a que ça à tel point que
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et donc on en arrive à la création du bondy blog à tel point que au même moment en suisse il ya des journalistes qui se disent quand même incroyable la manière dont les médias français couvre ces événements à la télé quand on allume on voit que des voitures qui brûlent on
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ouvre la presse on nous raconte que ça on nous parle du danger que ces quartiers représentent etc et des journalistes suisses se disent roma comme on a une couverture médiatique de ces événements qui est comme celle de
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comme celle de journalistes qui vont sur des territoires de guerre en fête bat allons-y et un plan tombe alors dans ces cas là dans cette zone là et voyons au quotidien ce qui se passe dans ces quartiers là qu'est ce qui se passe le matin en fait qu'est ce qui se passe le
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midi qu'est ce qui se passe le soir qu'est ce qui se passe avant qu'on se met à brûler une voiture après coup les brûler ou des établissements publics etc parce que c'est ce qui s'est passé donc ils décident pas de venir et de louer un
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appartement à bondy et et de raconter ce quotidien là et parce que ils vous faire quelque chose que le journalisme télé pour le coup pour des raisons purement technique ne permet pas toujours le journaliste télé quand tu à venir pour son sujet de 13 heures il va venir le
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matin il va filmer ce qui reste voilà deux des dégâts des dégâts qui ont été faits dans la nuit il va plier sa caméra il va rentrer parce qu'en fait vous qu'il faut qu'ils fournissent et images pour le jt 13h il faut qu'il démontre qu'il faut savoir etc mais encore une
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fois c'est la question qui rencontre retour dans un quartier tôt le matin en vrai pas grand monde pas grand monde comme dans plein de lieux il ya des gens qui sont partis travailler à des gens qui sont encore chez eux c'est les gens qui ont déposé leurs enfants à l'école ils sont rentrés on rencontre est
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vraiment très peu de personnes et donc c'est une manière aussi de travailler qui était n'était pas adaptée mais qui est toujours le problème aujourd'hui donc à cette question du temps et eux ils vont aller à rebours de sa ont finalement prenant le temps en s'implantant dans un quartier en
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racontant le quartier au quotidien en trois mois il ya au moins une quinzaine en fait toute la rédaction du magazine suisse de l'époque qui n'existe plus qui s'appelle l'hebdo qui sont sont relayés en fait qu'on fait les allers retours entre bondi entre bondy et genève
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pendant trois mois une quinzaine de jours ils ont créé donc à l'époque c'était la mode des blogs et donc ils ont créé un bondy blog pour raconter ça en plus de ce qui m'était dans l'eure dans leur journal et en fait ça a rencontré un énorme succès finalement le
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nombre de visiteurs est extrêmement important à l'époque il n'existe aucun média qui est entièrement lit ça n'existe pas voilà mediapart sera créé quelques temps après mais en tout cas en pure players français c'est le premier à
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ce moment là pour des raisons purement économiques qui est qui et qui est créé et ça fonctionne et ça fonctionne super bien et au bout de trois mois pour des raisons évidemment financière ils peuvent plus continuer à envoyer des gens là mais mais il décide de le
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continuer de passer les clés 1 un journaliste à l'époque un journaliste pardon un professeur d'économie à bobigny qui s'appelle mohamed hamidi et qui va lui recruté des jeunes pour leur dire en fait faut continuer il faut vous rapproprier vos
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récits et ce qui se passe à la télé ça ne vous convient pas où ça reflète pas ce que vous ce que vous vivez en fête venez on va vous ouvrir une porte et on va vous créer un espace pour que vous puissiez racontez vous votre réalité et
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c'est comme ça que ça s'est créé je pense que ça dit beaucoup de ski et le système médiatique français de ce que sont les médias français quand on a dû attendre des suisses pour qu'il vienne créer cette initiative est plus tard en
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master class au bondy blog on a reçu des journalistes qui est en responsabilité à l'époque de libération de médias de gauche etc qui ont avoué un peu leur échec en disant mais c'est à nous de créer 100 c'est à nous d'avoir cette idée c'était à nous c'était à nous
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d'aller là-bas et de juste y rester 24 heures sur 24 ah je sais pas enfin bondissait pas c'est pas extrêmement loin de paris et c'est ça qui est assez finalement oui révélateur de ce qui
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était le traitement médiatique des quartiers populaires à ce moment là en 2005 après on parlera pts et de la manière dont ça a évolué mais mais voilà c'est c'est une leçon finalement le journalisme qui était donné par les par
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les suisses aux français à ce moment là vous en avez tous les deux vous avez un petit peu abordé cette question mais est ce thème est peut-être allé un peu plus avant qu'elle a été finalement l'impact des discours et des récits sur cv sur
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ces événements et réciproquement d'une certaine façon peut-être marois depuis latifah vous avez tous les deux un avis motivé je veux commencer la question d'aider des conflits
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d'interprétation dont je parlais de fleurs elle et elle est essentielle très rapidement il faut donner sens il faut donner sens à une crise il faut l'interpréter il faut l'analyser et la manière d'imposer tel sens ou tel sens
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telle direction interprétative ou tel autre a des effets politiques à des effets politiques immédiats et ce qu'on voit très rapidement et très schématiquement s'installer dans le champ dans l'espace public français
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c'est c'est un double clivage un double clivage d'abord en termes de clivage il ya tout de suite à un discours d'or autres qu'ils sentent qu'ils s'installent un discours de rétablissement de l'autre qui est
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absolument centrale et qui fait consensus dans l'espace politique un discours de rétablissement de l'ordre bien sûr promu par le gouvernement de villepin mais sur lequel sa ligne le parti socialiste par exemple le parti
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socialiste ne va pas voter va s'opposer au vote de l'état d'urgence à l'époque mais s'aligne sur la nécessité avant toute chose de rétablir
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l'ordre et du coup on trouve cette résonance dans un station de discours de leaders politiques à gauche 7,7 cette primauté de l'ordre sur toute autre considération d'abord on rétablit boss d'ordre et après on discute ou après on
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réfléchit comme si la réflexion la discussion sur les causes pouvait être relégué aussi facilement si rapidement par rapport à la situation ça c'est la première des choses qu'on a
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un clivage entre ce discours d'ordre qui devint très vite omniprésent et de l'autre côté des tentatives porté par à la fois des habitants de ces quartiers notamment ceux de clichy sous bois un
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collectif d'acteurs qui se met en place et qui va être pérennisée sous le nom de ac le feu mais en fait c'est un collector d'un collectif d'acteurs de clichy sous bois le maire de clichy-sous-bois claude dilain le
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regretté claude dilain un rôle absolument essentiel parce que il représente quand même une figure de de l'institution une figure du pouvoir et de la puissance publique même si c'est à l'échelle locale mais ils trouvent ils
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essayent de trouver les mots justes et une espèce d'équilibré entre la nécessité de cesser les violences et dégradations qui vont qui vont qui vont ce que la population va finir par supporter d'une manière ou d'une autre mais également la nécessité de
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comprendre la colère la nécessité de d'entendre ce que les ceux qui s'énervent qui se révoltent ont à dire et la nécessité de critiquer les manières de faire de la police donc c'est un numéro d'équilibriste auquel il
