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ce soir le professeur Jean de Setty que je suis très heureux de voir avec nous Jean de cety et professeur de psychologie et de psychiatrie à l'université de Chicago il est directeur du social
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il est également membre de l'Académia européenne dans la section physiologie et neurosciences il a été chercheur résident à l'iode Paris en 2022 ou la notamment fait une magnifique série de
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CD 9 10 conférences c'est ça il reviendra d'ailleurs à l'Institut en février prochain pour un court séjour son enseignement et ses recherches se focalisent sur la cognition sociale la
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morale l'empathie et les comportements prosociaux ces recherches utilisées techniques de neuro imagerie cérébrale la psychologie et l'économie comportementale pour déterminer comment les facteurs
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biologiques et sociaux interagissent pour contribuer à la prise de décision sociale à la motivation à se préoccuper du bien-être d'autrui il a dicté de nombreux ouvrages en
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particulier des oxfod and book of sociaux de social brain et j'ai regardé récemment Jean tu as publié plus de 500 articles et chapitres scientifiques ben
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voilà moi je savais et aujourd'hui Jean va nous parler du cerveau social et sans plus attendre je lui laisse la place Jean nous t'écoutons merci d'être venu ici merci beaucoup Saadi je suis très
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heureux de que tu m'aies invité et d'être à nouveau à l'IA dans la belle ville de Paris qu'on apprécie d'autant plus que quand on est un émigré il n'avait jamais vécu à Paris et pour la première fois en tant qu'Américain je
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suis venu passer trois mois l'année dernière et j'ai découvert une ville d'origine française mais j'avais jamais vraiment vécu ici et c'est vraiment une ville extraordinaire je suis très heureux et je remercie je te remercie
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Sadi et liora pour l'invitation pour votre support et votre générosité on a trois quarts d'heure donc je vais essayer de rester j'ai même écrit parce qu'on en arrive à tel point que quand le
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français n'est plus ma langue de travail même ni ma langue d'ailleurs personnel avec mes enfants quand je parle français je dis ce que j'écris pour que ce soit bien j'ai l'impression de parler donc je comprends même pas
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je sais quoi je parle vous le verrez très vite mais le soir il y a des fois je dis est-ce que c'est moi qui parle pas sûr ça aurait été plus facile en anglais donc j'ai prévu 40-45 minutes de d'exposer parce qu'on a du temps pour
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les questions c'est un exposé qui est grand public c'est pas un exposé c'est la Semaine du Cerveau on a la même chose des Unis d'ailleurs est-ce que le brinder et donc j'espère que la façon dont je vais présenter les choses soit
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accessible à tout le monde et pas forcément dans certains détails j'espère avant de commencer j'espère aussi que vous avez lu le petit résumé qui allait sous le cerveau social parce qu'on va rentrer tout de suite dans dans
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le domaine quand on parle de cerveau social on peut en parler de multiples manières il y a plein de façons de parler du service social le 07 c'est pas qu'une chose c'est une sorte de construction qui peut être découpé et
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analyser de différentes façons et aujourd'hui j'ai choisi de parler de coopération uniquement et on va voir pourquoi et parce que ça c'est quelque
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chose de très important au niveau de la sociabilité humaine donc je me focaliser sur la coopération uniquement et c'est un cours en fait ça vient d'un cours que je fais pour les étudiants en économie à l'université Chicago qui s'intéresse
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beaucoup à la coopération et à l'économie comportementale donc je rentre des dans le sujet tout de suite et ce qu'on va voir ensemble c'est que la coopération est au centre de notre socialité on va voir ensemble qu'elle
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émerge à tous les niveaux du monde vivant pas du tout propre à l'homme absolument pas mais elle est décuplée par certaines caractéristiques caractéristiques qui sont propres à Homo sapiens
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mais malgré tout on verra enfin de d'exposer l'intérêt personnel reste important ce qui explique pourquoi c'est la raison pour laquelle des niveaux élevés de coopération chez les
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humains ne sont pas possibles ou on ne peut pas être maintenu sur la seule base de ce qu'on appelle des préférences sociales ou des motivations altruistes et de la confiance généralisée envers que les gens se portent envers les uns
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et les autres donc ça suffit pas il faut quelque chose de plus au niveau des humains pour maintenir des niveaux de coopération élevés on va voir ça ensemble aujourd'hui donc ça c'est l'idée ma discipline qui est la mienne depuis
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maintenant 25 ans c'est celle des neurosciences sociales je vais vous en dire une petite qui a un petit quelque chose avant de démarrer de son sujet et neurosciences sociales donc c'est la discipline qui est la mienne c'est une
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discipline qui qui vise à intégrer verticalement comme vous voyez sur la partie droite de la diapositive une qui ambitionne d'intégrer verticalement les connaissances à travers différents
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niveaux d'analyse qui vont du niveau moléculaire ou génétique si vous préférez cellulaire etc on peut remonter organisme et niveau socio-économique socio-culturel etc quand on parle d'intégration verticale c'est l'idée que
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on doit s'efforcer que les concepts qu'on utilise à quelques soit le niveau auquel on travaille ces concepts ou ces constructions théoriques doivent être peuvent s'étendre à plusieurs niveaux de d'organisation ça veut dire que c'est la
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même chose évidemment et qui a une nécessité de cohérence et de consistance entre les différents niveaux d'explications ça c'est beaucoup plus difficile à réaliser donc ça veut pas dire que un
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économiste doit dire la même chose qu'un psychologue ça ne veut pas dire que la psychologue doit dire la même chose qu'un sociologue ou qu'un biologiste moléculaire mais je pense c'est que ce pont dit au niveau
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d'un phénomène pour les utilisateurs avec un autre niveau d'analyse s'il y a pas de cohérence et pas consistant on aura du mal à avoir une compréhension plus complète de la condition humaine
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qui est quand même le but ultime de ce qu'on fait [Musique] [Musique] une autre partie vient de l'économie des travaux en économie comportementale une partie vient en neurosciences c'est ma
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discipline une partie vient de la psychologie et de la sociologie vous allez voir que il va y avoir une intégration il n'y a pas de hiérarchie particulière mais je suis moins très intéressant à faire en sorte que les
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connaissances qu'on peut avoir que ça soit en anthropologie en économie en sociologie sa compatible entre elles et non pas des niveaux d'analyse verticaux donc incompatibles voilà en gros c'est c'est ça le paradigme des neurosciences
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sociales sont-elles nous travaillons et pour les pour lequel je suis si motivé alors l'exposé voilà en gros comment il va se présenter je vais commencer par une perspective évolutionniste de la
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coopération puis nous allons voir qu'il y a une synergie entre coopération et compétition les études vont nous montrer que homo socialiste et homo économicus sont compatibles nous examinerons
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ensuite l'impact de l'économie de marché c'est-à-dire d'échange qui reposent sur des échanges sur la coopération et la prosocialité enfin je terminerai en parlant des limites des préférences sociales en
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au niveau de la coopération chez les humains voilà le plan et donc je rappelle quand même si vous n'êtes pas biologiste alors vous voyez les références qu'on voit ici tout de suite quatre qui viennent de la
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biologie de l'écologie pour nous rappeler à tous que la coopération n'est pas du tout quelque chose de propre à l'homme elle est au cœur de tous les systèmes vivants tous les systèmes vivants en voici quelques exemples qui sont sur cette diapositive quelques exemples les gènes coopèrent au sein du
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jeune homme du génome les organes coopèrent pour former des cellules eucaryotes les cellules coopèrent pour former des organismes multicellulaires des nombreuses espèces coopèrent en chassant pas que les hommes ou les babouins fourmis coopèrent en chassant
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quand elles font des des batailles et les humains comme les insectes coopèrent pour partir des sociétés donc pour vous retrouver cette coopération à tous les niveaux du monde vivant quand je dis à tous les niveaux c'est même pas niveau des espèces et même au niveau de
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tous les niveaux la coopération existe partout partout partout partout si vous regardez bien et on peut même dire on peut aller plus loin et dire que la vie la vie au sens biologique est organisée en une hiérarchie de coopération
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c'est quelque chose très important il y a quelque chose de nouveau qui est peut-être un peu moins connu sauf si vous êtes biologiste ou écologiste ou écologue je sais pas comment on dit c'est une découverte assez récentes qui ont appris que par des études en
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biologie moléculaire essentiellement et de former de formulation mathématiques que il y a l'application de règle et de sanction sont essentielles à l'évolution de la coopération il y a des mécanismes de qu'on appelle en anglais de
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renforcement de Wind forcement je sais pas comment on traduit des mécanismes de maintien de l'ordre sont présents à tous les niveaux d'organisation biologique on vous demande cette figure au niveau des gènes au niveau du génome etc on a on a
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ces mécanismes qui permettent de contrôler ce qui se passe au niveau à chacun des niveaux biologiques de de la cellule jusqu'aux sociétés animales et humaines et [Musique]
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ce qui est très intéressant je trouve c'est que ces mécanismes de renforcement qui sont essentiels donc au maintien de la coopération ce sont des mécanismes qui évoluent par sélection naturelle qui est un peu ascendant il n'y a aucune
