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[Musique] voilà il est 10h nous commençons toujours à l'heure d'abord je voudrais
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vous saluer bonjour à toutes et à tous pour ce qui se déroulera du 1er mars au 5 avril et qui sera suivi le 6 juin non pas d'une célébration du
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débarquement mais d'un d'un colloque sur l'éducation et l'évaluation de ses performances dont je vous donnerai le programme dans une prochaine séance il est en cours de finalisation je voudrais aussi d'abord
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remercier les collègues de l'équipe technique et Francisco Valderama ce sont nos anges gardiens hein c'est toujours formidable de savoir que on est en sécurité au moins pour ce qui concerne
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ce qui ne dépend pas de moi mais ce qui dépend de l'environnement et voilà donc je les remercie chaleureusement c'est une des un des grands privilèges d'enseigner ici que d'être aidé de cette manière et et accompagné de cette
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manière euh le cours que je vous propose euh est normalement prévu avec ce menu ou ce programme jusqu'au 5 avril je vous
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indique d'ailleurs tout de suite que je je prolongerai ce cours l'année prochaine à nouveau sur des questions d'éducation le sujet le mérite bien et le cours aura lieu cette fois-ci non pas
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en mars avril mais en novembre décembre donc si je n'arrive pas à traiter tout ce que j'ai prévu de traiter maintenant euh et si vous êtes très impatient de connaître la suite et bien vous serez
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récompensé ou servi en novembre et décembre euh il y a beaucoup de matière évidemment la question de l'éducation est un des piliers majeurs des sciences sociales et de la sociologie notamment
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mais aussi de l'économie et les travaux sont innombrabl les veilles scientifiques comme celles que je reçois de l'Institut de recherche sur l'éducation de Dijon fournissent des centaines de
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références tous les mois et elle est probablement cette veille probablement ne ne tient pas compte de tout donc la production est est est immense et elle est internationale euh et sur des
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standards qui sont de plus en plus élevés j'aurai l'occasion d'y revenir par ailleurs c'est comme vous le savez un sujet qui prête à de multiples controverses et de multiples décisions
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qui sont approuvées contestées discutter en permanence et euh euh les réformes successives que pratiquent les grands pays à une intensité une vitesse plus ou moins
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grande donne lieu chaque fois évidemment à à à toutes sortes de de débat et parfois d'évaluation c'est encore un autre sujet en tout cas le le le thème de
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l'éducation mérite évidemment un grand un un regard extrêmement attentif c'est probablement un des deux ou trois grands sujets de où la science sociale
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peut apporter ce qu'elle meilleur et à la fois par les résultats et par les ambitions de servir la société le programme que je vous propose
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je vais le commenter très rapidement je vais d'abord faire une introduction qui sera en deux parties la partie qui discute un certain nombre d'arguments d'abord et puis une
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partie assez longue ensuite de présentation d'énormément de matériaux empiriques pour vous tenir informé de l'évolution de la recherche sur des sujets très particuliers l'expansion du
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système éducatif sa dynamique ses aspects inégalitaires aussi puis la structure des familles puisque l'éducation est une
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affaire à la fois de l'école de l'institution mais aussi des familles et les la structure des familles évolue beaucoup et j'en j'en tiendrai compte et puis ensuite je vous présenter aussi des
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matériaux sur le problème qui est assez étonnant à à enfin à penser tout de suite dans ces termes mais qui est une réalité tout à fait banale c'est que
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l'école n'occupe que 15 ou 16 % du temps éveillé d'un enfant et d'un adolescent entre l'âge de 3 ou 4 ans et l'âge de 18 ans donc 85 % du temps de cette jeune
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individu ou de cette euh n'est pas euh capté par par l'école et donc la question qui se pose tout de suite c'est que peut-on imputer à l'école exactement dans la production de l'éducation euh
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qui est une affaire conjointe comme j'ai dit euh qu'est-ce qu'on peut imputer à l'école et qu'est-ce qu'elle peut faire donc euh il y a beaucoup de matériaux qui permettent de de creuser cette questionlà et notamment des des travaux
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sur le hors scolaire euh qui sont tout à fait passionnants euh et puis je traiterai si j'ai le temps ça n'est pas tout à fait sûr mais on verra de la valeur de l'éducation évidemment
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en terme de qu'est-ce que c'est qu'un diplôme quel est son rendement comment son rendement a évolué euh et qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui entre la dynamique de l'économie et la dynamique
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de croissance de l'éducation si sa croissance économique et la croissance de l'éducation sont synchronisées tout va bien si elles sont désynchronisées les choses commencent à se compliquer et
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cette on peut décrire des périodes très différentes je vais y revenir assez vite maintenant où les choses été synchronisé et puis elle se désynchronise ensuite euh et quand elle se désynchronise
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évidemment elle crée des des différenciation de trajectoirees scolaires et d'un de stratégies d'investissement scolair qui sont de plus en plus
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euh complexe à gérer par les l'institution et par les familles euh ça c'est mon introduction ensuite je vais m'intéresser aux mathématiques
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c'est un sujet qui m'importe beaucoup probablement parce que j'ai rencontré ici au Collège de France d'extraordinaires mathématiciens et que la dynamique propre d'un d'un d'un
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enseignement au collège c'est aussi de bénéficier de son environnement et les conversation et les échanges que j'ai eu avec mes collègues scientifiques et aussi mathématiciens m'ont beaucoup
