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bonjour je vous remercie de m'accueillir aujourd'hui donc pour moi c'est c'est une occasion intéressante je suis native d'une heure Pas de Calais je vis et je travaille à Limoges mais j'ai une
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première partie de ma vie comme enseignant d'histoire-géographie dans un collège en zone sensible dans le Pas-de-Calais c'est ça qui m'a amené à reprendre des études à un moment donné à l'Université de Lille 3 en sciences de
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l'éducation et c'est une occasion pour moi de venir sur des terres que je connais bien puisque j'ai vécu à hellem puis à très sain et mon spot c'était Villeneuve d'Ascq pendant de très
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nombreuses années j'ai vécu d'ailleurs Villeneuve-d'Ascq alors j'ai choisi pour développer mon propos donc une conférence qui m'a été proposée dans
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le cadre du cycle de conférence l'école et son inscription sur le territoire travailler en partenariat au service de la réussite des élèves j'ai choisi de vous parler des d'acteurs dans et autour de l'école
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à travers une étude en cours concernant la mise en oeuvre du programme des cités éducatives dans trois communes je vais apporter un certain nombre d'éléments dans l'introduction qui vont vous
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permettre de comprendre d'où je parle comment je déploie mes propos sur quel base et dans quel champ disciplinaire je me situe j'ai aussi pour développer ce
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propos envisager d'apporter quelques éléments et quelques indications bibliographiques elles seront tenues mais ça sera des balises pour vous et vous pourrez
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vous y référer concernant les travaux de différents collègues dont je pense qu'ils sont importants sur les thématiques que je vais aborder et concernant les travaux que j'ai pu développer moi-même en
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collaboration avec différents autres collègues donc pour introduire ce propos je vous propose quelques jalons concernant mes travaux et collaboration donc moi j'ai fait une
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thèse sur concernant une étude des itinéraires de collégiens des crocheurs et j'ai essayé de développer une réflexion concernant une analyse concernant les effets décrocheurs dans les établissements donc j'ai fait cette
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thèse j'ai soutenu en 2009 c'était dans quatre établissements du Pas-de-Calais c'est un travail de type ethnographie une enquête de 5 ans des recueils de données qui consistaient à essayer de comprendre
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comment et pourquoi des jeunes gens décrochés mais surtout comment ils vivaient ces formes de décrochage et et comment les acteurs se débrouillaient avec ces situations dans l'école hors de l'école les familles mais aussi d'autres
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acteurs de différentes institutions est-ce que ça produisait chez les acteurs eux-mêmes en termes de réforme de pratique ce que ça pouvait avoir comme incident sur le fonctionnement des établissements ou des structures ou des
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institutions auxquelles ils étaient affiliés j'ai poursuivi mon travail en essayant de d'analyser des alternatives aux exclusions scolaires qui étaient initiées dans différents
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établissements scolaires et en essayant de voir ce qui relevait des alliances et des partenariats effectifs au sein de ces structures dans et autour de l'école en analysant des dispositifs comme Anne
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barraire la proposée ou comme elle a proposé dans un travail qu'elle a comment dirais le coordonné d'interroger l'ère des dispositifs c'est
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un numéro important d'une revue que vous trouverez en 2013 la revue carrefour de l'éducation me semble-t-il en travaillant à essayer de comprendre quels sont les jeux d'acteurs et quels sont les dynamiques de ces jeux
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d'acteurs et les conditions et les formes d'engagement dans les marges alors avec Michel dig on a été plusieurs à produire un ouvrage qui s'intitule les déchirements face au décrochage scolaire déchirement
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des institutions éducatives fachotes face au décrochage scolaire on le trouve dans la collection L'Harmattan puis en 2015-2016 j'ai rédigé deux articles dans une revue la revue diversité qui posait la question de l'engagement et de
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l'apport de l'engagement des acteurs et des motifs d'engagement des acteurs concernant les situations qui sont marges des établissements scolaires face à ces jeunes gens qui échappent un peu à tout le monde comment les acteurs s'investissent est-ce qu'ils
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s'investissent strictement au plan professionnel ou est-ce que ça puisse sur d'autres apports et notamment j'ai pu observer que certains acteurs avaient des des engagements qui puisaient dans une
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antériorité au sein de l'Éducation populaire et que c'était parfois pas dit souvent secret et ils ont parfois ils avaient peur qu'on ne leur reproche et pourtant c'était central c'était moteur dans leur investissement et ça permettait de cristalliser des
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dynamiques d'acteurs qui étaient véritablement très pertinente ensuite et là c'est récent avec Diane Bédoin de l'Université de Normandie et Geneviève Zoya de Montpellier on a coordonné
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pendant deux ans un numéro de la revue des Cahiers du cerfé vous pouvez le trouver en ligne c'est pour ça que je vous en parle concernant les conditions les contours et les ressorts des parcours et des dynamiques inclusives
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c'est un travail de longue haleine de coordonnées un numéro de revue on a on a eu beaucoup de propositions on a retenu 17 textes alors ça fait un numéro de
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revue volumineux mais on avait voulu développer le propos à partir de la manière dont les gens au quotidien essaient d'inventer un d'inventer un quotidien plus inclusif un
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quotidien inclusif et sur quoi il s'appuyait pour pouvoir le faire alors ce travail il a à mon sens important parce que il permet de montrer que des gens qui se mettent à distance des questions d'inclusion parce je pense que
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c'est trop injonctif parce qu'ils pensent qu'on veut leur imposer des modèles parce qu'ils pensent que ils ont pu vraiment à développer leur propre idée et mais seulement à appliquer des
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modèles qui seraient préparés par ailleurs bah ces gens-là ils se mettent parfois à distance de l'inclusion et pourtant ils alimentent des dynamiques inclusives au quotidien et ils font des choses admirables et on voulait analyser ça et regarder à travers ça ce que ça
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produit jusqu'à atteindre parfois une masse critique qui fait basculer une institution et des acteurs dans des perspectives et une société plus inclusive alors ça se regarde au niveau scolaire éducatif mais aussi au niveau
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universitaire et on a un certain nombre d'articles y compris en regardant ça de l'intérieur on a des choses sur des cheminements de professeurs qui sont autistes ou d'élèves qui multiplient les
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troubles 10 et c'est analyser à hauteur des individus dans des approches cliniques et ethnographique et ça permet de rendre compte de ce qui se passe au quotidien dans ces ajustements
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parfois extrêmement fins qui font que on est engagé dans des logiques inclusives enfin pour terminer j'ai eu avec mon collègue benayed du
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laboratoire du gresco lui aussi à Limoges sociologue à travailler autour des dynamiques des collectifs et des dynamiques des collectivités et essayer de voir comment à l'échelle des collectifs et dans le travail avec les
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collectivités territoriales à l'air de la territorialisation des politiques publiques et bien on pouvait reconfigurer ou penser autrement la mise en oeuvre des politiques publiques éducatives notamment donc là on a
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coordonné on avait organisé une journée d'études très très suivie et on a coordonné un ouvrage qu'on peut trouver aux éditions des presses universitaires de Limoges collectif et collectivités
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face aux enjeux éducatifs [Musique] [Musique] et à travers cela on va essayer d'analyser un certain nombre d'éléments qui permettent de comprendre comment de
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territoire en territoire et bien les politiques publiques éducatifs territorialisées en réalité ne se développe pas tout à fait de la même manière pour cela je passerai rapidement j'ai apporté un certain nombre
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d'éléments concernant mes démarches méthodologiques moi je fais de l'ethnographie de l'école j'essaie d'être in situé une vivo d'observer les manières de faire des acteurs de regarder comment dans le quotidien et
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dans dans le quotidien de travail mais dans le quotidien de la vie aussi il se débrouille pour faire un certain nombre de choses dans la classe dans les coulisses de la classe dans les lieux de réunion je prends beaucoup de notes l'ethnographie rafae ça veut dire écrire
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je j'observe j'ai un cahier journal et je prends des notes ensuite je pratique des entretiens des entretiens dimensions socio-historiques avec des grands témoins que je repère ou qu'on
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m'indique pour les interroger sur la longue durée du dispositif de la structure ou de la dynamique que j'observe pour essayer de recueillir des éléments qui me permettent de resituer
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les choses dans le temps parce que les choses ont existé avant que je ne les observe et elles existeront ensuite et pouvoir connaître le temps long pour resituer les choses sur un dispositif spécifique pour sur ce qui a précédé ça
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permet de comprendre un certain nombre de dynamiques à l'oeuvre et donc ça vient certainement ma formation initiale je suis historien de formation ça vient aussi de mon intérêt en termes ethnographique pour cette idée de
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d'historiciser les pratiques des acteurs mais aussi les dispositifs dont on parle je pratique des entretiens aussi qui s'inspirent des entretiens
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d'explicitations à la pierre Vermeersch revisitée par Bruno robes alors Bruno robes vous devez connaître il a travaillé sur les questions d'autorité et les différentes figures de l'autorité et la question de l'autorité éducative dans les entretiens d'excitation il
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invite par des questions qui commencent par comment justement à faire en sorte que les gens se saisissent des situations pour les analyser avec lui et découvrir en partie en prenant la parole des choses qui sont
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du registre caché de leur agir professionnel moi je me suis inspiré des travaux de Vermeersch et des travaux de robe pour développer des entretiens d'explicitations en m'appuyant sur des scènes ethnographiques les scènes
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hydrographiques c'est ce sont des scènes que je rédige à partir des données que j'ai produites de mes cahiers journaux sans interprétation sans analyse je rédige des scènes extrêmement factuelles que je livre ensuite dans des entretiens à
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partir desquels comme un point de rencontre c'est l'occasion de discuter avec personne est de revenir sur ces situations pour approfondir la compréhension qu'ils ont que je peux
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avoir avec elle ou e de la mise en scène et des situations qu'ils vivent pour pouvoir mieux les comprendre et observer un certain nombre de petits éléments qui sont souvent passés sous silence et parfois insu des acteurs eux-mêmes enfin