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prévision aucune direction il y a personne qui a décidé que il fallait qu'il y ait des mécanismes de renforcement depuis mission même de contrôle au niveau de génétique c'est quelque chose qui est qui est apparu au fur et à mesure de l'évolution et qui
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existe à tous les niveaux du système vivant ça c'est quelque chose qui est très peu connu en outre ce qu'on a de spécial nous chez les humains on a tous ça évidemment puisque on est faite cellules de Gênes etc mais en plus on a quelque chose de spécial les sociotypes
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humaines en plus de ces mécanismes de renforcement comme nous le savons développer des normes des mécanismes de règles des punitions les médias de réputation afin de promouvoir la coopération et les comportements prossociaux donc en plus de ça nous
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avons nous les humains d'autres mécanismes plus plus pas sophistiquée mais plus élaboré on va dire qui sont propres à l'homme comme les normes sociales qui n'existent pas dans d'autres espèces
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au sein des espèces sociales il y a un principe je suis toujours dans cette partie évolutive au sein des espèces sociales on a un principe qu'on appelle le principe d'assortiment qui stipule que la coopération peut évoluer si les coopérateurs dirigent les avantages de
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matières sélective vers d'autres coopérateurs c'est ça le principe de d'assortiment qu'on va retrouver un peu partout la sortiement résout en partie est importante parce qu'il va résoudre en partie seulement le problème du passager clandestin des gens qui
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trichent si vous préférez en permettant à la coopération de s'écouler préférentiellement entre les coopérateurs lorsqu'il y a un assortiment dans ce cas là les coopérateurs que vous voyez ici en vert je crois sur cette figure auront des
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gains plus élevés que les passagers clandestins en violet en conséquence la sélection naturelle va favoriser les coopérateurs il deviendront plus abondant dans les générations futures donc c'est ce modèle qui peut
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s'appliquer aussi bien à l'axe sélection de parenthèse vous voyez sur l'autre partie de la figure à la réciprocité directe à la réciprocité indirecte à la sélection de groupes au niveau des groupes ou des cultures humaines ou
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théories de sélection de partenaires c'est ce principe fondamental qu'on peut retrouver dans toutes ces modèles sont des modèles différents et qui coexistent d'ailleurs très généralement dans des
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sociétés dans des espèces sociales alors quelque chose de particulier à notre espèce humaine nous le savons que on a été capable grâce à un cerveau qui
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est extraordinairement développé trois fois plus gros que celui de nos cousins chimpanzés au niveau de l'évolution on a eu cette capacité extraordinaire de coloniser l'ensemble de la planète en quelques dizaines de milliers d'années
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on est sortis d'Afrique plusieurs fois comme vous savez sapiens mais la dernière fois c'était il y a très peu de temps 70 000 ans à peu près et cette dernière sortie de sapiens on est tous des enfants de ça bien sapiens il n'y a
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pas fallu très longtemps quelques dizaines de milliers pour coloniser l'ensemble de la planète et cette colonisation est extraordinaire peut penser que elle est possible parce que la sélection naturelle nous a rendu
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hypersociaux on va en parler et coopératif et parce qu'on travaille ensemble on a conquis le monde donc c'est une avancée extraordinaire que nous avons qui est sans doute propre à l'homme on peut me critiquer parce qu'il
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y a tout pas critique on peut toujours prendre d'autres exemples mais c'est vrai que si vous aimez les insectes sociaux moi ça me fascine aussi vous allez me dire que il y a des fourmis je crois que c'est une espèce qui vient d'Argentine et cette espèce de fourmi
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elle a aussi capable comme l'homme elle a que la colonise quasiment toute la planète aujourd'hui elle est partie d'Argentine et je crois que maintenant vous la retrouver au Japon des fourmis on va on va rester sur l'homme donc on a quelque chose de
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particulier chez l'homme c'est qu'on a on a un cerveau qui est trois fois plus gros que celui de la chimpanzé c'est un organe qui est très coûteux sur le plan énergétique vous savez qui consomme 20% de notre énergie globale il composait de
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85 milliards de neurones chaque neurone a des milliers de connaissances synaptiques qu'est-ce qu'on a particulier chez la menace qu'on appelle le neuropiles c'est-à-dire la matière grise en particulier dans le cortex préfrontal qui est faire développer par
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rapport au chimpanzés on a dans le contextrait frontal 16 milliards de neurones le chimpanzé en assis voyez la différence donc on a un cerveau qui est hypertrophié et qui nous permet en
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particulier cette capacité d'être hyper sociaux et coopérative parce qu'on a une meilleure mémoire de travail ou working memory ça fait conscience de soi-même etc on va voir quelles sont les particularités
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tout ça pour dire que même si il y a des gens qui vous diront il y a très peu de différence génétiques entre le chimpanzé et l'homme c'est un petit peu facile et même j'ai pas dit absurde mais limiter de
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dire des choses comme ça parce que il faut pas grand chose comme différence génétiques entre des espèces pour avoir des conséquences énormes donc la différence génétique elle est peut-être pas grand chose vous pouvez toujours nous dire oui entre le notre cousin le
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chimpanzé l'homme on partage 97% de nos gènes il suffit qu'il y en ait trois pour cent de différents ces différences sont significatives elles sont énormes loyers ici les humains donc ce qui nous caractérise
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ce qui nous caractérise c'est que nous sommes des super coopérateurs parce que nous pourquoi parce que nous nous appuyons sur de multiples mécanismes qui ont été sélectionnés par des certaines pressions sélectives en particulier donc nous sommes tous un des interdépendants
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on peut pas survivre sans les autres pour notre production et notre survie et il y a certains aspects on va commencer par cela il y a des aspects uniques de l'alimentation qui ont fait de la coopération d'éléments nécessaires de la
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vie et ça bien avant l'apparition d'Homo sapiens on peut on peut on peut reculer jusqu'à en gros Homo erectus donc c'est plusieurs millions d'années en Afrique australe ou nos une des branches qui a
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plus tard donné lieu à sapiens avaient déjà énormément eu de pression sélective pour coopérer dans la recherche de nourriture la préparation de nourriture donc ça c'est un des aspects un autre aspect c'est toutes nos ressources
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qu'elle soit énergétiques ou de l'information sont obtenus par coopération et par échange tout le aujourd'hui comme autrefois il est très important d'appartenir à un groupe du coopérer coopérer au sein de son groupe
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en survivre tout c'est toutes ces aspects il y en a d'autres j'en ai résumé sont soumis à des pressions sélectives qui agissent de concerts de concert à différents niveaux donc il y a assez de pressions sélective qui sont là
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à ces différents niveaux qui fait que cela nous a rendu comme une espèce ultra coopérative il y a quelque chose aussi qui est particulière à l'espèce humaine et qui est sans doute
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unique d'ailleurs ou pas chez les fourmis c'est que nous sommes une espèce qui est singulièrement programmée pour coopérer avec d'autres individus non reliés génétiquement ça on trouvera nulle part vous allez bien les babouins
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coopèrent oui les fruits coopèrent certes et beaucoup d'animaux coopèrent mais coopèrent avec des d'autres organismes ou d'autres congénères avec lesquels ils partagent leurs jeunes ce
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qui est pas le cas de chez les humains on peut coopérer entre nous je peux coopérer quelqu'un au Japon je n'ai jamais vu et il y a très peu de de liens génétique entre vous et une personne au Japon par exemple et ça
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c'est particulièrement cette capacité que nous avons de coopérer avec des individus qui ne sont pas à part entier génétiquement essayez quelque chose qui a qui vous paraît un peu bizarre ou
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incompréhensible n'hésitez pas à m'arrêter pas que ce soit des questions on va les garder pour la fin si quelque chose que je dis qui est pas clair n'hésitez pas à me m’arrêter tout de suite d'accord alors on va continuer dans des très majeurs de notre espèce
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toujours lié avec cet aspect de coopération que nous avons si développé chez les humains on a donc ces traits que j'ai encore une fois j'ai dû faire un choix parce qu'on pourra en faire des pages mais cela semble vraiment
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important d'après les travaux que je cite qui sont encore une fois en bas en particulier beaucoup d'anthropologues ce sont toutes des anthropologues belles Richardson silk and house C'est tous les anthropologues au passage donc
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tous ceux qui alors lui indiquaire c'est l'assistance à l'oparentale on s'occupe de nos enfants les petits sont élevés par plusieurs personnes l'idée de la famille nucléaire avec la maman qui s'occupe de l'enfant c'est très très récent mais
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pendant très longtemps nos ancêtres et nous-mêmes on a eu la collaboration pour élever nos petits les enfants ça c'est très très important c'est pas propre à l'homme il y a d'autres espèces qui sont très peu d'espèces mais tout ça ensemble
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c'est pour l'homme l'apprentissage social ça vous le savez aussi j'imagine nous apprenons les uns des autres sans arrêt c'est très important on a une disposition à troquer et changer des faveurs des idées des biens des services
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qui sont très importants dans la coopération des normes sociales qui ont évolué dans nos sociétés qui encouragent qui encouragent la réciprocité le partage et la loyauté envers le groupe c'est très propre à l'homme une des
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adaptations qui sont culturelles et cumulées c'est un processus cumulatif donc il y a du progrès au fur et à mesure et une coévolution entre jeunes et culture cet ensemble sont vraiment des traits majeurs à notre espèce parce
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qu'ils sont ensemble alors là c'est la partie qui peut peut-être quelquefois un peu surprendre c'est de se d'après les travaux en anthropologie et en modélisation mathématique cette hypersocialité qui