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intrigué et stimulé et avec mon équipe euh Colin marchik Colomb saard qui est doctorante col la Marchica est un ingénieur d'études et et d'autres collègues mathématiciens Martin Andel
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Jean-Marc Schenker et bien d'autres nous avons investi beaucoup dans l'étude de la question des mathématiques qui se trouve qu'elle est elle occupe aujourd'hui une actualité assez constante parce que les
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mathématiques sont une des pierres de touche de la mesure des performances au plan national et international et donc dans la première de ces deux séances consacrées aux mathématiques je vais traiter de ce que nous apprennent ces
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ces comparaisons internationales avec leur puissance mais aussi leur limites et leur leur caractère discutable parfois ou à
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approfondir dans d'autres termes et euh euh ça m'occupera pendant la la première de ces deux de séance la réception de ces enquêtes internationales n'est pas linéaire en
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tout cas pas en France et c'est intéressant à à décrypter et puis dans la deuxème de ces séances consacrées aux mathématiques je ferai état de recherch que tout à fait inédite que nous faisons
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et qui vont apporter je pense des informations tout à fait neuves sur ce que sont les les trajectoires scolaires en mathématiques euh non pas simplement du point de vue de la du parcours des
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élèves mais aussi de l'investissement dans des activités périscolaires ou hors scolaires et nous avons à notre disposition grâce à des collaborations formidables avec une
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série de partenaires qui nous ont fait l'amitié de nous accompagner et de nous procurer des des données inédites que nous travaillons que nous exploitons nous avons regardé ce que c'est qu'un entraînement aux mathématiques
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euh parce qu'il y a aujourd'hui des sites qui vous entraînent au mathématiques et on peut décomposer la vitesse de la constance la persistance dans l'entraînement la vitesse de d'acquisition de de
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compétences dans l'entraînement la la la progression la hiérarchie des progressions bien des manières et nous avons ces données et puis nous avons d'autres données qui tiennent à
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l'organisation de concours en mathématiqu il y en a énormément de concours pour les jeunes euh autrement dit de compétitions qui ne sont pas des compétitions parfois très connues mais
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qui sont très très euh qui stimulent beaucoup dans dans dans dans beaucoup de pays c'est un monde très international et nous avons accès grâce à une collaboration avec les organisateurs d'un d'un de ces grands concours le
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concours kangouru qui est un concours qui a lieu en France mais dans une centaine d'autres pays nous avons accès à des données et nous pourrons euh déchiffrer au fond la la performance dans ces concours qui sont sur une base
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purement volontaire mais avec ou non la la bénédiction des enseignants euh qui doivent les préparer et qui doivent s'y impliquer nous avons accès à beaucoup de données avec des variables qui
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concernent les établissements euh euh le sexe est-ce que ce sont des garçons et des filles et et d'autres dimensions l'âge et et d'autres dimensions la progression puisque ces concours peuvent
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se se dérouler à tous les niveau scolair depuis la fin de de l'école primaire jusque au début des classes préparatoires et puis je reviendrai ensuite sur un sujet que je vais d'ailleurs aborder très vite maintenant
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mais dans des termes assez généraux qui est le problème de la tension entre équité efficacité dans l'éducation mais vu depuis le l'évolution de la sociologie de l'éducation depuis les années 60 euh je
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pense que là il faut faire une mise au point assez précise la sociologieéducation a éorme éormément progressé elle a ouvert la boîte noire de ce que c'est que l'éducation après avoir posé des
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constats assez radicaux sur le thème l'éducation est une machine à reproduction sociale on s'est dit bon ça ne suffit pas si c'est comme ça la l'école ne fait qu'enregistrer ce qui se
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passe à son à l'extérieur d'elle-même elle ne peut rien par elle-même et donc les la sociologie de l'éducation s'est dit nous allons un peu changer notre perspective d'analyse nous allons regarder ce qui se passe à l'intérieur
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et et vous verrez qu'il s'est passé les acquis sont sont très très nombreux et les les pistes d'exploration tout ce qu'on appelle effet établissement effet maître effet de paire ont jouit un rôle
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considérable pour accumuler des des données sur le le processus éducatif la séance qui suivra sera consacrée à une question qui est extrêmement simple mais qui donne lieu à
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évidemment à des à des polarisations d'opinion nombreus alors queelle a un caractère presque invariant à certains égards c'est comment ne pas vouloir le meilleur pour ses enfants ou et ou comment vouloir le meilleur pour ses
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enfants et je je verrai à quel point je montrerai à quel point le jeu est complexe entre les familles la politique publique le monde des enseignants
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eux-mêmes et et la société en général voilà et puis je terminerai si je respecte mon programme par une question qui est ressurgie
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périodiquement c'est comment traiter les classes euh qui sont hétérogènes socialement par niveau l'hétérogénité est socio-scolaire si vous voulez euh et donc comment fait-on euh c'est un
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casse-tête depuis très longtemps et les les expériences mais aussi les les résultats d'enquête montre qu'il n'y a pas de vérité révélée il n'y a pas de solution parfaite à aucun égard ce sont
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sans arrêt des arbitrages des tradeoff euh si vous poussez dans un sens le curseur vous obtenez un résultat qui peut-être sera défavorable selon un autre critère d'évaluation et je