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évidemment je pratique des entretiens d'ordre biographique parce que dans l'engagement au quotidien il y a des dimensions qui relèvent aussi de la biographie des personnes
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et je m'inspire un peu d'un collègue de Lille Christophe Navy adomski concernant la clinique narrative alors je ne suis ni clinicien ni psychologue mais je suis en sciences de
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l'éducation et en sciences de l'éducation on essaie de faire dialoguer non seulement les entrées scientifiques mais aussi les démarches méthodologiques et les conceptions épistémologiques pour
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essayer de d'élaborer des démarches de recherche qui soit ouverte et qui permettent un dialogue évidemment pour terminer je recueille des documents d'hiver et j'en produit
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aussi des documents qui sont des comptes-rendus des traces des règlements des présentations institutionnelles je passe du temps y compris sur internet pour voir comment les institutions parlent elles-même et puis après je fais des petits des petites mesures d'écart
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entre ce que les gens disent de ce qu'ils font ou ce que les institutions présentes et ce qu'ils font vraiment c'est toujours très intéressant bref mon travail consiste à documenter à
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établir des données pour comprendre les configurations éducatives alors je m'inspire de Elias pour cela je considère que les contextes existent mais en réalité les contextes sont interdépendants des personnes qui sont
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dans ces contextes et les personnes sont influencées par les contextes en même temps qu'il coproduisent les contextes dans lesquels ils sont et donc c'est plutôt à l'échelle des configurations que je pense et que j'agis et que j'observe ce qui se joue puisque pour
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dire les choses très simplement et très en vulgarisant beaucoup Elias considère que quand un élément bouge dans une situation tout bouge en même temps et les choses se remet sans cesse et donc les contextes ne sont pas
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immuables ils sont toujours en mouvement toujours en évolution et parfois c'est au millimètre prestigieuse ces éléments de mesure mais en réalité on se baigne jamais dans la dans l'eau
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de la même fleuve dans la même eau d'un fleuve pardon chaque jour cette eau à passer et les choses ont évolué je fréquente aussi plusieurs terrains à la fois c'est important de le dire alors c'est pas parce que j'ai une obsession pour la comparaison au contraire
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j'essaie de ne pas comparer ou de ne pas comment dirais-je conditionner mon travail d'enquête à la comparaison j'essaie véritablement d'établir en configuration les éléments pour
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comprendre la singularité des situations et des configurations que j'observe mais je m'appuie sur ce qu'on appelle une pensée en constellation c'est à dire que en travaillant sur plusieurs
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terrains à la fois ça me permet d'int projet individuellement et collectivement ces terrains et si je repère quelque chose sur le terrain a et ben je vais essayer de voir pourquoi je le repère pas sous cette forme sous le
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terrain B et peut-être ça va m'aider à voir que ces multiformes cet élément là et qui s'exprime de différentes manières et ça va me permettre de mieux comprendre et de mieux avancer dans mes recueils de données dans mes travaux d'interprétation d'analyse sur les
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différents la fois en ce sens on peut dire que je pratique plutôt le contrepoint que la comparaison et je suis plutôt dans des approches contrastives que comparatives mais j'aurais peut-être l'occasion de parler
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de ça enfin je le dis simplement pour votre information je travaille à l'échelle des espaces francophones mon laboratoire le 10 diversité éducation en espace éducation et diversité en espace
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francophone mais c'est pas qu'une inscription institutionnelle et scientifique j'ai la chance depuis plusieurs années de fréquenter certains terrains en espace francophone et je vais régulièrement Nouvelle-Calédonie je
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suis allé à plusieurs reprises en Guyane et je vais regarder là bas dans des systèmes éducatifs et scolaires qui sont totalement fondé sur notre système éducatif et
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scolaire ou nettement inspiré de ce système éducatif et scolaire ben ce qui varie dans des contextes socio-culturels distincts je regarde la question de la mobilisation scolaire du travail
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concernant les alternatives aux exclusions scolaires par exemple mais dans des espaces temps qui sont quand même très différents alors ils sont à des milliers de kilomètres mais aussi dans des environnements très différents avec une histoire et des pratiques avec
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des acteurs et des publics qui sont eux-mêmes différents et donc ça me permet non seulement de comprendre ce qui se joue là-bas mais en allant regarder ce qui se joue là-bas de mieux comprendre ce qui se joue ici aussi et
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un peu l'inspiration de Balandier aller voir là-bas et de manière éloignée qui ils sont et ce qu'ils font pour mieux comprendre ce que nous faisons et qui nous sommes par retour
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alors l'objectif de cette communication cette proposer quelques apports et quelques réflexions sur les relations entre l'école avec un grand E ou l'école avec un petit e parce que c'est l'école en tant qu'institution où sont des
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écoles qui sont des écoles collèges lycée qui sont implantés localisés quelque part acteurs et territoires et là aussi entre l'idée de territoire et les territoires eux-mêmes il y a une distinction que je
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ferai donc proposer des apports et réflexions sur ses relations et sur les enjeux que soulève sa relation quand on parle de partenariat et de réussite des élèves je m'appuie pour cela sur un travail collectif qui est en cours celui
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de l'accompagnement par la recherche à la mise en oeuvre du programme des cités éducatives dans trois communes trois communes l'une est située dans le centre de la France elle compte environ 150 000 habitants quand je parle que de la commune
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la deuxième est située dans le centre ouest elle compte environ pardon la première c'est 110 000 la deuxième c'est environ 250 000 et la troisième elle est dans le Sud-Ouest et elle compte environ
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50000 habitants c'est trois communes je les observe et je participe avec un collectif à l'accompagnement par la recherche à la mise en oeuvre du programme du cité éducatif depuis 3 ans pour la première et depuis un peu plus
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et un peu moins d'un an pour les deux suivantes puisque la première relève de la première vague des cités éducatives et les deux suivantes de la troisième vague pour l'instant c'est vague pour vous je le sais bien mais je vais vous expliquer ensuite à quoi ça correspond
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ce que je suis en train de dire ma question c'est comment et pourquoi au-delà des termes de cité éducative de réussite de partenariats les réalités politiques institutionnelles et humaines
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sont-elles associées quand on parle d'éducation territorialisée quand on parle d'inscription sur le territoire comment et pourquoi ces réalités politiques institutionnelles organisées organisationnel et humaine sont associés à cette échelle
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donc quelle histoire est selon quelle logique cela s'inscrit et enfin qu'est-ce que cela produit pour la réussite des élèves et vous verrez que je n'aurai pas de réponse définitive puisque on est en cours de recherche
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mais j'aurais quand même quelques petits éléments qui mieux que des petits cailloux blancs du Petit Poucet permettront de tracer un chemin alors le plan d'intervention est relativement simple je vais faire quelques
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définitions et apporter des éléments concernant déjà longs historiques politiques institutionnels puis je présenterai le programme des cités éducatives en en présentant les enjeux et en expliquant ce que j'ai voulu dire
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en parlant d'approche par le bas dans le cadre d'un accompagnement par la recherche et enfin je porterai la focale sur la prise en compte de quelques questions vives qui seront pour moi des analyseurs des manières de faire
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ensemble concernant cet exemple dans le cadre de cette intervention sur les dynamiques d'acteurs sur un territoire alors quelques l'école l'école et la cité en réalité
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c'est une histoire ancienne mais si c'est une histoire ancienne ce sont des enjeux qui sont sans cesse renouveler alors je vais pas avoir une approche historique exhaustive c'est impossible il faudrait de longues heures et il
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faudrait certainement un enseignement approfondie on en a un à dans notre université à Limoges on a un cours qui fait 12h cm et 12 heures TD et concernant cette question des rapports entre
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l'école et la cité et donc là je vais dire vraiment des choses très rapides l'école dans la cité on peut s'appuyer sur les travaux de Antoine pro notamment mais sur d'autres auteurs aussi c'est pour ça j'ai mis trois petits points
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pour dire que l'école notamment en France elle est consubstantielle de l'idée de nation de l'organisation étatique du fonctionnement même de notre République
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et l'école elle est au cœur des cités et je parle du bâti comme de du message et de la responsabilité que l'école a vis-à-vis de la société en France par retour on sait aussi que il y
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a énormément de débats et de prise en compte des questions de l'école dans la discussion médiatique et la discussion politique au quotidien en France c'est pas vrai dans tous les pays de la même manière dans d'autres pays on
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laisse les questions d'école aux responsables et aux professionnels de l'école en France tout le monde se saisit de ces questions et on voit bien là qu'il y a une activité particulière qui est liée aussi à ce qu'est être
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français dans une République comme la nôtre donc cette école elle est au cœur des cités elle est au cœur des enjeux de la cité alors au cœur des cités il suffit d'aller se promener dans des
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villages un peu reculés où il y a plus d'écoles mais il y a toujours les bâtiments de l'école et on voit encore au fronton école des filles école des garçons l'école a été partout installé notamment au XIXe siècle mais ça remonte
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à bien plus loin évidemment j'ai pas le temps de d'en parler ici et l'école elle est aussi au cœur des préoccupations des des citoyens des parents des élèves mais
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aussi des élus quand il s'agit de rénover des bâtiments de construire quelque chose etc la question de la mobilité enfin ça touche à énormément d'éléments
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la cité elle est aussi dans l'école c'est-à-dire à l'inverse alors la cité elle est dans l'école il y a plein d'éléments curriculaires aujourd'hui qui sont au cœur des programmes des enfants de
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tous âges et qui concerne des enjeux de la cité on parle des éducations a éducation à la citoyenneté éducation à la responsabilité éducation au développement durable on voit bien que là des questions vivent qui sont les
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questions de la cité au sens large au sens de la police sur des questions qui sont saisies dans l'école et qui trouvent leur place aujourd'hui pleinement soit par des enseignements soit par des interventions qui sont