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nous caractérise elle nous proviendrait une théorie par une synergie entre coopération compétition cette hypersocialité sera apparue d'après ces anthropologues je cite et puis à peu
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près 300000 ans de dire au début de sapiens en Afrique et chez les premiers sapiens elle s'est propagée cette dispersibilité parce que les groupes étaient en compétition entre les deux les groupes qui ont un grand
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nombre élevé quand un nombre élevé de personnes pro social travaille ensemble plus efficacement pour survivre pour se battre contre les autres la guerre par exemple et surpasse ainsi les autres si vous avez au sein de vos groupes des gens qui coopèrent et qui collaborent et
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qui s'entraident ils vont être meilleures pour survivre enfin c'est un autre groupe c'est aussi simple que ça je vais peut-être un peu trop vite il y a aussi des simulations mathématiques qui sont réalisées qui démontent que pour que qui démontre que la compétition
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et la condition optimale pour que l'hypers-socialité se propage on va en parler on va revenir là-dessus certaine de compétition qui favorise la coopération et c'est pour ça que dans cet essai qui est celui d'un économiste
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américain qui s'appelle Sam boys il prend cette métaphore de le conflit entre les groupes c'est le midwife comment vous dites la personne qui accouche les là
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la sage-femme c'est pas très joli à dire en français mais en gros dans ce contexte là je veux dire alors on peut continuer en regardant faire une
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analyse coût bénéfice de la compétition le si on fait elle se rapporte coût bénéfice de la compétition entre groupes ça va entraîner l'évolution de trek qui vont favoriser favoriser l'agression entre les groupes et la coopération au
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sein du groupe donc il y a toujours il y a eu il y a toujours d'ailleurs cette synergie entre compétition et compétition coopération et compétition au sein des groupes qui va favoriser cette hyper
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socialité qui nous caractérise et d'ailleurs on retrouve ça ça joue ça un travail encore une fois de d'un groupe d'anthropologue qui travaille aujourd'hui et qui montre que et qui montre que c'est la sélection de
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groupes culturels répond à ces dynamiques coopérations compétition ça c'est un travail du tout théorique que je vous montre qui était publié il y a 2 ans c'est un travail que fait Séra Mathieu et ses collègues en
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Ouganda et au Kenya dans des petits groupes oui regarde la compétition entre groupes et la coopération etc il y a quelque chose qui est aussi intéressant c'est que cette compétition intergroupe
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et coopération intra-groupe n'est pas le propre des adultes des humains pour lui dire oui bon c'est quelque chose qu'on apprend par la culture ça dépend on vit etc parce qu'on peut l'observer dans des études en économie expérimentale qu'on
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fait avec des enfants de l'âge de 3 ans lui faire plus tôt mais à 3 ans c'est l'âge qui est on va on va pas trop avant parce que c'est plus difficile d'expliquer mais il y a énormément de travaux en psychologie des
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développements qui montrent que si vous placez les enfants dans des situations compétition coopération on va trouver ce phénomène et cette énergie des dès l'âge de 3 ans donc c'est pas du tout quelque chose qui est qui a besoin d'être un prix c'est vraiment quelque chose qui va
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émerger naturellement dans des conditions de dynamique coopération compétition [Musique] c'est ce qu'on trouve dans le sport n'est-ce pas de nombreuses activités
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sportives reposent sur une dynamique coopération compétition et d'ailleurs aux certains de certains sports comme le Tour de France ou la formule a vous avez même au sein d'une même équipe que les deux vous avez
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la Formule 1 je sais pas si vous aimez ça moi j'adore la Formule 1 au sein d'une écurie et dans les écuries sont en compétition Mercedes contre Ferrari contre je sais pas alpine maintenant c'est la France et
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alpine ils sont compétitions mais même au sein d'une équipe de Formule 1 les deux pilotes de de à chaque fois deux pilotes et eux ils sont en compétition avec l'autre ils veulent être chacun va être le premier sur le podium n'est-ce
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pas donc c'est très intéressant de voir cette synergie qui est entre compétition et coopération qui va favoriser la coopération sur un groupe ça c'est pour prendre des exemples très très concrets qui sont loin de d'exemples guerriers d'ailleurs
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alors voyons maintenant quelque chose de très très spécifique qui est le fait que la compétition qu'on reste là dessus va on a énormément de travaux en économie comportementale qui montre que la
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compétition accroît le niveau de conscience générale c'est important de prendre le temps d'expliquer et je vous donner un exemple d'une étude ou de plusieurs études parce que ça peut paraître contre-intuitif mais finalement
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c'est assez normal vous trouvez pas parce qu'en science beaucoup de choses sont contraintes si c'était intuitif j'aurais pu prendre recherche on serait tous les cas pensés et on trouverait alors la confiance c'est quelque chose d'essentiel au niveau coopération parce
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que c'est une forme de relation rationnelle entre des agents moraux c'est on peut dire aussi c'est un peu le ciment d'une d'un certain nombre de coordination si vous n'avez pas confiance en l'autre ce soit une
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entreprise à qui vous vous commandez un atterrissage qui est capable de vous faire une aile d'avion dans les temps imparti avec des règles de de qualité etc c'est c'est pas possible donc la confiance est très importante et cette
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confiance elle est d'autant plus importante que les gens les acteurs sont en compétition donc on va je vais vous montrer je vais vous montrer je vais vous parler d'une étude qui est assez
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récente qui a été faite par avant de vous mettre après vous en avez faite par des économistes qui étaient publiés il y a deux ans d'économistes qui sont canadiens de Vancouver et un américain
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il y a un français de Toulouse son 3 économistes et ils ont examiné si la variation de compétitivité entre entreprises a fait la confiance générale envers les autres ça c'est intéressant c'est pas la confiance je pose ici c'est
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pas la confiance envers mes collègues dans mon bureau parce que évidemment si vous êtes en vous travaillez ensemble j'ai confiance en ça à 10 le directeur de l'ivoire j'ai confiance en Lisette elle est là elle me filme c'est mes collègues ou mes amis ça ça a pas
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beaucoup de valeur parce que je raconte c'est confiance générale la capacité de faire confiance à quelqu'un d'autre c'est ça qui est important au niveau de la coopération donc ces économistes ils vont ils vont voir si la compétitivité
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c'est ça l'hypothèse entre entreprises affecte la confiance générale envers les autres alors ils ont fait une pourquoi j'ai mis ça dans ce sens je vais vous montrer les graphiques je sais pas si vous arrivez à grand chose alors
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les résultats indiquent que l'augmentation de compétition accroît le niveau de confiance générale des personnes qui travaillent dans des entreprises confrontées à une plus grande concurrence donc ils ont fait une étude une sérétitude aux États-Unis où ils ont comparé le niveau de confiance
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en général au sein d'entreprise ou certaines étaient davantage en compétition d'autres beaucoup moins compétition ça dépend du marché évidemment ou celle note dans une deuxième partie de l'étude où au niveau d'état des états
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des États-Unis à des états qui sont beaucoup plus compétitifs que d'autres états qu'on peut voir ça aussi et le collègue français qui est le troisième auteur donc vous avez François c'est un canadien de Vancouver le nom japonais
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c'est en fait c'est un économiste de Princeton et le troisième c'est un professeur d'économie de Toulouse je crois oui et à Toulouse qu'il a fait lui
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il a mis des étudiants dans des situations de compétition de coopération pour voir donc s'il y a c'est une analyse qui a été faite aux États-Unis en Allemagne et en France soit avec des données on va dire naturelles extraites
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des entreprises de gens qui sont en compétition plus ou moins ou des données d'économie expérimentale on met des étudiants ou des personnes comme vous comme nous dans des situations de compétition de l'opération est-ce qu'on
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voit c'est qu'à travers toutes les les données que ça soit des données d'entreprises des données d'état par état c'est plus le l'individu est dans un groupe qui est en compétition plus le
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niveau de confiance générale qu'on peut mesurer sépament va augmenter c'est vrai que ça paraît contre-intuitif n'est-ce pas c'est ce qui les rend les choses intéressantes un autre mécanisme qui est intéressant par de mécanisme proximo ici c'est que
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la coopération est socialement gratifiante vraiment c'est gratifiant on sait quand on coopère avec quelqu'un ça nous procure du plaisir on a une santé un sentiment de satisfaction et ça on peut le voir on
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peut faire des études comme celles que j'avais fait déjà pas mal d'années où dans cette étude j'avais demandé aux participants de réaliser une série de patterns dans un temps très limité très court donc c'est assez stressant enfin
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les très très vite sinon on perdent soit ils font ce pattern ils sont dans le scanner ils font ce pattern en compétition contre une autre personne qui est à l'extérieur du scanner soit avec encore une autre personne en
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coopération soit ils font ce jeu en coopération soit en compétition avec avec un autre partenaire qui est absent qui est en ligne derrière et ce qu'on s'aperçoit c'est que les conditions de
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coopération entre joueurs sont associés à une activation du circuit qui est impliqué dans le traitement des récompenses on a ce circuit de la récompense qui fait qu'on se sent bien qui se met en route quand on est dans
