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[Musique] voilà il est 10h bonjour à toutes et à tous et je tiens à nouveau mais je le
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ferai perpétuellement à remercier Francisco valderma et toute son équipe ce sont nos anges gardiens quand ils sont là rien de grave ne peut arriver du moins de leur fête du mien peut-être c'est différents en tout cas nous
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poursuivons cette longue introduction j'ai reçu des messages de certains d'entre vous qui me disent alors comment c'est évolue ce cours et bon il évolue euh je vous ai expliqué comment il
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évoluait l'essentiel c'est de produire de la bonne connaissance et qui tienne la route et qui soit dans une certaines stratégies de recherche je vais aujourd'hui je pense finir vraiment
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cette introduction et et vous aurez droit ensuite à deux séances sur la question des mathématiques euh il est cette introduction elle elle
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m'a elle s'allonge parce que il est rare de voir des phénomènes sociaux se mettre en toutous les tous les mécanismes d'un d'un changement social se mettre en quelque sorte en ligne et et comme un un rouage dans toutes les parties
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s'enclenchent à ce point-là et je vais encore vous le démontrer cette cette semaine aujourd'hui euh alors que pour d'autres questions c'est beaucoup plus compliqué et parfois c'estz déprimant quand on parle d'éducation on parle
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souvent de d'abord de d'inégalités de baisse des performances de mécanismes de déclin linéaair des choses comme ça et on se dit mais qu'est-ce qu'il faut faire nous aurons peut-être des réponses
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euh euh en à nouveau en en isolant tous les rouages de ces mécanismes complexes mais il y a d'autres phénomènes qui sont d'une certaine manière plus simples à en tout cas visualiser et dans lesquels on
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a aujourd'hui des analyses qui sont tout à fait pertinentes et qui sont cohérentes et qui sont corroboré par des des données énormes euh donc et internationales et c'est ce que je voudrais vous montrer encore une fois ma
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stratégie est toujours la même comme je dis nous sommes des travailleurs de la preuve Si je vous avance des arguments que je ne peux pas vous les démontrer par des données si fugitif soit les les fugitif soit les passages de
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diapositives et bien je n'ai pas fait mon travail et donc le cadre d'analyse est une chose la démonstration ou la la par les par les données et par les matériaux est une est une autre chose et
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c'est aussi l'esprit d'ailleurs dans lequel je travaille ici au collège avec toute mon équipe euh voilà je je je vous donne le le menu de cette
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séance aujourd'hui où après avoir examiné les couples et la relation entre la montée de l'éducation des femmes et la mise en couple c'était la fin de mon exposé de la semaine dernière
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je vais vous remontrer très vite une ou deux slides ensuite je vais m'intéresser à Ben ce que produisent ces couples notamment des enfants et ça faisait partie du du problème est-ce qu'on a eu une transition démographique qui va vers
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une régulière du nombre d'enfants les femmes les plus diplômées étant les premières à dire non je fais des arbitrages et ma carrière peut-être doit prendre le pas sur autre chose comme on
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le faisait il y a 30 ou 40 ans ou bien est-ce qu'on a changé de régime on a changé de régime et vous allez voir comment euh et puis j'espère arriver à vous parler d'un de l'autre partie du du monde de la parentalité qui est la
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monoparentalité qui est malheureusement elle un facteur de d'échec scolaire sous certaines conditions mais qui est assez visible euh et puis euh euh j'espère
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arriver aussi à vous parler mais sinon ça sera pour un un un autre cours à l'automne prochain de ce qui arrive pendant les vacances cette fameuse affaire de l'école n'occupe que 15 ou 16 ou 17 % du temps éveillé d'un enfant et
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euh le le reste c'est autre chose et les vacances sont un facteur de baisse des performances euh chez ceux qui n'ont pas les moyens de rendre ces vacances productives euh et pas simplement
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joyeusement épanouissante voilà euh alors ça c'était les les données que je vous rappelle très très simplement c'était la relation entre l'âge euh le
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le niveau de diplôme et euh euh et la le sexe homme femme et homme vous voyez que les femmes ont progressivement avec un niveau de diplôme plus élevé euh sont
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plus souvent en couple que euh proportionnellement que celles qui sont sans diplôme c'est tout à fait massif donc la relation est positive entre niveau d'éducation et et mise en couple et puis ici vous avez la distribution
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entre 90 et 2019 je finissait sur cette sur cette euh diapositive là mais euh donc on on on a à peu près fixé les les coordonnées problème maintenant on va regarder ce qui arrive euh à ces couples
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euh ils se mettent en couple peut-être pour faire des enfants et combien et de quelle quantité qualité c'est ça le un des mots clés ou un un des arbitrages clés c'est quantité qualité avec des
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guillemets évidemment euh quand on parle des enfants ce sont des des trésors absolu là on parlait en terme de qualité euh mais euh voilà des qualités vous mettez un S ou pas d'Es mais euh euh
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c'est ça le l'argument alors qu'est-ce que je vais montrer je m'appuie ici beaucoup sur un un merveilleux travail de synthèse j'en ai profité qui est paru il y a assez récemment dans un handbook
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of the economics of the family de quatre auteurs dont Mathias debke qui a écrit un un livre passionnant sur le parenting la l'art d'être parent en quelque sorte c'est un économiste ce sont des des
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économistes et puis c'estes co-auteurs et j'en ai tiré un certain nombre de données qui sont tirées elles-mêmes de recherches récentes et donc je vais vous en faire bénéficier euh euh et en rendant hommage évidemment comme il se
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doit à à aux auteurs de de ce de ce travail mais les données sont tellement convergente que je ne peux pas faire mieux que de vous rassembler tout ça assez vite pour vous montrer de quoi il s'agit euh le le thème général c'est un
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grand thème de la démographie et de la morphologie sociale c'est la relation classique qu'on connaît et qui a donné lieu à la fameuse thèse de la transition démographique entre fécondité et niveau
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de vie à la fois pour les pays et les familles euh on sait que le le nombre d'enfants par famille a diminué à mesure que les société se développaient ici vous avez ce graphique qui montre le
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nombre d'enfants depuis 1850 jusqu'à 2000 et au-delà 2000 presque 2010 à peu près 2010 et pour un certain nombre de pays qui sont mentionnés ici euh la
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France n'y est pas mais elle est dans le mouvement exactement on le verra plus tard euh et vous voyez que à mesure que la les sociétés se développent que le niveau de vie s'élève
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euh la croissance économique est soutenue les c'est la transition démographique euh euh c'est-à-dire que la fécondité décline le nombre d'enfants qui est ici en ordonné le nombre
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d'enfants diminue il y a simplement un un phénomène tout à fait particulier dont je suis un peu le produit aussi moi-même et dont certains d'entre vous sont aussi issus c'est le baby boom et voilà ok boomers comme on dit et euh les
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voilà ils sont là et donc il y a eu une entorse ce mouvementl euh il prend des des formes un peu différentes selon les pays mais le trend est très systématique euh donc euh et après ce ce cette
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exception vous voyez que le le mouvement reprend vers la baisse donc on fait moins d'enfants aujourd'hui qu'autrefois euh dans des sociétés qui sont plus développées et ici vous avez à droite la
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vous le projetez sur les différents pays la transition démographique c'est à mesure que les pays se développent et bien il passe à un niveau de fécondité inférieur les pays on a là le le PIB des
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de différents pays en en 2010 en dollars et vous voyez ici le T la Fertil taux de fécondité euh et vous voyez que les pays les moins développés les plus pauvres ont un taux de fécondité beaucoup plus
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élevé que les pays qui sont les plus développés la la la pente est vraiment très très nette il y a une corrélation extrêmement forte c'est ça la grande thèse de la transition démographique elle est elle est absolument visible
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beaucoup de mécanismes seront extrêmement visibles aujourd'hui donc même si ne voyez pas tout dans le détail vous verrez que les tendances sont très très marquées et ici on a les les données pour la la
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société américaine euh selon euh le nombre d'enfants qui sont qui qui ont été qui ont été qui sont nés et vous avez les les dates des différentes
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périodes euh de 1828 à 1948 vous voyez que la tendance est est vraiment la même mais que la période la plus récente les femmes qui sont nées en à partir de 1848
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euh le le mouvement se stabilise en abscisse vous avez le niveau de le niveau de vie des individus et vous voyez que les choses la transition est est essentiellement vrai be très la
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relation est très pentue pour les début de période ici en bleu en en vert foncé en vert olive et puis ensuite pour les périodes les plus récentes la le nombre d'enfants évidemment diminue par par
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couple et par niveau de vie mais il y a une progressive stabilisation euh donc c'est une les les parents les les plus éduqués à l'époque et les plus aisés
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choisissaient d'avoir moins de d'enfants que c'est essentiellement ce que dit la la le graphique choisissait d'avoir moins d'enfants que les parents ouvriers les classes populaires la
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relation était très claire aussi euh donc vous vous avez les trois niveaux en en tendance générale en pays et dans au sein des familles la relation entre niveau de vie au sein des familles ou dans les familles et et nombre d'enfants
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elle est aussi la même euh ça c'est la c'est la c'est la grande la grande analyse qui emboî toutes les tous les niveaux de d'observation les uns avec les autres et alors quel est le quelle
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est l'explication de cette relation négative euh on peut évidemment invoquer des des changements dans les préférences pour l'épanouissement individuel la fameuse société des individus euh des
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préférences pour un temps personnel sans contrainte ou alors des changements dans les les normes social lié à la division sexuelle du travail domestique du travail consacré aux enfants du temps
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consacré aux enfants évidemment on va le voir aussi plus tard la progressive entrée sur le marché du travail des femmes bien sûr mais euh c'est tous ces mécanismesl peuvent jouer dans un sens mais ils peuvent aussi jouer dans un
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sens inverse c'est ça qui va être intéressant à observer euh l'analyse classique de cette relation négative qui est visualisée dans toutes ces pentes ici euh c'est le le fameux arbitrage que
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un économiste fameux Gary Becker qui a écrit un fameux traité des familles de la famille à a appelé l'arbitrage entre quantité et qualité moins d'enfants pour donner plus à chaque enfant euh plus
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d'espace plus de soins de nourriture de bien de soins de santé plus de BI de vêtements de jouets l'enfant roi en quelque sorte euh euh plus de service
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d'éducation de vacances de loisirs euh sous des contraintes budgétaires des des familles euh euh et la qualité va euh en relation perpendiculaire avec la
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quantité euh par exemple la généralisation de la scolarisation et la massification de son allongement jusqu'aux études supérieures implique évidemment de la part des familles qui veulent donner le meilleur
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à leurs enfants des efforts financiers plus importants et plus durables euh avant que les enfants s'autonomisent et et gagne leur vie euh ici vous avez la le nombre d'années de
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scolarisation entre 1970 et 1913 ou un peu plus 1900 peu un peu plus après 1910 vous voyez que la scolarisation elle elle évidemment elle obéit exactement au mécanisme symétrique
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les la scolarisation est de plus en plus longue et donc les dépenses consenties par les familles même quand la scolarisation peut-être gratuite ce qui n'est pas exactement le cas dans tous les pays de la même manière euh et le
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choix des familles peut se fixer sur ces ces variables là gratuit ou ou pas gratuit ou un un un mixte composite de service public gratuit et de service privés d'éducation complémentaire ou
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substitutif pas gratuit et bien vous voyez que évidemment c'est c'est important autrement dit l'éducation paraît être la hausse du niveau d'éducation paraît être un facteur important dans les choix des familles
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pour arbitrer entre qutité et qualité euh alors on je ne vais pas détailler tous les rouages de ce modèle économique de l'arbitrage quantité qualité mais on
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comprend bien que le temps donné aux enfants pour élever donné par les parents le à leurs enfants pour les élever il a une valeur plus élevée ce temps quand le niveau de vie et le
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salaire des individus augmentent puisque le temps on peut lui donner un prix le prix de salaire que je gagne sur le marché du travail que je donc qui qui peut être imputé à tout ce que je ne
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fais pas quand je travaille quand je ne travaille pas ou tout ce que je fais pardon quand je ne travaille pas et le temps que je vais consacrer à mes enfants si je le sacrifie à mon travail professionnel ou que je fais des
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arbitrages qui conduisent à à mettre en en retrait certains choix professionnels évidemment ce ce prix du du temps il a une valeur et il peut jouer dans le sens qui est indiqué c'est-à-dire euh une