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articulées à des enseignements avec des personnes qui sont spécialisées sur ces questions et qui vont venir décolles en école pour apporter des éléments puis la cité elle rentre aussi dans l'école à travers un certain nombre d'événements
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les attentats notamment le plan Vigipirate aux alentours de l'école et même dans l'école un certain nombre de mesures de responsabilité nouvelle ont été soit affirmés soirées affirmé
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rappeler qui font que on voit bien que ce qui se joue dans la cité et qui peut poser question qui peut poser problème et bien ce joue aussi dans l'école et à des effets directs alors ces éléments-là
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montrent que de manière très articulée il y a un rapport très fort entre la cité la politique et l'école et puis enfin il s'agit de rappeler que contrairement à ce qu'on dit souvent
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l'école de France et l'école française dans une république qui se veut une et indivisible qui a vu passer la réforme ferry et l'école de la
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République avec les hussards noirs de la République qui faisaient que chaque matin ou tous les lundis matin à 8h il y avait la même leçon de morale en réalité nous donner avec les écoles normales qui organisaient les choses d'une manière
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tout à fait particulière pour que partout en France on enseigne de la de manière en faisant la leçon telle qu'elle avait été conçue et apprise dans les écoles avant que d'être dans les écoles de formation avant que d'être
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déployés dans les écoles auprès des enfants en réalité on sait bien que cela n'est pas un mythe mais à remettre en question quand même les travaux de Chanet qui sont assez anciens Jean-François chanic et un collègue
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historien montre bien dans l'école et les petitesprits que la France et les petites non la République et les petites patries excusez moi je suis je suis incertain sur certaines de mes
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informations je sais pas à quoi c'est dû il montre bien que il y avait un respect des particularismes locaux évidemment la France c'est la France avait choisi et utilisé l'école comme un système
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d'intégration très fort avec la langue notamment mais au début du 20e siècle il y avait encore plein de petits bretons qui rentrent à l'école et qui ne parlaient que le Breton plein de petits flamants mes grands-parents par exemple qui sont rentrés à l'école et qui ont
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appris à parler à écrire en français à partir de l'âge de six ans et ça remonte au début du 20e siècle alors que ça faisait plus de 100 ans que la Flandre était française enfin cette partie là de la Flandre a été française et donc on
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voit bien que en réalité c'est pas aussi simple que ce qu'on nous dit ou que l'image n'est d'Épinal ne nous renvoie et même chané il nous montre que certains enseignants et bien ils opèrent
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des formes de médiation parce qu'ils étaient originaires d'un territoire ou d'un terroir et ils pratiquait y compris une langue donc qu'on appelle le patois ou le dialecte qui n'était pas la langue française il a pratiqué y compris pour
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aller chercher les élèves là où ils étaient et les ramener vers la langue de l'école la langue de scolarisation que le français bref je dis ça pour dire que les questions de langue notamment qui
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dont on dit qu'elles sont des questions très importantes et très actuelles ben elles sont pas nouvelles et récentes elles sont posées autrement mais elles ont toujours existé au sein de l'école en France
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se pose aussi la question des frontières entre le dedans et le dehors de l'école est-ce que l'école était hermétique est-ce que c'est un sanctuaire est-ce que sont exclus de l'école un certain nombre de questions et d'enjeux qui sont posées
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en dehors de l'école évidemment non et les frontières sont souvent poresuses il y a même des choses qui se passent à la fois et à l'école et en dehors de l'école et y compris qu'ils peuvent être des objets d'apprentissage pour les enfants
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par exemple à travers la question de l'ouverture culturelle comme à travers la question des acquis et des résultats des élèves il y a un certain nombre d'éléments qui sont déployés au sein de l'école et qui ont une incidence sur le
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devenir des enfants en dehors de l'école et les reconnaissances qui sont faites à des apprentissages et compris à des évaluations des évaluations qui sont co-construites sur la base de critères
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qui s'appuient à la fois sur l'école et l'expérience en dehors de l'école ont une incidence parfois sur la façon dont les élèves ensuite construisent leur parcours de réussite et tout ça est vrai à la ville
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évidemment je laisse à penser que pour l'instant je ne parle que des écoles des villes mais c'est vrai aussi à la campagne et parfois c'est vrai à la campagne avec encore plus de d'acuité puisque se pose aussi la question de la
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proximité de l'éloignement de la mobilité du fait que pour certains jeunes gens réussir à l'école c'est aussi s'apprêter à devoir partir à s'éloigner moi j'habite aujourd'hui
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depuis une dizaine d'années dans le Limousin il y a beaucoup d'établissements dans le Limousin où il y a un internat parce que à partir du collège et plus sûrement encore au lycée les élèves savent qu'ils seront internes
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pendant la semaine parce que si ils ont l'ambition de mener certains types d'études et bien c'est pas au bout du jardin ou au coin de la rue qui vont pouvoir trouver ça et même à l'échelle des collèges les collèges sont beaucoup
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plus éloignés que dans le bassin minier où j'ai travaillé à une époque et où la très forte densité de population et la pression démographique faisait que par exemple on exclut un élève dans l'établissement dans les semaines qui
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suivaient on avait trouvé un autre établissement sur une ligne de bus approchante et ça posait pas véritablement de problème dans certaines académies par exemple dans le département des Hautes-Alpes ou dans le département de la Creuse
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ça peut paraître périlleux d'exclure un élève parce que on se dit que s'il faut aller chercher un bahut à 25 ou 30 km on risque de signer la fin de sa carrière scolaire de manière anticipée et dans
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ces cas-là on peut considérer que l'éducation nationale qu'aux produits des formes de décrochage donc on regarde les choses autrement dans des environnements et sur des territoires qui imposent leur propre contrainte
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justement je parle du territoire et je dis tout de suite d'emblée qu'il s'agit d'une notion polysémique alors cette notion polysémique je vais essayer de la décanter un peu d'abord je reprends le
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titre du cycle de conférence inscription sur le territoire inscrire au sens littéral du terme ça veut dire graver ça veut dire poser un nom et si tu es quelque chose en comment dirais-je on le
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stabilisant l'école inscrite sur son territoire ça laisse à penser que l'école elle est gravée inscrite implantée et c'est le cas dans ses murs dans sa circonscription dans son
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environnement on rentre pas dans l'école comme on veut encore que pas très loin d'ici à Lille 3 il y a un lycée je sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui mais moi j'ai connu le lycée Kono où la cour c'était aussi un lieu de passage et
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on pouvait il y avait même le marché au lycée Queneau certains jours de la semaine et quand les élèves sortaient du pour la récréation bah ils étaient au milieu des échos des échoppes des gens
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qui faisaient le marché et donc l'école n'est pas toujours refermée sur elle-même et entourée par des grilles donc elle est inscrite sur le territoire mais ça veut pas dire forcément à l'exclusion d'autres choses ça fait écho
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à ce que j'ai dit tout à l'heure sur les rapports entre l'école dans la cité et la cité dans l'école ensuite quand on parle de territoire avec un S ou sans s on parle aussi d'espace et on parle en fin de circonscription circonscription territoriale
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administrative et là on s'aperçoit qu'il y a des chevauchements des enchevêtrement de l'embrouille à mini quelle est quelle est la circonscription
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d'un établissement scolaire ça peut être la carte scolaire cette carte scolaire est-ce qu'elle correspond à une entité juridique ou à une entité administrative est-ce qu'elle correspond aux limites et aux frontières de la ville du village
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d'un quartier est-ce que ça paraît logique et lisible quand je travaillais au collège Jean Jaurès à Lens et qu'on s'était penché sur la carte scolaire parfois dans la même rue jusqu'à un certain nombre de
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numéros de d'habitation dans une rue on relevé d'un collège et à partir d'un numéro d'habitation d'un autre comment dirais-je d'un autre collège et donc on voit bien là que pour le commun
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des mortels pour le citoyen c'est très vite illisible incompréhensible et parfois même on avait des moments de grande perplexité puisque en tapant les
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informations à une époque où on faisait pas tout en mail et en distanciel sur des logiciels près pour ça mais quand les secrétaires tapaient si elles écrivaient 32 au lieu de 22 je faisais une faute de frappe ça versait un enfant dans un établissement plutôt que dans un
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autre vous voyez bien que on est face à des choses qui relèvent de convention d'organisation mais qui relève pas forcément de ce qu'on pourrait appeler le territoire vécu le territoire habité et ses circonscriptions ben comme dit
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comme elles disent bien leur nom elle définissent un dedans un dehors elle définisse des frontières elle définissent des possibilités ou des impos et donc le territoire il peut être pensé aussi comme cela comme des choses
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qui relèveraient d'une éligibilité ou pas le problème c'est que il y a des formes de chevauchement et de d'enchevêtrement de ces territoires puisque on a des territoires scolaires on pourrait le
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dire des territoires administratifs des territoires politiques des territoires sociaux au sens où par exemple l'aide sociale à l'enfance fonctionne avec une logique y compris de territoire
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avec des circonscriptions différentes les travailleurs sociaux travaillent pas tous de manière transversale sur l'ensemble d'un territoire d'un département mais il y a des zones on pourrait dire des choses ainsi est-ce
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que les publics les vives et les conçoivent comme ça est-ce que même les acteurs des autres institutions pensent ces territoires et les connaissent est-ce qu'ils connaissent les circonscriptions des gens avec lesquels ils travaillent non ils connaissent les gens avec lesquels ils travaillent et
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éventuellement ils invitent à travailler avec eux sur des situations qui relèvent pas forcément de la même circonscription administrative ou de même inscription sur le territoire pour ceux qui vont travailler vous voyez bien là que savoir lire le territoire c'est extrêmement
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difficile ça correspond pas forcément à la carte ça correspond pas forcément à la logique institutionnelle dans laquelle on est soi-même inscrit j'en viens à la question de la territorialisation des politiques