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une situation de coopération ça nous procure du plaisir ça va renforcer finalement l'altruisme réciproque aider autrui et autres lui-même autrui-med donc ça c'est
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un mécanisme très fort qui fait que la compétition là pardon la coopération peut être renforcée vous allez me dire d'être en compétition ça peut faire plaisir aussi également mais en attendant quand on compare les deux c'est surtout la coopération qui active
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le circuit du plaisir voyons maintenant une autre façon de voir le cerveau social de se servir qui nous permet de collaborer en utilisant des jeux économiques ces jeux économiques il nous permettent de modéliser des interactions sociales dans
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diverses situations d'interdépendance entre personnes et tous ces jeux économiques c'est une sorte de résumé que vous fait rapidement avant de vous donner des exemples très précis c'est juste économiques qu'on utilise ils mettent en évidence le rôle de l'équité et des normes sociales dans les
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décisions économiques et remettre largement en question l’hypothèse d'une motivation basée uniquement sur l'intérêt personnel ça ne veut pas dire que l'intérêt personnel disparu il est toujours là et c'est pas mal d'être ratissé réitériés à cette idée que être
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intéressé quelque chose de mauvais non non on est intéressé c'est naturel d'être intéressé mais on n'est pas qu'intéressé par soi c'est ça l'idée alors je vais vous donner un des jeux qui est le plus connu qui est énormément
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utilisé à la fois en psychologie de l'enfant en économie comportementale et en sociologie qui est le jeu du dictateur je sais pas si vous connaissez mais je valide très vite c'est le jeu du tracteur c'est un jeu qui est séquentiel
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à somme constante avec des rôles asymétriques entre les deux joueurs le judicateur dans le jeu du dictateur le premier joueur qu'on appelle le dictateur il va déterminer comment partager une dotation entre lui et un
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autre joueur l'espace d'action du dictateur est complet c'est-à-dire qu'il est libre de déterminer la dotation ce qui signifie ce qui signifie pardon que le bénéficiaire n'a aucune
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influence sur le résultat du jeu aucune c'est très différent du jeu de l'ultimatum si vous connaissez ces jeux konémique ou dans le cadre du jeu de l'ultimatum le receveur peut accepter ou
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refuser dans ce cas là il y a une il y a un effet il y a un effet qui va qui va arriver les deux paires ou les deux il y a quelque chose ici c'est complètement symétrique
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quand on fait ce jeu à travers les âges soit les enfants pas les enfants général ils donnent pas grand chose au fur et à mesure qu'ils grandissent ils deviennent de plus en plus généreux grâce aux normes sociales d'ailleurs au début ils
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sont plutôt égoïstes mais quand on fait ce jeu chez des adultes quel que soit la culture en général et en général c'est ça qui est intéressant 65% des gens partagent 20% d'un somme
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reçus rappelez-vous c'est un jeu asymétrique où on joue vous donne 100 dollars et vous faites ce que vous voulez je vous demande est-ce que vous voulez oui ou non partagez une partie de ces 100 dollars ou des 15 bonbons peu
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importe où des petits chocolats avec quelqu'un d'autre c'est tout vous pouvez tout garder et pourtant les gens ne garde pas tout la plupart la plupart pas tous pas tous il y a des différences individus on va revenir là-dessus mais
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la majorité puisque va partager 20% et ça c'est compatible avec une motivation altruiste et c'est compatible aussi avec les normes sociales parce que dans toutes les cultures humaines toutes les cultures humaines partagées des
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ressources ou de la nourriture c'est quelque chose qui est valorisé et qui est renforcé par la culture seule espèce au monde d'ailleurs aucune espèce animale ne partage de nourriture même chez chimpanzé il y a pas de
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partage c'est pas vrai chacun chasse mange chez les humains on partage n'est ce qu'on partage la nourriture mais avec un étranger voilà très propre mais on n'a pas fini même avec ce jeu
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qui est si simple si la dotation est gagnée plutôt que reçu la générosité diminue drastiquement ça c'est très intéressant et là c'est compatible ce résultat avec la
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préoccupation d'équité et incompatible avec l'altruisme pure personnellement je ne crois pas que l'altruisme pur ou désintéressé existe du tout c'est jamais enfin on croit que ça existe on a une
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illusion que l'altruisme pure existe et je crois que il y a très peu d'économistes ou de scientifiques qui croient que c'est vrai ou de sociologue ou de psychologue donc ça c'est intéressant de voir la différence entre une dotation qui était donnée ou qui a
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été gagnée si c'est vous qui avez gagné 100 dollars par votre travail vous êtes moins chaud pour partager même un petit peu ah oui et puis on peut mettre le dictateur celui qui partage dans un
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scanner au moment où il fait sa décision de partager c'est ce qu'on a fait et on montre que quand lorsque le dictateur partage une partie de ses ressources et bien cette décision de partager est
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associer une augmentation de l'activité neuronale dans le système dopaminergique en particulier dans l'ertegmentale ventrale s'il y a des signaux scientifiques qui ont apprécié le striatum le cortex frontal ventromedian et ce système qui se met en route c'est
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un système qui reflète l'anticipation des récompenses pour soi et pour autrui on anticipe une récompense par le fait même qu'on partage des ressources avec autrui donc ça c'est aussi un très bon
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exemple vous voyez j'espère que vous êtes aussi excités c'est pas le mot mais excité que moi c'est de la mauvaise traduction par le fait qu'on peut vraiment relier à une une étude en économiste d'économie
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comportementale avec un mécan isme neurophysiologique qui le sous-tend et avec aussi ce que les sociologues étudient depuis très longtemps qui est pourquoi les humains partagent et les
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sociétés partagent pourquoi il y a des normes sociales qui apparaissent n'est ce pas et on peut relier ces niveaux ils sont cohérents quel que soit le niveau d'analyse qu'on prend sociologique économique neuronale la rétrécie on peut
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même aller dire anthropologique à partir de quand ça existe chez quelles espèces on peut mesurer ça un autre jeu qui est très utilisé en je regarde l'heure j'espère que je suis pas trop long
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j'ai commencé à 6h30 je me dépêche alors le jeu du bien public c'est un jeu qui est très utilisé en économie comportementale dans ce cas là les sujets doivent choisir le montant de
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leur participation privée en termes de jetons ou d'argent dans une caisse commune la décision est privée c'est à dire personne ne cesse qu'ils ont fait ils peuvent décider de contribuer et les
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jetons dans cette caisse sont ensuite à la fin du jeu divisé de manière équitable entre tous les joueurs et quand on fait ce jeu on s'aperçoit que 60% des personnes s'avèrent être des
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joueurs conditionnels c'est-à-dire qu'il contribue s'il pense que les autres joueurs contribueront également c'est le principe de réciprocité d'ours % sont des contributeurs inconditionnels et toujours contribueront contribué les
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meilleurs n'est-ce pas c'est les gens vraiment altruistes 30% sont des opportunistes ou vous appelez ça vous des passagers clandestins les gens qui n'ont pas contribué et qui savent très bien qu'ils ne contribueront pas mais ils vont avoir l'avantage parce qu'à la
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fin on va diviser la somme totale ils vont avoir un avantage on peut dire ces gens qui payent pas d'impôts mais qui sont bien contents d'avoir un aéroport la police pour les protéger et des trains qui marchent il veut pas payer d'impôts c'est des passagers clandestins
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si les joueurs peuvent punir les resquilleurs mais on peut faire des études d'économie où on peut punir ceux qui ne payent pas là la contribution passe de 10 à 60% oui tout de suite un
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effet énorme de pouvoir punir ceux qui ne suivent pas les normes sociales donc voyons même s'il me reste que quelques minutes je demanderai peut-être 5 minutes de plus à aux organisateurs on
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va avoir sida cran sur la complexité de l'organisation des sociétés humaines et se poser la question c'est comment les marchés influencent la prosocialité l'homme je l'ai dit tout à l'heure et c'est un commerçant par nature nous
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échangeons sans arrêt constamment des savoir-faire des faveurs des biens avec d'autres personnes on est là pour troquer on aime troquer tout le temps changer alors quelles peuvent être l'impact la question que c'est pose certains économistes et sociologues c'est leurs
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travaux c'est qu'elle peut être l'impact de la globalisation donc une économie de marché très ouverte je parle pas de capitalisme d'échanges très ouverts sur sur la coopération la socialité on peut faire deux hypothèses je vais essayer
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d'aller plus vite peut faire deux hypothèses pardon une hypothèse qui va nous dire que la première c'est que la globalisation va renforcer l'esprit de clocher en consolidant la démarcation entre les groupes ethniques locaux
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extérieurs alors si on regarde la montée en puissance des partis politiques qui sont nationalistes ou xénophobe xénophobes du passage par contre eux ça existe il y a des mouvements de défense des intérêts des communautés locales si
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on regarde ça le renouveau des ethnovations comme les Basques les Écossais les bossignac les Québécois on peut interpréter ces mouvements des donations de replie sur soi comme des réactions antimondialisation et si cette
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hypothèse est correcte et bien les perspectives de coopération humaine à grande échelle sont plutôt sombres il a deux immépothèse qu'on peut faire et après on va voir que les études qui montrent proposent que la globalisation renforce les attitudes cosmopolites et
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elles affaiblissent la pertinence de l'ethnicité de la localité de la nation en tant que source d'identification les individus surmontent cette tension groupe interne groupe externe et éprouve un sentiment d'appartenance commun ou
