Video: DEBADOC : l'aide sociale à l'enfance (DocDrop)

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merci de continuer la soirée avec nous sur france3 grand test suite à la diffusion de ce documentaire ou 80 nous poursuivons avec notre débat voici mes invités anne blanchet bonsoir vous êtes psychologue à l'aide sociale à l'enfance

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sylvie migeon bonsoir vous êtes assistante familiale fabienne quiriau bonsoir vous êtes directrice générale de la cnaps et la convention nationale des associations de protection de l'enfant et enfin loïc péters bonsoir vous avez

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passé votre enfance entre différentes familles d'accueil ma première question elle est simple c'est quelle est votre réaction suite bas à ce documentaire est ce qui vous a choqué est-ce qui vous a

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ému on commence peut-être avec vous si l'émission enfin j'ai trouvé ces documentaires très émouvant qui m'a fait un peu réagir évidemment en tant que dans le temps qu assistante familiale vous vous accueilli effectivement des

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enfants j'ai quatre enfants 1 accueille actuellement et ça fait 23 ans que je fais ce métier et est ce que ça vous a donné un nouveau regard peut-être ou est-ce que ça a juste fait confortée ce que vous pensiez ah non pas du tout

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conforté dans ce que je pensais je pense travailler autrement que ce que j'ai vu dans le film mais j'ai quand même eu des il ya des phrases qui m'ont fait réagir vous fabienne quiriau

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c'est votre métier justement là c'est un peu le résultat du travail mais quelle est l émotion vous avez eu en voyant ce documentaire l'émotion parce que c'est une histoire réelle en fait ça se passe maintenant

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sept ce rassemblement deux frères et en même temps le passé très présent et des prégnant dans toutes les têtes on le voit bien il revient c'est c'est quelque chose qui les habite complètement et en

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même temps c'est cet espoir d'avenir et je trouve que cette histoire ressemble à tant d'histoires que je connais de dix points d'avancé par votre travail par mon travail est moche et l'émotion

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ressentie c'était quoi je pense que c'est fort au niveau 2 du parcours de ces jeunes et de ce qu'ils peuvent en dire je trouve ça

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assez exceptionnel la parole qu'ils peuvent avoir sur sur leur parcours et le fait qu'ils aient réussi à se confier comme ça ah oui on était à maera guinée secrète mais ça ça ça vous impressionne c'est extraordinaire et je trouve que

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c'est vraiment très intéressant que et des reportages où on puisse donner la parole à ces jeunes adultes qu'on ne voit plus nous une fois qu'on que le leur parcours à l'aide sociale à

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l'enfance s'est déroulé et du coup je trouve que c'est extraordinaire ça peut faire enseignement tous les gens j'en veux dire qu'il travaille à l'aide sociale est en france et puis ça peut aussi amener une valeur enfin certains espoirs si je pense pour les enfants

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confiés le ip terre vous au mas c'est un peu votre enfance mais en même temps est-ce que tous les cas se ressembler ce que vous êtes reconnu ça fait ressurgir des émotions du passé ou pas automatiquement automatiquement c'est

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quelque chose qui est voilà c'est quelque chose de touchant c'est une histoire qui m'a enfin je veux dire qu'ils qui se ressemblent je veux dire je me suis reconnu là dedans c'est c'est quelque chose qui était vachement parlant pour moi et puis aujourd'hui je

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suis plutôt dans dans un état d'esprit où j'ai plutôt voir un peu l'état d'esprit des jeunes aujourd'hui comment est ce qu'il pense et c'est vrai que c'est là que j'ai pu remarquer la différence que j'ai avec leur façon de penser encore en plein dedans et puis moi avec mon jeu à

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l'heure actuelle quelle chance à une fratrie de rester ensemble parce qu'on a des statistiques alors très peu de chance malheureusement parce qu'il ya des questions souvent de place des

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questions de possibilités d'accueil soit dans les familles d'accueil soit dans les foyers où les maisons d'enfants c'est une difficulté mais il est vrai que les efforts sont faits aujourd'hui pour que les fratries restent ensemble

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et la loi qu'est ce qu'elle dit parce qu'il ya un attique il ya la théorie la loi elle dit quoi alors la dernière loi notamment revient justement sur cette cette recommandation de ne pas séparer les

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fratries bien sûr si s'il s'avère que c'est dans l'intérêt des enfants évidemment mais la tendance est plutôt de ne pas séparer les fratries madame millions est ce que vous avez eu

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des fratries bout non non les quatre enfants que j'ai nous aucun lien de parenté par contre ils ont des frères et soeurs les quatre ont des frères et soeurs du moins les trois les trois premiers le

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petit dernier n'ont eu huit pardon excusez moi les quatre ont des frères et soeurs les quatre sont des frères et ça a fait et c'est un autre travail d'avoir quatre frères et soeurs ensemble d'avoir quatre enfants différents où ça change

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quoi vous auriez pu accepter d'avoir par exemple quatre frères et soeurs en même temps je pense que ça aurait été compliqué je vais vous dire pourquoi c'est mon ressenti accueillir des fratries sait accueillir une mêmes histoires et des fois il ya

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des conflits de loyauté entre les enfants des rivalités qui peuvent se faire s'ils sont accueillis dans la même famille autrement qu'avec ses liens proprement dit pour moi personnellement je trouve qu'il était plus facile pour moi

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d'accueillir quatre enfants de quatre familles différentes que des fratries ce qui n'empêche pas certains en train d'avoir des liens entre eux ou de ressentir le besoin justement d'être avec leurs frères on va tout de suite

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voir un extrait justement où jean-marc nous parle de l'importance de son grand frère je trouve ça tellement sympa quand ton frère il dit ben t'as réussi tombe à fayet je suis content et tout ton grand

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frère il dit ça c'est waou je suis content quoi je sais pas c'est ce qui me manquait en fin de compte s'est confié licite [Musique] à et ça m'a fait un accueil quand je ris

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elle l'a jamais fait quand je réussis c'est quelque chose quand j'étais heureux en fait j'étais j'étais tout seul il était tout seul c'est assez horrible besoin justement d'être motivé par le

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regard de son frère par rapport aux encouragements qu'un frère peut apporter vous lorsque les frères ils sont séparés quels outils vous avez pour quand même conservé bien ce lien fraternel pour leur rappeler qu'ils ont une famille ou

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pour peut-être qu'ils puissent garder un contact entre eux ce permis ça s'est permis bien sûr on peut en parler déjà ça peut être aussi des rencontres qui sont organisées ça peut être aussi des

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enfants qui sont en proximité de la fratrie peut être en proximité sur des unités de vie par exemple et peuvent peuvent se rencontrer alors une unité de vie pour ceux qui ne connaissent alors une unité de vie c'est quand vous avez

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par exemple il ya l'accueil familial d'une part mais il ya aussi l'accueil dans des établissements ça permet d'avoir un lieu neutre où tout le monde puisse on peut se rencontrer alors les lieux de vie sont des lieux où vivent les enfants aussi ils peuvent être dans