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éducatives alors Daniel frangian m'a parlé benayed parle d'un nouvel ordre éducatif dans l'idée que on décide à partir d'un moment depuis
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en réalité les un peu avant mais de manière accentuée depuis les politiques de décentralisation on a décidé d'inscrire les politiques éducatives et
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d'autres politiques les politiques prioritaires par exemple les quartiers prioritaires de la ville on a décidé d'inscrire ces politiques dans des logiques qui tiennent compte des spécificités d'un territoire ce sont les
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décideurs politiques et des administrations des grands des grands corps de l'État qui à un moment donné on pensait qu'il y avait une utilité une pertinence à travailler à territorialiser les politiques publiques
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éducative ou autre afin d'aller vers davantage de finesse dans les réponses et les propositions qui peuvent être faites il est bon de rappeler que il y a une antériorité à ça et que cette
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antériorité elle ne relève pas de décision politique avant que on territorialise de manière politique les politiques publiques en matière éducative ou en matière sociale et bien il y avait déjà des travailleurs
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notamment dans le cadre du social qui avait territorialisé c'est-à-dire qu'ils avaient pensé au plus près de manière innovante de manière aussi très ajustée en fonction de leur propre logique de
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travail ils avaient déjà pensé à travailler à l'échelle de territoire plus restreint dont ils avaient une meilleure connaissance non seulement des contraintes mais aussi des ressources pour pouvoir être plus actif plus efficace et plus en capacité de répondre
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aux besoins non seulement des publics mais aussi des territoires c'est important de savoir ça pour dire que les politiques publiques territorialisées ne sont pas que du domaine de l'injonction et du descendant
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elles sont aussi des choses qui relèvent de l'initiative de terrain et je montrerai tout à l'heure que parfois même du descendant et bien il y a un jeu et une forme de bras de fer qui s'instore entre ce qui est envisagé
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pensé par des institutions et ce qui est pensé et agit par des acteurs au quotidien et parfois des choses précèdes la politique publique territorialisée et va constituer un socle pour mettre en
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œuvre des choses en les aménageant et non pas en les déclinant par rapport à ce qui est dit au niveau national enfin je pointe un élément que Champollion qui
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est Pierre Champollion qui est un chercheur de de Lyon alors il a été inspecteur de l'Éducation nationale avant d'être chercheur et pendant qu'il était chercheur c'est important de le dire parce qu'il connaît aussi la boutique de
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l'Intérieur bien il a pas mal travaillé sur les questions de territorialisation et de territorialité dans des espaces reculés des espaces montagnards et ça m'incite et ça m'invite à faire une
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petite distinction entre après avoir fait une distinction entre territoires et territorialisation une distinction avec la territorialité la territorialité c'est une sorte de de rapport que l'on a soi-même au
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territoire ça relève de l'intime du subjectif ça peut être partagé ça peut être de l'Inter subjectif mais c'est plutôt ce qui relève du vécu du mental de des dimensions y compris
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émotionnelles que l'on peut avoir par rapport à un territoire cette territorialité elle est moins liée à des circonscriptions à des frontières que au territoire vécu et habité telle qu'on
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s'y projette et il y a des géographes qui parlent de territoire mentalisés et qui montrent que les gens ils sont capables de mobiliser bien au-delà de ce que les circonscriptions ou les systèmes de
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mobilité leur propose parce que de manière mentalisée ils ont développé des capacités des ressources à penser le territoire bien au-delà de ses limites et des propositions qui sont faites pour s'y déplacer moi j'ai un exemple j'avais
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rendu compte de cela dans un article concernant la mise en œuvre de la mesure de responsabilisation c'est une mesure alternative à l'exclusion scolaire qui postulent que on peut s'appuyer sur des
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ressources externes pour pouvoir prendre en charge des jeunes gens qui ont fait des bêtises par exemple ils sont amusés à faire sonner l'alarme très régulièrement ben on va négocier avec un
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S-10 un centre de prévention des incendies et un centre de pompiers pour qu'il fasse un stage là-bas et qui comprennent les conséquences potentielles de leurs actes et bien j'ai des exemple justement dans l'académie
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d'Aix-Marseille ou le chef d'établissement est proposé à un jeune d'aller bien au-delà de ce que la circonscription territoriale proposée et s'était rendu facile parce que il avait des interactions très fortes avec des
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partenaires et il avait il s'appuyait sur son territoire mentalisé plus que sur le territoire de la circonscription et ce qui était premier pour lui c'était pas la proximité c'était le partage de valeurs et ce partage de valeur
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éducative de valeur éducative pardon permettait d'asseoir une démarche d'alternative à l'exclusion que la proximité n'aurait pas permis parce qu'il trouvait pas l'interlocuteur qui soit à la hauteur de l'échange et de la
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projection qu'il avait au plan éducatif on voit bien là que il y a différents types de territoires et différentes perceptions de celui-ci je vais être très rapide je vais être très rapide sur la question
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des rapports entre les territoires de l'éducation l'école et les populations j'ai parlé il y a un instant de la décentralisation on pourrait parler des questions de déconcentration de recentralisation
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il y a des auteurs nombreux vous les voyez qui en ont parlé on doit dire que il y a un foisonnement de loi et disposition politique institutionnelle sur les questions de qui mettent en lien
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éducation et territoire l'éducation prioritaire bien sûr elle est au cœur de ces questions alors l'éducation prioritaire elle est traitée sous la forme d'une spécificité une
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discrimination positive dit-on aujourd'hui et elle est bien vue mal vu bien perçue moi bien perçu on fait sans cesse le bilan contradictoire de
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l'éducation prioritaire on fustige l'instabilité on parle des continuités Rochex a montré je vous incite à regarder le site de l'osep le l'Observatoire avoir des zones prioritaires qui incitent qui est
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foisonnant très riche les travaux de Glasman ce drogeix disent que bien sûr il y a des instabilités on va de réformes en refondation réorge réagencement réorganisation on revoit la carte des de
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d'éducation prioritaire je peux pas rentrer dans les détails ça serait trop long mais en tout cas ce qu'on peut dire c'est que il y a un socle de valeur dans l'éducation prior qui dans l'éducation prioritaire qui sont qui s'est déployé sur lequel s'appuie des démarches dans
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et autour de l'école pour faire école et permettre aux jeunes gens de progresser ce socle de valeur ils se déploie aussi au-delà de l'éducation prioritaire mais il est particulièrement prégnant dans l'éducation prioritaire il permet
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d'investir la question des espaces et des temps scolaires et même au-delà la question de l'aide au travail scolaire même si parfois il y a des ratés il y a des choses un peu bizarres dans les
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années 2000 2010 comme affront renversé c'est là que et la fosse la faute que j'ai oublié de changer comme affront on parlait d'accompagnement éducatif dans les établissements scolaires et d'aide aux devoirs et d'accompagnement scolaire
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dans les associations autour de l'école et donc il y avait une confusion pour les parents l'accompagnement éducatif c'était dans les bahuts et l'accompagnement scolaire c'était en dehors de l'établissement il y avait là des choses qui pouvaient
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fonctionner ensemble mais qui parfois créé la confusion chez les parents ils savaient pas à qui s'adresser pour que l'enfant fasse ses devoirs est-ce que c'était dans l'école en dehors de l'école en fonction des nominations etc l'école ne pensait pas et les
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partenaires de l'école ne pensaient pas à se rendre lisible et compréhensible à l'extérieur il y a différents chercheurs qui ont évoqué cette question enfin la question de la réussite des
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élèves ben elle est fondamentale et elle est pointée de manière régulière depuis un certain nombre d'années la question de la réussite de l'école elle concerne des élèves elle concerne l'école mais elle peut concerner aussi
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le territoire à travers par exemple les dispositifs de réussite éducative les programmes de réussite éducative et là je fais référence à des travaux assez récents de Morel et pelle en 2020 et de
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son Peyrade qui est fut mon étudiante et qui aujourd'hui ma collègue qui a soutenu une thèse sur la mise en oeuvre du programme de réussite éducative dans une ville du centre os de la France et qui montre justement ce sur quoi je vais
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parler dans un instant qui montre que ce programme de réussite éducative tel qu'il a été déployé dans cette ville mais il s'appuie davantage sur des valeurs communes dans une action collective en tracteur très mobilisés
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que sur la volonté de décliner un texte national à l'échelle locale c'est véritablement les dynamiques collectives et la façon dont les gens pensent les publics les acteurs et les territoires c'est davantage ça qui a mis en oeuvre
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le programme de réussite épuisative elle parle d'une matrice de valeur plutôt que de l'idée de suivre une sorte de partition musicale qui aurait été produite d'en haut c'est très
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intéressant parce que ça remet en question l'idée déclinaison des politiques publiques territorialisées pour redonner leur place et leur capacité à faire levier aux acteurs sur ces territoires
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j'en viens donc j'ai été un peu long mais c'était important de pointer tous ces éléments pour comprendre de quoi je vais vous parler maintenant le programme de cité éducatives c'est un programme qui a été déployé à
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partir de 2019 c'est un programme qui a fait l'objet d'un appel à projet au niveau national et d'une proposition de labellisation pour les entités qui souhaitaient
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rentrer dans ce programme je dis bien programme parce qu'il s'agit pas d'un énième dispositif l'objectif du programme des cités éducatives c'est de faire en sorte que sur certains territoires labellisés les gens veillent à mieux articuler les politiques
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publiques territorialisées qui existent déjà celle de l'éducation prioritaire celle de la réussite éducative celle aussi qui relève via l'enrue l'agence nationale de la rénovation urbaine
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pardon des quartiers prioritaires de la ville et donc pour que une entité relève du programme de cité é et bien il faut que elle dépose un projet un projet qui s'appuie sur trois axes nationaux