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baisse de la fécondité quand le revenu augmente voilà la relation classique concernant spécifiquement l'éducation il faut ajouter un facteur un peu plus subtil les familles plus
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éduquées ont un un rendement plus élevé de leur investissement éducatif quand il y a une forme de complémentarité entre l'éducation procurée aux enfants et les bénéfices que la famille tout entière
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peut en tiit pour son propre fonctionnement euh pour son bien-être pour ses choix économiques intergénérationnels euh si les enfants sont sont éduqués ou euh et et
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progressent bien dans leur scolarité évidemment le euh à la fois le climat familial les les jeux de transmission non problématique et la réciprocité espérée entre enfants et
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parents le jeu de l'altruisme réciproque peut fonctionner mieux évidemment euh du moins on l'espère euh euh voilà donc il y a il y a un facteur qui est euh
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d'espérance de qualité la qualité recouvre ça aussi c'est euh des des des niveaux d'éducation meilleur permettent d'avoir un un un bénéfice supérieur de
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l'éducation pas simplement pour les enfants mais pour le le milieu familial tout entier évidemment euh par ailleurs il faut tenir compte comme je le dis depuis que j'ai commencé
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cette introduction euh il faut tenir compte des deux membres du couple hommemes et femmes et nous avons vu déjà en partie à qui revient principalement
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la charge de l'éducation des enfants euh depuis très longtemps on l'a vu c'est aux femmes mais évidemment qu'arrive-t-il lorsque les femmes euh ont été de plus en plus nombreuses non
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pas simplement à bénéficier de la généralisation des politique publique d'éducation pour leurs enfants et pour elles-mêmes mais à travailler et à mener une vie professionnelle avec toutes sortes de boucles entre des chances
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d'investissement dans la vie professionnelle pour elle euh des chances de formation initial meilleur plus élevé pour obtenir de meilleures positions professionnelles qu'arrive-t-il donc dans ces arbitrages
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dans la dynamique de l'éducation et du travail des femmes le travail professionnel et l'éducation des enfants qui leur revient en grande partie devenait évidemment au fur à mesure que les femmes étaient plus diplômées
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devenaient ces C ces différents facteurs devenaient concurrents entre eux dans le temps la gestion de leur temps et dans les choix à faire euh on déduit de cette évolution dont
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les femmes sont un un moteur on déduit un argument assez simple que vaut donc le temps consacré par les femmes à s'occuper des enfants du couple principalement tant que ce
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sont elles qui font tout ou presque en travaillant professionnellement moins que leur mari ou peu comme dans les phases antérieures euh en occupant des positions moins
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élevées ou moins rémunérées moins diplômé il y a quelques décennies et ou moins ou même moins payé à diplôme égal
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euh alors c'est le le le revenu du couple dépend surtout du mari et donc la fécondité est alors associée à une division du travail entre l'homme et la
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femme la femme gagne moins et il y a une forme de spécialisation des rôles qui paraîtrait être en tout cas économiquement optimale et alors on sait que la
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fécondité dans ce cas varie principalement avec le niveau de revenu de l'homme dans ce schéma de division du travail en revanche la fécondité diminue
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quand le taux d'emploi féminin augmente et que l'écart entre le revenu et de la femme et de l'homme se réduit euh ça c'est un point intéressant à retenir
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pour la suite de mon exploration et pour les inversions qu'on va observer donc on voit aussi que l'éducation étant un un déterminant majeur des salaires le
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niveau d'éducation des femmes euh quand il augmente il doit être négativement corrélé à la fécondité dans le contexte de la transition démographique des femmes plus éduquées encore une fois
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doivent faire moins d'enfants normalement dans ce contexte là alors les preuves sont assez simples à donner euh pardon ici vous
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avez l'évolution de l'écart entre les gains des femmes et des hommes les hommes en numérateur et les femmes pardon les hommes en dénominateurs et les femmes en numérateurs ce qu'on appelle earnings
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ratio agenda earnings ratio entre 1890 et 1900 et 2010 pardon et vous voyez que la tendance très longue de l'histoire c'est quelques accidents près
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une un rattrapage progressif des femmes par rapport aux hommes donc l'écart se réduit des inégalités de revenus entre femme et hommes évidemment c'est lié beaucoup à la à la présence des femmes
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de plus en plus massives sur le marché du travail mais euh et ça a été très bien documenté notamment par la prix Nobel d'économie Claudia Goldin qui a été récompensé notamment pour ces
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travaux-là euh pour le la position des femmes sur le marché du travail et dans l'éducation c'est une une chercheuse magnifique et voilà un prix Nobel n'était pas volé euh et ici vous avez la
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la relation entre euh les la la présence des femmes sur le marché du travail qui qui distingue les femmes mariées les femmes toutes les femmes et les femmes seules vous voyez que les femmes seules
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avaient entre 10 90 et de nouveau 2000 un peu plus 2010 vous voyez que les les femmes seules avaient un avantage en quelque sorte contraint de participation au marché du travail par rapport aux femmes mariées mais que peu à peu la
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convergence s'opère et que le taux de femmes mariées qui se présente sur enfin qui qui participe au marché du travail s'élève sans arrêt et beaucoup plus rapidement évidemment que celui des des femmes seules qui atteignent
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progressivement la même à peu près le même niveau donc on a euh on a une une situation qui est tout à fait facile à caractériser mais euh qu'est-ce qui donc
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arrive quand les femmes travaillent davantage que leurs revenus sont sont de moins en moins différents de ce de ceux des hommes alors qu'auparavant la dans
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le modèle de transition démographique c'était c'était les hommes qui avaient en quelque sorte qui portaient la les décisions de qui portaient les tendances de fécondité ou de de diminution de fécondité et bien ce tableau que j'ai
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décrit à l'instant très rapidement parce que je n'ai pas assez de temps mais de la fameuse l'aair de la transition démographique et bien ce tableau a complètement changé on est dans une nouvelle ère c'est ce que dit le le
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titre de ce chapitre de de ce handbook euh le modèle ne tient plus du tout aujourd'hui et il doit être corrigé les données concernant les comportements de de fécondité depuis le début de la
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transition démographique comme je les ai explosé exposé pardon euh maintenant il diffèrent beaucoup des données les plus récentes en tout cas concernant les économies les plus avancées la relation négative entre niveau de vie et et
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fécondité elle peut demeurer certes quand on compare les pays développés aux pays au niveau de vie les plus faibles notamment en Afrique subsaharienne qui n'ont pas encore fait une transition démographique
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complète mais quand on observe dans les pays un revenu élevé le comportement des des couples la relation négative entre revenus et fécondité elle a presque entièrement disparu euh et cette
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transition démographique euh du temps 1 l'ère première s'est achevée en gros milieux des années 80 il y a des différences entre les différents pays
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développ euh vous voyez ici la situation 1970 et 2010 et vous voyez l'évolution du taux de fécondité euh sur la période vous
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voyez que la tendance elle est encore marquée jusqu'au milieu des années 80 puis peu à peu les phénomènes se stabilisent ou montent ou remontent en taux de fécondité donc on a quelque chose qui s'est interrompu ce mouvement-
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là qui était encore qui était un produit historique long ce mouvement-l il a il a et ça c'est l'Espagne donc il y a des différences entre les pays l'Espagne et l'Italie l'Italie est en verre sont des
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pointes avancées de la faible fécondité comme on sait et leur évolution reste dans la partie basse de l'inversion de la courbe mais les autres pays qui sont mentionnés
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ici ont ont une fécondité plus élevée et leur le la remontée de cette fécondité par exemple en Suède elle est elle est maintenant assez caractéristiques euh on
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voit donc que euh on on a en fait deux groupes qui se dégage à l'intérieur de ce mouvement que je suis en train de décrire cette nouvelle ère vous avez des groupes avec une fécondité supérieure à
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un 6 et des des groupes de pays avec une fécondité inférieure à un 6 la France est là euh elle est assez haut dans la courbe même si la la fécondité a un peu baissé récemment mais elle se situe
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plutôt dans le groupe elle se situe précisément dans ce groupe là donc dans le pays dans les le groupe des pays avec une fécondité plus élevée que les autres et et donc on a on a un changement et on
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va encore le voir beaucoup plus de manière beaucoup plus saisissante ici vous avez ici les 13 pays de l'OCDE dont on on a examiné la corrélation entre le
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la fécondité et le le PIB par tête d'habitant euh et c'est un logarithme donc vous regardez la la la corrélation en 1980 et vous la
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regardez en 2000 et vous voyez que c'est une courbe en nu les choses ont changé il y a une inversion de tendance c'est c'est assez spectaculaire il y a il y a un certain nombre de phénomènes sociaux
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qui obéissent à des mécanismes ou à des à des inversions de tendance mais alors celui-là je dois dire il est très très il est très frappant et il est euh il est extrêmement bien documenté donc on a
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les différents pays se situent ici pour le coup la France est là donc elle obéit exactement la tendance même si elle est au-dessus de la courbe de la droite de régression la France est au-dessus là
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mais elle a elle est dans le même ça va dans le même sens elle a il y a il y a une aversion euh donc pour les pour les différents pays la France c'est maintenant à un
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niveau à peu près constant euh mais on va voir comment la composition des comportements des familles a évolué euh et ici à droite vous avez euh euh tout simplement une corrélation euh en en
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durée plus longue 1970 jusqu'à 2015 à peu près une corrélation le le la la corrélation entre le le fertilité enfin la fécondité le taux de fécondité et le niveau et le PIB par tête d'habitant et
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vous voyez euh le mécanisme qui est visualisé ici ben il il s'observe en tendance ici c'est-à-dire qu'il y a une remontée de la fécondité par niveau de vie à partir des du milieu des années 80
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donc on a on a une documentation très précise de de cette nouvelle ère qui s'est ouverte euh et dans laquelle j'en parle parce que on est au cœur du sujet à propos de l'éducation quand on fait de
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plus d'enfants avec un niveau de vie plus élevé euh qu'est-ce que sera l'arbitrage quantité qualité euh on va observer la même euh la même relation entre la courbe en nu entre la
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participation des femmes au marché du travail et la fécondité donc ces mécanismes qui agissaiit dans le sens du déclin de la fécondité maintenant comme dans cette période là encore et maintenant ils agissent dans l'autre
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sens autrement dit plus les femmes participent au marché du travail meilleur est la fécondité c'est tout à fait spectaculaire comme changement vraiment les les la documentation ne ne laisse aucune
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ambigué et et la visualisation des courbes non plus euh c'est un point c'est un point tout à fait majeur euh et maintenant on va le voir de manière plus fine sur pardon pas
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de manière différente mais sur l'éducation des femmes donc qui est à l'origine d'une certaine manière de du mécanisme de d'entrée sur marché du travail mais aussi de conquête de meilleure position sur marché du travail
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que que je vais documenter aussi euh vous voyez les choses les courbes sont distinguées entre les les différentes années le le carré c'est 1980 c'est celui qui connaît la tendance la plus
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euh la plus linéaire ici c'est le niveau d'éducation des femmes euh euh moins de moins de ce qu'on appelle la scolarité complète de 12 années euh primaire
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secondaire 12 années c'est ici 13 à 15 années euh c'est là c'est un peu de d'enseignement supérieur 16 c'est 4 ans de d'enseignement supérieur et plus de
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16 ans de c'est au-delà de du par exemple du du Master si vous voulez dans l'équivalent français du billet aux États-Unis donc ce sont des données des données américaines sur les différentes
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périodes vous voyez que pour la période récente de 2019 vous voyez comment les choses et est déjà depuis 2010 c'est aussi vrai 2000 2000 la c'est une c'est un un
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rouage le temps joue autrement sur la relation entre diplôme et fécondité c'est un le le la donnée sur la fécondité il faut que je l'explique aussi elle est elle est normée on prend
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le niveau d'éducation le plus bas et on regarde quel est le le niveau d'éducation pardon le taux de fer de fécondité le plus bas pour le niveau d'éducation le plus bas qui est calé à 1 et on fait un rapport entre le taux de