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parvient assez bien et jouent un rôle extrêmement important et puis vous avez les analystes deux types d'analystes une expertise plus tôt sécuritaire qui se met vite en place et le discours des sciences sociales
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qui tentent très rapidement de se faire entendre au moins en tant que jeune chercheur gt gt en thèse à l'époque et je faisais mon terrain en 2005 ça veut dire que je me rappelle très bien quand les violences explosent et qu'elles sont
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médiatisés j'étais à martigues un séminaire avec didier lapeyronnie et michel kokoreff ont regardé les images ensemble mais moi j'étais c'était mon terrain donc moi j'ai appelé mes frangins mes amis en disant vous monter
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sur le toit vous filmez vos films et tout ce qui se passe vous me récupérer les vidéos parce que j'étais dans cette phase d'accumulation le lendemain je rentre et donc je passe beaucoup beaucoup de temps à à voir comment les choses s'opère et comment les choses s'organisent sur le terrain de ma très
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empirique mais de manière générale à part quelques exceptions il pas beaucoup cherché à ce terrain et il faut du temps pour la recherche il faut du temps pour la recherche et donc les chercheurs sont là plus dans un discours meta
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d'interprétation en pointant le fait que les inégalités le racisme les discriminations sont des causes structurelles et profonde mais ils ont bien du mal à expliquer comment est ce que un phénomène local qui est pas
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nouveau qui sera ni le premier qui n'a pas été le dernier hélas va prendre une tournure et une dimension qui est qui et qui est national et donc on est un conflit d'interprétation entre chercheurs très rapidement pourra
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revenir dessus et un conflit d'interprétation entre ceux dans l'espace paul up académique et public plus général qui insiste sur les causes sociales et structurelles sur la question des discriminations et ceux qui sont un discours d'ordre de
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rétablissement de l'ordre qui tentent par dessus tout à criminaliser les comportements en réduisant ses révoltes là à des comportements délinquants et des comportements criminels
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c'est mieux comme ça j'en ai un petit peu parlé tout à l'heure en tout cas sur l'impact enfin c'était je pense que purement web d'un point de vue journalistique c'était l'échec à retranscrire quels étaient les
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rapports police population à ce moment là l'échec à mettre en lumière finalement les procédés de communication de la préfecture de police ou des forces de l'ordre de manière générale dans ces événements là et mais c'est un problème
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auquel on est aussi confrontée aujourd'hui 1,2 même si ça tend à évoluer un petit peu mais de reprise systématique des version policière des quand il ya des cas de fin quand il ya des décès et des blessés et ses dents
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danser dans ces histoires là et c'est ce que c'est parce que ça montre ce que ça montre est et aussi de effectivement de ses habitants de ces quartiers là tous alors j'en parlais qui était déshumanisé ok regarder ce qui se passe à la télé et nous c'est pléthore
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de témoignages à l'époque fois qu'on a encore de gens qu'ils aiment et ce que je vois à la télé c'est parce que je vis pour des habitants de clichy de montfermeil et de un plein de villes qui était qui était concerné par ça donc ça l'impact sac c'est à ce moment-là
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creuser encore plus la distance en tout cas médiatiquement donc déjà qu'elle existe et qu'elle était assez forte mais entre les habitants de certains de ces quartiers là et les médias de manière générale le fait de ne pas de ne pas se
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reconnaître ni dans les visages qui apparaissent à l'écran il dans les histoires telles qu'elles sont relatés ça je sais pas quel très précisément l'impact que ça a pu avoir et c'est sûr sur les gens mais c'etait un c'est juste
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que par contre je pense que ça a été la fin je sais pas si le début monde comme médiatique mandat qu'il ya eu quelque chose qui s'est passé en tout cas avec la création du bondy blog ces événements là sur un sujet qui était peut-être plus facile à traiter que les sujets qui ont
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été évoqués par marmande avant de questions de sécuritaire de violences policières et c'est ce qui est indéniable c'est que c'est vrai qu'à ce moment là sur les champs médiatique sur les champs éducatif etc rabat il ya une prise de conscience je pense qu'ils étaient plus faciles à faire pour les
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responsables politiques que sur les questions de violence policière où finalement on a eu entre guillemets un début de prise de conscience de certains responsables politiques ou en tout cas au moins deux responsables médiatique plutôt que
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que c'est que ces dernières années enfin qui est beaucoup plus proche de nous que 2005 merci beaucoup et dont le du point de vue des pouvoirs publics comment ça s'est passé quelle a été la
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réaction quels ont été les réponses publiques des différents acteurs c'est un un champ à ses divers il ya là il ya la police il ya les autorités locales comme comment ça s'est passé marouane et là tu y vas
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[Musique] l'action publique s'est il ya deux manières de voir les choses il ya les réactions les réactions les réactions publiques les communiqués les prises de paroles
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qui ont acquis ont été assez il est comme je le dis assez marquée par un discours de restauration l'ordre c'est quand même quelque chose des événements qui ont fait peur à la population clairement qu'ils ont créé une espèce de sentiment de
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deux surprises de colère pour certains d'incompréhension pour beaucoup et donc pour beaucoup pour beaucoup d'élus locaux ou d'élus nationaux il y avait quand même mine de rien une demande de sécurité qui c'est qui s'est exprimée
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qui a pas écraser une demande de compréhension mais d'abord la demande de sécurité donc c'est vrai que on a eu cette prise de position et donc du point de vue du gouvernement ça a été bien sûr le vote de l'état d'urgence la mise en
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place de couvre-feu mais également une répression la première réponse des pouvoirs publics ça a été la répression et une répression considérablement enfin une répression très ferme très
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faire une institution judiciaire comme je le dis qui a pas eu la main qui a eu la main lourde et donc ça a été la première la première la première prise de position sur la question mais très
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rapidement il ya un débat qui s'est ouvert sur quels étaient des causes et quelles pouvaient être les réponses apportées on n'est pas dans un espèce de faits divers ou un événement qu'on pourrait réduire un fainéant fait divers locale on est face à une question nationale est très vite au niveau du
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gouvernement par exemple il ya une différence d'interprétation en train de villepin qui même malgré son inscription à droite est très sensible à la question là c'est tout le gaullisme social très sensible à la question des inégalités
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malgré tout à la nécessité d'apporter une réponse qui soit pas seulement une réponse de fermeté une réponse policière et un nicolas sarkozy très ancré dans un discours de criminalisation qui tente de faire pencher la réponse
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gouvernementale de de ce point de vue là qu'est ce qu'on a vu concrètement c'est que même si les pratiques policières étaient au coeur des reproches faits par la population au coeur de la révolte on
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n'a pas eu de modification de ce point de vue là au contraire ce qu'on a observé sur le temps long c'est une forme de renforcement de la militarisation du maintien de l'ordre un durcissement des pratiques policières est une espèce de montée en puissance
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des syndicats policiers à travers leurs revendications et leurs demandes de durcissement de sécurité juridique par rapport à leur manière de faire la police notamment dans ces territoires là