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conforter le rôle de l'école promo voir la continuité éducative et ouvrir le champ des possibles un certain nombre de cités 80 ont été labellisés en 2019 et ont démarré fin 2019 début 2020 qui ont
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été fortement impactés par la covid et donc les deux premières années ont été assez délicates puisque vous avez comme moi vécu ces moments de suspension parfois assez ahurissant
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et en tout cas inédit pour nous et ça a été le cas aussi pour les cités éducatives les appropriations ont été locales elles se sont fondées sur un dossier de labellisation lui-même basé sur des
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diagnostics qui avaient été croisées entre l'éducation nationale les services de la préfecture et la ville concernée à propos de territoires à l'échelle d'une ville où en dessous de l'É d'une ville à
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l'échelle de quartier prioritaire de la ville tout cela participe donc d'une mise en œuvre et d'une mise en ordre des politiques publiques territorialisées à l'échelle territoriale en s'appuyant sur
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l'existant le déjà là mais en invitant les acteurs de différentes institutions à travailler de manière beaucoup plus articulée qu'auparavant pour essayer de sortir de la logique de silo la logique
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institutionnelle prévalant souvent sur la logique partenariale pour inviter les gens à compenser et co-produire des actions non pas nouvelles parfois renouvelées en tenant compte des
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ressources et des forces articulées les unes aux autres pour pouvoir servir la fluidité des parcours et la réussite des jeunes gens de 0 à 25 ans ceci s'appuie sur une troïka troica
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alors aujourd'hui avec la guerre en Ukraine certains ont considéré que ce terme pose question et problème puisque c'est un terme russe et il préfère parler de comités
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stratégique comité de pilotage Comité Opérationnel etc bref en tout cas ça relève de ce qu'on appelle une commitologie c'est à dire un ensemble de commissions et comités qui agence organisent et ils sont à différents
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niveaux alors je pourrais vous montrer des pages admirables je le ferai pas parce qu'on en a pas le temps mais des pages admirables de schéma diverses qui montrent comment différentes commissions différents comités interagissent les uns avec les
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autres qui siègent dans ces comités quels sont les rôles et fonctions de chacun de ces comités et les responsabilités conjointe ou croisées des unes et des autres etc etc c'est assez complexe mais les gens à
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l'observer s'y retrouvent plutôt bien et pointe le fait que il y a un grand intérêt à se réunir régulièrement pour parler des mêmes sujets mais cette fois-ci ensemble et non pas de manière juxtaposée ou les uns après les autres
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la NCT l'Agence nationale de cohésion du territoire elle a dgco la Direction Générale de l'Enseignement scolaire son chargés par le législateur de copiloter au niveau national et anime les réseaux d'acteurs au niveau national
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alors quel enjeu quels enjeux et quel réponse pour les situations pour les institutions et les acteurs concernés je vous parle de trois communes qui qui ont chacune une cité éducative mais je vous
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parle pas de trois territoires dans la première il y a deux territoires d'occuper V un qui est très proche du centre de la ville donc un quartier prioritaire très proche du centre de la
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ville et l'autre il est à 25 minutes en déplacement de transport en commun et il est séparé par le fleuve donc deux quartiers
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prioritaires pour faire une seule cité éducative mais sur deux territoires distincts le deuxième c'est un quartier prioritaire de la ville dans une ville qui en compte neuf et c'est celui-là qui
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est qui relève de la cité éducative et dans la troisième ville 50 000 habitants elle avait pas la taille démographique et la masse reconnue pour pouvoir porter une cité éducative mais par dérogation à
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la obtenue le label de la cité éducative on pourrait interroger la question des labels je pourrais on pourrait discuter mais c'est pas le l'objet ça fera peut-être l'objet d'une question et je me réserve
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de cela dans cette troisième ville bien on a trois quartiers distincts sur le territoire de la ville qui sont séparés les uns des autres mais qui ont des caractéristiques sociaux logiques
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socio-démographique et scolaire qui relève des quartiers prioritaires de la ville et qui constituent ensemble en étant de manière discontinuée sur le territoire la cité éducative dans son ensemble alors que ce sont trois
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quartiers distincts dont l'un est très enclavé avec des gens qui ne vivent pas forcément les uns avec les autres et donc on a la l'idée d'élaborer une politique publique territorialisée qui
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soit partagée sur des territoires qui ont peu de contact les uns avec les autres d'accord je poursuis les recherches dont je parle elles sont engagées à hauteur des individus dans
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les configurations éducatives avec une volonté de recherche action formation parce que notre ambition c'est d'aider les acteurs à connaître et comprendre ce qu'ils font en même temps qu'il nous est à qui nous aident à connaître et
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comprendre ce qu'ils font et on s'appuie sur la notion de circulation des savoirs et aussi sur un postulat qui est considéré que les acteurs quels qu'ils soient les parents les élèves les professionnels de l'école du social de
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l'éducatif tous les gens qui sont engagés dans ces situations ce sont des experts de leur quotidien sont des êtres qui sont réflexifs créatifs actifs sont des experts du quotidien qui souvent
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s'ignorent dans leur expertise et qui s'ignorent les unes et les autres les uns et les autres dans leurs expertises respectives et donc on constate sur les terrains que nous fréquentons que il y a
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souvent beaucoup de ressources beaucoup d'expertises mais très peu de conscience de ces niveaux d'expertise et très peu de en commun et donc notre travail de recherche action formation qui s'intitule accompagnement par la
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recherche il consiste notamment à aider les gens à connaître et comprendre ce dont ils sont déjà détenteurs et à le faire circuler entre eux parce que non seulement ça va nourrir une culture de territoire mais en plus ça va permettre
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de monter en qualité et en capacité d'action sur un territoire donné on va donc les observer à travers leurs actions à travers leurs interactions et voir ce qu'il produisent ensemble alors
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à partir de là je vous présente deux nuages de mots qui sont tirés de 50 entretiens exploratoires qui ont été menés dans la cité éducative numéro 2 ces nuages de mots
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vous savez comment fonctionne les nuages de mots on a fait on a compilé l'ensemble des entretiens plusieurs centaines de pages ils ont tous été retranscrits ensuite on a séparé dans l'ensemble de ces entretiens
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certaines parties des entretiens qui parlent spécifiquement d'une thématique alors les entretiens c'est très simple quand on démarre un accompagnement par la recherche d'une cité éducative on
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demande à rencontrer des acteurs inter catégoriels intercepteur inter institutionnel de tout statut de tout niveau de responsabilité on en rencontre environ une cinquantaine des élèves y
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compris évidemment des parents d'élèves bien bien entendu perdu et on leur pose une seule question selon vous qu'est-ce que la cité éducative et donc il nous répondent à partir de là et on les relance dans des
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entretiens non directifs sur leur propre dire individuellement il nous disent des choses dans la réponse initiale y compris qui savent pas mais on repère dans ce qu'il nous disent des choses qui nous permettent de le relancer à partir
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de leur dire sans rien induire et à partir de là on fait des entretiens qui font de 10 à 45 minutes et on recueille ces données elles sont toutes enregistrées sa participe d'un protocole cette organisé en amont il y a une garantie d'anonymat etc ensuite on
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retranscrit l'ensemble de ces entretiens et puis on découpe selon les thématiques de l'entretien lui-même alors le c'est bien comme ça oui donc le nuage de
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mots de gauche c'est celui qui est lié à la question initiale comment les acteurs voient-il la cité éducative et bien il la voit c'est clair ce qui sort en premier c'est la notion
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de projet l'idée de se projeter c'est à dire de d'aller vers quelque chose tiens ça tombe bien le mot aller il est extrêmement pris et repris alors allez c'est déclinaisons va
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iront etc etc mais en tout cas le mot aller il revient le mot chose qui témoigne du fait que c'est bien quelque chose la cité éducative mais c'est pas forcément maîtrisable compréhensible pour dire les
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choses en rentrant dans les catégories de dans les catégories de discours bien les cadres de l'éducation nationale il savait ce qui était la cité éducative mais grosso modo il nous cité les circulaires et les la communication
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institutionnelle donc ils étaient capables de nous le dire en répétant ce qu'ils avaient lu ils étaient pas forcément plus à l'aise que les autres pour nous dire les potentialités et puis les enfants ou les parents ils avaient
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parfois jamais entendu parler mais il faisait un travail d'analyse éducation citée etc et à partir de là il disait des choses et ils disent des choses qui nous amènent vers notre deuxième
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nuage de mots dans le discours déployé par cette cinquantaine de personnes rencontrées et faisons l'objet des entretiens d'exploratoires la rubrique la plus fournie c'est celle qui concerne le
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territoire et les ressources du territoire et là grosso modo on a les nuages de mots en volumétrie et on voit bien que en volumétrie en retenant toutes les
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occurrences répétées au moins cinq fois d'accord parce que sinon j'avais pas la place sur mon diaporama mais j'ai respecté le fait que on gardait des occurrences répétées cinq
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fois et plus et on voit que plus gros Calais et plus gros que le projet il y a le mot quartier et dans cette cité éducative celle qui est un seul qpv au sein d'une ville de 130 150 000
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habitants et bien ce qui est premier dans le discours c'est la notion de quartier c'est aussi la notion de famille c'est enfin juste au dessus de quartier centre social et lien dans ce
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quartier il conditions sociales qui est un lieu de référence extrêmement important au sein duquel on trouve beaucoup d'acteurs différents associatifs mais aussi beaucoup de rencontres entre l'école et les acteurs
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du territoire depuis très longtemps et ça ça semble apparaître comme un des lieux névralgiques de la vie du quartier et donc quand ils évoquent le territoire et ses ressources ils évoquent non
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seulement une manière d'être et de vivre sur un territoire donné tantôt nous disent que c'est un village il y a tout ici et c'est très bien tantôt il nous dit c'est un village refermé sur lui-même et on doit prendre le bus