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simple fait qu'ils habitent la même planète ou la même groupe géographique etc et les autres deviennent l'humanité devient à nous plutôt que des une
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sorte de patchwork avec différentes ethnies alors voyons il y a plein d'études dans ce domaine qui sont passionnantes mais je vais vous parler très rapidement de trois études qui avaient été faites d'abord par des anthropologues
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américains dans il y a déjà je dirais au moins plus de 10 ans même ou ces anthropologues avaient été voir auprès des populations des
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micros-sociétés qui représentent un large éventail de systèmes économique et politique et qui ont obtenu des données qui concernent la coopération l'altruisme l'équité et les autres préférences sociales ce qui nous intéresse sur lui qu'est-ce qui fait que
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nous sommes des hypercopérateurs et pour aller vite ces études nous montrent que à travers tous ces sociétés donc dans les sociétés les gens coopèrent plus ou moins les gens vont faire le jeu du dictateur en étant plus ou moins
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généreux mais le dénominateur commun est le suivant très intéressant c'est que la proportion de calories que les individus achètent plutôt que produit eux-mêmes prédit la prosocialité et la confiance
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envers les étrangers dans le séjour économiques intéressantes moi je trouve ça passionnant les gens plus les gens font l'expérience de transaction de transaction plus des expérimentes des principes de partage abstraits
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concernant les comportements envers les autres quand les autres ils ne les connaissent pas alors est-ce qu'on peut appliquer ça maintenant à au sein d'une même culture est-ce que on peut voir si l'intégration
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au marché favorise ou non ou l'inverse l'altruisme ou la réciprocité l'altruisme d'une même d'une même culture donc ça c'est une étude d'une sociologue américaine qui est à New York université
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noyau et des liens Baldassari elle a voulu déterminer si les variations intraculturelles n'ont pas inter comme tout à l'heure de la processus au sein d'une société avancée l'Italie peuvent être expliquées par la dynamique des
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échanges marketéconomie c'est ça j'ai pas compris mais moi c'est interrogation marché market économie elle a fait une étude avec une technique qui est une étude de une technique d'économique
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comportementale qui consiste à utiliser le paradigme de la lettre perdue dans qu'elle a perdu volontairement 6000 lettres qui ont été dispersées dans un échantillon de 188 communes italiennes qui varient dans leur niveau
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d'intégration à l'économie de marché pour chacune de ces communes sont pas c'est pas des communes loyer ça j'ai pris une carte de l'Italie pour faire joli mais dans chacune des communes elle a des des mesures économiques très
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strictes de d'intégration au marché donc c'est très c'est très mesuré et avec des modèles mathématiques et qu'est-ce qu'elle a montré elle a quantifié donc le nombre de lettres qui
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ont été ramassées et mis dans une dans une boîte aux lettres donc toutes ces lettres sont dans une enveloppe il y a un timbre donc il y a pas de coups il y a un coup il y aura un coup bien sûr vous trouvez vous marchez dans une rue de Sicile et il vous trouvez une lettre
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par terre cette lettre il y a un drame dessus il y a une adresse la question est-ce que vous allez vous baisser ça c'est un coup vous allez perdre votre temps chercher une boîte aux lettres à la poster est-ce que vous allez avoir ce
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comportement qui altruise c'est pas pour vous en plus sur la lettre ça peut être un nom d'un Italien ou un nom arabe et oui ça ça va être intéressant alors qu'est-ce qu'elle a montré elle a montré
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que le tour le tour de retour des lettres est plus élevé dans les hommes ou l'économie de marché dominant dans les zones où l'économie est dominant le Nord l'Italie le tour de le retour de le taux de retour de l'être
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est beaucoup plus élevé le sud du pays qui repose davantage sur une économie familiale de clan très très fermé les retours sont les plus faibles donc ça ça va vraiment avec cette théorie de l'altruisme général qui est que
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l'intégration marché économique entraîne des niveaux plus élevés de preuves socialité c'est aussi pour certaines personnes assez contractives s'imagine que aussi on reste dans son petit clan dans sa famille dans son petit domaine on est vraiment très altruiste en fait
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c'est exactement l'inverse c'est l'inverse que les données montrent donc plus plus le niveau de l'intégration au marché des changes est importante plus le taux de prosocialité est élevé les
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échanges économiques donc facilite c'est ça l'idée les gens à interagir avec des inconnus créant ainsi des conditions pour l'extension des comportements prosociaux au-delà des proches pour inclure les membres de l'Hexagone personne s'intéresse est-ce que vous
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aidez vos membres de votre famille est-ce que je suis altruiste envers mes enfants c'est évident mes enfants c'est 50% de mes gènes ça l'intéresse personne évident qu'on aide les gens de sa famille de son clan ce qui est intéressant c'est ce qu'on aide les
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autres c'est ça que ça nous montre c'est pour ça que c'est intéressant et c'est comme si l'économie de marché entraîne un cercle vertueux de la prosocialité une sorte de boucle de rétroaction positive
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et soit je m'arrête ici après celle-ci ça dépend ce que me dira Saadi et les organisateurs ou si vous me donnez encore 5 minutes mais quand j'ai préparé cette conférence en disant je vais la faire à Paris Paris ça fait partie de pays où on parlait de des finances de
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lumière ça m'a rappelé cette idée de que j'avais lu au passage autant parce que moi je suis pas du tout de formation philosophique encore moins de j'ai jamais même lu ces philosophe mais je savais je me rappelle cette idée de tout
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commerce cette idée de commerce c'est un idée que qui vient de du siècle des Lumières Montesquieu puis Thomas pend dehors et en fait je crois que c'est d'abord Montaigne qui avait eu cette idée et il avait avancé l'idée du Doux
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commerce comme un mécanisme social qui tente à civiliser les gens les rendant moins susceptibles à recourir à des comportements violents irrationnels on retrouve cette idée dans la théorie sociologique d'ailleurs d'émancipation de la confiance dans laquelle le
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comportement pro social envers les autres se développe lorsque les gens s'affranchissent des limites de relation qui sont sûrs mais fermées quand on va au-delà de ça on favorise la prosocié ça
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va vraiment à mon avis avec cette notion de deux commerces que avait proposé Montesquieu et Montaigne avant lui mais alors je sais pas si je veux que ça dit ou Lisa vous me donnez 5 minutes j'ai
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fini je vous promets que je vais vite voilà mais il y a des limites à nos préférences sociales répréférences sociales rappelez-vous si je parle d'altruisme de réciprocité dans les échanges d'équités dans les décisions c'est ça qu'on appelle préférence
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sociale ou on appelle ça d'un moral si vous préférez parce que le mot que utilise l'économie pour parler de ce que les psychologues appelle moral mais il y a des limites et oui nous ne sommes pas altruisent sans discernement on l'a déjà
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vu nous préférons développer des relations à long terme avec des partenaires réciproques il y a une variation individuelle très importante dans les préférences sociales dans les jeux des biens publics je vous ai présenté ou dans beaucoup d'autres jeux qui qui se poursuivent sur
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plusieurs tours si c'est des one shot game on voit des choses mais si on les fait de façon répétitive répétitive on voit qu'il y a une fraction très importante des sujets qui sont des coopérateurs contingents c'est-à-dire qui sont coopérateur à condition que les
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autres coopèrent et si s'aperçoivent que les autres ne coopèrent pas où sont les tricheurs ils arrêtent de coopérer voyez l'importance des normes sociales dans une société si on est si Jean tricher sur la déclaration d'impôts tout le monde va se faire attribution mettre à tricher on arrive dans des situations un
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peu comme la Grèce ou finalement personne ne pena pot donc l'intérêt personnel reste très important nous sommes par nature altruistes et égoïste de nombreux individus il y a plein d'études qui
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montrent ça qui sont situées en dessous en psychologie en économie comportementale en sociologie montrent que de nombreux individus même nous ici on poursuit on poursuit notre intérêt tant que ils peuvent pas dire tant que
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nous pouvons tant qu'ils peuvent maturent une apparence d'équité on est très très important pour nous de comment on apparaît en public le comportement on sait plein d'études montrent que le comportement pro social d'échange d'aide
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etc à 10 minutes très rapidement lorsqu'il n'est pas observable par d'autres parties quand on est anonyme on se comporte pas souvent de la même façon pas tout le monde mais il suffit qu'il y a une majorité pour que les choses
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changent si on n'est pas observé je vais vous donner des exemples très précis ou si ça vous intéresse c'est un article que j'avais écrit il y a pas très longtemps dans une c'est accessible online c'est gratuit où on devrait pas être surpris parce que
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finalement on est c'est pas très étonnant parce que nous sommes par nature la nature humaine on est à la fois égoïs et altruiste si vous intéressez à ça moi j'écris ce petit article avec un postdock où on fait une revue de la littérature en neurosciences
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du développement de l'enfant théorie de l'évolution et en aucun comportementale pour montrer qu'à la fois les êtres humains nous sommes à la fois égoïstes et altruistes les deux ça dépend des situations donc c'est intéressant quelle situation peut déclencher l'un ou
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l'autre ou qu'elle norme sociale peut nous éviter d'être trop là ou trop parce que d'être trop altruiste c'est pas forcément une bonne chose j'ai bientôt fini l'autre partie qui est intéressant c'est qu'ils ont fait que les gens trichent pour appeler cette idée de