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donc d'un point de vue politique si ces révoltes demandé était une critique forte de l'action policière l'action policière s'en est retrouvé confortée et renforcée
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donc de ce point de vue là c'est serré vols sont en échec en terme de débouchés par rapport aux pratiques policières sur la question des inégalités vous savoir que le contexte de l'époque c'est quand même un contexte de
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suppressions d emplois jeunes qui étaient les emplois aidés qui permettait un certain nombre de personnes de de vivoter avec des contrats précaires certes mais des contrats qui est existant et donc on avait une période de
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baisse des subventions visant les associations de désengagement létale un certain nombre de territoires et c'est une tendance qui a peut être freiné dans un certain nombre de lieux nous on n'a pas eu d' inversion de ce point de vue
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là c'est à dire une espèce de d'efforts majeurs du politique pour répondre à la crise ce qu'on appelle la crise des banlieues ou au moins du point de vue de l'action de l'action sociale le troisième point qui me semble important
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sais c'est que ces révoltes là ont eu pour effet de mettre à l'agenda la question de la lutte contre les discriminations et donc ça c'est un effet qui est majeur d'avoir relayé une loi la loi pour l'égalité des chances de
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2006 qui a quitté noah qui avait pas grand chose dans son contenu une équipe qu'ils portaient quand même une innovation juridique dans la lutte contre les discriminations notamment dans le fait de d'inverser la charge de la preuve
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dans la lutte contre les discriminations pour aller très vite avant cette loi là c'est d'être victimes de discrimination ça à vous d'apporter la preuve que vous avez été discriminée à partir de cette loi là les choses s'inversent c'est à la personne qui est
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accusé de discrimination d'apporter la preuve qu'elle n'a pas discriminés pour les victimes ça change beaucoup même si c'est pas comment dire un des outils juridiques ont été massivement mobilisés
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par ceux qui se plaignent qu'ils dénoncent les discriminations là où finalement l'impact a été le plus fort c'est dans la question de la rénovation urbaine à travers les projets
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les projets en rue où on a vu clairement le gouvernement mettre le paquet sur sur l'arrivée de la rénovation urbaine notamment part parce que les autorités se sont convaincus qu'en changeant le
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cadre bâti en changeant le cadre de vie eh ben ça allait avoir saleh a atténué le sentiment de relégation les sentiments d'injustice et c'est une manière de reconnaître que le sentiment
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de relégation d'injustice et la ségrégation sont des problèmes publics à l'époque 6,6 milliards d'euros sont investis par le par le gouvernement à travers le plan le plan borloo le résultat c'est qu'un certain nombre de
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quartiers ont changé de visage très concrètement si on prend clichy sous bois et montfermeil sans ces événements là il ya très peu de chances que ces villes là soient
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intégrés dans les laits la réforme du grand paris et notamment l'arrivée du super métro la sueur sur ce territoire qui est l'arrivée du métro à clichy sous bois et montfermeil va avoir un effet important
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dans le désenclavement du territoire ceux qui connaissent puisque sous bois et montfermeil que ce soit le cadre battue du chêne pointu le cadre battu le bâti par exemple sa dégradation j'ai une tante qui habite là-bas au chêne pointu
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à clichy sous bois j'ai toujours été choqué de en arrivant dans son immeuble parce que c'est une copropriété dégradée c'est pas un bailleur social ou un bailleur public et donc le niveau de
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dégradation du bâti les ascenseurs en panne la difficulté quand est une copropriété de mobiliser les locataires les propriétaires et je veux dire pour améliorer améliorer la situation
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s'il n'y avait pas eu ces événements là il n'est pas sûr que la ville c'est carcela et bénéficié de l'investissement de l'investissement public mais au final au final juste sur
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la question de l'action publique il me semble hélas c'est mon point de vue que la réponse unique de manière générale n'a pas du tout mais vraiment pas du tout été à la hauteur de la colère et du sentiment
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d'injustice et de relégation qui s'est exprimé à cette époque je suis d'accord avec ce point et ça que les pouvoirs publics ont c'est comme s'ils avaient oublié mais ça n'est peut-être ça les arrangeait mais de deux
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de considérer que les premières victimes que ce soit des révoltes de 2005 et du climat social et des inégalités c'est sont les habitants des quartiers populaires en fait et c'est ce qu'on a tendance souvent oubliées ont su on
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utilise ces crises là ces événements là pour faire peur aux autres ceux qui n'y habitent pas en oubliant que les premières victimes elles sont justes aux alentours en fait et donc du coup c'est c'est ses skis c'est ce qui a posé
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problème à ce moment là c'est qu'évidemment il ya le la rénovation urbaine qui est incontestable et c'est aussi çà et là ça a servi aussi pour mettre en place du mobilier sécuritaire ce qu'on appelle voilà mobilier
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sécuritaire bon bah faut rapidement on sait que dans les quartiers ont été construits comme tels que l'articulation dans le quartier était super facile on passait d'une cave d'une d'un immeuble par les cas par exemple on voit là
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c'était facilité en fait on pouvait circuler beaucoup plus facilement et la rénovation urbaine a servi par exemple à la mise en place de deux d'un cadre on va dire architectural un peu plus un peu plus sécuritaire même si ça a permis
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d'améliorer effectivement le quotidien le cadre d'habitation de plein de gens mais c'est aussi à quelque chose qui pouvait un qui peut interpeller et c'est vrai que sur sur le reste comme je le disais tout à l'heure
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sur les aspects sécuritaires rapports police population qui sera toujours des sujets ou où c'est plus et c'est plus compliqué avec plus dangereux et moins de comment dire j'allais dire moins de paillettes c'est pas le terme est en tout cas sur le
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l'aspect l'aspect médiatique et ce dont je voulais parler bah c'était plus facile à ce moment là presque de jouer aussi sur la mauvaise conscience de certains médias qui se disent médias de
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gauche etc mais qu'il faut pas grand chose pour faciliter l'accès au métier de journaliste des habitants de quartiers populaires il ya eu des prises de conscience à ce moment là qui est qui on est et qui ont été importantes même si elles ont été clairement insuffisante
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c'est à ce moment là qu'on a vu entrer plein de plein de gens dans les rédactions nationales etc ça s'est joué un peu plus un peu plus tard et sur le plan entre des inégalités de l'égalité des chances et c'est on a quand même vu
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émerger à ce moment là des des procédures pour faciliter l'accès aux jeunes étudiants boursiers deux quartiers populaires où nous sommes en tout cas des jeunes des étudiants boursiers aux grandes écoles en aménageant certains concours et ce qui a
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pu provoquer des tollés ici est là mais en tout cas d'essayer de réparer l'inégalité dont il était victime finalement depuis la naissance en adaptant les en adaptant certains concours donc il ya quand même des choses il ya quand même des choses qui
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se sont passées par dont il ya des remises en questions qui ont été celles de certains responsables médiatique mais encore une fois toujours insuffisante est évidemment toujours insuffisante parce que sinon aujourd'hui ça serait