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pendant de longues minutes pour arriver vers le reste de la ville est-ce qu'on est dans la ville est-ce qu'on est en dehors de la ville vous voyez un acteur nous dit ce quartier c'est une bulle et il faut savoir y pénétrer ça nous dit
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quelque chose c'est un acteur social ça nous dit quelque chose de la façon dont on perçoit ce quartier en tout cas on a le sentiment qu'il est véritablement circonscrit pour le et que il y a un dedans et un dehors cependant dans les ressources qui sont
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nommées il y a des ressources qui sont implantées sur le territoire et il y a aussi des ressources qui sont pas implantées sur le territoire avec des acteurs scolaires éducatifs sanitaires sociaux des parents et des enfants qui
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savent faire la distinction entre les ressources qui sont pas implantées sur le territoire mais qui bénéficie d'acteurs qui se projettent sur le territoire par exemple la PMI et des ressources qui sont pas implantées sur le territoire et qui ne sont pas dans le
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aller vers il faut aller vers ces ressources pour pouvoir en bénéficier et ça n'apporte pas les mêmes choses du point de vue des aides ou des accompagnements qui peuvent être déployés au bénéfice des publics donc on
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voit là une perception du territoire de la part des acteurs et de la part des parents et enfants qui montrent des choses sur la relation potentielle entre territoires inscription sur un
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territoire et enjeux éducatif je poursuis le programme des cités éducatives enfin dans le cadre de l'accompagnement c'est aussi des gens qui participent dans le cadre de la cité numéro 1 qui est la
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plus ancienne dans l'accompagnement plus de 3 ans ont été mis en œuvre des états généraux de manière régulière sur la base des entretiens exploratoires sur la base de la stratégie de la cité éducative il y a un certain nombre de
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thématiques qui sont traitées en grand public et plein de gens peuvent être invités à participer et viennent dans la durée il y a eu un certain nombre de sessions en trois ans et malgré la pandémie il y a même eu des choses en
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distancielle les gens se réunissent se saisissent sans part d'une thématique elle est mise au travail puis après il y a des ateliers des mises en projet des régulations qui suivent etc etc bien j'ai pris ce document pour vous montrer
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le profil des gens qui participent à ces états généraux et vous voyez que ce sont les partenaires associatifs qui sont les plus nombreux et de manière récurrente on voit bien que sur la barre jaune elle est beaucoup
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plus conséquente que les autres ensuite on trouve les personnels de la ville puis les personnels de l'Éducation nationale dans les personnels de l'Éducation nationale on note que c'est de manière beaucoup plus forte les cadres
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IEM chef d'établissement du premier et du second degré mais avec une distinction sur l'échelle d'établissement du premier degré qui sont directement et qui sont aussi des enseignants la plupart du temps alors que dans le second degré c'est des chefs
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d'établissement principaux adjoints et proviseur et il y a une distinction à faire quand même sur la gyrocotidien avec les jeunes gens même si évidemment ils prévoient ils organisent ils font un certain nombre de choses on voit bien à
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travers cette ces images que les acteurs sont multiples ils sont issus de l'institutions et d'organismes divers sur des territoires ils ont besoin et le tir bénéfice du fait qu'ils se
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rencontrent souvent et qui peuvent commencer à entendre des choses ensemble et à les mettre en travail collectivement c'est un élément très important qui leur permet non seulement de discuter des difficultés ordinaires
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mais aussi de la complexité persistante de ce qui se passe dans les marges concernant les enfants qui relèvent de situation de handicap des enfants absentéistes des jeunes gens qui ont des difficultés à trouver à
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ce s'orienter ou à s'insérer mais ces acteurs ils disent aussi qu'il y a des problèmes parce que il y a un empilement des dispositifs les dispositifs de l'éducation nationale les dispositifs de la réussite éducative les dispositifs
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sociaux de la ville de la mairie de la préfecture etc etc empilement des dispositifs qui créent parfois de la concurrence entre sa dispositif et qui parfois ne produisent pas des effets escomptés
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avec des épuisements professionnels progressifs qui font que finalement et bien on pratique plus véritablement dans l'objectif de réussir mais simplement de remplir les dispositifs et puis il y a
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aussi je l'ai dit tout à l'heure cette logique de silo qui tente à persister alors que il faut essayer davantage d'articuler les actions troisième point j'ai choisi quelques
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focales si je suis trop long je pourrais réduire il faut me dire parce que il reste 5 minutes alors la première focale j'ai choisi de la mettre en lumière parce que c'est assez peu mis au travail c'est celle de la petite enfance avec
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une question simple comment préparer l'entrée dans l'école des enfants et des parents c'est une question qui est posée dans la cité éducative numéro une mais elle est posée aussi dans les deux autres cités mais c'est beaucoup plus récent dans les deux autres cités là on a suffisamment de recul pour voir ce que
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ça commence à produire l'idée c'est d'accentuer les préparations à l'entrée à l'école des deux ans et entre deux et trois ans alors il y a par exemple un accueil des
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tout-petits avant l'école des lectures de 0 à 3 ans qui sont organisés par les structures mais avec en appui des partenaires associatifs selon des
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objectifs et une organisation qui est beaucoup plus huilée et beaucoup plus partagé avant y compris en discutant avec les enseignants qui bientôt auront ces enfants ensuite on a engagé pour mon
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laboratoire une recherche action sur les conditions du dialogue éducatif et des enjeux interculturels puisqu'on s'aperçut que les travailleurs éducatifs de la petite enfance ville ou associative avec beaucoup de mal dans le
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rapport avec des familles qui sont dans la non maîtrise de la langue française et elles avaient du mal non pas des difficultés personnelles avec ces gens-là mais des difficultés à dialoguer à discuter des enjeux éducatifs avec les
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enfants et on percevait la même chose au niveau des écoles donc on est en train de documenter ce qui se passe comment ça se joue pour essayer de proposer des appuis à dimension interculturelle et puis pour faire circuler ses
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connaissances à l'échelle de ce qu'on appelle une liaison petite enfance qui fait que depuis plusieurs mois des travailleurs des crèches garderie se rencontrent régulièrement avec des
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enseignants pour pouvoir essayer de se saisir ensemble d'un certain de questions qui vont faciliter le dialogue éducatif et les dimensions de prise les prises en compte des dimensions interculturelles dans un dialogue
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éducatif renouvelé au bénéfice des familles et de la réussite des enfants dans l'entrée enfin il y a un IEM qui dit dans cette cité éducative numéro 1 que le fait de venir régulièrement dans les états généraux ça a permis une
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compréhension plus fluide et plus globale un IEN donc on se dit il va parler au niveau scolaire et en fait non il dit notamment au plan sanitaires ça permet de repérer des situations qui passaient sous les radars on n'avait pas repéré
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certaines situations au plan sanitaires chez des enfants on les observer plus tardivement de manière curative et là on est davantage dans du présent dans du préventif parce qu'on
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dialogue avec des professionnels du territoire qui sont centrés sur ces questions et ça permet donc de d'être plus actif et préventive sur les questions sanitaires
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dernière chose la ville tenant compte de l'ensemble de ces apports mais a décidé de créer un poste de référent parcours petit enfance pour faciliter justement et coordonner activé l'ensemble de ces acteurs afin de d'améliorer la
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préparation à l'entrée à l'école pour les enfants et bien sûr leurs parents deuxième élément les activités culturelles et sportives je vais aller très vite mais on constate que si c'est
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difficile c'est au milieu de Mahdia et c'est ici si c'est difficile de passer d'une logique de guichet à une logique de projet c'est bien de ça dont il est question arrêter de financer des associations chaque année pour les
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choses qu'elles font mais les financer toujours pour les choses qu'elles font au regard de projets qui sont co-construits avec les acteurs du territoire en partenariat et parfois en lien direct avec l'école alors c'est par
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exemple un théâtre une compagnie de théâtre qui est en résidence dans un collège et qui travaille avec un directeur de compagnie qui est très régulièrement en salle des profs qui travaillent non seulement sur des projets à long terme mais aussi de manière très active et réactive pour
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venir apporter des éléments d'une illustration ou d'un soutien pédagogique dans le la classe la semaine suivante avec deux de comédiens qui vont venir participer à un cours d'histoire de
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français etc etc c'est aussi une ouverture sur le terr avec le fait que le collège le soir il est ouvert y compris pour voir la répétition des professionnels du théâtre qui sont en train de préparer un spectacle avec des
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enfants ou un autre type de spectacle donc c'est enfin des thématiques qui sont saisies par exemple l'égalité fille garçon qui sont saisis de manière récurrente de la maternelle jusque à la
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fin du collège par des médias artistiques bref c'est l'idée que on fait pas seulement du sport et de la culture pour le sport et la culture mais aussi pour travailler sur des objectifs qui relèvent de l'éducation à la
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citoyenneté c'est à dire que on bascule parfois autour de l'articulation entre modalités finalité et parfois les activités culturelles et sportives viennent servir des finalités qui sont
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d'une autre nature notamment l'appartenance et l'accroche au territoire cette appartenance et accroche au territoire qu'il faut travailler avec vigilance parce que à trop travailler l'appartenance ça peut risquer de créer des dépendances
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et les enfants ou les parents n'ont plus envie de partir pour grandir ailleurs parce que ils sont tellement bien là que ils ont du mal à se libérer alors j'ai traité de ça dans un article dans un chapitre d'ouvrage où j'ai montré que
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d'avoir très activé des jeunes gens dans un collège et bien ça a fait que l'année suivante que si on partait au lycée et qu'ils ont pas trouvé l'équivalent ben parfois il faisait Kush comme ils disent c'est à dire que ils allaient pas
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l'école le vendredi après-midi pour reprendre une petite piqûre de rappel de leur collège parce qu'ils arrivaient pas du tout ils étaient dans la nostalgie ils arrivaient pas à vivre en dehors de cet esprit du collège qui les avait porté et qu'ils avaient développé eux-mêmes
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dernier exemple alors je passe très rapidement sur les enjeux de la mobilité des jeunes gens la question de la mobilité on est très bien dans son quartier ça va mieux on est plus ouvert il y a