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fécondité des femmes qui ont une éducation supérieure à ça par rapport à ces femmes-là qui ont un niveau d'éducation de moins de moins de scolarité complète et et donc le le
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rapport il est en dessous de 1 puisque les les femmes moins éduquées avaient classiquement plus d'enfants c'est aussi dans les milieux les plus pauvres ça c'est l'héritage la transition démographique et on regarde comment les choses se comportent en
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indice et vous voyez que ces trois périodes là 90 déjà ça se stabilise dans les en 1990 ça ça ça arrête de chuter par rapport à 1980 puis là ça euh ça va plus
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haut au fur à mesure que le niveau d'éducation des femmes augmente euh et euh pour les femmes les plus éduquées euh vous voyez que le en 2019 donc la période la plus récente vous voyez que
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l'éducation la plus élevée n'est pas du tout un un ennemi de la de la fécondité la fécondité remonte euh et ici vous avez les donné pour différents pays la
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France l'Allemagne l'Italie et l'Espagne avec des des relations encore une fois qui sont normé c'est en indice he donc c'est pas un niveau de de un taux de fécondité pur c'est un indice et vous
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voyez les mouvements sont à peu près tous les mêmes peut-être pas exactement une remontée aussi nette dans les deux pays qui sont à la traain en tau de fécondité l'Italie et l'Espagne mais
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pour la France ça se voit aussi et et pour l'Allemagne aussi donc on a là on a là des preuves tout à fait concordantes de de ce que je vous
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montre une nouvelle ère de de la relation entre niveau de vie éducation participation au marché du travail et fécondité des femmes alors
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quelle est donc l'explication de ce changement me demanderez-vous certainement euh est-ce que est-ce que l'argument de l'arbitrage quantité qualité tient
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toujours les les changements en fait dans le fonctionnement des pays à revenu élevé ont modifié cet arbitrage sous l'effet de toute une série de transformations que je vais
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énumérer sans les commenter une à une trop longuement parce que sinon je suis dans mon introduction jusqu'à la fin des temps euh premièrement il y a l'expansion de l'enseignement public et
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l'allongement de la scolarité jusqu'à 18 ans ce coutl euh qui est pris en charge par les politiques publiques d'éducation il a fini par se par réduire les dépenses des famille et
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il a fini par changer la composition des dépenses entre dépenses privées et dépenses socialisées donc euh la l'éducation des enfants pèse moins dans le budget des ménages que il y a
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longtemps euh qu'auparavant deuxièmement il y a l'expansion des services de garde des enfants public ou privé et dont les coûts pour les familles sont diversement
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socialisés ce sont services marchands ou des services non marchands ou parfois public subventionnés externaliser évidemment la la garde des enfants diminue
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l'importance le montant de ce qu'on appelle le coût d'opportunité du temps des femmes c'est-à-dire le temps consacré aux enfants et qui n'est pas consacré à autre chose quand il faut sacrifier du temps qui serait consacré
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autrement à à travailler à mener sa carrière et cetera si on peut externaliser c'est cette cette solution là évidemment ça joue euh donc fécondité et participation
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au marché du travail peuvent être corrélé positivement quand des solutions de garde se développe euh notamment pour les femmes qui ont les plus hauts diplômes et dont le coût d'opportunité
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du temps est le plus élevé pour l'usage de ce temps ceci dit et ça ça devient intéressant aussi on verra un peu plus loin que le temps consacré aux enfants
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en totalité ne diminue pas à mesure que les parents sont plus diplômés on peut externaliser une partie des solutions de temps donné aux enfants ou de C comme on appelle ça en français quand on voit le
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mot C on traduit on sait plus comment faire traduire par soin mais soins c'est un peu médical c'est l'attention mais c'est le temps donné aux enfants je vaiser beaucoup ce vocabulaire là mais en
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anglais on parle de CARE de Child Care essentiellement c'est un résumé en quelque sorte mais on va on va le décomposer tout à l'heure vous allez voir et ça sera intéressant aussi est-ce que c'est un temps interactif un temps de pur bon bon on s'occupe des enfants
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on leur donne tout ce qu'il ce dont ils ont besoin mais sans sans spécifier la nature exacte de ces échanges euh en tout cas euh on va voir que le
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temps qui est consacré aux enfants ne diminue pas à mesure que les parents sont plus diplômés et et ont des revenus plus élevés et même bien au contraire et ça alors vous comprenez bien que mon but dans ce cours c'est j'aurai l'occasion
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de reparler de beaucoup de travaux de sociologie de l'éducation qui mettent en avant toutes sortes de facteurs de fabrication des les écarts de chance et les choses comme ça mais je voulais aller assez profond dans le dans
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l'explication pour voir ce qui se passe du côté notamment de la transformation des familles qui sont l'une des composantes l'école en est une et tout son système et on on va avoir l'occasion d'en parler abondamment la semaine
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prochaine avec les données de l'OCDE mais les familles çaen est une autre et les familles sont euh 85 % du temps euh des enfants là-dedans ou à peu près ou quelque chose comme ça mettons pas tout à fait parce qu'ils ont un temps à eux
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quand même euh que les parents parfois c'est bon ça les gonfle mais bon euh en tout cas les famille jouent un rôle évidemment très important et la transformation des
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familles c'est un un un un levier considérable de de compréhention de la manière dont le système éducatif évolue et les chances de d'éducation et les performances scolaires évoluent
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euh quand les familles à revenu plus élevé donnent aussi plus de temps euh en le safiant sur autre chose à leurs enfants ça veut dire qu'il y a une forme de complémentarité qui se
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crée entre la vie de famille et et le temps qui peut être externalisé de garde ou de scolarisation plus ou moins précoce à l'extérieur de la famille autrement dit on n'est pas dans une substitution vous pourriez dire
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externalisation égale substitution non il y a un moment où l'externalisation ou les solutions de facilitation de la la garde des enfants peuvent devenir compl aire et c'est ça qui est qui est
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un des ressorts aussi de la transformation de ces ces comportements dont je suis en train de parler alors il y a évidemment d'autres leviers de de par exemple des politiques familiales
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qui agissent dans le sens de l'inversion de la courbe que j'ai montré de cette courbe en nu qui sont par exemple le congé parental maternel et maintenant aussi paternel un de mes fils m'a
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déclaré il va il attend un deuxième enfant euh et il m'a dit moi je vais prendre un congé parental complet congé paternel complet et mon ancien assistant
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ici au collège Simon Bitman qui maintenant cherche au CNRS a fait exactement la même chose et il a une petite fille je le salue amicalement et euh il a pris un congé paternel complet
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pour voilà pour rentrer dans le jeu de non pas simplement faire le les courses mais euh s'occuper vraiment de de la petite famille à part égale avec sa femme
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euh en par ailleurs il y a la question du du travail domestique des hommes et des femmes et donc beaucoup en général des femmes qui est qui qui en assime une part plus élevé ce travail ce temps de
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travail domestique et cette intensité de travail domestique évidemment a été allégé par toutes sortes d'innovation technologique dans l'équipement des ménages qui ont réduit le le coût de production du travail M AG euh vous
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penserez à tous les équipements de cuisine de lessive de nettoyage le micro-ondes comme accélérateur peut-être pas totalement du bien-être gustatif mais de la
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préparation des plats j'en abuse bon mais bon pas complètement je dois dire j'ai le même micro-ondes depuis je ne sais pas combien d'années donc euh voilà je suis à l'abri moins de la l'
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obsolescence programmée jusqu'ici je touche du bois euh mais il y a aussi évidemment un développement d'un marché de service à domicile qui a bondi récemment pour
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externaliser aussi toute une partie de l'activité domestique euh ici je vous montre des données qui sont qui sont issues d'un article absolument formidable de agiar et Hurst Marc agiar
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a été professeur à Princeton et maintenant je crois qu'il est à Stanford c'est un article extrêmement cité qui dit qui mesure les les tendances dans le loisir et l'allocation
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du temps sur 5 décennies les enquêtes américaines sur les usages du temps sont sont nombreuses sont de de très bonne qualité la France fait des enquêtes comme ça les fameuses enquêtes emploi du temps avec Colin marchikan on a eu
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l'occasion de les explorer et de vous montrer quelques résultats dans des cours antérieurs notamment sur la manière dont les les enseignant s'occupent du temps parental mais c'était dans un autre cadre euh mais
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elles sont moins fréquentes et elles sont moins cumulatives les enquêtes américaines sont sont nombreuses et ici agiar étudie le la manière dont le temps
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est utilisé par les hommes et les femmes les hommes sont à gauche et les femmes à droite en fonction à nouveau du niveau de diplôme et sur 3 années clé ces trois
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vagues d'enquête 65 85 et 2003 et là vous avez la ligne qui indique le changement entre 65 et 2003 et on distingue le temps qui est donné au travail sur le marché c'est-à-dire le
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travail dans dans le travail professionnel rémunéré le temps qui est consacré à à des activités qui ne sont pas marchandes donc tout le travail domestique est ici
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et le loisir toute une composante il y a plusieurs indexes de loisirs dans ce travail et l'index 2 comprend toutes sortes de d'activités mais y compris le le soin personnel mais le loisir aussi
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et et donc on regarde en fonction du niveau de diplôme comment la chose se passe vous voyez que le travail occupe moins les gens à faible diplôme et donc à position sociale position
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professionnelle moins favorable progressivement la le temps de travail diminue donc on on connaît cette affaire là mais il diminue beaucoup moins pour les les plus les plus diplômés
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euh ils ont ils ont gagné en quelque sorte dans le jeu de l'évolution en travaillant un peu moins mais sensiblement beaucp il travaille quand même beaucoup plus que les autres les chiffres sont sont clairs ici en 2003 on
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est à 33 he en moyenne contre 44 he c'est la fameuse inversion des courbes j'avais commenté ça dans un article qui était en 99 au moment où on a passé la loi sur les 35 he il y avait une
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inversion des courbes entre le travail ouvrier qui décroissait continuement et le travail des cadres qui commençait à augmenter auparavant c'était les les classes les plus aisés qui voyent leur travail diminuer plus rapidement c'est
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c'est exactement l'inverse qui s'est produit euh on a maintenant comme vous savez la la loi sur le 35h comporte le fameux forfait cadre qui permet d'aller bien au-delà des 35 heur voilà et donc
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ici vous avez la la la preuve de de ce qui se passe sur le le travail le temps professionnel pour les femmes on a un un une évolution qui est pour les femmes les plus diplômées elle travaille elle
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travaille davantage donc c'est l'effet de leur participation plus élevée au marché du travail elles travaillent davantage donc elles consacrent plus de leur temps au travail chez les hommes ça a baissé chez les femmes ça a augmenté donc c'est un phénomène de rattrapage
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mais les chiffres sont encore inférieurs à à ceux des des des hommes euh à niveau de diplôme comparé mais c'est c'est différent pour les femmes les moins diplômées qui travaillent beaucoup moins et euh qui qui ont perdu du temps de
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travail professionnel ou qui ont gagné en moindre travail professionnel si vous voulez ici on a les les évolution pour tout ce qui est le travail non rémunéré donc domestique il se situe là-dedans et
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on voit qu'on a eu des des gains qui sont assez semblables dans les différents niveaux de diplôme donc le travail domestique a bénéficié de ces innovations technologiques et cetera et cetera et là
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on a le loisir et là là ça devient intéressant regardez ce qui se passe le les les gens les moins diplômés ont gagné en temps de loisir de manière assez massive alors que les gens les
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plus diplômés n'ont pas ont perdu du temps de loisir du côté des hommes on a gagner un peu du côté des femmes mais les les différences sont nettes et elles se situent là donc il y a des arbitrages
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entre travail et loisirs le temps de travail domestique étant en quelque sorte assez assez uniformément répandu est réparti selon le niveau de diplôme et donc le le niveau de revenu des individus c'est là que ça se passe et et
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c'est dans cette dans cette dans ce ce cadre là que va se situer le le comportement différent des des familles selon leur niveau de de revenu de diplôme euh c'est c'est un article sur
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lequel je reviendrai tout à l'heure parce que il y a un autre résultat que je vous montrerai qui est qui est tout à fait passionnant c'est vraiment un très bel article euh il il montrait aussi d'ailleurs euh dans un cet auteur Marc