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proposerai ce que j'appelle une vision à 360°r parce que dans ces dans dans ces ces analyses et ces problèmes il faut toujours regarder tous les points de vue le point de vue des parents le point de vue des enseignants un enseignant il
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faut traiter très sérieusement ce que c'est que le professionnalisme d'un enseignant un enseignant ne peut pas être dans la même situation devant une classe très hétérogène et ou à l'inverse devant une classe qui est plus homogène en niveau
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ou en en recrutement les deux étant reliés entre eux jusqu'à un certain point mais aussi la l'action publique qui doit se préoccuper de comme on dit de porter le le maximum d'enfants jusque
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aux résultats les plus plus élevés mais qui sait bien aussi que il y a des limites à cette action euh et puis euh le tout sous le regard de la compétition internationale parce qu'il y a des pays
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qui vont qui ont développé leur système éducatif euh de manière très différente et et les rivalités existent maintenant puisque elle débouch à travers l'enseignement primaire et secondaire
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sur évidemment les carrières dans l'enseignement supérieur la trajectoire des des étudiants dans l'enseignement supérieur et la la production de diplôme et de connaissan euh dans l'enseignement supérieur voilà le voilà le menu que je
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je je vous commente brièvement euh et les matériaux de recherche euh que je vais vous présenter donc les voilà l'expansion en un euh puis l'expansion
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enfin de l'éducation primaire et secondaire et pas primarie désolé euh l'expansion de l'enseignement supérieur la vision de l'escalator l'avantage pris par les femmes euh la démographieque
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scolaire qui est plus favorable aujourd'hui étant donné que le il y a une baisse de la natalité et et de la fécondité et donc elle a un incidence sur la composition des
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effectifs scolaires nous verrons comment elle joue la une des variables clés des politiques scolaires a été la réduction de la taille des classes ces dernières années elle peut
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produire des effets mais jusqu'à un certain point et elle agit de manière limitée peut-être pas dans une très grande profondeur temporelle euh nous verrons euh et puis je parlerai de la structure des familles et notamment j'accorderai
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une une importance particulière à la aux familles monoparentales aujourd'hui elles sont un/4 des familles françaises alors qu'elles étaient un 9e
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ou un 10e des familles il y a 40 ans c'est un changement majeur et quand on dit que l'éducation est une affaire euh de plusieurs partenaires notamment des familles il faut tenir compte de cet
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environnement- là pour savoir ce que veut dire que peut l'école euh et vous verrez que la monoparentalité n'est pas une bonne affaire pour l'éducation les les familles monoparentales ont plus de
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difficultés encore faut-il décrypter la monoparentalité ça n'est pas la même si elle est de longue durée si elle est elle n'a jamais été précéder d'une mise en couple si elle résulte d'un divorce si elle résulte d'un décès et cetera et
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ceetera nous avons des enquêtes euh surt ça et euh un de mes une de mes tâches jusqu'ici euh pour arriver devant vous aujourd'hui a été d'aller explorer beaucoup de ces enquêtes pour vous
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donner le le meilleur de la connaissance actuelle sur ces sujets euh la question de ce que peut l'école euh je l'ai mentionné tout à l'heure euh je la traiterai à partir de ce qui se passe
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hors de la période scolaire pour vous le dire tout de suite euh les chercheurs se sont aperçus et les données le montrent que l'école peut réduire les écarts notamment l'école primaire peut réduire
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les écarts de des enfants qui arrivve avec un bagage différent du fait de la première éducation qui est familiale et on sait qu'il y a des écarts considérable selon les milieux sociaux
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dans cette première éducation familiale et l'école peut arriver à les réduire ses écarts jusqu'à un certain point pendant la première année et puis arrivve les vacances et les vacances
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pert considérablement le jeu et il y a toute une ingénierie scolaire aujourd'hui ou une ingénierie d'organisation de l'éducation qui dans certains cas pousseent les établissements ou certains
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établissements ou certains types d'enseignement ou de structure de d'enseignement à s'occuper aussi des vacances studieuses et donc voilà et donc comment
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fait-on quand on doit gérer et j'ai parlé des 15 et 85 pour tout à l'heure que se passe-t-il et un des un des domaines où on a étudié le horssolaire c'est le sport euh mais aussi le sport
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au milieu d'autres loisirs et nous avons de de magnifiques données de magnifiques travaux d'enquête euh j'ai je citerai notamment des recherches d'un des chercheurs qui a beaucoup travaillé à la Direction de
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l'évaluation de du ministère de l'Éducation nationale ADEP euh qui s'appelle Jean-Paul caille qui est un chercheur formidable qui a produit énormément et il a fait de très belles
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enquêtes sur le sujet et puis je terminerai comme je l'ai dit par le problème de la désynchronisation entre croissance éducative et croissance économique aujourd'hui mais pas autrefois je suis un enfant des 30
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glorieuse euh j'aimerais être plus jeune mais je dois dire que j'en ai bien bénéficié je suis un enfant de la méritocratie républicaine j'ai un grand-père paysan qui est né il y a très
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longtemps en 18 50 rendez-vous compte et par le fait de décalage successif de dans la biographie des familles voilà et et bon euh j'ai pu bénéficier de
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cette de ce que la des TR glorieus ont représenté sur le plan de l'élan éducatif d'une nation les choses ont un peu changé depuis mais elles ont changer aussi par un mécanisme étonnant qui est