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le collectif ce qu'on appelle le collectif et qu'ils peuvent ce être en proximité on peut avoir plusieurs unités selon l'âge les enfants parce qu'on accueille des tout-petits aussi il faut savoir que là nous voyons

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des jeunes adultes mais la protection de l'enfance ça démarre dès la naissance des jeunes adultes qui relate justement leur date leur vie d'un enfant a embauché vous êtes psychologue justement est ce que c'est important lorsqu'on a

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vécu entre frères et soeurs bas des moments difficiles avec nos parents est-ce que c'est mieux d'être séparés pour ne pas continuer à entretenir ses souvenirs qui sont pas forcément bon ou est ce que justement vous en tant que

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psychologue ben vous faites attention pour que les enfants gardent ces liens c'est une question qui est très compliqué elle se sait de la responsabilité d'être sociale à l'enfance de penser la

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modalités d'accueil à la fois dans le choix de type d'accueil famille d'accueil ou établissement est aussi dans le regroupement fratrie ou non

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c'est à dire des enfants accueillis ensemble ou pas ensemble mais qui décide si l'enfant dit je veux rester avec mon grand frère avec ma grande soeur est ce qu'on écoute le cri du coeur de l'enfant

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ou est ce que un adulte vient et lui dit non ce sera mieux pour toi d'être séparés comme un espace je pense que la parole des enfants aujourd'hui elle est quand même clairement entendu et se doit

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d'être d'être entendu après on a pensé la modalités d'accueil en fonction de ce qui peut être favorable ou pas aux enfants et la fratrie peut clairement avoir une fonction de soutien dans le

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cadre de la séparation avec les parents mais peut aussi peut être parfois une entrave aux projets personnels de chaque enfant donc du coup dans ce cas de figure là c'est extrêmement important de

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pouvoir penser le lien en dehors du fait d'être dans le même lieu accueillis dans un même lieu il ya des rencontres qui peuvent se faire dès après midi il ya des des choix aussi parfois qui peuvent être de proposer des accueils familiaux

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dans les familles d'accueil qui sont à proximité qui puisse aussi parfois se rencontrer chez l'un chez lui donc la deuxième vague en existe il ya déjà retenir ce lien que la fin là par exemple dans notre documentaire patrick c'est lui qui a provoqué en fait le

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placement enfin c'est ce qui nous dit en ce sens où il a contacté les services sociaux parce qu'il avait fait une semaine qu'il a pas danger est ce que justement ben ce grand frère qui culpabilise un petit peu c'est peut-être aussi pour ça qu'il essaye de recréer sa

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famille est-ce que là il ya des outils est ce que justement on aide six enfants qui se sentent coupables ce qu'ils se sentent coupables parce que c'est quelque chose de récurrent il à la place de l'aîné la place de l'aîné et à la

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place de celui qui a fait déclencher je veux dire la machine à pour pouvoir qui est un placement des enfants donc ça peut c'est important mais en même temps j'ai envie de dire l'enfant le mouvement

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de l'enfant petit va être de suite la perception de la situation à son échelle et la question de la culpabilité d'être responsables soient du du classement est quelque chose qui est extrêmement

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fréquent chez l'enfant loïc vous vous aviez une grande soeur vous avez été placés ensemble ensuite elle est repartie avec votre maman vous non est-ce que vous lui en avait voulu ou est ce que la vie était

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vous l'appreniez comme elle venait vous n'êtes pas poser ce genre de questions non je ne suis pas poser ce genre de questions moi voilà c'était dans tous les cas ça peut pas de la faute de ma soeur qui a vécu un an de plus que moi et ensuite c'est un choix que le cirque

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que le juge des enfants et que le système a laissé faire c'est plutôt l'accompagnement de la séparation qui pour moi a pas été fait de la meilleure façon on va dire mais ça on s'en rend contre tout de suite où on s'en rend

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compte vingt ans après ou pendant la rencontre tout de suite et est ce que lorsqu'on est un enfant placé on a une idée ou une image de la famille idéale où est-ce qu'on n'a qu'une image de sa

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famille et en images de sa famille ensuite après on comprend qu'on enfin moi personnellement j'ai compris que je rentrais dans un système un petit peu différent et que et que et que je devais m'adapter un petit peu aux familles bon

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après c'est lorsque vous place dans une famille vous attendez à ce qu'on vous place dans une famille idéale justement petit bassaïev quand on est enfant est ce que dans la tête de l'enfant ils vont placer dans une famille je vais trouver une famille comme je l'imaginais ou pas

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du tout aux normes du travail a peut-être même la crainte de voir une famille parfaite et de se dire pourquoi moi je n'ai pas eu et et que ça nous énerve tout moment réagi moi y'a aucun de mes démarrage qui était facile avec moi parce que j'ai toujours été super

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méfiants et je ne comprenais pas en fait pourquoi est-ce qu'on me mettait dans cet endroit là où c'est tendre la x endroit alors que les gens pouvaient être très bien ou pas très bien c'était au début le temps d'adaptation qui faisait que j'avais vachement de le temps de créer une confiance et de

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pas comprendre qu est ce qui est en train de se passer mais au fur et à mesure des familles aidées et expérience expérience mon nom commence à s'habituer ça devient une routine et on prend le pli en vo ket de façon le système pour

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toi c'est comme ça jusqu'à que tu quittes ta majorité vous étiez assis fatalis les dit ça y est je trace ma route c'est une façon d'être très jeune quand même pas tout de suite c'est arrivé vraiment au bout de ma parce que

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j'ai eu une famille d'accueil ensuite j'ai été placé schéma chez ma grand mère mais par les services sociaux ont ensuite j'ai été replacés dans une famille d'accueil et ensuite j'ai été replacé encore dans une autre famille d'accueil c'est vrai que la dernière charge avec un autre état d'esprit assez tôt oui c'est vrai à l'âge de 12 ans et

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demi 13 ans j'ai déjà notre état d'esprit parce que j'avais quand même vécu différent [Musique] abandon entre guillemets quoi voilà recommencement et c'est donc ça faisait que effectivement j'ai dû me préparer

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psychologiquement c'est vrai que les enfants placés dans les familles sont en attente de pas mal de choses ou peut-être après après quelques expériences au moins d'attentes on va tout de suite écouter jean marc lui ce qu'il attendait de sa famille

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d'accueil les mais je l'aimais cette famille d'accueil et je la voyais pas comme une famille d'accueil je la voyais comme ma famille j'ai grandi avec ses enfants j'ai grandi avec ses petits enfants mais

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en huit ans de relation commune sous le même toit pas une fois elle m'a dit je t'aime pour un enfant c'est tellement important d'entendre et je t'aime une fois on est tout seul il ya personne notre famille

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elle est éclatée tout le monde est dispersée quand le ma famille d'accueil m'a dit jean-marc tu ne représente qu'une fiche de paye pour moi vous pouvez pas savoir la souffrance que ça fait en fait au fond on se dit cette

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personne on les aime comme une mère on aime le monsieur commune est comme un père c'est avec cette souffrance en fait on vit chaque jour avec le passé en fait on oublie pas sylvie migeon quand on est famille d'accueil c'est interdit