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aguillard a montré dans un autre article que j'ai cité dans un chapitre du livre que dirigeait Didier Fassin mon collègue ici euh sur la société française je crois que s'appelle la société qui vient
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publie au seuil un gros livre et j'avais montré que la l'intensité de la pratique des jeux vidéos est euh négativement corrélée à euh la réussite personnelle et professionnel autrement dit euh quand
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on pratique à outrance les jeux vidéo on va échouer euh à s'insérer sur le marché du travail correctement assez tôt on va échouer à à réussir des bonnes études donc le fameuse histoire de des écrans
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qui sont les ennemis de beaucoup de choses et ben là on en a une preuve et la France c'est un pays où on pratique énormément les jeux vidéos quand je vois dans la cours de mon immeuble tout d'un coup un jeune s'agitaé avec ses bras
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pour simuler des mouvements dans un jeu vidéo sur un écran gigantesque je me dis mon Dieu bon j'espère je lui souhaite le meilleur mais bon peut-être que ça lui ça lui délie des neurones et cetera et
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cetera mettons ça et on va trouver toujours toutes sortes d'arguments pour dire oui mais enfin bref en tout cas le le l'article de Marc agiar était incroyable il reliait ça par exemple au taux de chômage dans la société
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américaine taux de chômage des jeunes hommes qui pratiquaient davantage les jeux vidéos et c'était assez terrible bon c'est un coup de chapeau à de la bonne recherche c'est toujours agréable
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d'admirer euh troisièmement parmi les facteurs évidemment dans le modèle ancien les femmes qui travaillaient occupaient très souvent des emploi avec un horizon de progression de carrière un horizon assez
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limité et des des des des activité avec un faible rendement d'expérience euh dans l'ère nouvelle la présence des femmes sur le marché du travail et leur carrière ont beaucoup beaucoup évolué
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euh l'âge évidemment à la naissance du premier enfant s'introduit ici si les femmes obtiennent de meilleures positions sur le marché du travail qu'elles sont plus diplômées ça va évidemment agir sur l'âge à la naissance
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du premier enfant et aussi sur ce que peut être cette fameuse qualité de l'enfant vu à un âge qui n'est plus à la sortie des études directes mais plus tard et de fait on le
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voit si on émert à un âge jeune ou mettons avant 20 25 ans 28 ans euh 25 ans ou 28 pour les femmes qui mènent des carrières scolaires longue et
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universitaire enfin qui font des formations universitaires longues être maèire à un jeune âge veut dire manquer des opportunités de carrière avant même de s'insérer ou au tout début du processus d'insertion professionnelle et
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c'est tout aussi vrai évidemment pour le problème de pouvoir terminer ou non confortablement et correctement et productivement ses études et il y a de fait un report de des
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naissances à un âge plus élevé quand le le rendement de l'éducation acquise par les femmes se matérialise par des chances de professionnalisation meilleure et bien elles feront des enfants plus tard et quand le salaire
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est meilleur mais évidemment la nature n'est n'est pas très bien faite parce que les chances d'infertilité augmentent aussi avec l'âge ce qui conduit évidemment à des définir de nouveaux
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équilibres de fécondité non pas cette fois-ci à partir d'une tendance séculaire baissière de la fécondité mais dans une tendance qui s'est inversée mais avec évidemment un choix qui est
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plus construit dans le couple du nombre d'enfants il y a des travaux que je ne vais pas citer qui montrent comment les famill l'homme et la femme négocie dans le couple sur les enfants le nombre
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d'enfants l'âge auquel il faut avoir des enfants et et et quelle est la relation entre cette négociation là s'ils sont les hommes et les femmes sont en accord ou en désaccord quel est la l'impact sur
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la fécondité je je ne vais pas les évidemment mais quand les deux sont plus diplômés et ça on va y revenir tout à l'heure à propos d'homogamie quand les deux sont plus diplômés les chances de négociation sont
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meilleures parce que les objectifs et les l'apparillement des préférences est plus simple euh bon euh 4 4e
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facteur un choix donc mieux construit du nombre d'enfants euh c'est ce que permett évidemment la maîtrise de la fécondité le contrôle des naissances et la gestion par la médecine du risque
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d'infertilité euh cette double évolution donc contrôle la fécondité et report de l'âge au premier enfant euh maximise comme je viens de le dire le rôle des négociations au sein du couple euh pour
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la décision d'avoir ses des enfants euh et donc ces négociations et l'équilibre entre les les parties négociante si je puis dire l'homme et la femme ou bien le couple euh les membres
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du couple comportent de plus en plus clairement l'engagement dans la répartition spécifique des tâches liées à la prise en charge des enfants autrement dit euh le couple apprend à manager des
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dimensions de plus en plus nombreuses quand il est plus égal en terme de euh de formation et de niveau de revenu puisqu'il y a eu des phénomènes de rattrapage sur toutes ces dimensions là ou même de de dépassement
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euh cet élément de négociation et d'engagement permet aussi de comprendre que les femmes qui font évoluer depuis le côté négatif vers le côté positif la
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relation entre fécondité et niveau de formation et carrière cherche je l'ai annoncé à l'instant des partenaires de bonne qualité pour s'assurer de la qualité d'une vie
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de famille équilibrée autrement équilibré autrement entre réussite individuelle de chacun des parents et réussite dans l'éducation des enfants on le verra tout à l'heure à
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propos de d'homogamie et même d'hippogamie hippogamie c'est la femme est plus diplômée que l'homme ce qui intéresse de plus en plus de chercheurs parce que les cas sont plus nombreux qu'avant euh et donc euh dans des
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mariages bien assortis ou bien appariés le assentitive mating comme on appelle ça en vocabulaire technique les négociations sur les enfants à avoir ont plus de chance de
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bien se dérouler et agissent pour élever le taux de fécondité de ces couples qui sont pourtant qui sont pourtant sous pression d'arbitrage important entre vie de famille et vie professionnelle quand
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ils sont très diplômés donc vous voyez les rois se mettre peu à peu en place les uns après les autres pour voir comment ça se passe euh évidemment dans les facteurs qui jouent pour inverser la
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relation entre fécondité diplôme et niveau de revenu du côté des femmes il y a le comportement des des employeurs des organisations et des entreprises à l'égard des la carrière des femmes avec
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enfants c'est une évidemment une vaste question je ne vais pas développer il y a toutes sortes de combinaisons de pratique managérial de normes publiques de lutte radicale et associative et aussi d'influence des femmes quand elles
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deviennent des rôle models comme on dit aux échelons supérieurs de la gouvernance des entreprises et cetera et cetera enfin il y a le rôle des normes sociales les sociologues aiment bien les normes sociales depuis la fondation de
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la sociologie mais on ne sait jamais exactement ce qu'on va mettre dedans comment ça se construit parce que ces normes sont à la fois le produit et le levier d'évolution des comportements que je décris puisqu'elle elle forme et
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transforme l'environnement de représentation de perception de jugement individuel et collectif tel qu'on les enregistre dans des enquêtes sur les valeurs dans les sociétés contemporaines
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euh avec toutes les différences nationales qu'elle révèle c'est là qu'on voit opérer ceses si je vois dans les dans les données que j'ai montré des tendances internationales qui sont assez proches les unes des autres il y a des
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écarts et ces écarts disent quelque chose sur la culture propre des différents pays et les normes qui sont en vigueur dans différents pays tous les pays ne se ressemblent pas évidemment il m'est arrivé avec avec
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CIN de de travailler sur ces enquêtes European Social service ou bien World value service dans d'autres pour d'autres sujets au cours de ces ces cours au Collège de
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France et ces enquêtes internationales et les comparaisons internationales révèlent bien comment la la carrière professionnelle la maternité le partage des rôles dans le couple et l'organisation de l'investissement
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éducatif sur les enfants peuvent être apprécier tolérer freiner valoriser différemment dans les sociétés euh j'ai parlé je crois récemment dans ce cours de du temps partiel féminin au Pays-Bas
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qui est quand même quelque chose de tout à fait étonnant puisque juste après la de l'autre côté de la frontière au Danemark et en Suède le temps partiel des femmes est considéré comme discriminatoire est
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régressif alors que Pays-Bas c'est une conquête c'est une conquête qui a pris en compte négocié entre patronat syndicat l'État et cetera et qui a pris en compte les transformations des rôles
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féminins dans d'autres équilibres au sein du couple mais voilà euh il y a des travaux par exemple qui montrent que le taux de fécondité dans un certain nombre de pays d'Asie développé ou très
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développé sont très bas euh et les normes si je mets à part les normes politiques comme en Chine qui concerne l'enfant unique on observe effectivement de
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faible taux de fécondité dans des pays à revenu élevé d'Asie comme le Japon Singapour ou la Corée du Sud la Corée du Sud en
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2019 était le seul pays au monde à avoir un taux de fécondité inférieur à un enfant par femme c'était 0.92 et sur cette fameuse Corée du Sud qui
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occupe des positions très élevées dans les classements internationaux de PISA et cetera donc il nous fait envie pour sa réussite la réussite éducative des
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enfants et bien il y a il y a quelque chose aussi qu'il faut dire et donc les choses sont toujours plus compliquées qu'on ne croit il y a eu des travaux tout à fait intéressant un article que j'ai regardé
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dont je vous livre quelques rés résultat l'article de Anderson coler s'intitule education fever and the East Asia fertility puzzle of la fertility in South Korea
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c'est la fièvre éducative et la faible fécondité vous voyez l'argument et bien un statut social élevé associé à la réussite dans l'éducation en Corée du
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Sud de fait contribue à de faibles taux de fécondité la fièvre de l'éducation qui prédomine là-bas mais sous tension l'arbitrage entre quantité et qualité d'enfant selon la recherche citée et de
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nombreuses familles en Corée du Sud n'ont qu'un seul enfant euh évidemment il peut y avoir aussi des normes euh qui jouent dans ces pays-là dans
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dans de tel pays par exemple la persistance de normes traditionnelles concernant le rôle des femmes et des hommes dans la et dans un autre article de tout récent
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de 2021 qui s'intéresse d'ailleurs aussi à à ces pays d'Asie du Sud-Est on montre que les taux de mariage sont parmi les plus élevés du
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monde et la fécondité totale est parmi les plus faibles du monde ou la plus faible du monde et bien queles est la la fécondité totale la plus faible du monde c'est aussi les pays où presque toutes
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les femmes mariées ont au moins un enfant donc c'est c'est bien un raisonnement sur quantité qualité qui opère ici et presque aucune femme célibataire n'a d'enfant donc là on voit
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le le le jeu des normes qui agit directement alors on peut penser évidemment des influences longues sur le confucianisme dans la la culture de ces
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pays-là et sur la décision en matière de mariage et de F ité façonné par deux normes sociales la répartition inégale entre les sexes des activités consacrées aux enfants donc la transition démographique
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n'est pas opérée encore complètement et la stigmatisation des des naissances hors mariage et les données sur la Corée du
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Sud montre là encore que les femmes à niveau de d'éducation élevée ont un taux de fécondité très faible euh donc il y a une une persistance en quelque sorte de
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des normes ou de l'idéologie des rapports de genre euh malgré le développement socio-économique très rapide de ces pays qui devrai nous mettre sur la voie d'autre chose donc les normes jouent leur rôle mais dans le
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cas de pays comme les pays occidentaux les normes jouent dans un rôle dans dans un sens inverse alors maintenant vous allez me dire bon on a fait beaucoup de choses sur le monde entier et maintenant qu'est-ce qu'il en est du cas français
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alors je vais peut-être aller plus vite si j'arrive à commenter ça de manière assez virtuose euh euh ici vous avez le taux de nuptialité les mariages euh je vous donne quelques indications très
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rapides de 1901 à à à la fin de des années 2000 vers 2010 il y a eu un un changement qui vous allez comprendre tout de suite c'est je donne ici le le
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même la même indication sur la nuptialité mais avec l'introduction du Pax qui a modifié évidemment le sens même de cet indicateur de nuptialité puisqu'il faut compter non seulement les mariages mais aussi le les Pax et vous
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voyez que le nombre de mariages a diminué euh continuement sauf euh évidemment après la deuxè guerre mondiale c'est et après la Première Guerre mondiale en France vous voyez les