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que font les familles à mesure qu'elles sont de plus en plus diplômé c'est ça le c'est ça le paradoxe évidemment c'est une fois qu'on est diplômé qu'on on a accédé à l'éducation et bien on agit
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évidemment autrement que quand on est un des premiers arrivé dans le dans dans le système et donc les comportements la politique d'éducation qui a une large part publique évidemment
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la politique d'éducation engendre elle-même des mécanismes de qui peuvent perpétuer des écarts de chance alors même qu'elle elle a contribué à les réduire dans un premier temps voilà un des un des problèmes qu'il faut arriver
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à décomposer et à explorer alors euh maintenant j'en viens à mon introduction euh la voilà euh il y a peut-être parmi vous certains
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qui ont assisté à des cours que j'ai fait antérieurement notamment sur euh la la méritocratie et euh et d'autres noms et je vais brièvement reprendre quelques éléments
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de du du cours que j'ai consacré à ce sujet à propos de la question de l'éducation parce que évidemment l'éducation joue un rôle central dans tout ce qu'on peut dire sur la méritocratie puisque le thème central de
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l'argument méritocratique c'est vous n'êtes pas les enfants d'une ligé aristocratique vous êtes les enfants de vos diplôme et donc euh vous êtes les les produits d'une société qui distribu des diplômes et le
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problème est de savoir si une société qui crée des qui qui soutient l'éducation peut être peut enclencher en permanence une égalité des chances ou bien si elle engendre des phénomènes de
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transmission des avantages éducatifs de génération génération c'est pour le dire très très simplement euh le le rappel que je voudrais faire il partira de deux auteurs que
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j'aime citer ensemble parce que ce sont nos deux piliers peut-être de de la soci en tout cas en Europe c'est Max Weber et il Durkheim Max Weber dans un dans des
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textes qui ont été écrit à la fin de sa vie qui ont été publiés en 1923 et repris dans une grande collection de ses écrits plus tard il y a des dizaines de
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de volumes de l'œuvre de Max Weber qui est un un personnage inclassable et hors norme à tous égards un génie hors norme de la science sociale Max Weber soulign que dès dès 1923 que
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le diplôme devenait le moyen légitime par excellence de l'accès aux positions sociales et professionnelles qui exige un savoir certifiable et que la compétition
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sociale s'était déplacé vers l'accès aux formations diplômantes évidemment d'inégal niveau puisque les formations sont plus ou moins longues et exigent des spécialisations plus ou moins sélectives
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et aussi inégale valeur à nombre d'années de formation spécialisé donné et ceux qui sont gagnants dans cette course savent aussi transmettre à leurs enfants des moyens éducatifs et
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matériels de parvenir eux-mêmes à réussir scolairement c'est cette analyse aussi simple que cela qui a dans son argumentation une sorte d'épure
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argumentative cette analyse avait inspiré Anna arent qui je crois a été la première a forgé le terme de méritocratie dans une conférence de 1954 si j'ai bonne mémoire
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euh je je vous rappelle que l'argument le le maniment critique le plus radical euh pour contester ou discuter la notion de mitocratie par exemple dans le livre fameux de Michael Young the rise of
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meritocracy dont j'ai j'ai traité antérieurement euh et donc cette critique qui vise à discréditer la notion de méritocratie ça puis sur une certaine conception de la société euh
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dans la l'argumentation qui est radicalement critique il n'y a pas de classe moyenne donc il n'y a pas de mécanisme il y a pas de place pour la mobilité sociale à travers des couches intermédiaires il y a il y a une
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polarisation radicale entre le peuple et les élites faites attention à cet argument parce qu'il peut avoir une une couleur de gauche et une couleur de droite si on peut dire puisque dresser
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le peuple contre les élites ça peut être un vecteur extrêmement puissant du populisme et il faut y prendre garde et donc pas de classe moyenne mais une division en deux en deux groupes du
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monde social ceux qui réussissent à obtenir une formation qui a de la valeur et ceux qui n'y arrivent pas et ceux qui arrivent évidemment font tout pour essayer de le transmettre ensuite à
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leurs propres enfants dans leur famille et cette vision là est une machine déterministe euh qui fonctionne à travers cette vision complètement binaire de la société les couples
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binaires sont des machines extrêmement puissantes mentalement et cognitivement pour se représenter le monde dans des termes extrêmement simples des couples d'opposition et et il faut l'honneur de
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la science sociale c'est de se défaire de ce couple d'opposition ou du moins de le compliquer beaucoup pour dire que les choses sont sont fractales en quelque sorte les oppositions aussi simples se décomposent
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toujours en opposition multiples pardous euh cette représentation binaire de la société a une très longue tradition elle a une longue descendance dans la critique sociale et politique et son
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argument c'est euh la méritocratie ne fait que légitimer la division sociale par le biais de l'éducation euh il y a ceux qui ont suffisamment de capacité et font
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suffis d'effort pour réussir dit la critique et les autres du moins quand elle représente la société ainsi et les autres qui n'ont pas d'autre choix que de s'en prendre à eux-mêmes pour expliquer leur échec ou leur faible
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réussite scolaire ou alors pas d'autre choix que de se coaliser pour tout renverser sans prendre aux élites sans prendre à la hiérarchie des emplois et des compétences et donc dans cette