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d'exprimer ses sentiments pas du tout pas du tout du moins moi je ne les ai jamais cachées après c'est peut-être un parcours particulier est ce que j'expliquais à l'oit tout à l'heure les quatre enfants que j'ai en placement chez moi sont venus bébé c'est un choix

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personnel que j'ai fait l'année va avoir 18 ans va bientôt quitter le nid est le plus petit va avoir 3 ans et annie et le lien fusionnel qu'une mère peut avoir avec son enfant même que je ne les ai

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pas porter thulé eu jeudi ses enfants n'ont rien demandé à personne et on le droit d'être aimés comme n'importe quel autre enfant on a discuté avec l'oit en préparant les missions me disait bain par exemple continuant d une famille des coq quand on est père on peut avoir ses

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enfants dans notre ligue quand on est famille d'accueil on peut pas dire à nos enfants de venir canal matin nous réveiller voilà est-ce que c'est vrai que vous mettez ce que vous mettez des barrières vous est ce qu'il ya des choses vous ai dit à l'ats on va peut-être me le reprocher faut que je

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fasse attention ce qu'on ne ferait pas avec nos enfants naturels ben écoute et non je vois avec les deux plus jeunes donc une petite fille qui va avoir 80 ans et le petit garçon qui va voir trois ans viennent de temps en temps dans notre lit pour nous faire un câlin et je

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les ai jamais rejeté en leur disant non n'avait pas le droit vous n'êtes pas nos enfants la famille d'accueil lorsqu'on la seleccion ou lorsqu'on recrute une assistante familiale on lui dit quoi quel accueil qu'elle éduque ou

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qu'elles élèvent des enfants en premier lieu qu'elle accueille mais moi pour le mois pour moi le mot accueil sous-entend tout ça on accueille on

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élève on soutient on aime le premier je dis toujours les enfants que j'ai accueilli sont venus bébé chez moi ils avaient besoin de l'aide amour au départ est ce qu'on vous a retiré une fois des enfants à l'âge de 8 10 ans puisque loïc

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nous parle justement bas plus il a été balancé entre sa famille des familles d'accueil qui à chaque fois des parenthèses plus ou moins longue est-ce que vous aussi vous avez vécu ça puisque le dernier à 18 ans donc ça sous-entend

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effectivement vous l'avez élevé comme vos propres enfants a fait mais est ce que vous avez eu cette structure parce que certains enfants partent le week-end voir leurs parents alors j'ai eu des enfants qui sont déjà partis mais pas parce qu'on les a retirés tout

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simplement parce qu'ils ont pu repartir chez les parents et ça on vit comment parce qu'on parle toujours de la souffrance des enfants mais est ce qu'il ya une souffrance aussi où est ce que vous êtes préparés psychologiquement est-ce que alors on nous prépare

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psychologiquement effectivement on a à peu près six mois le temps de ceux de se préparer à ce départ et quelque part l'ayant vécu avec deux enfants les enfants qui sont prêts à partir font en

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sorte qu'on ait envie de les voir partir je sais pas quand je peux expliquer c'est que ils deviennent tellement excécrable qu on se dit alors vivement qu'ils partent on peut plus mais après avec le recul j'ai compris que c'est une forme de protection pour eux ils ont pas

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envie d'avoir mal an nous quittons et de pas avoir cette rupture brutale il se prépare avant alors je m'adressais la psychologue c'est normal ce comportement justement quand on sait qu'on va retourner ses parents ou deux parce que

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c'est un peu comme si on abandonnait il parle de fiches de paye jean-marc dans le documentaire justement comme si c'était une prestation de service et là vous nous dites qu'en fait ils partent comme s'il voulait rompre un contrat ne

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pas forcément à l'amiable est-ce que ça s'explique en psychologie ça mais le lien affectif il est fondamental pour l'enfant pour grandir il fondamental à

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l'enfant et il se déploie avec les gens qui s'occupent de lui donc évidemment l'assistante familiale sa famille et si c'est pas là c'est quand même un petit peu problématique mais c'est pas

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suffisant c'est à dire que c'est pas parce que la cession de familiale va être dans le lien affectif à l'enfant il faut qu'elle le soit que tout va se résoudre pour un enfant on peut être dans le fantasme qu'il suffit d'aimer

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pour réparer et c'est vraiment pas ce qui se joue psychiquement pour les enfants ils ont besoin aussi de personnes qui les guide qui d'être leur transmettre des choses et ils peuvent aimer aussi les parents donc on est ils

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sont dans des dans une situation extrêmement complexe de multiplicité des liens un peu comme quand on a un beau père suite à un divorce qu'on aime bien et que notre maman va peut-être aller avec un hâle a un nouvel homme une

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troisième mari et l'orma multiforme à la question du lien c'est pas la même chose la question de la filiation c'est à dire ce que l'enfant avait inscrit dans une famille et premier dieu par l'état civil dépit d'un autre côté ce qui est mouvant

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de l'enfant vers les gens qui s'occupent de lui qui prennent soin de lui qu il killem qui effectivement développe des relations avec lui il fait une espèce de failli là ils

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auraient à faire ce travail-là de multiplicité des liens et de pouvoir s'y autorisé et ce qui est complet mais ça il faut quand même expliquer à l'enfant fabienne quiriau est ce que le profil de silly mission lorsqu'elle parle

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justement des enfants c'est le profil classique ou est-ce que c'est pas forcément le profil que vous rencontrez sur le terrain nous rencontrons tous types de profils c'est une matière humaine donc ça dépend de la sensibilité

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des uns et des autres c'est vrai qu'il peut y avoir un investissement très fort il ya ce besoin d'amour que les enfants ont et qui est bien exprimé devant documentaire moi ce que je peux dire c'est que les jeunes adultes

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avec lesquels nous nous échangeons justement sur leur histoire leur parcours nous disent tous à l'unanimité ce besoin effective ce besoin d'amour parce que c'est la base aussi de leur

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sécurité ils ont besoin de se sentir aimé s'est allié avec la protection d'ailleurs c'est dit aussi dans le film moi ça m'a frappé un des frères en parle

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par rapport à cet amour et c'est de ce besoin d'aimer et d'être aimé de se sentir aimé de compter pour une personne sans quoi effectivement sentiment de solitude ce sentiment d'être délaissés

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est très fort mais tous nous disent que les skis à des familles qui font ça que pour l'argent est ce qu'il ya des gens qui sont véritablement prestataires parce que on a l'impression que c'est difficile de trouver des familles est-ce que du coup parfois vous êtes un peu en

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porte-à-faux vous sentez cadet des palmes aux professionnels mon cadet entier on va dire et puis d'autres qui sont bas qui sont des professionnels de coeur moi ce que j'entends dire ce que c'est

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que la professionnalisation peut justement amenée peut-être les comportements beaucoup plus distant par rapport à cette question là ce dont se plaint d'ailleurs ce jeune dans le film ça arrive ça existe bien sûr on peut pas