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pas j'allais dire ça serait presque plus un plus un sujet alors qu'aujourd'hui c'est encore un sujet j'allais dire plus que plus que jamais met plus que jamais parce que les suivent les les sujets
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autour des inégalités dont on parle ces dernières années médiatiquement et cetera bail à 15h mar ya peu de gens qui ont parlé en fait la question des violences policières dont on parle dans dans les médias car les questions de minorités
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les récits en fait d'autres des autres français entre guillemets c'était moins c'était moins présence était moins présent il ya quinze ans ça l'est plus aujourd'hui et c'est au moins quelque
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chose de positive a de positif je veux dire à relever à ce moment là et puis peut-être roi avec l'existence du bondy blog qui perdure après 17 ans mais en termes de réponse publique c'est aussi quelque chose qui
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qui est peut-être à raconter ce ne sont pas les pouvoirs que si les pouvoirs publics français soutiennent aujourd'hui le groupe blog qu'on est financé en grande partie par le ministère de la ville ce ne sont pas eux qui ont permis l'émergence du bondy blog
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par le passé parce que le premier financement important du bondy blog qui lui a permis de salariés des gens et finalement d'exister il était lors d'une campagne présidentielle qui était importante pour les quartiers populaires parce qu'elle a vu l'élection de nicolas sarkozy et marouane a rappelé les liens
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et ce qu'ils allaient dire son oeuvre au moment de 2005 c'est des américains en la personne de l'entreprise yahoo qui a accordé un financement important bondy blog et il a permis de faire ce
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décollage en fait en un an après 1 an après les événements donc le soutien n'est pas venu de l'hexagone la création n'est pas venu de l'hexagone et je pense que même s'il ya eu des soutiens ici et là mais en tout cas les quelque chose
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qui est significatif sur le plan financier parce que c'est le nerf de la guerre c'est venu de ses venues de l'extérieur et je pense pareil que ça veut dire ça veut dire pas mal de la manière dont dont les personnes qui ont
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du pouvoir ou de l'argent dans ce pays décident de d'investir ou pas dans des causes mêmes à des moments de crise particulier merci donc réponse publique la question de la durcissement des actions du
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durcissement pardon des moyens des méthodes policières mais également mise en place timide mais quand même de lutte contre les discriminations est question sensibilité sensibilisation qui sur une égalité et pas face à sela ses réponses
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publiques est-ce qu'on a assisté à une recomposition du champ du chant militants en fait dans l'est dans les banlieues et si oui à quelles récompenses mission de ce champ militants or et ont assisté
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je je je je je je pense qu'on n'a pas mesuré les recompositions dans l'espace militants qui se sont à qui se sont mises en oeuvre et mise en mouvement à partir de ces révoltes de
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1000 cas de 2005 on a à la fois d'aider des recompositions qui sont visibles dont je vais faire allusion et qui marque un tournant je pense dans les luttes des quartiers populaires ou d'immigration mais il ya aussi des
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formes de recomposition beaucoup moins vie bible qui qui sont considérables pour les recompositions visible on a vu l'émergence et ses révoltes là on marquait l'entrée en scène de nouvelles
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organisations dont l'histoire et dont la genèse est directement liée à ces révoltes de 2005 quand on lit un peu les entretiens accordés par les fondateurs les leaders et cetera on a clairement un
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une filiation entre ces événements là et l'émergence d'un certain nombre de 2,2 d'organisation plus ou moins radicale avec des positionnements qui sont qui peuvent être extrêmement différent mais
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je prendrai deux exemples importants notamment le mouvement des idées des indigènes de la république qui se créent en 2015 et qui est directement lié quand on lit les interviews de l'une de ses
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fondatrices houria bouteldja il ya un lien qui est fait avec ces révoltes l'a pas que ça c'est un mouvement qui qui qui qui a pris aussi racines dans ce qui s'est passé quelques années
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quelques années enfin une année auparavant avec tous les débats sur la loi du 15 mars 2004 autour de la question du port de signes religieux ostensibles et donc qui a vu et les deux ou trois années précédentes
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ont vu émerger un centre d'organisation de lutte contre l'islamophobie qui était qui et est qui qui qui a animé un petit peu la recomposition du champ militants en 2007 on a un autre mouvement une
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autre organisation qui s'appelle qui s'appelle les indivisibles qui en sommeil aujourd'hui je sais pas si vous connaissez les indivisibles c'est une c'est une organisation antiraciste qui a été fondée par rokhaya diallo mamadou kâ
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a dit les lois des certain nombre de personnes et qui s'est fait connaître en organisant chaque année une organisation anti-raciste très lié au quartier populaire qui s'est fait connaître chaque année en organisant un événement qui s'appelait les y'a bon awards dans
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lequel il distribuait et cotillons un juré il distribuait des récompenses pour les personnalités publiques qui avait tenu les propos les les racistes les plus les plus significatifs durant l'année
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donc il aurait compensé un certain nombre de personnalités qui vont de caroline fourest à je ne sais plus qui c'est un événement qui a alimenté beaucoup de tension de conflits dans l'espace public parce que certains
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n'étaient pas contents d'être récompensé j'ai eu l'honneur de faire partie du jury durant une année et est en fait typiquement on a vu on a vu émerger ce type de ce type d'organisation là de
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nouvelles figures militantes qui qui sont venus élargir compléter modifier le champ le champ militants issus est rattachée au quartier
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populaire et au lieu de l'immigration mais un deuxième mouvement peut-être moins visible plus profond c'est l'engagement politique locale d'un certain nombre de figures d'acteurs des quartiers populaires dans les exécutifs
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locaux comme conseillers municipaux comme conseillers territoriaux des agglos et cetera comme conseillers régionaux départementaux quand enfin au niveau des élections cantonales et ça c'est un mouvement qui est peut-être moins visible moins spectaculaire parce
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que une bonne partie de ces personnes là ont voulu répondre à la crise de représentation politique qui était l'une des causes de ces révoltes là le fait que ces personnes là n'étaient pas
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représentés politiquement ni dans les instances locales ni dans les instances nationales et que leurs paroles lors les enjeux qui les concerne ne pouvait pas être entendus dans les sphères décisionnelles les sphères politiques de décision dans les exécutifs locaux ou
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nationaux et donc peut-être que là où les événements où était le plus majeur c'est pas dans la représentation nationale voyez bien que on est encore dans cette crise de représentation nationale dans les discussions autour des investitures
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actuel là autour de la france insoumise et delà de la nouvelle alliance et cetera il ya un vrai souci de représentativité que c'est absolument pas gagné par contre dans beaucoup de villes dans beaucoup des exécutifs
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locaux il ya il ya eu l'engagement de d'acteurs locaux de simples habitants de personnes qui étaient anonymes dans les dents les élections municipales aux cantonales et c'est cet engagement là a
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donné lieu à l'augmentation du nombre d'élus locaux issus des quartiers populaires et c'est la seule étude qui a tenté de quantifier cette évolution a montré que l'avancé était quand même