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vision là on n plus aucune dimension de de mobilité de stratification différencié et tout ce qu'on appelle Dieu sait si on en parle classe moyenne a disparu c'est évaporé euh notez aussi
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que la formule de la critique radicale ne recommande pas l'égalité des chances c'est-à-dire l'égalité de la juste compétition entre tous pour réussir une formation initiale et pour accéder à des
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emplois qui sont distribués dans une hiérarchie de de position professionnelle avec des exigences de diplômes de comp d'intenticité de travail et des rémunérations différenciées et hiérarchisé la critique
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radicale veut obtenir une égalité de résultat c'est-à-dire equality of outcome comme on dit en anglais c'est l'objet qui est régulièrement évoqué par ceux qui
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répètent que l'égalité des chances n'a pas beaucoup n'aurait pas beaucoup progressé vous verrez comment on peut discuter cet argument dans le détail ensuite cette égalité qu'on veut réel et
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pas au départ mais au bout du compte signifierait aussi tout simplement comprimer ou écraser la hiérarchie des salaires et des positions professionnelles non pas par le moyen de
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correction gradualiste comme les pratiques l'étatprovidence et la France n'est pas mal placée pour dire les écarts de revenus ou de salaire avant et après redistribution sont très
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différents on passe de 1 à 9 jusqu'à 1 à 3 donc la France est très très redistributive dans ce sens-là mais les positions professionnelles demeurent hiérarchisé et les salaire aussi il
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s'agit pas de ça de mais il s'agit de d'écraser la hiérarchie des salaires dans cette idée de d'égalité de résultat et de fait un des problèmes ça serait est-ce qu'on ne va pas débrancher tout simplement un moteur de l'investissement
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dans l'éducation puisqu'il n'y a plus d'incitation à étudier plus ou moins longuement pour se procurer des emplois qui sont différent diff rémunéré ou si vous voulez l'argument différent différemment
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gratifiant par exemple gratifiant en terme de donation de sens puisque c'est aussi un un terme qui est qui revient périodiquement et qui est encore beaucoup d'actualité aujourd'hui notamment après la
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pandémie il se peut que la la visée ultime de cette critique la plus radicale ce soit de dire la mission de l'éducation n'est pas de former à une
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vie active et à des emplois qui serait une vision étroitement utilitariste mais la mission première de l'éducation et l'émancipation des personnes évidemment la réponse de bon sens c'est de dire c'est
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les deux mon général euh on ne peut pas simplement séparer l'un de l'autre mais euh la question c'est comment hiérarchiser et comment associer ces objectifs parce qu'ils n'ont pas les mêmes euh ils n'ont pas les mêmes
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conséquences je je j'espère avoir le temps de vous présenter un argument qui va un peu dans le même sens à propos de l'enseignement supérieur puisqu'il y a aujourd'hui des débats absolument considérables sur l'évolution de
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l'enseignement supérieur est-ce que toutes les formations méritent d'être soutenues est-ce qu'on peut encore enseigner les Lang RAR et cetera et cetera maintenant qu'on cote de plus en plus précisément le destin professionnel
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des étudiants on peut le mesurer euh est-ce que cette dimension culturelle de l'enseignement doit être préservée jusqu'à quel point et euh ou alors est-ce qu'elle doit être mise en quelque
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sorte au service de d'une vision plus productive en quelque sorte de l'enseignement l'enseignement ça coûte à à l'état ça coûte aux familles ça coûte aux étudiants il faut en espérer quelque
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chose et si vous vous ne le faites pas peut-être que d'autres vont le faire à votre place et cetera se mêle à tout ça évidemment le la technologie et l'intelligence artificielle je ne vais pas en traiter cette fois directement
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parce que le terrain est trop instable chaque jour apporte son lot gigantesque d'information sur tel ou tel usage de plus en plus diffusé de l'intelligence artificielle dans l'enseignement dans la
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recherche avec ses avantages et ses inconvénients et nous ne sommes que dans la la toute petite enfance de cet outilâge donc voilà mais la question se posera inévitablement de savoir comment
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en associant des technologies puissantes et infatigables à l'effort éducatif des individus nous avons à balancer les arguments en faveur de qu'est-ce que c'est que la la puissance de l'éducation
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est-ce que c'est développer l'esprit critique qui est supposé être hors de portée du moins pour l'instant de l'intelligence artificielle et c'est ça la valeur ajoutée suprême puisque le reste peut se procurer on peut se le
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procurer par par la consultation des chat GPT et l'autre ou ce que produit aujourd'hui nos chers français de Mistral et d'autres ou bien
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est-ce que la l'éducation ne pourra jamais se passer de transmettre les connaissances dans les meilleures conditions possibles parce que la connaissance formalisée ou
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produite ou diffusée et régurgité par l'intelligence artificielle n'est qu'une association probabiliste d'État donné de de ce que nous savons or le propre de la connaissance c'est
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d'avancé notamment par exemple dans les travaux d'intelligence artificielle euh voilà je voudrais aussi vous rappeler maintenant que j'ai j'ai développé ce point les brièvement les
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les analyses de Durkheim bon on dit qu'une science gagne en maturité si elle ne cite plus ses founding fathers ses pèr fondateurs mais
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toutes les sciences ne pratiqu pas cette cet oubli des pères fondateurs des sciences humaines et sociales probablement ont une mémoire plus longue euh et on peut le mesurer d'ailleurs la bibliographie les travaux de