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le nier mais pour avoir aussi travaillé avec beaucoup d'assistants familiaux je peux dire que souvent dans ces groupes de travail de réflexion moi j'ai pu relever à quel point l'attachement pour être forts avec ses enfants et

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cette préoccupation de la séparation c'est un moment qu'il faut effectivement préparer c'est vrai que parfois on peut mettre des barrières juste pour se protéger pour ceux des deux côtés comme nous expliquait loïc l'oit quand on est enfant comment nous explique justement

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qu'on va être placé dans une famille comment ça se passe et comment ça se passe dans la tête d'un enfant c'est vrai que vous c'était il ya quelques années mais quand vous essayez de vous en rappelez cité comment alors déjà d'une je pense que beaucoup d'enfants de

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la dasu avec un parcours complexe se rappelle de tout on se rappelle de tout on a tous dans notre tête et on le garde un bon bout de temps on se rappelle de beaucoup de détails ça c'est ce que j'ai remarqué aussi avec les années il ya des

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détails qui reviennent bien précis on est placé simplement on a on a rendez vous à part avec avec des éducateurs et des gens spécialisés aux services à la dass par exemple moi c'était à strasbourg j'avais dit il ya des tests

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aussi bien je suis placé dans des familles d'accueil de test un c pour voir un petit peu comment ça va se passer est ce que cette famille qu'on peut correspondre est-ce que ça va aller par rapport à notre comportement est infini qui va leur propre enfant il ya tout un travail qui est fait d'abord

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avant que l'enfant soit mis ensuite l'enfant est né me sur une période de test une semaine deux semaines trois semaines pour voir si ça va prendre si si si on peut aller plus grand dans le projet et après c'est sous forme de contrats et les contrats c'est pas des

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durées indéterminées il ya des contrats qui sont ces enfants je veux dire on signe les combats là vous parlez comme un adulte mais un enfant qui a 8 ans qui est placé il pourrait pas utiliser déjà le même vocabulaire étant non mais lui il ressent quoi il le test par exemple

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nous quand on fait un test c'est souvent parce qu'on va être embauché on a une période de test mais là bas c'est extrêmement c'est extrêmement bizarre c'est bizarre en effectivement vous arrivez dans un endroit et puis voilà où l'attend sous forme de test et vous

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essayez de de voir si l'endroit il est sympa si ça va aller si c'est cool franchement vous regardez un petit peu ça bosse mais vous vous sentiez la personne qui va choisir sa famille ou sentiers plus tôt l'enfant observé dire

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j'espère que je vais être prix j'espère que je vais être pris du coup on est calme pendant quinze jours comment ça se passe alors justement l'avantagé que j'étais pas calme pendant quinze jours donc au moins je montrais directement ce qui allait se passer mais bien différent

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c'est effectivement j'ai été placé aux six à huit ans donc j'ai aussi commencé une fan accueil à 8 ans et j'en ai fait une autre encore par la suite à 13 ans c'était deux sujets différents à 8 ans c'est un gros bouleversement parce que

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je quitte quand même de nouveau un lien de sang qui étaient de ma grand mère placée pour repartir dans un système où tu crois que tu es sorti donc en fait avec la séparation de ma soeur de la femme d'accueil d'avant je retourne un peu dans ma famille enfin ma grand-mère

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pour ensuite repartir de nouveau nommé diamant ça va c'était une feinte c'est reparti quoi donc l'état d'esprit au début c'est que la famille d'accueil a réussi à faire son travail pour me

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mettre en confiance aussi oui ça a mis du temps ça a mis du temps mais ils ont réussi à faire leur travail à mettre en confiance il était vachement fabienne quiriau qui ceux qui décident justement pas de balancer les enfants cme emotionnellement c'est quand même très

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dur on passe de ses parents à une famille à sa grand mère on retourne dans une famille le problème pour les enfants c'est sûr cessé d'avoir à minima une stabilité une

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succession comme ça de rupture c'est vrai que ça n'arrange pas c'est pour ça que de plus en plus d'ailleurs il est demandé à la fois services de l'aide sociale à l'enfance mais aussi aux professionnels qui qui accompagne

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d'éviter ces parcours chaotique qui perturbe beaucoup plus l'enfant que si vous voulez un temps nécessaire pour s'arrimer à une famille d'accueil c'est une rencontre de part et d'autre la famille d'accueil

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donc il faut que ça prenne il faut que ça prenne parce que l'enfant est dans une famille qui a acquis à son la cie réalité son mode de vie il ya des quelques fois des enfants de la famille d'accueil et en même temps l'enfant

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arrive il va falloir se s'apprivoiser de part et d'autre il va falloir se connaître il va falloir que la professionnelle le professionnel décrypte un petit peu le bal à la manière des de l'enfant même si au départ il va manifester peut-être des

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comportements qui peuvent être oui des réactions parce que parce que il est pas bien parce qu'il exprime quelque chose parce qu'il veut dire y met à l'épreuve aussi quelquefois la famille d'accueil met à l'épreuve la professionnelle jusqu'où elle peut aller

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pour m'accepter des fois il ya ce genre de chose aussi qui va se jouer et quand les choses vont petit à petit s'installer la confiance les questions souvent de confiance de se sentir en sécurité avec cette famille d'accueil où

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l'enfant à sa place finalement il a sa place pas comme les enfants de la famille d'accueil mais il a sa place une place à lui qui lui est reconnu un peu difficile aussi pour un enfant d'entendre le mot famille famille d'accueil je me retrouvais dans une

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famille est d'arriver en fait dans une famille où on n'est pas au même niveau qu'en il ya d'autres enfants ça c'est encore autre chose c'est tout l'art du professionnel voilà parce que ça c'est l'éducateur qui explique aussi avant il ya un travail fait en amont de votre wii

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il ya là toujours en principe sauf s'il est sauf des accueils d'urgence mais en principe ya une préparation un kick est mise en place par le service d'à sociale et enfin justement où on prépare le l'accueil on essaie de préparer

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professionnels mais entre la théorie enfin ce qui est souhaité et la réalité quelquefois les enfants arrivent alors patrick dans le documentaire justement donne une piste de recette de la réussite pour intégrer un enfant dans

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une famille je vous propose d'écouter l'extrême [Musique] pour protéger faut aimer les personnes c'est cette notion de on le suivra toujours qu'on est ronde suivra toujours pas se monter et pas parce qu'on me

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protéger ou par son câble c'est quelque chose qui qui décuple des capacités mes capacités à tous pas forcément juste trouver un travail et à avoir confiance en soi aussi voilà te dire que tu es

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important pour quelqu'un c'est magnifique [Musique] être important pour quelqu'un être important dans une famille c'est effectivement vous quand vous étiez

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placé dans une famille au départ que vous ne connaissiez pas vous aviez l'impression d'être invités vous aviez l'impression ben d'être un moyen de rémunération pour la famille quel sentiment vous aviez le premier jour où

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vous arriviez le premier jour alors où c'était la fête le pr non non non il n'y a pas de fête et pas de fait il n'y a pas de fête on arrive sur un truc d'adaptation dans lequel on et voilà on est présenté à la famille avec une