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beaucoup plus de choses mais est-ce qu'on est très bien dans la ville est-ce qu'on est accepté dans la ville quelle est la mobilité quelle est l'acceptation de cette mobilité des jeunes je vais le dire avec des guillemets des jeunes de banlieue quand ils vont au centre-ville et bien on s'aperçoit que
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dans une des cités éducatives sans que les éducateurs les parents et les enseignants le savent le savent pardon et bien il y a des enfants ils vont à la médiathèque qui prennent le bus tout seul ils vont travailler et il y a même des professionnels de la médiathèque qui
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ont aménagé certaines salles pour les y recevoir alors que ça se faisait jamais avant et donc là on voit que les enfants eux-mêmes peuvent en tant qu'élève peuvent appréhender des formes de mobilité qui sont pas pensées ou pas
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prévu parce qu'on pense que il faut leur tout leur apporter dans leur propre quartier mais le fait son mobile c'est à peu près d'autres mobilités celle de la sortie du collège pour aller dans un lycée moins proche celle de du stage qui
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n'aura pas lieu dans le giron de proximité et donc ça peut prévoir des ambitions plus fortes au niveau scolaire au niveau de l'orientation de l'insertion c'est pas simple on sait qu'il y a des discriminations y compris
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pour les stages ou que il y a des jeunes gens qui se recentre comme discriminés et qui n'osent pas s'ouvrir à différentes formules et là dans les trois cités éducatives on voit une très forte activation des relations avec le
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monde de l'entreprise via notamment les préfectures qui mobilisent les chambres consulaires pour créer des propositions de stage qui permettent aux jeunes qui n'ont jamais de stage de les avoir on
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sait aussi qu'il y a des associations qui ont je pense à une association de pétanque ça n'a rien à voir bah ils ont développé un dispositif qui permet de découvrir cette pratique de faire de l'intergénérationnel mais aussi de se
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déployer auprès de différents univers du monde sportif et culturel des stages d'une semaine où ils accueillent les jeunes quand les jeunes n'ont pas de stage ils vont découvrir des institutionnels de très haut niveau et ils vont voir des gens pour
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comprendre comment les institutions fonctionnent et c'est cette association qui en ayant quelques jeunes parfois à repérer qu'il y avait l'un besoin elle l'a proposé la cité éducative qu'il a délibérément soutenu et financé je
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termine en parlant de la participation et c'est ça sera d'une certaine manière à la fois mon dernier point et peut-être quelque chose de l'ordre de la conclusion on parle de la participation des gens aujourd'hui on parle beaucoup
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de démocraties participative on parle beaucoup de la participation des jeunes gens dans la classe peut-être dans l'amphi on verra si vous prenez la parole ou pas mais qu'est-ce que ça veut dire participer prendre sa part avoir sa part
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est-ce que ça veut dire seulement être présent est-ce que ça veut dire pouvoir participer à des concertations et ça ça participe de ce qu'on appelle je joue sur les mots la participation symbolique et est-ce que la participation ça peut
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pas être plus que ça est-ce déjà participation c'est pas aussi participer à l'élaboration à la réflexion à la construction d'un projet peut-être même et là c'est le sommet du registre de la
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participation si on reprend les modèles d'Einstein et de Blondieau et Fournier et bien peut-être même est-ce que la participation ça relève pas aussi de la capacité qu'on donne à ceux qui participent non seulement de co-construire mais aussi
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d'évaluer et de contrôler ce qui est mis en oeuvre c'est rarement le cas c'est très rarement le cas si je ne le ferai pas parce que j'ai pas le temps suffisant mais si on revenait sur le diagramme que j'ai présenté tout à
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l'heure on verrait que il n'a pas été comptabilisé la participation des habitants des citoyens des parents d'élèves des usagers des élèves pourtant ils étaient présents mais le document tel qu'il a été préparé par les
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professionnels de la cité éducative ne prévoyez pas de retenir dans les critères la participation des acteurs que sont les usagers que sont les bénéficiaires que sont les parents d'élèves les citoyens etc et donc on
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voit bien là que il y a une sorte d'Alan de soie on réfléchit pas aux conceptions de la participation aux objectifs qu'on fixe en termes de participation et puis peut-être même on prend pas en compte pour la mesurer l'estimer cette
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participation alors que par ailleurs il y a tout un discours public politique qui dit que si on travaille à rapprocher l'éducation et le territoire ou si on travaille de manière territorialisée sur des territoires c'est pour être plus
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près des gens c'est pour répondre davantage à leurs besoins c'est pour tenir compte davantage les ressources dont ils sont capables de mettre à disposition du déploiement de ces politiques et bien
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par ailleurs on s'aperçoit qu'on a tendance à faire pour et encore insuffisamment à faire avec et c'est donc là un des enjeux fondamentaux de cette dynamique d'acteurs que de prendre
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en compte cette participation et de lui donner une réelle comment dirais-je une réelle ampleur et permettre aux acteurs de terrain que sont les bénéficiaires les usagers les
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habitants de s'exprimer et de participer à l'élaboration à la décision une question reste posée c'est qui choisir pour voir participer
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cette question elle rejoint la question de la représentativité et dans les trois cités éducatives que nous accompagnons et bien il est parfois difficile de savoir qui peut participer aux instances
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à cette fameuse comythologie est-ce que ce sont les représentants des parents d'élèves élus est-ce que ce sont les membres des conseils de citoyens des conseils de quartier est-ce que ce sont les parents qui veulent bien ou les
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élèves qui seraient en capacité de prendre la parole cette question n'est pas tranchée elle est extrêmement difficile elle pose une question simple il est existe-t-il une représentativité
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effective qui permet de témoigner de la participation et de l'entité usagée ou de l'entité parent cette question elle est posée dans les politiques publiques territorialisées
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éducative elle est posée aussi à la société aujourd'hui on voit bien à travers les conseils consultatifs de citoyens etc qu'on essaie d'inventer de nouvelles modalités de prise en compte
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de la parole des publics et non pas seulement du public et à ce moment là on se soucis d'une rénovation de notre fonctionnement citoyen au quotidien
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c'est l'un des enjeux qui n'est pas encore tranché aujourd'hui voilà je vous remercie de votre attention [Applaudissements] le micro fonctionne y a-t-il des questions oui
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alors merci beaucoup pour pour votre intervention je voulais revenir sur la question de la mobilité que vous n'aviez pas pu développer plus que plus que ça une des questions que je me pose c'est que
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dans les comptes rendus qu'il y a au niveau académique au niveau local etc on retrouve beaucoup une fin comment dire des dire de constat un peu
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comment dire sur le fait que les élèves bougent pas assez qui a des problèmes de mobilité que on aimerait bien que les élèves bougent plus qui ne s'en qui sentent moins dans le territoire justement au contraire et ça on le
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retrouve aussi dans les dans les établissements quand il y a des on voit plus la fierté dans le chez les professeurs et chez les chefs d'établissements quand c'est un élève qui va faire son stage à Paris ou bien
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quand il va ah bah c'est génial il est il est parti il y a tel élève qui est parti dans tel lycée plus loin pour suivre tel cursus etc et j'ai l'impression qu'on contracte comme vous l'aviez montré les logiques plus de
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musique plus territoriales en fait ça va être dans le cadre de décrochage scolaire ça va être dans le cas où il y a ben voilà des pour éviter l'exclusion scolaire de faire des de l'inclusion scolaire avec enfin il y a des pas mal
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d'associations locales comme itinéraires par exemple etc et du coup j'ai quand même l'impression que toutes les logiques de d'ancrer l'école dans le territoire ça va être plus pour ce qu'on va appeler les mauvais élèves
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alors que ce qui va être plus mis en valeur ça va être la mobilité en quelque sorte et que donc du coup ben il y a très peu de logique on va dire territoriales qui sont mises en valeur comme étant il y a des bons élèves qui
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sont dans qui sont ancrés dans le territoire ce qui peut du coup enfin selon moi c'était la question peut-être poser des problèmes comment dire on assigne des élèves qui sont des gens en
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difficulté ou des effets fragiles on les assigne à résidence géographique et sociale en fait en quelque sorte alors c'est assignations elles existent elles
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prêtent même aux enjeux éducatifs et scolaires on peut aller au-delà de l'assignation on peut y compris parler de ségrégation sociale économique scolaire culturel on
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sait aujourd'hui que il y a certains quartiers où quand des gens arrivent d'autres pays on les envoie directement parce que on a observé qu'il y avait déjà des gens de
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de la même origine et du même pays avant et on pense que ça va les aider par exemple à mieux rentrer sur le territoire et parfois ça renforce là il y a il y a des quartiers que je connais
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ou parfois on se rend compte qu'il y a 10 ou 15 ans les gens issus de différentes communautés dialoguées fortement ensemble et puis on a continué à envoyer des gens de certaines
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communautés enfin de certaines origines dans ces quartiers parce qu'il y avait déjà des noter et des associations actives et puis les gens qui sont arrivés plus fraîchement ils vivent qu'à l'intérieur de l'association et de la communauté concernée et il dialogue plus
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avec les autres donc il y a des formes d'assignation qui sont paliers qui a des questions sociales économiques ou culturelles elles peuvent être y compris liées à une lecture qu'on a du territoire qui est pas mal venu les gens
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qui disent on vous a trouvé un logement social là etc ils se disent on va plutôt aller là parce que il y a déjà des gens de son pays d'origine ça va les aider à comprendre et en réalité ça les aide à comprendre pour vivre là mais ça les
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aide pas à comprendre pour vivre ailleurs parce que ils font par exemple on leur propose plus d'apprendre la langue française on règle leurs problèmes pour eux et on les assigne non pas seulement à un territoire mais aussi
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à des coutumes à des manières d'être et de faire et finalement ils vivent dans un petit monde et dans un petit registre dont ils ont du mal ensuite à sortir ça c'est pour répondre de manière globale et dire que c'est pas que la question