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évidemment les couples se formaient mais ensuite la la tendance est longue donc le le mariage est une valeur euh déclinante en quelque sorte dans la dans la société française en tendance longue
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euh maintenant on va voir d'autre part l'âge à l'âge moyen au premier au mariage euh c'est ce que j'ai indiqué tout à l'heure comment les couples se forment quand la
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société se transforme et bien vous voyez la l'âge augmenté progressivement euh je les données ici portent sur 1970 à 2020 ou 2021 sont des données que je tire
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d'un chapitre d'un d'un d'un volume par régier Loilier sur l'évolution du couple c'est de 2023 donc c'est des données récentes et donc vous voyez l'ensemble des mariages et puis les premiers mariages vous voyez que la euh l'âge au
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premier mariage il il augmente très fortement quand même dans la période qui est concernée par cette nouvelle ère démographique et et dont je parle euh après les années dans les années 90
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voyez qu'en 80 on est encore à un âge moyen de entre 23 ans à peu près et ici on est à presque 30 on est à presque 32 ans donc la société a profondément
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changé les les horloges ont on se sont modifié euh profondément euh maintenant il faut regarder ensuite euh ce que ça a comme conséquence sur le
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nombre d'enfants ici je vous présente des données euh sur une enquête de l'INC tirée de famille et logement de 2011 qui est regardé combien on a d'enfants chez
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soit la maison c'était le l'enquête procédait ainsi euh pour euh identifier les comportements et la la taille des familles et vous voyez que la
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la relation entre euh diplôme et euh euh et euh nombre d'enfants chez soi euh quand on est une femme sans diplôme on a plus de chances d'avoir des beaucoup
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d'enfants trois ou quatre ou plus que quand on est euh très diplômé à l'autre échelle vous voyez que les les scorses sont sensiblement différents euh mais euh et donc
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euh on a l'échelle ici mais ça n'est pas une courbe linéairement descendante vous voyez que trois ou plus euh la courbe est très enfin le score est très élevé le pourcentage est très élevé pour les
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femmes sans diplôme je vais expliquer brièvement pourquoi ensuite euh par un des facteurs mais donc elles sont héritières de cette fameuse transition démographique mais là les femmes qui sont diplômées du 2e ou 3e cycle
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universitaire ont un un nombre d'enfants chez elle qui est supérieure à celle qui ont des études moins élevées et donc on a cette fameuse que je courbe là en en en U avec ou en V si vous
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voulez évasé qui est ici je vais montrer tout de suite c'est le rapport entre le nombre d'enfants et le revenu dans les familles je vais en parler à l'instant mais on a cette même forme là qui c'est un ça diminue et puis ça remonte à la à
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l'extrémité supérieure comme je l'ai montré tout à l'heure dans les données très global et pour introduire tout de suite le point l'enquête montrait aussi la situation vis-à-vis de l'immigration
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et vous voyez que les les femmes immigrées de première génération euh ont un nombre d'enfants de quatre ou plus qui est très supérieur à celle qui ne
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sont ni immigré ni descendant d'immigrés mais euh et on le on le voit aussi dans euh cette cette analyse là qui a été faite par l'INS récemment par Didier
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Renaud de l'INS combien les femmes immigrées ont-elles d'enfant c'est un sujet important la France est un pays d'immigration euh et euh vous avez à gauche vous avez la le comportement des
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femmes immigrées en bleu en rouge c'est les descendants d'immigrés et en en jaune c'est ni immigré ni descendants d'immigrés donc toutes les autres et euh est-ce que c'est en fonction du diplôme
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le nombre d'enfants par femme euh sans diplôme vous voyez la la situation qui était déjà indiqué ici en bas euh elle se retrouve là dans des données très récentes hein euh donc les
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faits sont documentés les femmes immigrées peu diplômé ou pas diplômé du tout ont beaucoup d'enfants et mais euh la situation change beaucoup pour celles qui sont descendantes d'immigrés qui
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s'intègrent dans la société française et qui se comporte exactement euh à niveau diplôme ou presque exactement à niveau diplôme euh au même niveau enfin aux différents niveaux de diplôme comme les
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femmes ni immigré ni descendants ni migré là les les choses sont très nettes donc une partie de la de la relation entre fécondité euh niveau de revenu et
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niveau diplôme elle est impactée évidemment par la composition de la population euh et cette ce point-là l'origine migratoire fait partie de ces mécanismes qui expliquent comme je vous ai toujours
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dit euh chercher s décomposer et euh c'est parfois aussi ce décomposés mais enfin bon quand on trouve pas mais bon euh euh et ici vous avez la les différents pays les différentes origines
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migratoires des des zones migratoir des des femmes qui sont en France et vous voyez que les pays d'Afrique euh saharienne et
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subsaharienne sont sont en tête par nombre de femmes nombre d'enfants par femme pardon euh euh les pays euh
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les pays asiatiques sont en retrait euh de même que les autres pays d'Europe qui ont connu leur transition euh bon démographique euh alors euh
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ensuite on va regarder et je je je je prends le exactement le même cheminement que quand j'ai présenté les données d'ensemble tout à l'heure on va regarder quelle est la la le nombre d'enfants par niveau de diplôme par la pour la même
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enquête de l'INC en sur des données 2011 qui ont été publiées en 2015 euh tout ça se trouve en ligne vous trouverez tout hein et vous voyez que le nombre d'enfants pour les femmes de 25 à 49 ans
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et ici de 50 à 59 ans vous voyez que le nombre d'enfants euh de deux enfants euh pour les femmes augmentent avec le niveau de diplôme euh la proportion augmente avec le niveau de
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diplôme les femmes de qui ont un diplôme de 2e 3e cycle sont 94 % à avoir de enfants euh elles sont 89 % à avoir 3 enfants euh dans ce dans cette
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comptabilité là euh et alors qu'elles ne sont que 61 % à n'avoir pas de diplôme euh quand elles sont n'ont pas de diplôme et ensuite ça décroche beaucoup euh parce que évidemment le quatre
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enfants ou plus euh pardon j'ai oublié de dire que c'est le taux d'activité des femmes pardon c'est le taux d'activité le taux de participation au marché du travail je devrais me lire mes mes mes slides euh le taux de participation au
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travail au marché du travail des femmes en fonction du niveau de diplôme et vous voyez que la relation elle est elle est elle n'est pas négative pour les femmes très diplômées euh dans les arbitrages
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quantité qualité mais à partir de 4at ou plus là évidemment les les choses changent et la situation pour les femmes de 5 50 ans ou plus qui appartiennent à une génération antérieure sont en retrait le taux de
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participation est moins élevé de toute manière par rapport à celle-là donc on a en quelque sorte on a là encore une preuve du fait que le taux de le taux
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d'activité professionnelle le niveau d'éducation et l'investissement familial sont corrélés positivement dans la nouvelle ère que je décris et n'oubl est pas pour faire le
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rapport entre ces femmes-là et ces femmes-là je vous rappelle un résultat que j'ai présenté la semaine dernière que les femmes qui ont un diplôme égal ou supérieur au baccalauréat euh parmi
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les femmes de 55 64 ans donc un peu dans cette dans cette zone là elles étai elles sont 43 % alors qu'elles sont 73 % euh en pour les femmes de 25 34 ans euh
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donc dans cette zone-là donc ce sont ces données là que j'ai présenté la semaine dernière donc la le basculement a été complet et et la la relation entre éducation activité et investissement familial comme je dis sont sont corrélés
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alors maintenan la la fécondité voilà à quoi elle ressemble dans les dans la période récente l'indicateur conjoncturel des fécondités pour les femmes euh ici c'est
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le on a le nombre de femmes âgées de autrement dit qu'est-ce - que comment est-ce qu'ell la la part des femmes qui sont en capacité d'avoir des enfants on peut en avoir un peu au-delà de 40 ans mais quand même le nombre de femmes de
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15 à 50 ans et puis le nombre de naissance entre 95 et 2022 pardon pour le caractère un peu flou de la la diapositive c'est les malheurs des copies de d'écran parfois vous voyez
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qu'il y a une une progression de l'indicateur conjoncturelle de fécondité et puis ensuite une une décru et il va falloir expliquer ça il y a un un un phénomène de de plateau
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ici et puis ensuite de décru dans la période récente alors quelques indicateurs rapides sur la la natalité elle a baissé incontestablement elle a baissé depuis 94 après avoir connu une
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certaine stabilité elle a baissé dans la période récente et ça on va jusqu'en 2023 le nombre d'enfants à différents âges par génération euh la génération la plus récente c'est le le jaune donc le
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nombre d'enfants a diminué aussi l'âge moyen de la m à l'accouchement vous voyez qu'il augmente donc souvenez-vous de ce que j'ai dit tout à l'heure et la fécondité selon l'âge de la mer se situe
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ici dans la pre récente euh vous voyez le la courbe de 2013 c'est celle qui est en jaune et la courbe de 2023 elle est déformée vers la droite donc à un âge un
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peu plus avancé euh pour la pour les femmes en 2023 euh maintenant ce qui m'intéresse c'est de regarder cette relation entre fécondité et et niveau de vie et niveau d'éducation euh c'est un
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travail qui a été fait par l'INC euh qui est tout à fait documenté et qui place ici le niveau de vie est en bas en euro euh en gain euh en revenu par mois en
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euros et le nombre d'enfants est en ordonné et vous voyez exactement cette courbe que j'ai déjà présenté qui est ici autrement dit les femmes euh à faible revenu euh dans la composition j'
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j'en ai indiqué certains éléments peu diplômés et cetera euh ont un nombre d'enfants élevés sont en quelque sorte les les héritières de cette transition démographique tant un alors que les
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femmes à un niveau de vie euh intermédiaire ont moins d'enfants mais la courbe remonte avec euh le niveau de vie euh euh à partir de euh de 2000 €
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donc pardon de de 1500 € la courbe commence à remonter autrement dit on est dans cette nouvelle ère où la relation est positive entre revenus et et nombre de et nombre
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d'enfants on a et ici on a le on a la distribution du nombre d'enfants par par desciles de niveau de vie vous voyez que c'est une donnée qui
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est plus analytique que celle-là mais qui dit en gros des choses assez sem semblable avec un point central qui est le bleu ces deux enfants et vous voyez que progressivement avec le niveau de
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vie plus élevé on a à la fois une proportion de de couple avec trois enfants qui est plus élevé que au milieu de la distribution mais moins élevé que à l'extrémité gauche pour les
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niveaux de vie les moins élevé et et on a aussi la partie le bloc central qui est là qui est la famille de deux enfants euh qui est beaucoup plus importante le bloc est plus important que pour les les familles de niveau de
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vie intermédiaire donc l'équilibre de euh cette nouvelle ère démographique il se situe là entre 2 et 3 dans la pour être compatible avec un niveau de vie
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plus élevé sachant que le trend général c'est moins d'enfants que de toute façon il y a 50 ou 100 ans euh c'est clair et net et là vous avez une analyse de 2014
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à 2019 qui vous montre que effectivement les courbes sont semblables la le profil des courbes en fonction du niveau de vie des femmes et
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et donc la fécondité est en ordonnée mais les courbes sont étagé autrement dit on a moins de F on a moins d'enfants aujourd'hui pour la génération la plus récente qu'on en a eu même si avec un
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niveau de vie plus élevé on en a plus que celles qui sont dans la les catégories intermédiaires ou autour de 1500 € jusqu'à voilà euh donc on on a donc une relation positive mais à à des
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niveaux qui s'étage au fur à mesure que le les générations sont plus récentes c'est c'est lié à cette à ce nouvel équilibre là cette cette affaire là euh euh donc
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euh et là on a la question majeure qui est l'âge à l'accouchement des des pour le 1er le 2è et le 3è enfant le premier enfant est ici ça c'est la
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courbe c'est l'âge d'ensemble la distribution d'ensemble premier enfant vous voyez que l'âge en fonction du niveau de revenu l'âge augmente beaucoup euh il est pour les femmes qui ont les
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niveaux de vie les plus bas il est à moins de 27 27 ans et ici il est il est à 30 ans pour les femmes au premier enfant et vous voyez ça c'est pour le 3e
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enfant et ça c'est le 2uxè enfant donc il y a un décalage des calendriers démographiques et biographiqu pour les femmes qui est tout à fait lié à cette nouvelle ère démographique et là on a les mêmes informations sur les
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différentes périodes 2014 à 2019 donc les les courbes se sont assez semblables avec des écarts que je ne vais pas commenter très longuement mais on on a bien documenté cette le comportement euh
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en fonction du niveau de vie et et de cette euh de de ces pratiques de fécondité euh alors euh la question que qu'on peut se poser