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éducatrice ou un éducateur il ya un lien de confiance qui se met directement en place de l'apa feu de la part de la famille d'accueil moi par exemple la dernière où je suis arrivé à 12 ans et demi 13 ans dont j'étais assez

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j'ai exprimé mon mécontentement clairement je en fait je n'avais plus d'impact sur ou est-ce qu'on pouvait mettre on pouvait mettre en foyer jeunes majeurs on pouvait mettre en en famille d'accueil on pouvait mettre où vous voulez moi y avait plus d'impact c'est à

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dire que pendant ce temps là il y avait plus d'impact c'est à dire que je vieillis plus rien le temps de me mettre là on me mettait dans des familles d'accueil des relais le temps de me trouver une famille d'accueil d'urgence donc moi y avait plus d'impact s'étaient faites ce que vous voulez de façon moi

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j'attends là la majorité ils ont su en deux semaines ma porte et me retirer ce petit truc qui était je m'en fous de tout maintenant etc voilà donc ils ont su apporter par leur cadre

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de vie par leur sérénité par leurs paroles me rassurer mais j'ai conscience que la famille d'accueil il faut bien dissocier les choses la famille d'accueil n'est pas une n'est pas une adoption la famille d'accueil est un

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métier là mais qui est rémunéré d'une manière mensuelle et je trouve que les formes d'accueil c'est un avantage aujourd'hui à côté des foyers c'est à dire que on est dans un cadre quand même on n'a pas l'impression

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d'être de faire partie tous les jours d'un système social à l'enfance parce qu'on est dans une famille normale et on dans une famille normale qui du coup ça veut dire qu'on se sent durci quand même

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en vieillissant avec des cas 12 ans vous étiez déjà prêt à tendre la majorité comme si vous étiez à un adulte un peu placé en jachère mais est ce que justement de s'endurcir à ce point quand on vieillit est ce qu'à un moment donné on

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n'a pas peur d'avoir une famille ce qu'on n'a pas peur d'aimer est ce qu'on n'a pas peur de rencontrer des gens est ce qu'on a besoin de nouveaux d'une phase de transition pour avoir confiance en soi or c'est vrai c'est vrai je pense

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qu'il ya ça parce que on se prépare à ça donc moi me choque m'accompagne depuis que j'ai 20 ans donc effectivement il ya eu une période d'adaptation entre ma compagne et moi ou avant de se donner à 100% en quelqu'un et te dire hop on y va et c'est on va

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construire quelque chose tu vas chercher histoire d'être sûr sûr sûr quoi parce que tu peux voir lac où le coût de calais arriver assez rapidement donc tu fais tu fais attention mais une fois que les choses tu les sens bien là c'est

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parti c'est maintenant à ton tour de réparer en fait en quelque sorte ce que tu n'as pas pu réparer quand on n'a pas conscience quand on n'a pas vécu une vie de famille pas normal je préfère dire classique parce que la normalité on sait

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pas vraiment ce que c'est mais quels repères on a est ce qu'on va voir la psy justement se disant est ce que j'avais fait d'ailleurs d'être papa ou pas ou est ce qu'est ce qu'on va dire à ses enfants quand comment on va se comporter quand on ne sait pas vraiment comment ça

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s'est passé bien le truc c'est qu'on est encore même entouré de personnes qui vivent dans des on a des amis on est entouré de voisins entouré de choses on en ferait même la famille nous même où on est placé donc on est entouré que quand même de modèle familial partout

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autour de nous que ce soit à l'école que ce soit dans n'importe quelle vous n'avez pas vécu dans une bulle d'enfants qui étaient placés vous êtes vous vous êtes sortis de ce monde là parce que vous auriez très bien pu continuer à voir que des enfants qui étaient placés

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dans des familles comme vous qui avait pas de référent familiaux là non parce que là vous parlez en fait de gens qui avaient des familles dites classiques pour l'inspiration du schéma familial alors on se levait tout seul parce qu'on

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a quand même conscience de ce que c'est quand on a le libre arbitre on s'est quand même ce que c'est de construire sa famille de faire attention à ses enfants je pense que ça ça vient d'une manière naturelle on s'est quand même qu'on a quand même un petit peu fait une erreur quand un moment tu places toutes les

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enfants que tout est fin mais il ya un souci quoi je veux dire un moment l'enfant prend quand même conscience de ça on explique quand même les choses enfin je veux dire on discute on apprend des choses seul et on a des exemples autour de nous donc voilà c'est sûr qu'on prend conscience qu'on n'est pas

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dans un schéma normal maintenant fréquenté des personnes qui sont encore placés c'est avec plaisir je fréquente des gens par leur état d'esprit je ne fréquente pas des gens par par leur part leur monde où leur niveau de vie ou quoi que ce soit c'est

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leur état d'esprit qui m'intéresse aujourd'hui parce qu'il ya des gens par exemple patrick lui il a du mal un peu à sortir la chose on va le voir dans l'extrait il est en train d'échanger avec son frère justement sur sa vocation d'éducateur d'utiliser son histoire pour

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débrider les autres on regarde l'extrait attention tu racontes comptes d'hbos depuis depuis alors lancé mémoire j'ai fait un nom des animations périscolaires de tours le temps de trouver ce que je

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voulais faire après il est du type et je passe le concours d'entrée à l'école s'est bien passé voilà ça fait ma troisième année de façon c'est comment ça se passe a inventé un système entrera donc ouais

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après gérant est toujours interdit enfin c'est pas interdit mais je m'étais toujours dit voilà justement d'avoir grandi l'instant je ne ferai jamais mon métier parce que j'en ai marre j'en ai ma claque et au final tir d'un vitrage au final

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bon après c'est peut-être c'est peut-être un bon truc pour ce que tu vois tu sais pas où tu es passé c'est pas nouveau c'est soit un but et je pense que tu peux tu pourras plus par

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exemple c'est un éducateur et viens par ce système argent qui pourra - forcément comprendre les jeunes que toi tu vois ce que je veux dire en bouche il dit dans l'extrait senti frère c'est un bon truc est ce que vous

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êtes d'accord avec lui ce que c'est bon de rester justement de devenir un professionnel de ce qu'on a subi ou vécu pendant son enfance si c'est son parcours je pense que ça peut être forcément un bon truc après ça dépend

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quelle place ça prend dans sa vie la question de la réparation elle est quand même en filigrane de toute profession dead quelle qu'elle soit et il vaut mieux quand même avoir débroussaillé un peu le terrain pour

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savoir ce qui fait qu'on s'y engage ou qu'on s'y engage pas parce que ça permet de peut-être faire le ménage entre sa problématique et les problématiques des jeunes qu'on rencontre des enfants qu'on

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rencontre fabienne quiriau il ya beaucoup de personnes dans le monde justement de l'aide à l'enfance qui est passé par cette période d'abandon par ces ses problèmes de jeunesse d'enfance alors tous ne vont pas être pour ceux

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qui sont tentés d'avoir un parcours auprès de l'enfant moi je dirai pas ce qu'on peut avoir très bien d éducatrice jeunes enfants on peut avoir des pellicules trice on peut avoir des éducateurs spécialisés