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scolaire et l'affaire de l'école c'est plus large que ça mais je pense que vous le saviez déjà après oui il est vrai que on a plutôt tendance à être moins ambitieux et être
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plus dans le contrôle pour les jeunes gens qui sont marges ou qui sont en difficulté ou présentes de la difficulté que pour ceux dont on pense qu'ils doivent qu'ils peuvent et qu'ils auront l'ambition d'aller voir ailleurs ces
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choses dire mais c'est parce que il y a aussi une logique de contrôle de l'institution scolaire elle a du mal à faire confiance à des gens avec lesquels un système de défiance s'est mise en oeuvre et elle a encore plus de mal à
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solliciter des partenaires extérieurs si elle a pas la capacité de contrôler parce qu'elle est proche de ce qui de ce qui va se passer pour dire les choses simplement ça relève peut-être des logiques méritocratiques ça relève sûrement de
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l'anthropologie de la confiance on n'a pas tellement envie d'aller se griller avec des partenaires on en voyant des vilains dont on pense que ils vont produire des villes Lenny récurrentes ailleurs c'est très concrètement ce qui
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ressort d'entretien de nombreux que j'ai noté et ça fait référence y compris à ce que j'ai dit sur ce territoire mentalisé et ce socle de valeur un chef d'établissement qui dit moi je vais chercher le 10 qui a 30 km de mon bahut
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parce que je sais que si ça se passe mal le capitaine je le connais on a fait des trucs ensemble on se voit régulièrement il saura réagir au plan éducatif alors que le 10 d'à côté ils sont très bien mais ils le viront tout de suite et donc
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ça ne marchera pas vous voyez donc on s'appuie pas là sur une logique qui est liée strictement au territoire mais plutôt sur ce qu'on peut projeter dans des accords potentiels au plan éducatif
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pour bien encadrer et bien contrôler à l'inverse un garçon ou une fille qui dit moi je vais aller faire mon stage à Paris etc on peut penser qu'il y a un capital social un capital culturel il y
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a certainement des appuis qui font que les gens voient ça d'un bon intérêt et ils ont un certain nombre de garanties qui les amènent à considérer que c'est pas que l'affaire de l'école qui se projette et si les mobiles c'est à dire
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qu'il y a une sorte de filet de sécurité socio familiale si le jeune a décidé d'aller faire son stage quelque part c'est peut-être aussi la logique de réseau l'interconnaissance c'est-à-dire qu'il y a des gens qui vont
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le réceptionner et là l'école elle est très à l'aise elle agit très peu si ce n'est que pour réaliser les conventions et autoriser mais elle va beaucoup communiquer en disant regardez comme on
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est actif nos jeunes sont mobiles etc en s'appuyant en réalité non pas sur ses propres logiques et ses propres réseaux peut-être même pas sur ses propres ressources mais sur la capacité qu'un certain nombre de d'usagers dans son
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giron ont de se projeter eux-mêmes en mobilisant leur propre réseau vous voyez et là on rejoint des choses qui relèvent de des inégalités sociales culturelles économiques ces inégalités elles
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participent à le découle aussi de ceux qui sont détenteurs ou détentrices ou au cœur d'un et de ceux qui n'en ont pas ça s'appelle le capital social d'hume j'en ai parlé tout à l'heure enfin je l'ai
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dit très rapidement il dit que les discriminations du stage elles sont liées parfois à ce qu'on prête à certains enfants de certaines origines et moi j'avais fait un entretien avec des élèves qui disaient bah moi je suis
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très bien ici etc le seul problème que j'ai monsieur c'est que j'ai des origines voilà et il disait ça comme ça j'ai des origines et je lui dis mais enfin moi aussi j'ai des origines on a tous des
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origines et je savais bien ce qu'il allait me dire derrière il m'a dit non mais monsieur regardez-moi voilà et il savait que c'était un élément déterminant dans certains dans
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certaines parties du monde et ça a pu avoir une influence sur le fait qu'il était autorisé à aller quelque part ou pas vous voyez ce que je veux dire et donc à l'inverse enfin à l'inverse en complément de ça il y a des parents
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comme disait la bonne du curé il voudrait bien mais ils peuvent points ils ont pas les réseaux ils ont pas les connaissances ils peuvent pas projeter leurs enfants et donc dans ces cas là l'école elle fait au mieux avec ses propres réponses quant à l'on a moi je
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vois plein de collègues ils ont des listes d'entreprises des noms des numéros de téléphone des alliés dans la place et ils appellent ils appellent ils appellent en troisième en seconde en lycée professionnel ils appellent pour
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placer les élèves tout en disant on n'est pas un bureau de placement mais ils le font et ils le font plutôt dans leur proximité ou en s'appuyant sur ce territoire mentalisé mais en vérifiant bien que l'élève jouera le jeu des
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valeurs communes parce qu'ils ont pas envie de se griller et j'entends ça des fois ils disent non mais là c'est trop chaud lui je suis pas sûr et si je veux continuer à travailler avec ce partenaire je peux pas m'autoriser à
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faire n'importe quoi vous comprenez donc c'est intriqué très complexe mais au bout du compte ce qui fait la différence c'est quand même le capital social des familles et les réseaux
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voilà une dernière question oui bonjour Alors je suis assistante sociale dans un établissement scolaire à Roubaix et à Wasquehal aussi et ce qui m'a fait réagir c'est quand vous avez expliqué
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tout à l'heure que par exemple au lieu de faire une exclusion il peut exister des mesures de responsabilisation comme par exemple là le Centre de prévention des incendies et des pompiers et
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j'aurais voulu avoir plus d'explications sur ça parce que c'est vrai que c'est ce qu'on constate que même s'il y a des semaines d'exclusion même des fois des exclusions définitives malheureusement et c'est frustrant aussi
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je pense pour l'équipe éducative il y a pas forcément de prise de conscience et donc il peut avoir des des récidives ou au final ils le voient même comme un rejet une exclusion qu'on est contre eux
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et ils comprennent pas forcément que c'est eux les responsables de leur acte et du coup je voulais savoir si existe aussi d'autres expériment d'autres alternatives justement pour essayer
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d'avoir une prise de conscience c'est pas le vivre comme on ne veut pas de moi on est contre moi alors oui moi j'ai mené une étude dans l'académie de Lille
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au début des années 2010-2012 quand il y a eu la refonte des procédures disciplinaires et puis ensuite je suis allé dans l'académie d'Aix-Marseille pour accompagner des établissements du
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second degré à appréhender s'approprier cette mesure de responsabilisation et enfin un étudiant de Master 2 m encadrement éducatif de l'académie de
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Grenoble ma sollicité il y a trois quatre ans et j'ai accompagné son travail de recherche pendant une année sur ces questions là en fait il y a quelque chose qui est récurrent alors j'en parle dans l'article que j'ai publié dans la revue diversité mais
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c'est récurrent depuis quand je vois la mesure de responsabilisation elle est pas totalement bien comprise y compris par les professionnels de l'école parce que responsabilisation ça veut dire
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processus ça veut pas dire atteindre acquérir la responsabilité mais créer les conditions d'une responsabilisation progressive ça veut dire qu'on n'est pas dans un cas de normatif ou les élèves étaient irresponsables et puis après il
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y a il y aurait la machine à laver le bon programme et il sortirait d'irresponsable de venir responsable c'est un processus lent long qui va nécessiter des rebonds des réitérations
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certainement des reprises encore après coup mais qui vise non seulement à faire prendre conscience qu'on a été défaillant dysfonctionnel qu'on a posé problème à la communauté y compris en
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présentant des des actes qui peuvent relever du danger que quand c'est du danger et bien on peut aller visiter un espace-temps où s'occupe de ces dangers là et ça veut
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dire qu'on travaille en amont le contenu de ce qui va se passer au 10 il y a non seulement ce que le vice présente mais aussi comme en écho des choses qu'on va dire à l'élève sur ce que ce qui se joue
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par rapport à un incendie etc qui vont l'aider à prendre conscience et je dis écho je suis très attaché à ça on dit souvent la pédagogie c'est la répétition moi je crois pas moi je crois que je
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crois que la pédagogie c'est l'écho la répétition c'est celui qui radote pour un jeune quand on dit à son fils pour la énième fois il fait ouais ouais c'est ça mais c'est cause toujours tu te répètes mon vieux par contre quand deux
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personnes différentes l'une en uniforme l'autre à l'école disent à peu près la même chose ça fait écho mais c'est pas la même personne qui le dit et chez l'enfant chez l'adolescent à un effet ça
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cette écho il a un effet alors ça doit être lié à la psychologie mais ça a un effet ça réduit les dissonances et ça permet de confirmer que il y a peut-être bien quelque chose de tangible et de solide sur lequel s'appuyait et donc il faut
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travailler sur les contenus là où on va envoyer l'enfant en mesure de responsabilisation et il faut travailler le rebond et le rebond il consiste à s'appuyer sur les valorisations des gains et des acquis en cours c'est à dire que pas de mesure de
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responsabilisation sont réédition ça veut dire que quand on revient au 10 qu'on a fait on le dit à des personnes personnellement moi je préconisais pour l'avoir vu que ça se passe aussi dans la classe on réserve un quart d'heure du
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temps de la classe à la fin d'un cours quand l'élève est revenu pour qu'il ait à dire ce qu'il a fait ce qu'il a connu est compris ce qu'il a peut-être pas encore compris mais un débat peut s'instaurer avec ses camarades dans la classe ça relève de l'éducation morale
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et civique et enfin ça peut se présenter aussi à travers des affichages de la valorisation de ce qui est en train d'être acquis parce que à ce
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moment-là il s'agit de retourner retourner la force la force de la bêtise peut devenir la force de la valorisation de quelqu'un qui s'est amendé et qui est en train de comprendre et d'assumer ses responsabilités pour dire les choses et
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je termine si la mesure de responsabilisation ça consiste à émettre un élève et attendre dans le carré de la responsabilité qu'il revienne pour vérifier qu'il est bien dans la norme ça marche pas si au contraire on l'envoie
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mais qu'on a préparé le fait qu'il va être reçu et qu'on l'accompagne dans son parcours ils comprenait à distance et que quand il revient on l'accueille et on met en valeur et en discussion ce qu'il a vécu et bien à ce moment là on
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nourrit ce processus de responsabilisation voilà donc ça veut dire que c'est un travail un travail éducatif très bien merci beaucoup
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