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significatif et si aujourd'hui on a un certain nombre de maires ou de maires adjoints ou de deux personnes dans des positions de pouvoir l'échelle locale pas que des petites villes pas que des conseillers municipaux en charge de la
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jeunesse de la politique de la ville et c'est ce qui est noble je ne dénigre pas ça mais c'est vrai que c'était une espèce de cantonnement pour ces élus là il était cantonné aux sports à la jeunesse où il ya la politique de la ville aujourd'hui une ville comme
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saint-ouen qui est une grande ville de seine-saint-denis est dirigée par par un maire issu de l'immigration et des quartiers populaires la ville de stains également la ville de l'île de saint denis la vie de goussainville la ville
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de trappes et donc on a des villes avec une force populations qui ont aujourd'hui des maires qui sont issus des minorités populaires et des groupes racisés donc j'ai pataugé pas citer tout
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le monde quelques villes assez significatives notamment en ile de france mais c'est quand même un mouvement de fond ici aujourd'hui il ya une telle bataille par exemple sur les investitures dans les circonscriptions gagnables je parle pas des investisseurs
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dans les circonscriptions gagnables il ya toujours une extrême générosité des partis politiques pour les aider figure locale allait se casser la tête contre le mur mais là la di la discussion se portent sur des sondés sur
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dix circonscriptions gagnables et il n'est pas impossible pour le moment même s'il ya beaucoup de mécontentements qui s'expriment que rentrer à l'assemblée nationale des personnes qui n'ont jamais siégé dont des profits qui n'ont jamais siégé à l'assemblée nationale et il me
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semble qu'on ne peut pas séparer ce qui s'est passé durant la décennie 2000 les différents événements et ce qui se passe ce qui s'est passé ensuite et ce qui se passe aujourd'hui merci beaucoup
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je respectais le conducteur j'avoue c'était la question de ma non mais je sais pas si je suis compétent que là dessus moi j'ai juste une série qu'une remarque coin de plusieurs
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mairies etc mais en tout cas revenir sur 2007 et le fait qu'on ait par exemple rachida dati ministre de la justice d'un ministère régalien moi ce qui m'a toujours interpellé c'est que ma quand celles issues de suffrages en avant en avoir davantage d'hommes noirs là
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particulièrement issus de l'immigration bar dont deux à domicile immigration maghrébine et c'est qu'ils sont qui sont à des postes à responsabilités mais de faire la différence entre hommes et femmes les femmes sont toujours perçus peut-être comme moins dangereuses entre guillemets et on les mettra des postes
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de ministres régaliens et cetera s'en va dire peut-être moins de problèmes qu un homme noir où aucun homme arabe etc et c'est vrai que dans l'histoire et dans les gouvernements successifs on a eu peu d'hommes issus de de
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l'immigration à des postes de ministres même aucun je vais dire vraiment important entre guillemets parce qu'on a eu à sousse begag on en a eu d'autres à des secrétariats d'état ou des choses comme ça mais des ministres tels que ministre de la justice ou même pour la
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politique de la ville avec fadela amara est vrai que c'est je trouve une inobservation qui est intéressante intéressantes à faire ce qu'on rentre encore dans un oeil d'or degré de raffinement du racisme qui est particulier et du sexisme que voilà je
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pense qu'il est important de saluer parce que voilà même les deux signalé pardon parce que on voit même le lapsus il est mais mais parce que voilà 2005 etc on a évidemment le renforcement de
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l'image de l'homme des quartiers populaires violent extrêmement menaçant dangereux qui est aussi qu'ils seraient incapables d'avoir des postes de responsable des postes à responsabilités même si
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même si on lui offrait presque et ça renvoie ce côté paternaliste mais qui était mentionné de de beaucoup de monde qui était cantonné à des à des postes autour de la jeunesse de la 2d loisirs
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etc et donc voilà c'était juste que ce que je voulais ajouter merci beaucoup donc ce que ce qu'on essaie de faire dans ce cycle de crises et d'essayer de tirer des enseignements de des différentes crises et de voir ce
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cadre plus général j'ai pris des notes au fur et à mesure de ce que vous disiez donc on est parti d'un d'une mauvaise connaissance du terrain en tout cas par les gens qui n'y étaient pas et d'un défaut de représentation ce qui fait que
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quand la crise a émergé il ya eu une double une double double type de réaction d'une part un discours d'ordre criminalisation avec une répression forte et en même temps parallèle un essai de compréhension des causes
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profondes mais qui a buté sur le fait qu'il y avait peu de peu de connaissances donc on voit déjà que la nécessité d'avoir des instruments fiables de représentation n'était peut être pas là et dont on n'a pas permis d'adresser le problème il ya eu un manque de réflexivité aussi sur l'action
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policière et politique il ya eu un engrenage un engrenage répressif c'est ce que bertone aurait appelé de la chine mogenet symétrique donc l'espèce d' escalade symétrique vous avez mentionné
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des effets qui étaient des effets correctifs en fait tous des effets qui sont pilotés engendrée par la crise une petite correction au niveau de l'action sociale par le blé les pouvoirs publics mise à l'ordre du jour de la
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discrimination une nouvelle approche médiatique dont le mondy blog est une très très belle illustration mais il ya eu aussi une réflexion de la profession sur la
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manière dont on devait traiter plus en profondeur ces sujets il ya eu un durcissement de système répressif il ya en même temps des investissements dans la rénovation urbaine pas de prise en compte de la profondeur
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en fait de là des habitants comme victime donc il ya toujours eu une séparation finalement qui restait entre les habitants des quartiers ou de la banlieue et le reste quelques
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initiatives médiatiques locales et éduquer éducative à la question des prépas de la classe de la réussite etc et puis de nouvelles organisations certaines qui sont militantes vous n'en
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avez peut-être pas beaucoup parlé mais elles ont une caractéristique assez spectaculaire d'utilisation des médias par rapport à des des organisations militantes plus anciennes je pense que ça aussi c'est nouveau et l'utilisation de la communication comme arme qui a
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sans doute été une découverte au goût il ya une prise de conscience de l'importance de la communication lors de ses crises d'aider des deux côtés et en particulier du côté des habitants qui se sont bien organisés et l'engagement de
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figures locales dans les collectivités locales qui fige un changement en profondeur m'ont donc il ya eu un certain nombre de changements alors les questions qu'on peut se poser un peu à distance et est ce que c'est
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qu'est-ce qui a été notable qu est ce qui est durable là dedans et qu'est-ce qui peut resservir pour éviter qu'ils aient des crises du même type ou comment réagir parce
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qu'il va se produire encore des crises du même type avec l'augmentation des inégalités dont on a on en a parlé tout tout à l'heure donc qu'est-ce que qu'est ce qu'on peut en tirer pour l'avenir je dirais de ceux de ce qui s'est passé
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peut-être latifa pumas juan ouais je réfléchirai lorsque je dis qu'est-ce qu'on peut tirer de l'avenir d'une crise de 2005 mais dont on est déjà dans l'avenir mais mais je pense que
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c'est je sais pas si ça va être déprimant ou pas mais mais mais c'est toutes ces pistes l'a finalement à renforcer et on assiste enfin