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là ça renvoie beaucoup plus justement la protection de l'enfance après moi j'ai l'impression que dans le documentaire et je pensais à d'autres adultes d'ailleurs aujourd'hui jeunes adultes qui ont fait la formation

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d'éducateurs spécialisés et qui sont aujourd'hui qu'ils exercent pour les uns ça se passe formidablement bien il ya ce recul nécessaire cette maturité qu'il faut avoir justement parce que ils ont

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le sentiment d'utilité c'est le savoir de l'expérience en fait un qui mettent ils ont envie de l'investir pour aider des jeunes et généralement ça se passe très bien pour d'autres c'est un peu plus difficile le taux de réussite est

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pas meilleur ou pire pas plus qu'un éducateur qui a on va dire une histoire qu'on ne connaît pas des fois mais comme il a été dit souvent il ya une histoire derrière lors de plus

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ou moins grandes réparations quand on vient dans la relation des deux cantons mais dans l'accompagnement quand nous sommes sur ces sujets il ya quelque chose qui fait qu'il ya oui il y a il ya toute une histoire personnelle qui peut

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rentrer en ligne de compte et on va s'intéresser à la chose humaine à ce qu'il fait humanité ce qui nous rend sensible en fait des êtres sensibles sur ces questions mais pas tous y en a qui moi j'ai connu des par exemple des

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profils de professionnels d'éducateurs spécialisés qui était dans un tout autre métier j'ai connu parmi cent des des professionnels qui étaient dans le privé qui était artisan juste heures en fait

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et qui du jour au lendemain comme une sorte de weeds d'envy d'attirance de révélations envie de changer de métier mais de faire celui ci donc voyez on peut trouver tous les profits et heureusement parce que nous avons

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intérêt à voir un panel 1 de profil qui permet le mieux possible de s'adapter aux enfants qui auront eux aussi des parcours différents qui ont des sensibilités différentes qui ont des

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besoins différents pour l'accueil familial je reviens là dessus pour certains ça fonctionne très bien surtout sur les accueils qui vont durer pour d'autres ça ne fonctionne pas il arrive que et on est des échecs dans des

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accueils familiaux parce que finalement ça renvoie à plein de choses et l'enfant va revenir peut-être dans un accueil collectif voilà et puis des fois l'accueil collectif c'est un désastre l'enfant se retrouve

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avec une proximité d'autres enfants qui ont connu les mêmes histoires il revit les mêmes histoires quelquefois avec 7 face à un miroir en muscles étaient tout à fait donc on voit bien que là il va

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falloir avoir une autre modalité de réponse peut être un lieu de vie on a des lieux de vie aussi qu'ils sont des formules autres avec l'épée pas de recettes miracles n'y a pas de revenir à noter le tout c'est s'adapter aux besoins de l'enfant alors on parle de la

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vocation de patrick sylvie migeon vous qu'est ce qui vous a incité à devenir assistantes familiales c'est un projet qu'on a mûri dix ans avant de le mettre en place et c'était quoi vos réticences ce n'était pas des

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réticences il faut sans même savoir quand on veut devenir famille d'accueil ou assistantes familiales c'est toute une famille qui est remise en question la nôtre est donc c'est des choses qu'on ne voulait pas si vous voulez j'ai j'avais déjà mes trois enfants lorsqu'on

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a décidé de devenir une famille d'accueil et on voulait avoir l'aval de nos propres enfants notamment de mes deux filles qui étaient plus grandes mon dernier n'avait que trois ans mais il a suivi et on connaissait de par

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expérience de par mon époux et moi même ce que signifiait d'être une famille d'accueil puisque dans nos familles respectives il y avait quelqu'un qui faisait ce métier déjà alors quand on fait une fête de famille quand on fête

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noël quand on fête un anniversaire comment ça se passe vous faites la même chose pour tous les enfants ou les enfants vous accueillez ne sont pas avec vous parce que c'est là qu'on voit les différences en fait c'est

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à ces dates mon anniversaire le repas de famille à noël avec les cadeaux sous le sapin là on fait comment mais côté moi personnellement je fais comme si c'étaient mes enfants en n'oubliant pas que ce ne sont pas les miens justement

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mais il participe aux fêtes de noël ils ont leurs cadeaux et leur gâteau d'anniversaire avec les membres de ma famille c'est à dire mes trois enfants mes petits enfants peuvent être de la fête également je ne fais pas de

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différence et il m'arrive même c'est un choix que j'ai fait depuis plusieurs années déjà je sais que je vais faire rebondir certaines collègues mais ce n'est pas grave genre les enfants en vacances et avec nous ils vont pas en

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colonie de vacances quand vous partez en vacances mais justement est-ce que vous avez besoin d'avoir de temps en temps un moment off qu'on peut aussi avoir avec nos propres enfants faut bien le dire mais est ce que tu en entends bas vous avez besoin

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de vous séparer d'eux est vous dire bah j'aimerais bien me retrouver juste avec mes enfants et mon époux ou alors non vous savez que c'est un sacerdoce que vous allez devoir faire tout en famille

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que la famille elle est élargie non ce n'est pas un sacerdoce je ne vous cache pas que j'aimerais bien de temps en temps me retrouver effectivement juste avec mon époux mais en ayant quatre enfants emplacement ce n'est vraiment pas évident de trouver des familles

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d'accueil relais pour autant d'enfants sachant que d'autres assistants familiaux ont souvent trois voire quatre voire même cinq enfants placements chez eux alors il ya peut-être des familles qui en voyant ce documentaire se sont dit mon dieu il ya des enfants qui vont

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mal qu'ils sont seuls on devrait les accueillir ils sont en train de discuter ensemble vous quels sont les conseils que vous donneriez à une une maman ou un papa qui viendra vous dire on veut être famille

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d'accueil déjà de se préserver soi même je crois que c'est très important tout en donnant de l'amour à ses enfants mais je crois qu'il faut quand même garder une certaine distance ne pas

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oublier ce qu'on est à la base est ce que l'on veut apporter aux enfants et on va construire avec les enfants est pour moi une famille d'accueil se remet perpétuellement en question on ne peut pas faire autrement fabienne quiriau

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quand une famille se propose pour être famille d'accueil comment vous les sélectionnés quelles sont les formations comment ça se passe alors justement dans le cas de la professionnalisation principe toutes les familles d'accueil quand on dit famille d'accueil c'est le

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professionnel d'assistant familial qui à cette formation et ça c'est du ressort du département justement qui dispense cette formation qui fait en sorte de la dispenser ensuite donc on a des

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professionnels qui sont en capacité dont la formation requise pour accueillir dans le cadre des associations par exemple il est évident qu'il faut qu'elle soit agréé un peu pouvoir accueillir et on s'assure alors ça c'est

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très important à la fois quelle est la formation ou à minima un début de formation mais aussi il faut que l'on s'assure que les enfants soient accueillis dans les

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meilleures conditions possibles alors c'est les conditions aussi matérielle c'est à dire avoir un espace avoir à manger au genre de choses mais psychologiquement quand on entend madame migeon dire il faut savoir se préserver