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bibliométrie montrent que les les durées de vie des connaissance diffusé par publication sont plus longues dans certaines sciences que dans d'autres euh un article de biologie ne citera probablement pas des articles antérieurs
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à 3 ou 4 ans alors que en sociologie vous pourrez et je le fais moi-même citer des auteurs qui ont une centaine d'années euh ça n'est pas bon je ne vais pas développer mais en tout cas c'est un
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et et à mon avis le le point clé parce pour pour revenir à à Durkheim le point clé c'est que Durkheim saisit un certain nombre de problèmes qui ont un caractère relativement invariant c'est intéressant
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de c'est assez délicat de parler d'invariance quand on est dans la matière sociale parce que le monde notre matière c'est la variabilité c'est la probabilité et la variabilité mais il y a des points en
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quelque sorte fixes qui permettent de de montrer que les problèmes se répètent dans des contextes évidemment très différents mais qu'il y a une part des problèmes qui se renouvellent faiblement en tout
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cas dans leur énoncé le plus général et et voilà comment je je vais aborder ce pointlà en en vous donnant le le résumé de l'argumentation de Durkheim concernant au moins un certain nombre de points de l'éducation qui est un sujet
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qu'il a beaucoup occupé dès ses premiers travaux mais encore plus dans la deuxième parttie à la fin de sa vie il a consacré des des cours et et des interventions et des livres à
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l'éducation voilà ce que je peux dire sur la la la conception de l'éducation premièrement la la production économique repose dit durkim dès ses premiers travaux sur la division du travail c'est le titre d'un ces grands livres qui est
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porteuse de différenciation des capacités Durkheim doit penser la société comme une société où les individus sont de plus en plus différents les uns des autres c'est ça un des mécanismes de transformation des
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sociétés éé il le dit très tôt donc une division de travail porteuse de différenciation des capacités de croissance économique et d'inégalité les trois
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sont sont couplés et quand durkem analyse cette division du travail donc les rapports de travail la différenciation des professions et les inégalités de revenus
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qu'ells engendrent il souligne que premièrement la division du travail augmente la différenciation des tâches et leur complexité ça c'est une sorte de bonne nouvelle en quelque sorte donc autrement
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dit la division du travail tire un parti grandissant des capacités et des différences individuelles c'est c'est toujours la même chose il faut que l'individu est une richesse à mesure que la différenciation se produit et qu'elle
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est en quelque sorte elle est mise en œuvre après tout comme je l'ai dit antérieurement les individus ne savent jamais au départ de quoi ils sont capables au juste il leur faut des bonnes conditions pour développer en eux
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toutes leur potentialité euh et durkim mentionne sur ce point très très principalement des activités qualifiées ou très qualifiées qui
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illustre sa thèse de la complexification des tâches en vue de leur spécialisation en analysant l'évolution du travail et des rapports de travail durkim doit donc déterminer sous quelles
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condition la société est viable euh en dépit ou plutôt en raison même de la différenciation croissante des activités comment est-ce que cet ensemble social à mesure qu'il se différencie ou qu'on
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pourrait on dit dans un autre vocabulaire qu' peut se fragmenter ou aujourd'hui on dirait qu'il va se polariser euh comment cet ensemble peut tenir euh alors que c'est les les
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activités les professions se différencient entre elles et que elles provoquent des inégalités cro de revenus c'était d'ailleurs le programme de de tout développement du Welfare
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State qui a suivi la période dans laquelle durkem a écrit mais qui est la construction sociale majeure du 20e siècle en tout cas en Europe alors quelles sont ces
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conditions tout individu premièrement aspire à se développer le plus complètement possible et donc à se perfectionner c'est même là un principe d'égale revendication de tous à l'égard
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de l'éducation du travail c'est un point assez simple euh la question c'est le peut-il dans l'univers du travail et dans ses divisions nous ne sommes pas dans un
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monde où chacun une fois ses capacités développées par l'éducation initiale pourrait obtenir exactement ce qu'il recherche et où toutes les aspirations
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de chacun seraient satisfaites c'est le le réalisme de durkim si vous voulez parce que la concurrence interindividuelle agit pour appariller les individus et les les emplois dans un objectif d'efficacité et tout le monde
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ne peut pas être servi de manière parfaite en fonction de ses euh capacités développé et de ses préférences évidemment l'idéal serait une sorte d'apparillement fonctionnel parfait euh qui qui couple vos
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préférences vos choix vos réussites scolaires à supposer qu'elles soi suffisamment importantes et qu'ell été bien euh en quelque sorte encouragé et produite par le système scolaire V donc
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vos préférences et vos choix avec l'univers des emplois qui vous assure une position sociale une gratification monétaire et non monétaire suffisante ça ça serait l'idéal une sorte d'idéal
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fonctionnel mais il ne fonctionne pas comme ça il se trouve que durkim est un réformiste réaliste et qu'il tient compte du problème de la compé I qui existe entre les
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individus qui peut être direct ou indirect et le point clé c'est que cette compétition doit être juste et deuxièmement que chacun dans la position
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qu'il obtientkim soit considéré avec une égale dignité ça c'est un thème dont j'ai souligné antérieurement à quel point il est revenu dans le jeu