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j'ai été extrêmement mois à surprise et choquée de voir par exemple après la crise sanitaire que nous avons traversée et dont on sait à quel point elle a impacté les habitants des quartiers populaires comment ce n'était pas un sujet pendant la campagne présidentielle
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par exemple comment tout a été un peu oublié ou occulté pour enfin sciemment c'est c'était assez j'ai trouvé ça assez désespérant en vrai que quand on se dise bon bah on a et puis et
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puis y'a plus l'appui le sujet de de la méconnaissance faut savoir que sur l'aspect rhdcc à communications pour les pour les quartiers populaires il ya évidemment le bondy blog mais il ya par rapport à un rapport à 2005 énormément
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de jeunes qui prennent la parole sans qu'on leur donne et ils ont bien raison et qui créent des contenus sur les réseaux sociaux partout pour parler de leur réalité en fait et ça c'est et ça
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c'est quelque chose je pense qu'ils qui est positif si si si ça c'était passé aujourd'hui ça aurait été pas ça n'aurait pas été pareil évidemment mais mais en tout cas d'avoir ce ce point là qui étaient positives en tout cas sur la
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communication cette question de la réappropriation des récits etc elle n'a plus à être reportée par des structures en tant que tel souvent alors pour qu'elle est plus impacté fit effectivement après il faut qu'elle soit relié amplifié etc mais en tout cas il
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ya quelque chose de l'ordre de la enfin de l'autocensure qui n'existe plus sur ces sur ces questions là pour plaindre pour peindre le plus jeune temps plein plus jeune que moi et qui prennent la parole et donc et donc ça ce qui est quelque
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chose de ce qui est quelque chose d'assez d'assez positif je trouve et sur le sur le champ sur le champ politique on a vu on voit quand même des thématiques émerger qu'on n'aurait pas pu voir émerger auparavant notamment
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grâce à l'action de militants ou d'autres d'autres d'autres médias etc et je trouve que c'est c'est assez c'est assez pertinent à soulever et ensuite j'avais dire je prêche pour ma paroisse
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je fais de la promo mais le fait que le bondy blog existe depuis 17 ans c'est une bonne nouvelle entre guillemets dans quelles que soient les conditions plus ou moins plus ou moins compliquées mais le fait que ça le fait que ça perdure
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ccc je trouve assez positif que les personnes avant moi et les personnes qui seront là après moi je l'espère évidemment mais qui témoigne en tout cas d'une nécessité de ces récits médiatique la autre est de ramener sur le devant de la scène des sujets qui sont pas
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traitées par les par les autres médias de former en fait à des jeunes journalistes qui qui travailleront dans d'autres rédactions donc donc voilà ce qu'ont ce qu'on peut en tirer je pensais ça même si il ya toujours évidemment il
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ya toujours des problèmes et comme je disais au début voilà c'est cette crise sanitaire et l'impact que ça ue même on n'a plus besoin d'eux on n'a plus besoin de dire on n'est pas enfin les responsables politiques ne peuvent plus dire on n'est pas au courant quand je
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parlais des gens qui font un décret des contenus et c'est bon c'est facilement consultables le bondy blog plein d'autres médias sont facilement consultables les statistiques existent les les écrits évidemment universitaires les chiffres
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même les rapports les rapports parlementaires entre coop bon si on prend l'exemple de la seine saint denis les inégalités sont évidemment toujours là il ya par exemple la seine saint denis est un désert médical en 37 commis sur 40 n'ont pas suffisamment de
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médecins il ya un problème évidemment d'éducation il ya les élèves certain nombre d'heures de cours chaque année qui est absolument démesuré pour donner un exemple je crois que le lycée le mieux doté de seine saint denis
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est toujours moins bien doté que le moins bien dotées établissements parisiens des lycées donc ça vous donne une idée alors vous prenez celui qu'est le monde 22 à paris est toujours mieux dotés que le meilleur lycée dautet 2 t de seine saint denis et ça c'est un
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rapport parlementaire cornut gentille qui existe qui est facilement accessible et donc voilà et sur les histoires personnelles il ya énormément de choses à lire partout donc voilà c'est toujours pareil c'est comme quand on ne dit pas pour lutter contre les discriminations à
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faire des testings là en fait les testings c'était 2005 allez on les laisse encore à ce moment là mais là le temps de l'action est arrivé et je la chose qui est positif c'est quoi là je pense que il ya moins il ya de moins en moins d' excuse pour que les gens
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n'agissent pas qu'ils soient responsables politiques institutionnels associatifs etc et je crois que c'est ce qui est et puis il ya aussi une voilà une génération qui émergent et c et k je pense
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enfin voila je pense qu'ils s'excusent plus d'être là et je pense que ça va porter ses fruits et dans les années à venir c'est très compliqué comme comme question j'admire hâtive de latifa est
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sa capacité à y aller non mais non mais non mais moi la la la la la projection dans le futur je n'ai pas été formé à saint malo c'est très
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compliqué je fais je fais très attention je dirais juste que depuis 2005 que qu'elle auquel on est temps qu'elles ont été les grandes structures de cette révolte là la question des inégalités
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les écarts de richesse d égalité des inégalités démultipliée c'est une question qui est fondamentale et si on regarde puis cette période là bas l'évolution allez allez pas bonne
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l'évolution n'est pas bonne que ce sens termes d'augmentation des inégalités et des écarts de richesse et la paupérisation d'une partie de cette population qui c'est qui s'est révolté
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donc ça pose la question de fond c'est celle du partage des richesses dans un pays aussi riche que celui qui est le nôtre hélas le débouché politique par rapport à ça boba il est il est national
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il est global et c'est pas quelque chose qui se joue au niveau des luttes locales la question du partage des richesses et c'est un enjeu qui est fondamental qu'on ne peut pas déconnecter de la question des révoltes vers quoi on va politiquement je ne sais
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pas vers quoi on va en termes de partage des richesses je ne sais pas mais ce qui est clair c'est que le discours qui consistent à individualiser le sort de chacun les difficultés chacun a vite atteint ses limites comme l'a dit latifa
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la production d' analyse de discours de médias d'organisations différentes la confiance et le bagout des nouvelles
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générations militantes et à c est assez remarquable les moyens utilisés sont assez remarquables de ce point de vue là du point de vue des buts je suis pas trop inquiet des mobilisations je suis pas trop inquiet parce qu'il ya du monde et puis
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y'a de la créativité et caetera et puis les gens sont pas encore coalisés qu'est ce que ça va devenir quand les gens vont se coaliser en fait dans les luttes pour l'égalité c'est pas encore le cas y encore beaucoup de divisions mais le jour où ces gens là vont se coaliser les
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différentes organisations ça va être une vraie capacité de mobilisation une vraie puissance politique on en est pas on n'est pas encore là mais dans le même temps que le discours que l'analyse que la critique avance il ya les faits il ya le backlash c'est à dire que au même
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moment où ces luttes avance l'électorat par exemple du rassemblement national augmente aussi voilà ça augmente aussi et ça faut le voir et faux pas ne faut pas le mettre de côté sert qu'à chaque fois qu'il ya