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évidemment c'est mais euh qu'est-ce qu'on comment est-ce qu'on gère le l'investissement pariental dans cette nouvelle ère démographique euh qu'est-ce que c'est que ce temps qui est donné aux
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enfants alors que les femmes sont plus diplômées que les couples sont plus homogames avant que le travail professionnel a sa part et que le pour gagner sa vie il faut il faut travailler
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surtout que le la relation est positive entre niveau de revenu et temps de travail on travaille plus ici que là donc comment est-ce qu'on va gérer cette situation là
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euh les euh on a on a une série de recherches tout à fait tout à fait passionnante qui montre le le comportement de cet
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investissement parental dans la qualité des enfants euh je vais vous en montrer quelques-uns euh je reviens à cet article de synthèse euh que j'ai exploité tout à l'heure donc qui montre
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quel est le euh le le nombre de minutes par jour qui est donné au child care selon le statut d'emploi euh pour les femmes en rouge et pour les
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hommes en bleu euh on sait que les femmes en donnent plus de toute façon du temps childc que les hommes mais est-ce que c'est lié à la situation sur le marché du travail
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les femmes sont plus impactées par exemple par le temps partiel que les hommes et si on contrôle par cette facteur là on on va peut-être avoir des des indications qui diraient que les
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femmes qui donnent plus de leur temps sont sont le font parce qu'elles sont plus en temps partiel elles seraient toutes en quelque sorte néerlandaises non ça ne marche pas comme ça on contrôle en regardant pour les femmes
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qui sont et les hommes au chôage enfin qui ne sont pas employés qui sont inactifs euh en recherche d'emploi ou pas et ben vous voyez que les femmes sont toujours plus actives que les hommes quand on est en temps partiel c'est encore une fois vrai et c'est un
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peu moins vrai quand elles sont en en en activité en temps plein mais elles ont toujours ell donent toujours plus d'elle-même de toute façon euh ça c'est absolument hê les femmes comme disait
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François erand les mares persévèrent euh et ici on a les données en fonction du niveau d'éducation euh vous avez un contraste entre euh la le niveau d'éducation inférieur et supérieur c'est
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une distribution en en deux en deux catégories donc et euh et on a les hommes en bleu et les femmes en en rouge ou en couleur rose et rouge pour différents pays la France et cetera et
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on regarde quel est le le temps euh de consacrer aux enfants dans ces différents pays et vous voyez toujours que les femmes donnent plus de leur temps même
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quand elles sont plus éduquées que les femmes moins éduqués et de toute façon plus que les hommes qui quand ils sont plus éduqués en donnent plus de temps que les hommes moins éduqués donc on est
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bien dans la nouvelle ère mais avec quand même encore des euh bon euh des variants ou des variations enfin ou des des des comment dire des des constantes qui sont observables ici et c'est vrai
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dans tous les pays qu'on qu'on regarde France Italie Danemark Pays-Bas Angleterre enfin Royaume-Uni Espagne États-Unis et Corée euh alors là euh je parlé de la Corée
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tout à l'heure vous AZ vous voyez l'impact de la division des rôles dans le couple euh regardez ce que font les hommes coréens par rapport aux femmes coréennes alors là euh bonjour euh mesdames les femmes coréennes
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réveillez-vous un peu et voilà euh il y a du travail euh c'est intéressant de voir que les les données parlent euh quand les mécanismes qu'on isoent sont tous bien
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documentés et et bien calibrés on retrouve les les tout ce que j'ai dit tout à l'heure le poids des normes et cetera et cetera on voit ça les variations alors que la tendance et la si on regarde une des un des rapports
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c'est homme-femme mais si on regarde la valeur relative du temps consacré ou la valeur absolue du temps consacré vous voyez que on a toute l'information qui revient encore et encore donc et ça c'est le c'est c'est par niveau
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d'éducation des familles pour les enfants bon et maintenant on va regarder combien combien ce temps a évolué dans les différents pays vous
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voyez que je je l'ai tout à l'heure je l'ai déjà mentionné dans cette nouvelle ère démographique ou socio-démographique pour dire les choses puisqu'il y a plusieurs facteurs qui
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jouent de fécondité qui a changé de niveau d'éducation de niveau de revenu et cetera vous voyez que le temps donné aux enfants qui est le le les heures dans dans une semaine donnée par les
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mères et par les Pères euh à aux enfants dans le child care vous voyez que ça a monté euh ça a monté dans différents pays qui sont documentés ici euh euh je vous laisse regarder et ça c'est pour
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les femmes pour les mères et ça c'est pour les hommes donc on a bien le l'écart mais on a la tendance aussi euh les deux les deux mécanismes sont observables encore une fois les les
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écarts et la tendance euh et maintenant on on regarde la différence en fonction du niveau d'éducation et euh à nouveau par le même la même comptabilité en
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nombre d'heures par semaine donné en child care des mères et des pères et on le documente sur la période que j'étudie c'est-à-dire quand il y a le tournant au milieu des du côté des années 90 à fin
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des années 80 et vous voyez pour les femmes qui ont une formation supérieur c'est-à-dire College c'est-à-dire bac + 4 ou davantage elles sont en bleu vous voyez tout d'un coup ça monte alors que
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ça ça monte beaucoup moins pour les femmes qui ont une formation inférieure la tendance générale c'est d'augmenter dans cette période là mais moins pour les femmes qui ont une formation inférieure à bac + 4 quelque chose comme
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ça et pour les hommes c'est vrai aussi donc il y a cette corrélation positive entre for niveau d'éducation et le temps donné aux enfants autrement dit on a un
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investissement parental qui a qui a augmenté cet investissement parental je je vais le je vais montrer comment il opère en fonction d'un certain nombre de
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euh de variables euh quand il s'agit non plus simplement de s'occuper de l'enfant mais de travailler à long terme c'est-à-dire d'investir son temps pour former des enfants qui vont mener des
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études secondaires complètes mais aussi des études supérieures c'est là que ça devient encore plus décisif d'une certaine manière puisque la les familles dont je parle sont des familles qui se
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sont transformées notamment parce que les femmes ont accédé à l'enseignement supérieur comment elles-mêmes vont agir pour investir du temps et favoriser ou non l'éducation de leurs enfants jusqu'à
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ses investissements dans l'enseignement supérieur c'est ce que regarde cet article qui se concentre sur l'hétérogénité des familles le human capital investment ça c'est le vocabulaire classique de nos économistes
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et le college attainment c'est-à-dire le la la la chance de la capacité de réussir des études supérieures comp ou partielle dans une en fonction du niveau d'éducation des familles qui est
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toujours la variable et il faut rappeler d'abord que l'éducation ça paye sur le marché du travail ici on a l'écart entre de
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revenus par niveau d'éducation on a en bas la courbe c'est un peu d'études supérieur par rapport à le rapport entre un peu d'études supérieur mais inférieur à bac
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+ 4 et simplement des études secondaires comment est-ce que ça a évolué depuis 1960 jusqu'à 2010 le l'écart de revenus il est de 1
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il a il aussi autour de entre autour de 1.2 donc les les les gains de d'éducation pour ceux qui ont des niveaux de diplôme inférieurs à bac + 4 ils existent mais ils sont ils ont
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oscilé ils ne sont pas considérables ils sont essentiellement logés ici c'est c'est quand on a fait des études supérieures de au moins 4 années ou davantage par rapport aux études
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secondaires vous voyez que c'est ça les gains donc l'enjeu c'est ça c'est pour avoir un niveau de vie plus élevé et entrer dans le train de la transition démographique avec fécondité plus élevé
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grâce à des études supérieures il faut être dans cette dans cette zone là et avoir un niveau de vie plus confortable on est dans cette on est dans cette partie-là de la distribution donc l'enjeu éducatif aujourd'hui il se
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déplace ici euh il se déplace dans les études supérieures en faire complètement ou pas et pour comprendre l'attitude des familles on a ici une une distribution
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des des couples avec enfants donc des types de famille comment elles ont évoluer entre 68 et 2013 2015 pardon en fonction de leur composition
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les familles la composition c'est les parents ont-ils tous les deux euh une formation supérieure c'est dual College c'est en noir tous les deux ont fait des
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études supérieures de 4 ans et plus en grisé c'est euh euh on fait des études euh euh supérieur mais pas aussi élevé
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euh moins de 4 ans d'études supérieur euh en en gris clair c'est des études c'est en gris clair ce sont les les
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individus seuls les familles monoparentales avec pas d'études supérieur et en gris un peu plus foncé ici euh enfin en gris clair un peu un peu plus foncé c'est ceux qui ont fait
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des études euh qui sont seuls des familles monoparentales avec études supérieures euh de Bac + 4 et plus et vous voyez les les proportions relatives vous voyez que les familles
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avec parents tous les deux très diplômés ont augmenté continuement les mais ne sont pas encore aussi nombreuses que celles qui ont fait des études supérieur M moins longue et vous voyez la part des
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femmes des des des couples enfin pardon des familles monoparental avec avec niveau d'étude qui la la famille les familles le parental leur nombre a augmenté on y
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reviendra j'espère avoir le temps parce que c'est quand même important leur nombre a beaucoup augmenté dans le temps donc voilà les coordonnées du problème euh donc maintenant on va regarder comment ça fonctionne et est-ce qu'ils
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ont fait est-ce que les enfants ont fait avec des parents comme ça dans la même nomenclature euh famille monoparentale pas d'études supérieur famille
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biparentale étude supérieur courte et famille biparentale étude supérieur longue c'est ça les trois les trois distributions commenc à évoluer entre 1995 et 2015 vous voyez que le nombre la
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proportion d'enfants qui ont fait des études complètes de Bac + 4 et au-delà c'est completion ça c'est attendance c'estàdire qui ont été qui ont fréquenté l'université mais
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qui n'ont pas complété qui n'ont pas été diplômé ça c'est à droite donc je vais regarder surtout ça vous voyez que la part est est très beaucoup elle a ugé sans arrêt et elle est spectaculairrement plus élevée pour les
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familles diplômées évidemment donc l'enjeu il est il est là et ça ça progresse sans arrêt euh c'est ça que montre le la tendance donc on a une une transformation de la chance de
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diplomation élevée qui est lié aussi à la structure même de l'investissement parental qui est lui-même et le produit d'un d'un enseignement supérieur qu'ils ont conquis eux-mêmes et donc ils le transmettent ils le
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transmettent comme je dirai plus tard comment ne pas vouloir le meilleur pour ses enfants ben il faut investir évidemment tout le monde ne peut pas investir de la même manière mais on le voit ici et
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euh quand on veut ensuite regarder euh ce qui se passe dans le détail entre homme et femme on a pour les au lieu de au lieu d'avoir ça en en prenant les les
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étudiants euh hommes et femmes compris et maintenant on le décompose et vous voyez que les femmes c'est à peu près les mêmes tendances mais vous voyez que les femmes en profitent davantage que les hommes euh les hommes sont là et les femmes montent encore plus donc c'est la
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tendance elle est observée exactement de la même manière euh mais elle a une amplification pour les les femmes par rapport aux hommes c'est encore un résultat qui va dans le même sens et c'est c'est à nouveau c'est extrêmement
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convergent tout tous ces résultats alors euh je je vous montre aussi un un travail qui était euh pardon ça c'est le euh c'est le niveau de dépenses euh qui
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sont consacrés à la l'éducation euh euh dans pardon le niveau de dépense consacré aux enfants par famille par
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type de famille en dollars et vous voyez comment ça a changé en 30 ans 73 à 2003 les familles évidemment les plus diplômées consacrent ont des revenus plus confortable et euh et ont dépensé
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beaucoup plus que que les autres familles euh même alors que les les en fonction du niveau de diplôme famille monoparentale ou famille biparentale Unau diplôme moins élevé il y a pas beaucoup d'écart mais c'est là que ça se
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passe et ensuite on regarde les dépenses selon les différents postees de de dépenses les les dépenses en éducation ont beaucoup augmenté pour ces familles
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très diplômées les dépenses consacrées aux enfants le child care et la consommation de bien ça c'est aussi très intéressant au fond c'est pas par la consommation de biens que les familles se distinguent euh évidemment il y a des