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d'être observé par autrui est important pour qu'on soit des des acteurs moraux et bien on peut le voir par des études en psychologie ou par exemple on a dans cette étude qui a été faite à Toronto et
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en Caroline du Nord lorsque les participants avaient la possibilité de tricher un test et d'obtenir une récompense monétaire plus élevée il y a des tests qu'on peut faire moins de 25 % d'entre eux le ont fait lorsque la pièce était bien éclairée mais si vous
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diminuez la lumière dans la pièce 50% des sujets se mettent à tricher tout de suite pas tous mais c'est énorme on passe de 25 à 50%. dans une autre étude les personnes qui portaient des lunettes
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noires sont beaucoup moins généreuses envers leurs partenaires dans le jeu du dictateur vous savez ce que c'est maintenant que celles qui ont des lunettes beaucoup plus claires et c'est comme si le fait de l'obscurité va induire un sentiment d'anonymat et du
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coup on se comporte pas de la même façon pareil chez les enfants d'ailleurs les enfants sont très généreux dans le jeu du dictateur par exemple lorsqu'ils le font en public et dès qu'un enfant était cédé de façon anonyme il sait qu'on peut pas voir ce qu'il fait la générosité
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diminue énormément c'est intéressant si vous voulez que des milliardaires vous donnent de l'argent vous savez union cherche toujours que des anciens élèves de l'univers Chicago nous donne des millions pour l'hôpital pour avoir un nouvel hélicoptère ou pour avoir une
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nouvelle salle de conférence comment on fait [Musique] et c'est la raison pour laquelle une société humaine ont développé on fait évolué des normes qui sont des normes descriptives et injonctives qui ont un
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effet régulateur sur les comportements c'est ce que nous apprenons sociologues on a notre niveau et les êtres humains investissent énormément de ressources énergétiques monétaire pour surveiller
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et sanctionner les autres afin de réduire la probabilité probabilité de parasitisme c'est la raison par laquelle parce que si c'était seulement basé sur nos instincts sociaux que nous avons ça
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suffirait pas parce qu'il y a quand même des tricheurs ou des passagers clandestins et que même nous on a tendance à laisser les choses aller si on est moins observés voilà j'ai fini je peux aller en résumé pour résumer cette
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conférence j'ai essayé de vous montrer l'approche des neurosciences sociales qui est intègre verticalement des connaissances à travers différents niveaux d'analyse et discipline et je vais essayer de vous montrer que la coopération est un produit de la sélection naturelle on la retrouve à
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tous les niveaux du vivant des gènes jusqu'au société humaine il y a une synergie entre coopération et compétition qu'on peut trouver dans le sport chez les enfants dans l'entreprise en politique les échanges économiques ça
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c'est peut-être plus étonnant pour certains les échanges économiques favorisent l'altruisme et la coopération l'intérêt personnel reste un facteur motivationnel important soyons pas naïf et c'est la raison pour laquelle les
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normes sociales sont nécessaires je vous remercie beaucoup je suis désolé d'avoir pris 10 minutes de plus merci [Applaudissements]
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et moi je voulais vous demander si vous connaissez des enjeux qui peuvent être présentes pour la coopération entre genre par exemple homme femme ou même entre les femmes
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parce que vous savez donner par exemple l'exemple de la Formule 1 moi aussi je suis très fan mais je sais que la plupart des gens sont plus investis dans cette synergie compétition coopération pour les sommes la Formule 1 d'hommes et
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pas pas trop pour les femmes donc je voulais vous demander si s'il y a certains différences entre les genres par exemple la question c'est ce qu'il y a une différence de propensité à être en
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compétition en coopération entre hommes et femmes oui entre les cinq alors il me semble il me semble je serais prudent il me semble que
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dans les études en économie comportementale maintenant j'en fais beaucoup et je suis dans une université qui est une des meilleures du monde de partenaire de l'économie c'est pas moi John list public
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qui aura le prix Nobel de la l'économie sans doute un jour ou Ernster en Suisse moi il me semble que dans tous les études d'économie comportement y compris des miennes que je fais moi surtout avec des enfants j'ai jamais trouvé de
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différence entre les sexes jamais jamais j'ai pas trouvé il y a des gens qui disent les femmes sont plus coopératives parce que bah oui pour survivre surtout quand il y a des enfants dans quelle coopérer entre elles c'est vrai ce qui est vrai chez les babouins c'est vrai
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chez les chimpanzés les femelles chimpanzés copèrent énormément les femmes aussi coopèrent j'ai pas dit que les femmes de coopérait pas en tout cas mais dans les jeux de l'économie de celles que j'ai décrit moi j'ai jamais vu de différence particulière entre les hommes et les femmes ni même entre les
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enfants les garçons vers les enfants parce que ce serait même très intéressant de trouver chez les enfants donc ça je sais pas maintenant si la coopération c'est lié par exemple à la violence à l'agression ne serait pas étonné de voir qu'il y a plus de
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d'agress de compétition chez les hommes puisque les hommes sont par nature c'est comme ça c'est ni bien ni pas bien en moyenne les hommes par nature je sais que c'est difficile à dire aujourd'hui
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plus agressif que les femmes agressivement alors il y a des normes culturelles qui font que ils font les on essaie de les apprivoiser ces hommes parce que c'est ça peut être difficile société où les hommes sont mais il y a
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une différence énorme entre la violence mais elle est heureusement pas assez mais réduite par les normes sociales par l'éducation par les sociétés mais c'est une bonne question je regarderai plus en détail
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j'aurais voulu savoir comment elle est mesurée cette confiance générale dans l'exemple que vous donniez avec par exemple les entreprises c'est quoi c'est des questionnaires où on demande aux gens c'est comme si de la confiance générale et pas envers des gens qui connaissent directement on leur demande c'est quoi votre confiance dans l'humain
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de façon générale ou non c'est plus je parle pas souvent en fait c'est plus sophistiqué sophistiqué que ça mais ce qui après je peux vous envoyer si quelqu'un veut un désarticle que j'ai cité ce soir vous avez vu il y
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a mon email c'est facile de me trouver et je vous serez ravi de vous envoyer l'article de ces économistes parce que c'est un article qui est très long mais n'hésitez pas donc oui ce que ce qu'on va retenir ici c'est que c'est des
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mesures indirectes soit des questionnaires soit c'est des jeux économiques et dans le l'article de François le premier auteur donc de canadiens américains et français
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il y a des mesures de questionnaires et il y a aussi des mesures de décision qui font mais encore une fois l'intérêt c'est de montrer que le niveau de conscience générale c'est pas niveau
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de confiance envers les gens de votre équipe ça c'est évident c'est même comment dire c'est trivial de dire que si vous travaillez pour Airbus par exemple vous allez être
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comment dire vous allez coopérer davantage avec votre équipe qui travaille sur Airbus ce que j'essaie de vous dire c'est que les gens qui travaillent sur Airbus parce que airbus est en compétition avec Boeing non seulement ça fait des meilleures avions à mon avis entre les deux compagnies
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mais en fait les gens qui sont dans des entreprises compétitives on sait de capacité de faire confiance à autrui et autrui ça peut être l'autre qui ne connaissent pas donc c'est ça qui est intéressant c'est cette confiance en général qu'on trouve ici il y a plein
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d'études là-dessus sur la Conférence générale en économie je m'intéresse à la question du coup de la du la synergie entre coopération et compétition de prime abord j'aurais tendance à
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penser que on va favoriser la coopération en faisant disparaître la compétition a priori c'est pas ce que vous dites vous pouvez répéter j'ai pas compris ma mort je pensais que en faisant disparaître la compétition on allait favoriser la coopération
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notamment entre les étudiants a priori c'est pas ce que vous suggérez et je veux savoir à quel point en fait cette compétition est nécessaire pour la coopération par exemple est-ce que si on
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fait disparaître complètement les notes des étudiants on peut quand même maintenir un système où on va créer une coopération entre des étudiants d'une même classe par exemple alors
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en bon scientifique quand je connais pas un domaine je le dis je ne sais pas je vais pas spéculer je n'ai je connais pas le monde de l'éducation je n'y connais rien du tout je ne sais pas ce que je sais c'est que c'est pas moi j'ai rien suggéré ce soir j'ai simplement dit que
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les travaux en anthropologie en modélisation mathématique qui sont faits par des anthropologues d'ailleurs c'est les anthropologues qui font ces modélisations mathématiques ou des économistes montrent que les meilleurs moyens de faire émerger la coopération
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c'est un groupe c'est de mettre des individus en compétition avec d'autres groupes ça c'est ce que montre à la fois les modèles émergents des modèles mathématiques parce que ça c'est important d'en avoir c'est-à-dire que c'est la Bible ou il y a des erreurs
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évidemment et c'est comme ça que l'être humain s'est développé c'est il y a énormément de travaux là sur cette synergie compétition coopération donc je pense que de
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supprimer je vois pas d'éducation de supprimer les notes ça j'y connais rien du tout à tout ça de supprimer ouais comment dire je vais prendre un exemple politique peut-être que ça va bien au-delà de mes connaissances bien entendu mais pensez à la guerre en
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Ukraine enfin oui à la guerre en Ukraine actuellement je suis pas sûr que Poutine enfin où les gens qui ont déclenché cette guerre ont prévu que d'attaquer un pays