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une petite avancée il ya un bâclage derrière c'est ça qui est qu'elle avait la vérité et c'est ça la difficulté à résister aussi à ses mouvements et ses bâclage deuxièmement
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le le deuxième point c'est au niveau des enjeux de dignité qui était présent pendant la révolte la dénonciation du mépris dans les discours des discriminations du racisme etc
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l'analyse de l'antiracisme l'orgue des organisations de lutte contre le racisme se son ca a progressé en fait c'est déjà présente depuis les années 2000 mais c'est en progression il ya de plus en plus de travaux d'étude analyse de
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mouvements d'organisation d'initiative et et à côté de ça on a atteint du point de vue de l'état français là je parle des politiques de mépris alors que les gens attendent des
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politiques de reconnaissance on a en face des politiques de mépris loi séparatisme la manière de traiter la question des violences policières ou les tim de violences policières etc et là encore il
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ya un écart qui ces lieux eu qu'un rapprochement qu'on aille vers des politiques de dignité de reconnaissance ont été vers des politiques de mépris une accentuation des politiques de mépris donc la difficile d'être très optimiste quand on voit la trajectoire
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la tendance mais bon on peut pas insulter l'avenir on sait parce que politiquement comment les choses vont se passer pour les les années à venir troisièmement c'est les manières de faire de la police et les manières
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politiquement d'utiliser les forces de police et de gendarmerie auprès des minorités puis les peu mais plus généralement auprès des vis-à-vis des personnes qui protestent aujourd'hui cette pression là cette brutalité la
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d'état elle se elle ne vise pas seulement les jeunes arabes et noirs hommes arabes et noirs des quartiers populaires elle touche toute une série de mouvements sociaux d gilet jaune aux
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anti fasciste en parle en passant par les pompiers en passant par les infirmières et les infirmiers et cetera qui protestent contre les politiques qui sont menées les politiques néolibérales de destruction du service public etc les
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services musique par parlons-en c'est quand même un outil un instrument de cohésion sociale et de solidarité qui est essentielle et l'évolution c'est c'est leur destruction je dirais que j'invente rien c'est même pas une
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critique politique c'est un constat on peut faire donc on est dans cette tendance là en fait la réalité c'est qu'on est dans cette tendance là que les révoltes de 2005 n'ont pas modifié cette tendance là
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même s'il ya eu une politique d'urbanisme à neyruz d'urbanisme très sécuritaire latif a raison de le rappeler même si on a des outils juridiques de lutte contre les discriminations la réalité c'est que il
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ya par les élites un durcissement une radicalisation des élites qu'on ne veut pas aborder comme telles vis-à-vis des minorités minorité khaled maurrassienne les minorités religieuses minorités
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sexuelles etc il ya une forme de radicalisation au même moment où les où il ya des formes d'émancipation et des luttes d'émancipation qui se développe donc moi je suis je sais pas ce qui va se passer dans les
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années qui viennent mais les années récentes et les années post 2005 n'ont pas été des années extraordinaires d'autant plus que même les parenthèses ou le la gauche a eu tous les leviers du
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pouvoir la gauche de gouvernement ben on a vu qu'on a une accentuation des politiques avaient été menées et qui avait été lancée par un gouvernement le gouvernement de sa sous sarkozy la présidence sarkozy par exemple on a des mêmes des pour aller plus loin on a même
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des politiques publiques ou sarkozy t'es peut-être plus à gauche que hollande bon alors le ps le payer très cher le ps très le paye très cher payé le prix mais je veux dire la la la tendance actuelle
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et le tableau si on va voir un tableau réaliste c'est global c'est pas un tableau extraordinaire c'est pas un tableau extraordinaire voilà j'entends bien je dis on sait que la
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situation est difficile et le problème c'est que ça ne va que se tendre encore plus parce que il ya l'épuisement des ressources que ça amène une compétition accrue que notre système montre les gens
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les uns contre les autres et que des cas frustration et violent ça ne fait qu'engendrer ainsi que bon ce que j'ai trouvé assez fascinant dans les réactions par exemple au niveau du du
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bondy blog ou de l'entrisme de haut niveau des collectivités locales c'est que il ya quand même des solutions constructives au niveau local ce qui me paraît désespérée je voudrais être sûr qu'on est d'accord sur ce diagnostic
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parce que j'espère qu'il est faux vous dites le partage de richesse ne se joue pas localement je je je suis pas sûr que ça que qui est pas aussi des solutions locales bien sûr il ya des choses nationale mais il ya quand même des
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choses qui peuvent ceux qui peuvent se jouer localement et on voit que le la induire de la réflexivité dans le pouvoir et ça a été le cas pour certains aspects ça donnait des choses positives
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y compris d'ailleurs sur le traitement policier même s'il ya une radicalisation qui était indéniable et les instruments de réflexivité qui ont été portées pour que
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je dirais d'abord y est pas le défaut de représentation au niveau des pouvoirs publics au niveau des partis prônant d'une manière générale parce que les gens se connaissent pas forcément non plus eux mêmes sa manière de titres présents a été quand même quelque chose
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de positif est qu'on doit et qu'on peut encourager et on le voit est même si le bondy blog a été créé par des suisses avec du financement américain il est quand même encore maintenant financer un petit peu parlent par les pouvoirs publics donc il ya des
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choses qui peuvent être faites pour ans pour encourager ça donc je pense qu'il ya quand même des choses qui peuvent qui peuvent sortir positivement de du constat où malgré une dérive vers de
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plus en plus de tensions et probablement de violence on a vu des initiatives qui vont aussi dans l'autre sens et de même que c'est vrai que la dignité le mépris il ya eu une tendance à l'accentuation
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de sa et à une radicalisation de la population on l'a vu avec le résultat des dernières élections avec le rassemblement national et son score qui sont quand même assez terrifiant mais d'un autre côté en même temps il ya eu aussi l'émergence de la prise de
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conscience d'un certain nombre de deux réalités sur la diversité ou ses dauphins il est léchée c'est pas si noir que ça je veux dire c'est le résultat est pas bon mais il ya quand même des forces dans l'autre sens et c'est celle
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là qu'il faut peut-être montré du doigt parce que les pouvoirs publics sont pas que je dirais il essaye aussi de résoudre les problèmes et si on leur dise ça c'est quelque chose qui marche bah ça peut ça peut avancer je voudrais
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union d'habitude c'est moi qui suis toujours pessimistes d'arc prophète of doom mais mais mais là je pense qu'il ya quand même des choses que vous avez démontré qu'il y avait des choses qui pouvait marcher la construction de danse discours d'une connaissance du de la
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situation locale la mise en en lumière de ce qui était vraiment les mécanismes la construction d'instruments de 2,2 je dirais deux voies au sens de leur chemin il ya des choses qui sont très positifs
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qui sont sortis de ça donc c'est pas même si ça n'a pas suffi jeudi non mais oui je comprend un homme est parce qu il n ya que des choses pessimistes qui me viennent à l'esprit donc du coup effectivement non mais oui