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anne brochet justement est ce qu'il ya une une formation psychologique est ce qu'on leur explique comment se préserver comment faire alors sur la première étape c'est l'agrément donc c'est une validation j'ai envie de dire qui est

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qui qui va par par la protection maternelle et infantile qui va pouvoir objective et que ces personnes soient en mesure de pouvoir après l'agrément il est le même il est aussi long que lorsqu'on veut adopter un enfant parce

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qu'on entame allons le parcours du combattant pour pouvoir adopter un enfant est ce que pour pouvoir être famille d'accueil l'agrément il est tout l'agrément et des cadres et dans l'adoption - ces neuf mois enfin je veux dire le temps que les se dire au niveau

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de la famille d'accueil aussi par contre les familles d'accueil du nom qui viennent par exemple dans des informations collectives puis ensuite vont prendre le temps de réfléchir et puis reviennent enfin voila c'est souvent une démarche ce que disait madame je me retrouve bien dans les

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assistantes familiales que je connais qui vainquit met du temps à mûrir et et ensuite à partir du moment où il ya l'agrément il ya cette formation qui est une formation devenue obligatoire pour

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pouvoir être assez centre familial qui est de 240 heures avec plein de modules différents dont effectivement alors on est assistante familiale dans un canton n'adopte c'est le papa et la maman qui

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sait la famille quel agrément comment ça se passe pour les familles d'accueil justement est-ce que si madame veut être assistante familiale est ce que monsieur passe aussi un entretien parce que l'enfant y vit avec les deux il y pas que avec la personne qui fait la

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formation dans l'agrément le conjoint et rencontrer les enfants aussi sont rencontrés dans la formation ça ne ne sont pas conviés mais en tout cas dans la

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délivrance de l'agrément ils sont consultés et c'est fondamental parce que je dis on peut pas imaginer l'accueil d'un enfant sans que parce que j'ai été mûrie ou élaboré avec la famille enfin

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c'est oui c'est la famille ou au sens large ce soit lié à l'expérience du premier accueil donc cela elle est quand même très particulière et il ya toujours un décalage entre

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l'assistante familiale va pouvoir imaginer ou projetés dans cet accueil et puis ensuite l'éprouver de bain de l'accueil à la maison de cet enfant là en particulier chaque accueil est différent le disent

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toutes les assistantes familiales même celles qui ont beaucoup de bouteilles mais le premier accueil a quand même cette particularité de 2 voilà de devenir un petit peu

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secoué à ce qu'on a admis comme projection dans lla la théorie à la pratique tu es là on rentre vraiment dans la line up ram a été présent vraiment façon dans tous débuts d'accueil il me semble qu'il faut être présent alors les protagonistes de notre

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documentaire bas sont déjà de jeunes adultes maintenant c'est vrai que les enfants sont placés jusqu'à l'âge de 18 ans jusqu'à leur 18 ans ils vivent sous la responsabilité des familles des foyers des services sociaux que se passe-t-il après je vous propose

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d'écouter patrick en plus d'être arrachées de ton cercle familial tu subis bas le placement du subi des éducateurs par les quelques mètres subi et donc dans cette démarche lac tout en entreprenant pas grand chose

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tu t'attends que ça se passe at on est à dix huit ans qu'on te demande d'être autonome alors que tout ton enfance a appris apa prendre de risques tu te sens nu tu te sens nul face à toutes les

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décisions que tu dois prendre la d es ce que vous avez le droit de rester en contact avec les enfants après leurs 18 ans puisque là vous avez parlé d'un enfant qui va bientôt avoir 18 ans qu'est ce qui se passe ici par et puis

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voilà ouvert dans le cadre de l'enfant qui va partir chez moi il ya certains cas un petit peu particulier puisque c'est un jeune qui est un petit peu en situation de handicap donc on est soutenus je ne suis pas tout seul pour préparer ce départ mais oui on peut tout

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à fait gardé des contacts avec d'autres enfants j'ai notamment en cours des contacts avec la première qui a été placé chez moi qui est maman maintenant et que je ne voit pas forcément mais je garde des contacts par les liens sociaux

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est-ce qu'on se sent responsable de leur avenir est ce que c'est les enfants on aime bien les avoir avec un bon métier rencontrer quelqu'un pour avoir une famille est-ce que vous en tant que qu'assistante familiale vous sentez

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responsable de leur avenir je dirais que ça dépendra de la situation des enfants pour des enfants qui n'ont plus de contact avec les parents qui ne peuvent pas compter sur les parents pour leur avenir oui on se sent responsable je prends le cas notamment de ce jeune

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ou un moment donné on voyait au niveau scolaire que ça ne suivait pas même que je n'étais pas sa vraie maman mais qui met lui il me considère comme sa maman ils ne se le cache pas de le dire même devant sa maman avec qui il a gardé des

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contacts mais je me suis dit mais qu'est ce qu'on va faire de ce jeune se fait du souci malgré tout loïc vous avez gardé contact avec les familles qui vous ont accueilli y en a certaines que vous considérez un peu

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comme votre famille jean considère personnellement aucune comme ma propre famille j'ai ma propre famille par contre je respecte toutes les familles par lesquels je suis passé je fais toujours attention tout le monde se porte bien j'ai du respect pour

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tout le monde que tout le monde se porteraient bien je sais comment les gens se portent ils savent comment je me porte c'est l'essentiel et puis voilà moi j'ai j'ai fait ma route que je devais faire et puis que chacun

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se porte se porte bien et puis après si il faut se voir on se voit s'il faut pas se voir on se voit pas mais l'essentiel c'est surtout comme vous avez posé la question avant c'était qu'est-ce que vous conseiller

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aux familles d'accueil et moi je pense que les familles d'accueil avec les services sociaux doivent créer quand même une certaine une certaine différence et ne pas mettre effectivement trop de liens en

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l'expliquant d'une manière pédagogique et adapté à l'enfant que effectivement vers 18 ans ou 20 ans il va se retrouver dans une autonomie au fur et à mesure il faut savoir que la rémunération la fnaca y va quand même

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s'arrêter à la fin du contrat le rôle de la famille d'accueil d'une manière financière s'arrête quand même donc ensuite la fenps d'accueil une fois que ça s'arrête ne devient pas ton papa et à maman ne devient pas la grand-mère de tes propres enfants ne va pas assumer

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derrière tout ce que tu as besoin d'assumer d'une manière financière que ce soit un soutien général sur plein de choses donc c'est pour ça que je pense qu'il faut un accompagnement que ce soit petit des petits ou plus grands fur à mesure ça c'est acquis de le faire c'est

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à la maman qui vous accueille dans la famille où c'est l'éducateur parce que ça doit quand même être dur quand on aime bien quelqu'un de se faire passer pour dire voilà je suis je suis salarié je suis de trouver les mots si cela

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complique alors pour eux on s'en rend compte chaque jour quand même c'est à dire que ce n'est pas de la faute en quelque sorte de la famille d'accueil c'est la fête d'accueil accepté de prendre sous ces conditions d des jeunes dans sa famille c'est quand même on a