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à unie légende dans ce pays ils sont en compétition pour survivre et ça a permis enfin c'est un permis un des effets qui est pas un effet sans doute certainement pas voulu par Poutine c'est de rendre
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les gens beaucoup plus soudés les uns les autres pour se défendre parce qu'ils sont attaqués il serait pas attaqué ce serait différent donc ça c'est je trouve un exemple assez intéressant sur l'histoire et les conflits qui fait qu'un conflit peut rendre les gens
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beaucoup plus soudés les uns les autres et ça on retrouve dans tout si vous intéressez à l'histoire militaire c'est souvent le cas dans dans les attaques entre pays etc alors l'éducation je
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connais rien du tout j'arrive j'avais juste un commentaire dans cette question qui était parce que tu nous as très bien décrit comment d'un point de vue évolutionnaire le fait qui
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est compétition entre groupe augmentait l'intérêt de la coopération intra-groupe et ça c'est ce qu'on constate aussi que tu pourrais parler des expériences du groupe minimal de tâches faibles ou on favorise toujours son groupe etc mais il
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y a l'autre en question qui est la question culturelle et c'est celle que tu as abordé avec le marché qui nous dit dans les endroits où en fait les gens ont beaucoup de coopération anonyme et
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réglée ils vont se retrouver plus coopératif et ça ça répond un petit peu à la question de la question de Madame c'est à dire c'est pas l'effet on va dire évolutionniste c'est l'effet de l'éducation et je pensais justement est-ce que tu peux nous parler de
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l'expérience des portefeuilles de fer les groupes de fer sur les portefeuilles perdues un peu comme les lettres et là dans les facteurs qui donnent c'était pas ils avaient pas seulement regarder le l'intégration au marché mais ils
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avaient regardé le niveau d'éducation si je me souviens bien c'était ça les facteurs les plus importants quand tu es habitué à obéir à des normes sociales importantes au quotidien tu finis par intégrer ça dans tes dans ton
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comportement et nous l'appliquons absolument je vous raconter très vite l'expérience de faire et vous appliquez ces principes qui sont des principes au départ pour le votre petit groupe le groupe de babouin fonctionne la même façon mais vous allez appliquer à une
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échelle beaucoup plus large et c'est ce qu'on recherche n'est-ce pas on vit on vit dans un monde ouvert de marché d'économie ouverte etc et pas tout le monde mais on a envie que tout le monde soit traité de la même façon de façon juste et équitable équitable égalitaire
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équitable c'est pas la même chose donc ça a dit le directeur de l'image rappelle d'études qui a été faite c'est pareil c'est une étude en économie comportementale cette fois-ci les les économistes ont volontairement perdu des
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portefeuilles à travers le monde et publier dans Science il y a 4 ou 5 ans ils ont perdu volontairement des portefeuilles à des jeans à Kuala Lumpur à Paris dans je sais pas combien de
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centaines de pays se portefeuille contenait un petit peu d'argent une clé et une carte où tu parlais des choses comme ça la question qui se posait c'est est-ce que ces portefeuilles des perdus dans des gardes dans des musées et la
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question s'est-il posée c'est est-ce que les gens vont récupérer ce portefeuille le ramassaient et le rendre vous allez dans vous arrivez à l'UEA il y a un portefeuille par terre est-ce que vous le prenez vous l'ouvrez vous regardez il
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y a un billet de pas grand-chose 5 ou 6 dollars mais il varie le taux d'argent dans le portefeuille est-ce que vous allez dire à quelqu'un de Lio hâte j'ai trouvé un portefeuille vous allez le mettre dans votre poche le garder si je vous demande vous allez tous me dire je
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rentre pour feuille évidemment mais bien sûr d'ailleurs on a trouvé ok donc ils ont fait ces expériences ils ont perdu des portefeuilles dans plein de pays différents oui mesure le PIB l'éducation etc etc et qu'est-ce qu'ils
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ont vu c'est que dans la plupart des pays il y a des différences culturelles évidemment dans la plupart des pays les gens ramènent le portefeuille il ne garde pas l'argent et tout il y a plus il y a d'argent plus ils rendent le portefeuille encore une
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fois c'est contre-intuitif c'est ce qui est intéressant et pour finir avec Sadi donc il y a des différences là où vous avez le moins le j'espère que je vais offensé personne là où les tours de retour sont les plus bas c'est en Chine
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comme ça d'ailleurs il y a plus chinois pas sûr qu'il vous régalait mais à travers le monde les portefeuilles sont rendus d'autant plus que les gens qui l'ont ramassé ont une éducation donc ça c'est
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aussi le je sais pas j'ai à côté un peu idéaliste qui est que l'éducation c'est quelque chose d'extraordinaire ça nous permet de vivre en commun et d'avoir ses règles qui sont au départ des règles évolutives pour survivre dans sa tribu
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mais on peut appliquer ses règles à autrui autrui étant même celui que je connais pas il n'est pas comme moi il est pas de ma tribu et pourtant quelque part non consciemment vous y pensez pas je veux autrui soit traitée de façon
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correcte équitable il a travaillé il récupère son argent c'est quand même quelque chose d'intéressant parce que ça montre que la science montre que ouais il y a un progrès il y a un progrès moral et basé sur le théorie de
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l'évolution et voyez l'intérêt de relier les théories sociologiques ça c'est des trucs sociologues font d'économie sociologies au neurosciences quand c'est nécessaire c'est pas forcément nécessaire et de théorie évolutionniste
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c'est compatible on peut rendre ces niveaux d'explication compatibles les uns les autres à condition de calib RER nos concepts et de faire en sorte que ce qu'on dit c'est cohérent c'est pas cohérent c'est qu'il y a un problème il faut savoir pourquoi
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c'est ce qui me plaît moi dans mon travail en regardant ce que ce qu'on vient de dire et ce que la dame faisait comme réflexion j'aime penser qu'il me vient à la tête est-ce que la compétition la plus utile
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pour souder les groupes un coach en coopération plutôt que dans l'individuel parce que je m'interroge par exemple sur la réalité d'une capitale comme Paris par exemple ou globalement on dit je
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parle pour un peu comme lieu comment mais on dit il y a pas mal de compétitions par rapport à d'autres villes plus petites un niveau individuel par contre ce qu'on vient de dire c'est
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que quand on met un objectif commun un groupe alors là il se développe comment dire des comportements plus coopératifs mais parce que on a mis un objectif commun vis-à-vis d'un autre groupe qui
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est qui est qui a une amie on peut dire compétition donc qu'est-ce qu'on peut dire que la compétition elle est bien pour
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alimenter la coopération de groupe plus qu'individuel parce que sinon ça serait par rapport à ce qu'on voit dans les capitales en termes de comportement individuels
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vous voyez un peu ce que je veux je vois ce que je voulais dire évidemment la première partie complètement d'accord donc objectif commun c'est l'équipe de football ou de rugby les Français ont très bien joué ils étaient en compétition contre les Anglais ils ont
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gagné donc ça favorise la coopération saint du groupe qui est pas toujours là d'ailleurs mais je pense qu'il faut quand même aller plus loin donc ça si on est d'accord on est tous d'accord la compétition qui va rendre le groupe
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coesif et meilleur n'est ce pas c'est ce que c'est la théorie politique mais je pense que quelque part ça doit se retrouver niveau individuel parce que qu'est-ce qui fabrique un groupe qu'est-ce qui forme un groupe sont des individus on est dans les plus autant de durcas mais on croit que les groupes ça
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existe comme ça indépendamment ça c'est de la vieille sociologie de Durkheim Durkheim pardon qui est fausse complètement dépassé les sociologues aujourd'hui j'espère il y en a dans la salle il sera mieux que moi ils acceptent que les groupes sont composés
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d'individus et ce qui marche au niveau du groupe doit être un peu quand même cohérent avec ce qui se passe dans le cerveau de chacun des individus donc moi je pense qu'il faut trouver une cohérence à la fois ce qui se passe dans le niveau du groupe que vous avez bien décrit ou redécrit dans votre question
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mais je vois pas que ça soit incompatible avec ce qui se passe au niveau de l'individu oui j'étais un peu sceptique parce qu'à l'intérieur des prénoms en réalité d'entreprise il y a
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des observations je sais pas que dans les capitales justement il y a plus de compétitions au niveau entreprise individuelles donc des entreprises et donc dans les individus dans les
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entreprises plutôt que dans des villes plus petites où il y a moins de compétitions au niveau global on peut voir on peut voir aussi que dans les par exemple aux États-Unis mon pays maintenant
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les gens qui vivent dans les grosses villes les grosses mégapoles comme chez moi Chicago à New York toutes ces grosses villes sont des gens qui sont beaucoup plus prosociaux d'ailleurs et
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altruiste que les individus qui vivent dans des petites villes des petits villages parce qu'ils ont l'habitude il y a plus de compétitions et aussi plus de diversité culturelles socio-économiques de genre etc et ça ça
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rend les gens ça fait l'inverse de ce que j'en pense que quand je vis dans son au milieu son petit clan le niveau de la famille les gens sont très coopératifs sociaux c'est pas vrai du tout c'est l'inverse plus on est dans des situations où il y a plus de monde c'est
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cosmopolites c'est vrai que j'ai après j'ai l'impression d'être venu le preacher qui vous parle de cosmopolitisme etc mais il y a plein d'études qui montrent que les mégapoles c'est là où les gens sont finalement les