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récemment et que faut-il pour que une compétition soit juste et bien c'est l'égalité des chances et l'éducation occupe ici le cœur de l'argument sur le développement
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des individus et de la société chez durkan l'éducation doit soutenir littéralement toute l'architecture d'une société dont la croissance repose sur des activités plus
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complexes c'est pour ça que je disais que il n'y a probablement pas beaucoup de sujets aussi importants que l'éducation euh les inégalités socio-professionnelles qui résultent de cette croissance économique et donc de
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la différenciation des professions et des métiers ces inégalités seront toujours controversés si la compétition pour l'accès à ces professions n'est pas assise d'abord dit durkim sur une
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égalité des chances dans l'éducation pour permettre le développement le plus complet possible par l'individu de ses potentialités il faut noter ici que l'intérêt de la l'argumentation de durka
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et qu'elle cherche à faire tenir ensemble ces deux principes dont je traiterai à mainre reprise qui sont l'efficacité gage de progrès des sociétés de résolution des problèmes
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vous pouvez les prendre les uns après les autres ceux de la soutenabilité de notre croissance en sont un aujourd'hui majeur mais donc des deux principes de de l'efficacité et de l'équité l'efficacité c'est la
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croissance économique et la dynamique de transformation du travail mais celle-ci comme je l'ai dit est génératrice d'inégalité de rémunération d'inégalité des conditions de travail et de satisfaction au travail dans les
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métiers exercés au passage je veux redire ici encore une fois que une des plus grandes inégalités dans les activités de travail et dans les métiers c'est la valeur
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apprenante du travail le learning content of work comme je l'appelle un travail qui ne vous apprend rien c'est l'abomination c'est la route et ça sera transféré immédiatement à des robots un travail qui vous apprend quelque
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chose vous permet de vous développer non pas simplement initialement mais continuement avec un un un argument qu'il faut ajouter tout de suite c'est que apprendre sans cesse c'est aussi se
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remettre en cause et prendre des risques jusqu'à un certain point parce que bon tout n'est pas acquis et queon n pas de sécurité absolue sur l'accumulation de de ce qu'on doit remettre en cause et de
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ce qu'on doit se procurer par l'expérience mais euh donc il y a il y a des inégalités dont je viens de traiter de rémunération mais aussi de satisfaction au travail et
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de learning content of work ces inégalités ne sont acceptables que si la compétition pour les emplois et les métiers désirables cette compétition est juste et qu'est-ce que c'est que la justice dans la compétition c'est selon
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durkim l'équité tout simplement euh le vocabulaire compte ici parce que il y a des termes qui qui paraissent semblables les uns aux autres et qui ne sont pas les mêmes l'égalité n'est pas la même chose que l'équité bien sûr aujourd'hui
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la polarisation des emplois entre les plus qualifiés qui sollicitent les les emplois les plus qualifiés qui sollicitent de l'expertise et des compétences qui sont recherchées c'est le fameux thème de pénurie des
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talents dans des métiers de technologie avancée et cetera mais bon je je reviens pas sur ce sujet parce que la pénulie des talents peut s'appliquer aussi à des métiers où il y a pas assez de main d'œuvre café restaurant La Boucherie ou
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Dieu sait quoi euh le vocabulaire du talent s diffusé partout de cette manière-là tout simplement quand il y a un déséquilibre entre l'offre et la demande mais initialement et et de manière assez consistante l'argument de
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pénurie des talents s'applique beaucoup à aux qualifications qui sont situé qui qui sont accouplés à des activités qui sont à la frontière de l'innovation euh donc polarisation des emplois entre des
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activités qualifiées et des activités peu qualifiées et cette polarisation des emplois qui se mesure dans dans les données sur les les salaires et et les chances de de carrière de progression de
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carrière cette polarisation elle radicalise évidemment le problème de de l'équité surtout dans des économies comme la nôtre qui ont détruit un des
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socles de d'une organisation graduelle en quelque sorte de la carrière à travers une progression une mobilité d'emploi qui est l'emploi industriel où l'architecture des
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compétences n'était pas du tout aussi polarisée qu'aujourd'hui dans le monde des services la polarisation est beaucoup plus forte que dans un monde d'emploi industriel quand dans le monde de l'industrie les carrières longues
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dans l'industrie ressemblent à des à des progressions les carrières longues dans le monde des services sont marqué tout de suite par une polarisation plus forte alors cette égalité des chances
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est-ce que c'est un idéal accessible ou bien est-ce que c'est un idéal qui est inaccessible dans sa modalité la plus complète c'est une question que que
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durkim pose et que nous reverrons à mainre reprise premièrement l'égalité des chances c'est un impératif et je cite ici Durk notre idéal est de mettre toujours plus d'équ quité dans nos rapports
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sociaux afin d'assurer le libre déploiement de toutes les forces socialement utiles tous les mots comptent ici comme je l'ai dit durkim est un réformiste réaliste euh cet extrait de la division du travail social
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c'est un livre de la fin du 19e siècle mais il y a aussi chez Durkheim la conscience aigue est presque tragique euh il y a vous pouvez lire un certain nombre de grands sociologues en ayant