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je sais vous vous parliez enfin j'ai parlé de ce que je connais vous parlez de l'exemple du bondy blog oui effectivement c'est encore une fois c'est une victoire que ça existe après 17 ans etc mais mais
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amiens un autre me donnant un autre modèle est possible effectivement mais c'est aussi derrière effectivement à quel prix de l'engagement de nombreuses personnes voilà deux sacrés qui n'existe pas dans notre média il ya beaucoup de gens par exemple quand on la rencontre on dit
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mais voilà le bondy blog n'est pas la place où ils devraient être quand on voit des médias d'extrême droite émerger et être soutenus et c'est donc effectivement c'est une une bonne chose mais c'est voilà c'est l'engagement de
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ces l'engagement de beaucoup de fins d'énormément d'énormément de personnes qui ont qui ont énormément donné prix sur voilà qui ont presque militer pris sur leur temps personnel accepte et voilà de ne pas être forcément rémunérés
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à la bonne à la bonne hauteur on va dire pour faire pour faire ce travail là par le par le passé donc voilà effectivement c'est quelque chose qui est extrêmement qui peut être enfin vu comme extrêmement positif a raison et avec ben voilà
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marouane en parlais tout à l'heure avec de l'autre côté d'autres cas initiatives médiatiques qui émergent mais le principal c'est peut-être dans la philosophie se dirait cette question de serre appropriation des récits de se dire que les gens peuvent raconter alors les choses eux mêmes et de rendre ce
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journalisme la plus accessible d'avoir donné envie à des personnes des deux journalistes et de leur dire que c'était que c'était possible et qu'ils puissent intégrer des rédactions au créer leurs propres médias parce qu'on n'est jamais assez sur sur ces questions là quand on
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voit ce qui se passe en face il y en aura jamais assez et est effectivement sur sur sur ce principe là oui mais mais c'est aussi de dire bah est ce que voilà est-ce que les gens sont toujours
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cantonné à se battre plus que les autres c'est aussi une question après c'est presque philosophique mais en tout cas voilà moi je m'entends bien agente en vient on part d'un phénomène on part d'une crise on
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parle d'une crise cette crise elle a donné lieu à une explication à cette explication enfin cette crise et l'a reposé sur des ressorts et moi je fais le point de chaque ressort en fait comment les choses ont évolué les choses
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ont évolué plus négativement que les évolutions positives et il est vrai de rappeler qu'à eu des évolutions positives le bondy blog en est une il y en a eu d'autres on a essayé d'en parler moi je
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le dis encore le renouvellement du chant militants des initiatives militantes sans se focaliser sur les figures les plus médiatisés cetera c'est extrêmement intéressant ce qui se passe et je n'insulte pas l'avenir j'insulte pas
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l'avenir dira que la localement il peut y avoir localement il peut y avoir des alliances qui n'existe pas actuellement parce que il ya un peuple de gauche qui est fragmenté et qu' ils travaillent pas forcément
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ensemble on en discute et un petit peu avant de commencer même dans les quartiers où il ya un peu de mélange les gens les gens sont dans la proximité spatiale mais pas dans la proximité sociale même s'ils cohabitaient alors que c'est
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des gens qui vont voter pour les mêmes parties les mêmes candidats qui partagent les mêmes valeurs mais mais mais il ya une différence un peu qui est difficilement dépassables et moi je savais depuis le fin début des années
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2000 que je suis engagé au niveau associatif à l'échelle à l'échelle locale j'ai créé plusieurs associations encore une ya quelques années j'ai toujours essayé mais vraiment à titre individuel de créer ces passerelles
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finalement je me suis retrouvé avec les miens pour aller très vite localement très très compliqué de tisser des alliances avec des personnes qui sont passées mignola ou bien sur un mode paternaliste absolument méprisable et et
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ça fonctionne pas donc donc il ya aussi une réalité de oui bien sûr que localement on peut construire des passerelles on peut construire des choses et il faut que ça se construit et certains et tente de le faire ici et là mais mais mais je pense qu'il faut pas
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non plus faut rester lucide sur les capacités d'alliance de différents groupes sociaux qui ont des intérêts communs mais qui n'ont pas forcément la même la même vie donc oui c'est sur ces choses là sont à
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construire ces choses-là sera construit vous avez raison dans le champ des idées aujourd'hui on a un certain nombre d'universitaires d'intellectuels de journalistes de médias d'organisation qui produisent de l'analyse qui
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produisent de la de la narration qui produisent de la littérature on n'a jamais eu ça historiquement depuis l'après seconde guerre mondiale il faut le saluer et tant mieux faut le saluer parce que c'est des personnes qui
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produisent mais à quel coût à quelle couleur visibilité pourquoi est-ce qu'ils sont obligés de payer ce coup là pour juste être là et produire des idées je veux dire c'est pas c'est pas du tout
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acceptable et souvent quand ils prennent les couilles a pas grand monde autour d'eux la réalité c'est que je veux bien d'être optimiste mais quand on discute avec ces gens là quand ils sont au coeur au coeur de la tornade il se démerde par
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eux mêmes et je veux dire je veux dire c'est non mais je veux dire c'est important de le c'est important de le souligner parce que sans ça on peut pas comprendre pourquoi est ce que finalement c'est très compliqué de de construire un
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nouveau consensus quelque chose une dynamique majoritaire qui puisse importe à réimposer une dynamique progressistes pour aller un petit peu de l'avant bien merci il va falloir qu'on laisse la salle c'était un c'était un débat
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extraordinairement intéressant c'était un sujet compliqué dont on voit qu'on n'est pas sorti et que effectivement les choses ne vont pas toujours dans le sens qu'on voudrait voir mais qu' il faut
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peut-être pas désespérés non plus et on en a vu deux aussi des exemples de deux choses utiles pour le pour l'avenir je pense je voudrais vous remercier d'abord tous les deux remercier notre public et et laisser maintenant la parole à
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séverine pour qu'elle puisse annoncer la suite il n'était pas branché merci à vous toutes et à vous tous d'être venus assister à cette cette séance tout à fait effectivement passionnante et
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enrichissante même si avec voilà l'avenir n'est pas radieux mais nous allons essayer de nous en sortir donc merci latifah ou queer et merci marwan mohammed donc la dernière séance du
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cycle cette année portera sur la crise qui a eu lieu à la suite de la tempête de 1999 et elle aura lieu le 10 juin a lieu a
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donc cette fois-ci quai d'anjou nous avons alterné les sites les sites pour cette année voilà donc avec l'ancien directeur edf qui est elle
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enfin qui était en poste à l'époque de la crise en 99 et saadi lahlou qui lui même en tant que psychologue social je crois à participer à la gestion de cette crise voilà c'est ça l'idée doit donc
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nous vous convions à cette séance et je vous rappelle également que la séance d'aujourd'hui sera mise en ligne je ne me trompe pas sur le site de l'iea d'ici alors le temps que ça soit fait monter et cetera d'ici deux semaines mettons
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donc vous pourrez revoir et surtout partager cette séance voilà donc merci beaucoup et puis bonne soirée à toutes et à tous [Musique]
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