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plus pacifiques les il s'entraident ils comprennent très bien qu'on paye des impôts que dans leur vie il y a des gens Chicago il y a 8 millions d'habitants il y en a deux qui parlent que espagnol il parle même pas anglais bon ça nous gêne même pas ils ont leur médecin qui parle
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espagnol les deuxième génération en général parlent anglais espagnol et et c'est des gens qui sont très très ouverts en général beaucoup plus qu'une petite ville du sud de lilina ou de qui
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a l'habitude où tout le monde est la même chose tout le monde a le même accent tout le monde a dans la même église où là on est dans un système clinique et ça c'est ce que montre la sociologie de la sociologie donc c'est il y a pas que la compétition mais en tout cas ça favorise et c'est un impact
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individuel vraiment individuel pas que au niveau du groupe je pense ma question est liée à la prise de décision est-ce que vous avez on a souvent parlé des irreshi horizontales
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avec la théorie de la crise ces derniers temps et du coup les les aspects positifs de la coopération il y a d'autres personnes qui partent plutôt de l'impact négatif des billes et cognitifs qui peuvent être liés au
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conformisme par exemple dans l'expérience de Salamèche qui date depuis des années 50 il le semble mais en tout cas qu'on observe beaucoup des billets cognitives quand il s'agit de la prise de décision en groupe quel est
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votre avis sur le sujet Quelles sont les facteurs vraiment qui qui ont pacte est-ce qu'il y a vraiment des recherches à votre connaissance qui qui donne de la clarté sur cet aspect
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j'ai peur de pas pouvoir répondre vraiment parce que c'est trop large les biais cognitifs etc dans les prises décisions il y a très rapidement mais très rapidement ce qu'il y a une ou deux questions les biens cognitifs beaucoup de bien cognitifs souvent sont
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considérés par les gens naïfs parce qu'ils sont pas du milieu comme des défauts des défauts au sens où notre cerveau il marche pas très bien en fait c'est pas tout à fait vrai il y a beaucoup de bien cognitifs qui ont été
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sélectionnés par l'évolution au cours de l'évolution parce qu'ils sont utiles pour survivre alors peut-être qu'il marche moins bien parce que le l'input qu'ils ont dans le monde d'aujourd'hui est différente on ne vit plus dans la
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savane mais c'est bien cognitifs sont été largement des biais qui ont favorisé la survie de nos ancêtres donc ils sont pas forcément à rejeter en considérer le cerveau marche mal les gens sont irrationnels les gens sont dans ces dire
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nous sommes irrationnels on fait les ischions d'ailleurs kanaman a montré il y a systématique c'est pas si simple que ça en fait on n'est pas si irrationnel que ça on très rationnel
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nos décisions par exemple altruisent dont j'ai parlé ce soir sont très très rationnels dès que on vous donne de l'argent quasiment gratuit vous partagez quand c'est l'argent que vous avez gagné vous partagez un peu moins et ça c'est assez rationnel donc mais les biens
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cognitifs il y en a facilement autant que il y a de chercheurs qui travaillent là-dessus ils ont tendance un peu à en créer des nouveaux chats que il y en a un peu trop mais il y en a beaucoup qui sont très logiques et après il faut
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faire avec comme tout on a des billets on a un bien contre le par exemple on a ce bien contre le groupe qui n'est pas le nôtre n'est-ce pas et ça c'est un bien cognitif qui nous a permis de sauver il faut le l'effacer non pas
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forcément c'est bien on peut s'en servir dans le domaine du sport pour gagner un jeu quelquefois il y a la guerre ça peut exister la guerre c'est pas nouveau hein les hommes sont tout le temps battus tout le temps tout le temps Homo sapiens
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c'est une espèce agressive et là c'est comme ça c'est c'est nature humaine donc c'est bien ils existent ils nous permettent de survivre parfois il faut savoir les contrôler ou les ou leur donner à manger d'une certaine façon pour qu'ils embête pas trop mais moi je
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crois que la plupart des biais cognitifs ont eu une raison d'évoluer et ils ont encore leur raison la plupart du temps mais ça a un grand débat voilà un grand merci pour tout mais il y a un truc il y a quand même un truc que j'ai pas
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compris voilà donc tu vas m'expliquer le jeu du dictateur lorsque la personne a en même temps une IRM cérébrale on
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voit que quand il décide de donner de l'argent il y a la zone de la récompense qui s'allume et j'ai cru comprendre que tu donnais une explication comme quoi il
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y avait l'anticipation de cette personne dans le dans les rênes l'anticipation d'une récompense possible pour elle-même ou est-ce que je me suis trompé mais pourquoi comment qui le sait qu'est-ce
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qui se passe pour la personne qui est dans le caisson à ce moment-là pourquoi ne pas envisager de demander peut-être quand ils sont dans le caisson quand ils sont sortis quel type de représentation ils ont pu avoir au moment où ils ont
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donné cet argent peut-être qu'il y en a qui ont anticipé une récompense peut-être qu'il y en a qui ont pensé à Dieu peut-être qu'il y en a qui sont assimilés en héros c'est pas forcément la tente d'une récompense me semble-t-il
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l'ANT icipation d'accord absolument Serge tu merci de demander clarifications donc toutes les études que j'ai montrées ce soir ce sont des tout pardon les études les principaux résultats dont j'ai parlé ce soir sont
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les résultats de plusieurs études c'est pas qu'une étude donc il y a un monceau d'études Monceau d'études en économie en euros économie qui indique soit par des études comportementales ou d'IRM dont
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celle-ci qui monte que quand nous décidons de partager de donner à un coup pour soi-même donc ça c'est l'altruisme ou de partager etc ça active le circuit
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du plaisir et donc il y a plein d'études il y a ça dont je vais parler de celle-ci mais il y en a beaucoup d'autres et maintenant on peut dire de façon clairement ultra c'est clair que quand nous donnons on a un sentiment de satisfaction les
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économies sont appelés ça le wamglow et donc on a ce plaisir de se dire j'aide autrui et ça me rend heureux et ça c'est quelque chose qui est très étudiant en école en euros économie à travers les identiques faut pas prendre une seule
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étude qu'est-ce qu'il a fait parce que ça on l'a fait on a fait il y a des centres pas des centaines cinquantaine d'études en IRM qui montrent cette chose qui effectivement quand on donne quelque chose vous le savez vous vous faites quelque chose de vous invitez quelqu'un
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à manger et c'est vous qui payez l'addition c'est un coup et en même temps vous êtes heureux et si on faisait une IRM au moment où vous prenez la décision c'est moi qui paye la note de restaurant de Laurent
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c'est un coup pour moi un bénéfice pour Laurent et moi ça me rend heureux Laurent heureux c'est trivial mais moi ça me rend heureux nous aimons partager et ça renforce ce circuit du plaisir et ça renforce le fait que on aime être
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généreux mais on est rationnel on n'est pas généreux n'importe qui général avec Laurent Laurent est un ami c'est un collègue généreux à inviter n'importe qui à manger sur le quai de scène évidemment donc on est très rationnel
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dans ces décisions mais ça nous rend heureux là il y a vraiment beaucoup de travaux qui nous montrent ça partagez nous rend heureux et associés à une hausse je voudrais dire un exemple une étude qui a très longtemps
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comportementale américaine qui a mesuré avec des gens pris au sort c'est comme économies donc on prend les gens au hasard etc c'est bien mieux fait qu'en psychologie c'est en psychologie on prend les gens qu'on
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qu'on peut montrent que les gens beaucoup plus de satisfaction quand ils dépensent de l'argent pour autrui que pour eux-mêmes on met les gens dans des situations on mesure combien ils ont
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dépensé de leur argent pour eux je me suis acheté à nouveau stylo Mont Blanc quelques secondes où j'ai acheté un stylo Mont Blanc pour quelqu'un que j'aime ça c'est ce bonheur peut se quantifier à l'IRM ou
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comportementalement et on montre que la plupart des gens pas tous la plupart des gens ont un sentiment de satisfaction de bonheur plus important quand il donne pour autrui que pour eux-mêmes
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on a plus de satisfaction à donner à non pas acheter un objet mais quelque chose qui reste dans le temps vous avez de l'argent emmener votre love one faire un
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voyage ça restera dans votre mémoire gravée pendant beaucoup plus longtemps que d'offrir une bague oui ce que je voulais dire c'est que il peut y avoir une multitude de motivation personnelle très différente un sentiment
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de supériorité ou un sentiment je dis non tout de suite parce que on sait mesurer il y a des centaines d'études sur le wanglo où on peut mesurer qu'est-ce qui se passe au moment où la personne décide de partager donner
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et on sait que c'est ce sentiment de satisfaction qui arrive de façon concomitante on mesure ça alors on peut faire l'état d'études mais le point le peu des dénominateur commun c'est celui que je vous ai dit après il y a d'autres
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études mais non ça on sait c'est pas qu'une étude c'est plein d'études en sciences il y a pas qu'une étude qui nous permet de comprendre c'est comme quand on dit compétition coopération basée sur quoi sur des études anthropologiques sur des simulation mathématiques c'est la convergence
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d'études en sociologie en économie en neurosciences qui permet d'avoir une vision beaucoup plus concrète et mécaniste mécaniste vraiment ce que je vais montrer c'est vraiment une façon
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naturelle il y a rien de bizarre il y a rien de de philosophique parce que c'est complètement du concret dans notre cerveau social merci beaucoup plaisir de donner
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joie de recevoir donc je crois que nous avons brûlé les deux ce soir Jean merci beaucoup et merci à vous d'être là je pense qu'on peut le féliciter et vous aussi
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merci
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