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quand même une chance d'être placés dans des familles d'accueil sinon on aurait pu être simplement dans les foyers donc ce que je vais vous dire par là c'est que de toute façon on a un système qui est mis en place vous recevez de l'argent de la das de l'argent de poche qui évoluent au fur et à mesure de vos âges et un accompagnement qui fait en

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parant colonie d'une manière séparée je veux dire la famille d'accueil part en vacances deux ans général et je trouve ça aussi bien que la famille d'accueil se retrouve avec ses propres enfants c'est quand même quelque chose qu'elle a construit de base c'est des gens enfin

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je veux dire c'est son sens ça fait du bien de se retrouver en famille de pouvoir partager des émotions comme vous en parler avant entre eux d'une manière totalement relâché et tranquille sans devoir avoir la gêne de pas forcément le devoir la partager avec les enfants qui sont qui sont placés et c'est à chaque

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enfant placé à sa propre situation donc pour moi c'est un accompagnement de l'éducateur premièrement d'une manière un peu privé pour permettre aux le poids sur la fin de l'accueil mais à la fin d'accueil ne doit pas hésiter aussi de faire

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comprendre attention voilà n'oublie pas que dans deux ans etc il va se passer ça pour toi l avenir est comme ça tu as eu la chance enfin d'être avec nous on va au site accompagner le mieux possible mais à un moment on pourra pas d'accompagner pendant les dix ans qui suivent alors justement qu'est ce qui se

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passe après fabienne quiriau parce que d'après les statistiques on dit qu'un 25% des jeunes comme sa place et qui finissent sdf car même 40% des sdf de moins de 25 ans qui sont des jeunes qui

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ont été placées on explique ça comment puis surtout on peut changer cela comment alors c'est vrai que quand on regarde mais de façon grossière que deviennent ces jeunes nous disons

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approximativement qu'un tiers d'entre eux pour un tiers d'entre eux le chemin va être très compliqué pour la suite certains s'y retrouveront effectivement sdf pour les deux autres tiers on va

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dire qui est un bon tiers qui s'en sort très bien ça veut dire que va avoir un parcours tout à fait normal voire une histoire de vie qui ressemble à n'importe quel autre s'insérer dans la

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vie qu'un tiers qui vivotent rats qui aura des temps d'insertion et des temps de retour mais bon par rapport à ça moi je dirais que ce qui est important c'est que il puisse au bon moment trouver la

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main tendue ça veut dire que pour ces jeunes qui il arrive à la majorité la question est qu'est ce que nous avons fait avant pour les préparer à cette sortie et c'est vrai que l'autonomie on en parle beaucoup hein mais l'autonomie

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aussi cimade pression sur ces jeunes on leur dit il faut que tu sois autonome tu vas avoir 18 ans mais en même temps on avait la zee pour eux quasiment tout le temps alors c'est voilà un peu quand on sait comment ils reprennent en main leur destin parce qu'il parle de la passivité

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dans le dans le documentaire et un moment ou à 18 ans et le couperet donc ce qu'il faut qu'on évite comment on fait une période on a sur une période de transition pour que le jeune se prépare psychologiquement et dans sa scolarité

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dans son parcours de formation qu'ils soient accompagnés et en même temps qu'ils puissent avoir un parcours qui soit à la fois soutenue par des contrats jeunes majeurs qu'on essaie de remettre aussi mais ce

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que ça se fait pas un peu en amont loïc disait justement que vers l'âge de 12 13 ans il a failli ce maître sur notre pause en attendant d'être juste majeur est-ce que c'est ptet pas 18 ans qu'il

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faut mettre en place les outils c'est peut-être pas avant non vous avez l'air d'être d'accord oui moi je crois que c'est vraiment un travail au fil du placement et depuis depuis tout le temps comme un enfant grandit avec à chaque

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fois je veux dire il faut franchir un certain nombre d'étapes dans la vie certain nombre d'avancées qui vont lui permettre de pouvoir peut-être faire des choix à la hauteur de son âge et il ya des choses vraiment à soutenir de ceux

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de set j'ai envie de dire cette évolution vers la maturité mais qui se fait depuis l'enfance enfin je veux dire à nourrisson est un gamin de six mois c'est pas pareil et je veux dire déjà là il ya quelque chose à

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accompagner et à la mettre au travail avec les enfants et il faut les soutenir parce que je pense que la famille d'accueil ne peut pas à elle seule je dirais à cette place là elle est engagée quand même à une place extrêmement

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particulière dans le lien à l'enfant qui est en souffrance souvent et elle a besoin de professionnels autour pour pouvoir se dire accompagnée qui peuvent aussi eu de travailler avec les enfants en parallèle de son travail et avec

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lesquels elle peut échanger et ce qui est assez de professionnels justement à l'aide à l'enfance pour répondre à toutes ces problématiques que ce soit des familles que ce soit des éducateurs je vous vois fabienne quiriau non parce

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qu'on sait très bien que bon ben déjà il ya une tension quand même sur ces métiers là que ce soit département que ce soit dans les associations moi je crois aussi beaucoup à le appliquer la société civile c'est

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parce que ces jeunes ont peuvent être épaulé il était tout à leurs questions de modèles ils ont besoin aussi de personnes deux soeurs du tuteur de sorte de mentor qui les aide justement

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acheminés dans ce parcours il ya des parrainages justement je repense à cette loi qui a été adoptée récemment par le parlement qui indique qu' qui propose justement une ouverture un

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accompagnement ces jeunes pour rompre cet isolement mais je crois que c'est le travail de tous est à la fois le travail des professionnels l'ailé les acteurs de la serre ou peut-être de ceux qui ont vécu la même chose par exemple lui qu on vous sent très très fort très très très

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sûr de vous semble avoir réussi votre vie vous avez créé votre marque de vêtements notamment est ce que ça vous donne envie d'aider les autres est-ce que plutôt vous avez envie de tourner la page ou est-ce que parfois vous culpabiliser de vous en êtes sortis de

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voir des jeunes qui s'en sont pas sortis et vous dites sera complètement bon alors en fait déjà la création de la marque a à a pour but justement de partager un état d'esprit positif à la suite d'un parcours compliqué donc tout

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et tout est dû à ça ça prouve un moment que j'ai du besoin aussi de m'exprimer pour apporter quelque chose de d'inspirant mais avant d'être inspirant je voulais de pouvoir inspirer quelqu'un je voulais moyen métrage un aspirant à

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20 ans j'aurais pas pu vous sortir cette cette marque avec l'état d'esprit la personne que j'étais il faut une évolution il faut du temps donc aujourd'hui ça a pris quand même voilà quatorze à avoir un petit peu de la

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bouteille apparu sur les chaussées du recul il faut échanger avec des les eaux et changer il faut il faut découvrir la vie voilà quoi merci beaucoup loïc merci à tout aussi d'être venu ce soir pour partager ce moment avec nous ce débat on

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se retrouve bientôt pour un nouveau débat doc les programmes continus sur france 3 bonne soirée à toutes et à tous [Musique]