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écarts mais ils sont beaucoup moins importants que que ça et ça donc l'investissement parental vous le voyez là euh il y a des il y a des arbitrages dans le dans les dans le comportement
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des familles y compris monétaire et et et et financiers pardon qui sont marqués par ça dans les familles euh l'éducation ça doit il faut y investir
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des moyens évidemment et et dans le soin aux enfant aussi pour tout ce qu'il comprend alors évidemment donc là on a une on a un degré de précision croissant sur la sur
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ces relations maintenant je je vous cite ici un un article très original qui a montré comment les familles se se
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mobilisaient pourire faire réussir leurs enfants dans les études supérieures c'est un article de 2010 qui montre l'écart entre mère et et
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père donc j'ajoute une information par rapport à aux diapositives précédente qui correobore ce que j'avais déjà montré et la période 2000 1965 va
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jusqu'à à la fin des années 2000 donc 2008 quelque chose comme ça et vous voyez le le nombre d'heure par semaine qui est consacré au child care par les parents selon qu'ils sont euh qu'ils ont
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une formation supérieure ou pas euh et vous voyez la l'échelle pour les femmes et l'échelle pour les hommes ici c'est de 20h à 12h ici pour les hommes c'est de 10h à 4h donc c'est de nouveau toujours la même histoire il y a pas de
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il y a pas tellement de surprise je dois dire euh bon et et mais vous voyez l'écart est spectaculaire et il montte il monte euh euh les tendances sont les mêmes mais la la la différence est de
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plus en plus grande entre 95 à partir de du du à la fin des années 80 toujours cette histoire de transition et d'observation des des changements et pour les hommes on le voit aussi mais avec un bon un niveau d'investissement
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qui est moindre mais qui obéit aux mêmes tendan exactement aux mêmes tendances et le le le but un des but de de du travail c'était de regarder comment les familles investissaient beaucoup plus de temps et
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de de moyens euh dans leurs enfants et ici on a la corrélation entre le temps consacré aux enfants et le niveau de sélectivité des universités américaines euh le collège competitive
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competitiveness index c'est-à-dire est-ce que je prépare mes enfants euh à entrer dans des euh dans des universités qui sont très compétitive euh en fonction du temps que je consacre à à à
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ces enfants et vous voyez qu'il y a une relation n pas gigantesque il y a la la tendance existe la la droite monte donc il y a il y a un investissement plus
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fort de la part des familles qui veulent en quelque sorte investir pour que leurs enfants aillent dans les universités les meilleures euh euh et ben voilà euh et euh euh on pourrait documenter ça aussi
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sur l'emploi du temps des familles et des quand on on prépare les enfants aller soit dans des à université soit dans des formations courtes soit dans les classes préparatoires au grandes
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écoles et le temps consacré par les enfants eux-mêmes je l'ai montré dans un cours il y a longtemps la part du temps que consacrent les étudiants à leur travail d'étudiant en fonction du type d'étude et les les élèves de classe
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préparatoire bossent énormément plus et ont été préparés par leur famille à bosser énormément plus en plus évidemment donc qu'est-ce que je qu'est-ce que je
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monre dans dans tout ça évidemment c'est le euh c'est qu'est-ce que c'est que cette cet investissement parental alors je reviens ici à à ces à
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cette à cette cet article que j'exlooité à l'instant sur l'hétérogénéité des familles et l'investissement en capital humain et la réussite des études supérieures euh et on a là le la courbe
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selon que les individu c'est c'est entre 65 et et 2005 et c'est je voulais montrer ça c'est euh qu'est-ce que c'est que ce temps euh alors vous voyez les le
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comportement en fonction du niveau diplôme des des couples euh je l'ai déjà indiqué mais qu'est-ce que c'est que le temps qui est donné qu quelle est sa nature et vous voyez que l'écart
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principal il est en interactive care c'est-à-dire le temps de l'échange entre entre les parents et les enfants ça a été mesuré dans les enquêtes et c'est évidemment un temps qui est le plus
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étroitement lié à au rendement de des efforts éducatifs des familles et ça c'est c'est tout à fait c'est tout à fait frappant euh le temps qui est le general care
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vous voyez il est il est moins il est moins différemment distribué entre niveau d'éducation des familles et des couples euh et et le temps donné au nourrissant c'est infant care c'est
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celui qui est donné au nourrissant il est différent mais les écarts sont moins spectaculaires euh ça c'est un point que je trouve aussi absolument formidable à à montrer pas formidable à bon à
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applaudir mais à montrer euh évidemment euh c'est un défi énorme c'est un défi énorme pour les politiques de welfare que d'essayer de de de dire comment
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est-ce que nous pouvons agir pour compenser des écarts qui se créent aussitôt dans les familles euh donc préscolarisation
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soutien à et et pour les les familles monoparentales c'est un défi encore supplémentaire ça veut dire que le welfare state doit étendre ses filets de manière de avec des mailles de plus en
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plus fines pour essayer de capter toutes ces tous ces mécanises essayer d'égaliser les chances à des profondeurs de plus en plus grandes et et temporelles aussi évidemment si on disait la solution c'est on prend les
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enfants et on sort des familles ça serait réglé mais est-ce qu'on va voter pour l'abolition des familles j'en ai déjà parlé mais ça serait intéressant de creuser tous les arguments qui vont des deux côtés ça serait intéressant et peut-être
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que j'aurai le temps on verrais maintenir un peu de ce suspense insoutenable qui vous qui qui qui plaît moins qu'à vous bon euh alors je reprends ici les les données de ce
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magnifique travail de Marc agiar et de son collègue Hurst quand j'ai j'ai déjà parlé et qui montre l'écart de de loisir par niveau d'éducation et dans le loisir il y a ça
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il y a ces temps-là vous voyez que euh euh quand on a euh l'écart entre euh il est bon il existe entre les gens
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moins diplômés et les gens très diplômés l'écart il augmente spectaculairement euh de de de 85 pardon entre 2000 sur
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dans la période 65 85 l'écart est de 49 dans le l'indice qui est choisi et ici il est de 8 88 86 pardon dans la période 85 200003 donc on enregistre ça on
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enregistre ça c'est l'avantage des études il se répercute sur le l'utilisation du temps là c'était euh c'était encore la période l'air 1 de la
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transition démographique ici on est dans l'air 2 euh on est on a basculé et vous voyez que l'écart de de de temps de loisirs qui comprend tout ça il est là
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euh l'ét temp évidemment et est euh voilà donc je voulais encore le l'indiquer ici euh bon maintenant pour aller vite je vais je vais faire
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essentiellement du commentaire de de donné même si je sacrifie un peu les les analyses en profondeur mais je voulais parler d'homogamie on a donc vous avez vu la stratégie on a regardé la
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formation des couples est-ce que former un couple c'est lié la semaine dernière est-ce que c'est lié au niveau de l'éducation ensuite une fois qu'on est en couple qu'est-ce qu'on fabrique euh des enfants euh et et ensuite comment on
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investit dans le temps des enfants euh et tout ça en fonction du niveau de diplôme et maintenant on regarde mais comment ces couples sont-ils assortis exactement j'en ai déjà un peu j'ai un peu levé le coin du voile c'est un des
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grand sujet de la de la recherche en sciences social qui est ce qu'on appelle educational homogamy c'est le titre d'un fameux texte chapitre pardon d'un article de Robert
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Mayer m qui est à UCLA de 2015 et qui distingue l'homogamie dans les tout guilded ages euh c'est les fameuses périodes 1 et 2 de la transition
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démographique la l'an l'ère numéro 1 et l'ire numéro 2 et un des facteurs qui contribu au basculement dans l'ire numéro 2 c'est la montée de l'homogamie euh en niveau par niveau de diplôme
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autrement dit tous les individus enfin tous non de plus en plus d'individus sont mieux formés ont bénéficié d'un élan de la formation supérieure et les couples se forment avec les femmes qui sont plus diplômées qu'avant et
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qu'est-ce qui va se passer comment est-ce qu'elles vont faire pour choisir des conjoints le choix du conjoint il incorpore ces transformations progressivement euh donc on va on va
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regarder ça avec des données euh ici je vous montre ce qu'on a ce que Colin Marchica avait produit avec les données qu'on appelle les données FQP formation
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qualification professionnelle de 2014-2015 qui sont des données qui étaient précieuses parce que ell elles interrogeaient les individus sur leur diplôme leur position professionnelle et cetera mais aussi elles interrogaient le
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conjoint sur leur diplôme leur position professionnelle et on regarde ce sont des données qui sont exprimées en logarithme et le le signe de la relation quand c'est moins ça veut dire que c'est
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euh par rapport à une à un un appariment des deux dans le couple qui serait aléatoire qu'est-ce qui se passe quand on prend en compte le niveau d'éducation de l'homme et de la femme ça c'est le
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diplôme de la femme qui est construit selon ce principe mais qui est simplement indiqué en en chiffre ici en code et ici c'est le niveau de diplôme qui va jusqu'au doctorat et et vous
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voyez la relation le les chances de mogamie euh s'exprime par rapport à une valeur à une à une valeur euh euh si c'était totalement au hasard ça serait
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une valeur négative euh de plus en plus profonde et si c'est ou par pardon si les chances d'avoir un un mauvais appariment euh sont c'estàdire des
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femmes des des hommes qui épousent des femmes très peu diplômé les chances vous voyez sont très très faibles elles sont négatives euh alors que les les hommes très diplômés de de grandes écoles ont
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des chances positives d'épouser des femmes qui ont exactement la même situation vous voyez les cas les le rapport de chance c'est très positif ici autrement dit c'est un c'est un indice d'homogamie euh et on a une une relation
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une diagonale plus vous êtes diplômé plus vous allez choisir euh vous avez des chances de choisir un conjoint euh qui est aussi diplômé que vous ou et en tout cas et vous battez le
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hasard ça n'est pas par hasard c'est pas vous avez rencontré dans un bal Dieu sait qui un je sais pas quoi et et voilà non c'est les balles sont structurés ils sont mettons ils sont stratifiés et vous
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avez là la vous avez la tendance et donc plus vous allez vers le vert plus vous allez vers l'homogamie et plus vous allez vers le le rouge plus vous allez vers le mis matching comment on dirait par niveau d'éducation ça veut pas dire que les
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gens vont pas s'aimer mais euh voilà euh c'est comme ça bon c'est un calcul euh mais ça veut dire quelque chose de profond évidemment et ici on se situe dans les données 2014-25 donc dans cette
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période que je décris et ce tableau est est est très très éloquent euh on a on a procédé au même travail pas par niveau de diplôme mais dans un travail récent qui est paru en 2023 dans portrait
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social de Linc et pas portrait social bon euh que vous trouverez sur Internet aussi c'est un travail de Hervan pouliquin quatre dans quatre couples sur 10 les deux conjoint appartiennent au
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même groupe social c'est le travail que que produit ce cet article donc il cherche à documenter euh les apparimentss par niveau de de groupe social alors la
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construction du groupe social elle est ici indiqué ici on distingue les salariés et les indépendants ça c'est un point très intéressant parce que les indép pance à Paris beaucoup plus pour des motifs
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économiques parce que le conjoint est un souvent un bon on travaille ensemble les couples travaillent ensemble dans la dans dans les couples d'indépendance sont beaucoup plus sont des petites entreprises si vous voulez
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et donc le taux d'homogamie est beaucoup plus élevé et donc on construit la on construit ici c'est les caractéristiques de la population et on construit on va construire un ind d'omogamie qui est ici
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je je vous passe les la mécanique mais on regarde comment il se comporte entre 2003 et 2022 et il donc dans cette période l'èire numéro 2 hein donc on a déjà on est déjà allé vers cette vers
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cette are de d'augmentation de des chances d'homogamie et on voit que ça augmente euh on voit que la l'indice augmente et on va on va observer les choses un peu
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selon le même principe que ce que col Marchica a fait avec des données FQP et le statut ça indique salarié versus indépendant donc on intègre cette dimension là et évidemment les
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l'homogamie est maximal pour les emplois salariés niveau supérieur pour l'homme et pour la femme ù le conjoint a et le conjoint B comme on dit aujourd'hui
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et et on a ici la le rapport euh pardon et et et et on a d'autre part on a l'indication de des trois situations possibles homogamie hypergamie et hypogam enfin hypergamie
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du conjoint hypergamie de la personne de référence c'est-à-dire est-ce que la la personne de référence est moins un statut moins favorable que la personne que le conjoint
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et et et et réciproquement donc on a une une preuve supplémentaire de la de la situation de d'homogamie avec ces ses variable qu' l' enveloppe c'est-à-dire
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hypergamie ou hippogamie comme on dit hippogamie c'est un conjoint qui est plus diplômé que une femme par exemple l'hippogamie féminine c'est la femme épouse un un conjoint qui est moins
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diplômé qu'elle et on va regarder ça et on fait une régression logistique pour regard garder les chances de d'être en situation d'homogamie sociale quand on contrôle tous les facteurs et vous
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voyez que les chances de d'omogamie augmentent les rapports de ce sont des des h ratios ce sont des rapports de chances les chances sont plus élevées dans la période récente pour les jeunes
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la période de référence l'âge de référence c'est 25 39 ans et 18 24 ans le les chances d'homogamie augmente donc c'est le bénéfice aussi de des études supérieures plus longs donc les emplois de niveau supérieur vous voyez que c'est
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très clair plus on a des emplois supérieurs plus l'homogamie est forte et le diplôme de même niveau est un facteur considérable il est presque il est à 1.9
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euh donc deux fois plus de Chan presque quand on a le même niveau de diplôme que quand on a niveau diplôme différent donc vous voyez que toutes ces informations elles convergent pour montrer pour
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montrer à nouveau que la la la situation de la formation des couples elle s'est elle s'est considérablement transformée euh je vais montrer ici ce qui arrive quand on a une situation d'hyppogamie
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c'est-à-dire que les femmes sont plus diplômées que les hommes c'est une probabilité qui s'élève maintenant puisque de fait la distribution du du taux de diplôme est plus favorable aux femmes qu'aux hommes le rendement c'est encore une autre question dont je
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parlerai plus tard ça dépend de beaucoup d'autres variables mais euh il y a il y a ce fait là et ça a été exploré on veut savoir comment dans des couples où il y a une hippogamie féminine donc la femme
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à ou ou une homogamie et cetera comment est-ce que le temps est géré par rapport aux enfants euh est-ce que et pour indiquer comment la la formation des couples et leur structure permet de
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comprendre en terme de diplôme permet de comprendre l'investissement des uns et des autres hommes et femmes dans la situation et je vous montre tout de suite les résultats c'est assez sophistiqué comme graphique mais ça dit en gros la chose suivante ça c'est pour
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les hommes et pour les femmes le temps consacré par les hommes au aux soins au child care donc et c'est toujours des minutes par jour et ça c'est dans des
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situations alors euh on on décrit ici le niveau de diplôme de l'homme plus celui de la femme euh ici c'est moins que High School donc moins que les études
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secondaires complètes avec une femme qui qui a high school et combien et c'est une ce sont des des coefficients de régression donc en contrôlant tous les autres facteurs est-ce que ça joue pour les hommes sur le niveau
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d'investissement dans le temps parental euh ici c'est moins de que High School et avec des études supérieures jusqu'à bac + 4 et ici alors ça c'est vraiment
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très m matching si on veut c'est-à-dire c'est de la là c'est de l'hypergamie masc l'hypergamie masculine les hommes épousent des femmes qui sont plus diplômé qu'eux euh et et vous voyez que
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au fur à mesure que on avance les High School et une femme qui est plus diplômée l'investissement des hommes augmente intéressant donc voilà l'hypergamie masculine a un a une
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productivité en terme de je m'investis et les hommes qui ont fait un peu d'études supérieures mais qui épousent des femmes qui ont fait des études euh supérieure complète et qui ont au moins un billet bachel of Arts et bien
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regardez comment les hommes se comportent ils se comportte effectivement en allant en donnant plus de leur temps aux aux enfants et ici on
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a des situations d'homogamie euh ça c'est l'hypergamie masculine ça c'est l'homogamie masculine et ça c'est l'hyppogamie masculine euh l'hippogamie masculine ça veut dire des hommes qui
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ont épousé des femmes moins diplômé quee pardon pour cette gymnastique hein mais je peux pas faire mieux le langage naturel est une catastrophe quand on les les les graphiques et les équations sont toujours une splendeur mais le langage
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naturel à une pesanteur terrible bon mais enfin j'y arrive j'essaie d'y arriver même si parfois je peux m'embrouiller un peu mais alors vous voyez que dans les situations d'homogamie masculine enfin d'homogamie
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les hommes payent de plus en plus de leur personne à mesure que le niveau de diplôme augmente c'est exactement ce que je disais tout à l'heure c'est tout à fait c'est c'est passionnant c'est de la microsociologie on va regarder les
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emplois du temps des individus et on va regarder comment ça se distribue en fonction des ressources de de chacun des conjoints et ici ça fonctionne pour les femmes quand les femmes sont
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euh alors c'est c'est c'est c'est là c'est la c'est l'hypergamie féminine les femmes son sont le le sont ici et les hommes ici donc elles sont moins diplômé que les hommes et qu'est-ce qu'elles
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font de toute façon elles consacrent euh plus de temps à leur à leurs enfants c'est encore une fois des des régressions hein donc sont des coefficients hein euh toute chos égal par ailleurs ell consacrent plus de
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temps euh aux enfants quand ell elles épousent des hommes plus diplômés euh et et de plus diplômés fortement plus diplômés euh et ici c'est le couple homogame donc c'est la même situation
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euh vous voyez les les tendances sont exactement les mêmesin plus on est diplômé plus dans un couple homogame femme et homme vont vont donner plus de temps aux enfants alors qu'ils sont plus diplômés et que donc l'arbitrage encore
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une fois entre temps et et investissement professionnel et CER bon je recommence pas et et puis ça c'est la situation d'hippogamie féminine c'est-à-dire ils ont épousé des hommes
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moins diplômé qu'el euh et donc elle donne plus de temps de à faire à mesure qu'elles sont plus hippogames donc voilà et ça c'est pour l'éducation des enfants
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on peut faire le même exercice pour le housework donc tout ce qui est autre chose que l'éducation des enfants et alors là bon c'est pas terrible he franchement vous voyez quelle que soit
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la situation bah les hommes bon ça se ça bouge pas tellement sauf ici enfin bon c'est un ce sont des les hommes hippogames bon euh peuvent payer un peu
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plus de leur personne mais dans l'ensemble les variations sont extr sont beaucoup moins fortes et euh et ici pour ça c'est la situation des femmes et là il y a un impact direct de technologie
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sur le travail domestique mais il y a aussi l'inertie des des comportements les hommes hippogam hypergam homogam euh de toute façon euh c'est euh voilà bon
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euh euh allez euh je je finis j'espère finir assez vite bon je vais finir là-dessus euh c'est la monoparentalité la monoparentalité a augmenté énormément
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quand on parle des familles de l'éducation de l'inégalité des chances et cetera et cetera il ne faut pas oublier la structure de la société qui a évolué j'ai parlé de l'éducation j'ai parlé des couples de la fécondité et
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cetera mais les couples sont biparentaux ou monoparentaux euh bon je laisse de côté des pluriarentaux enfin bon euh et cetera mais et et alors là les
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j'ai sorti les données de 1975 à 2019 de l'INC et regardez la transformation elle est elle est absolument
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gigantesque les couples avec enfant euh était 92 % dans les familles euh euh oui était 92 % en
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1975 contre 8 % de famillees monoparental et regardez maintenant en 2019 ils sont les les les familles biparentales sont 77 % et les familles
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monoparentales 23 % donc c'est x 4 quasiment pour les familles monoparentales et ça c'est une transformation majeure euh euh et euh alors que le nombre l'ensemble de
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familles avec enfants de moins de 18 ans est à peu près stable regardez les chiffres en milliers sont à peu près les mêmes donc on a un stock ou si on peut dire de un ensemble de familles qui n'a
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pas tellement augmenté euh sur la période mais quand on analyse sa structure elle a totalement elle a été totalement transformée et ça ça a un impact énorme sur les chances éducatives
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des des enfants évidemment euh je vais aller assez vite euh ici je vous donne les les évolutions euh que j'ai constru entre 75 et et 2020 euh euh des familles
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avec enfants couple avec enfants familles monoparental dont femme avec enfant et hommes avec enfants vous voyez que ce sont massivement des des des familles monoparentales avec euh dont les les femmes sont euh euh avec enfants
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sont les chefs de famille si on peut dire euh donc euh c'est une affaire féminine principalement euh et très massivement bon il faudrait regarder alors ensuite le niveau de diplôme de ces familles-là
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euh j'ai sorti des données de récent de l'inse qui sont tiré du recensement euh qui sont tirés d'un d'un document qui s'appelle panorama des familles d'aujourd'hui tout ça on le trouve sur
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internet donc c'est c'est tout à fait riche de d'enseignement et vous avez la le niveau de diplôme des adultes selon la configuration familiale qui vous dit quelque chose euh d'important c'est
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euh pour les femmes les familles monoparentales sans diplôme sont ici avec un diplôme inférieur au bac c'est donc 43 % c'est inférieur au au bac
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alors que pour les couples avec enfant ça n'est que 27 % donc il y a un écart très très important euh et le les taux de diplômés supérieur à au bac c'est 42
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c'est 52 % pour les couples avec enfants pour les femmes je veux dire don qui vivent dans des couples avec enfants qui ont des couples avec enfants alors qu'elle est c'est 35 % dans les famillille monoparental 52 contre 35 et
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ce sont des données brutes qu'on peut décomposer ensuite les les écarts sont moindres pour les hommes pour toutes sortes de raisons et vous avez ici la situation des des familles recomposées mais je n'ai pas le temps de de commenter tout
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ça euh euh il y a un point évidemment très important c'est la modoparentalité ça n'est pas un état c'est un c'est
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une c'est une trajectoire on entre dans la monoparentalité après un divorce ou bien on y entre directement ou bien on ne s'est jamais marié et cetera et cetera donc il est très
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important de mesurer l'ancienneté dans la monoparentalité qui peut faire des différences énormes et ici on a cette distribution là qui est tirée de l'enquête de l'INC dont j'ai déjà parlé de 2011 donc il faudrait actualiser les
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données mais je vous donne celle-là qui sont les femmes euh euh les maères c'est ce sont les mères qui sont séparées et qui n'ont jamais été en couple selon le diplôme euh celles qui sont sans diplôme
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euh ont une ancienneté dans la monoparentalité qui est beaucoup plus élevée euh que celle qui sont avec un un niveau de diplôme supérieur donc euh
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autrement dit on a là des cumuls de de de chance négative euh d'éducation des enfants c'est euh euh la l'absence de diplôme plus la longueur de de de l'état
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de monoparentalité et vous voyez que plus on va vers les niveaux de diplôme élevé plus la l'ancienneté dans la motoparentalité se réduit autrement dit plus on a des des des épisode
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biographique plus complexe d'entrer dans la monoparentalité que là où c'est euh on n'a jamais été en couple quoi et et quand on regarde ensuite j'arrive à la fin pardon
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mais je vais juste vous donner cette bon cette analyse qui c'est une analyse qui est tirée d'une recherche qui a été faite par Laur Lauren cretin c'est c'est un un travail de Linc
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qui qui a été publié pardon dans euh par la DEP par la Direction de l'évaluation et de la prospective euh qui montre quels sont les les effets sur la de la
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monoparentalité euh sur sur l'âge scolaire notamment en prenant en compte tous les facteurs il y a différents modèles d'analyse ici on prend en compte tous les facteurs qui sont listés
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euh ici euh ces facteursl dans ce modèle-el ne sont pas pris en compte niveau de vie et cetera mais quand on prend en compte tous les niveaux tous les facteurs on voit que euh ce qu'on voit essentiellement c'est que les
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chances de succès scolaire des enfants sont ont diminué diminue beaucoup par rapport dans les familles monoparentales par rapport aux familles au couple
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et voilà c'est c'est un des points clés pour comprendre ce que c'est que la la structure des chances selon la le type de famille et le type de de durée de
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d'investissement dans la famille et des ressources biparent monoparental et cetera j'arrive juste au bout de ce que je P ÉIS faire et donc j'ai tenu parole je vous ai dit tout ce que j'avais à
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vous dire même si j'avais encore 40 slides supplémentaires mais mais c'est comme ça merci à [Applaudissements]
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[Musique] vous
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