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l'idée ou en ayant à l'esprit qu'il y a chez eux une dimension de tragédie révéler des des grandes vérité sur le monde social et savoir qu'on ne peut pas
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les modifier simplement en les révélant vous donne une conscience tragique de votre propre position il y a je crois d'une certaine manière dans dans l'œuvre de quelqu'un comme Pierre bourdieux qui
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a enseigné ici une dimension de cet ordre là je l'ai dit à un moment en hommage à Bourdieu quand il est il est décédé il y avait eu un très bel article
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de pierre encrevet qui qui rappelait cette cette dimension presque tragique de savoir porter une ce qu'on estime mettre la vérité sur un monde social et en même temps se dire qu'est-ce que je
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ferais exactement et bon je ne vais pas développer mais c'est je pense que durkim est dans cette situation il a une conscience presque tragique du fait que l'égalisation des chances est un idéal
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asymptotique et qu'il est inaccessible sous sa modalité la plus complète et ceci pour deux raisons au moins d'abord la demande sociale d'égalité des chances n'est pas statique mais elle est
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dynamique les frontières de la demande d'égalité se déplacent euh ce qui pouvait être considéré comme accepable à un stade donné de la marche de la société vers l'égalité des chances
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sera considéré comme inacceptable ensuite soit parce que les mesures d' d'égalisation des chances se révèlent improductive soit parce que le sentiment d'inégalité s'attache à des dimensions
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de plus en plus nombreuses et que ce qui était considéré comme non égalisable dans un premier temps apparaîtra arbitraire ensuite on verra des des exemples plus tard euh mais
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réaliser l'égalité des chances notamment scolaire c'est la deuxième raison est une aporie ou un idéal seulement asymptotique pour une deuxème raison qui
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est tout simplement le dou la double origine des écarts de chance c'est-à-dire l'école d'un côté et voilà le le deuxième suspect habituel de l'autre c'est la
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famille le traitement de l'inégalité des chances peut assurément faire l'objet de multiples dispositifs de correction euh dans sa partie institutionnelle sous l'action des
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politiques éducatives et de l'organisation du système scolaire et ici c'est euh le le grand projet et la grande action de l'intervention publique compensatrice et redistributive euh des
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chances mais l'autre composante des inégalités éducatives et du ressort des familles or les familles sont les courrois de transmission intergénérationnelle de l'inégalité des
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chances leur liberté de transmettre ce qu'elles souhaitent transmettre par l'éducation de leurs enfants est un principe démocratique comme l'écrit durkim lui-même vous voyez que bon il y
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a il y a en quelque sorte beaucoup d'outils pour penser les situations les plus contemporaines même là il y a plus d'un siècle il écrit il est certain que il dit actuellement donc
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il peut espérer un autre monde mais son réformisme réaliste lui montre toutes les difficultés que ça représente et j'y reviendrai plus tard l'idée que nous pourrions être empêchés de laisser nos
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biens à nos enfants se heurterait à de viv résistance car nous travaillons dit-il autant pour assurer leur bonheur que le nôtre sont des phrases simples
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mais euh qui ont une portée considérable évidemment pour euh mesurer prendre la mesure de ce que c'est que la double origine des écarts de
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chance et durkem ajoute la visée asymptotique de l'égalisation des chances n'apaiserait pas les controverses sur l'égalité réelle et les sentiments d'injustice dans une société qui opère en régime de concurrence pour
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l'accès aux emplois désirables et en régime de hiérarchisation des professions du fait de la division du travail donc c'est un idéal mais qui
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STERA en permanence à des mouvements de de révision des des aspirations et des anticipations John rolls l'auteur de fameux livre sur la théorie de la
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justice qui est le livre de théorie politique du 20e siècle le plus cité le plus commenté le plus discuté et de très loin John rolls a cherché à résoudre le
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même problème de de la justice c'est de l'équité sans sacrifice ni d'efficacité ni de liberté dans sa théorie de la justice et il a choisi à un moment donné
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de placer la liberté des familles et des individus au premier rang de ces deux principes de justice en indiquant que l'égalisation des chances qui fait l'objet du second
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principe de justice ne doit pas pénétrer dans la sphère privée de l'éducation domestique alors même que celle-ci produit très tôt des écarts de socialisation et de développement
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cognitif sans compter tous les autres moyens dont peuvent user les familles qui en ont les moyens culturels et matériels pour modifier par leur action propre l'ambition politique et sociale d'égalisation des chance scolairire il y
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a des sociétés où on a rêvé de cette de placer la l'égalité au-dessus de la liberté quand dans des sociétés totalitaires on a déessé comme dans la grande révolution
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ma setung d'envoyer les individus d'annuler en quelque sorte les effets d'hérédité sociale purement et simplement en en déportant les individus dans les campagnes et cetera une des recherches les plus intéressantes que
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j'ai lu ces dernières années a montré par un chercheur sino-américain qui s'appelle Yuki a montré que même avec la politique de maetou qui a visé à
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éradiquer la puissance de l'origine sociale des individus et de avantage éducatif des individus nés dans des milieux plus favorisés de de la période antérieure la révolution chinoise de mautsetung même après on retrouve des
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traces alors même qu'on voulait l'effacer on retrouve des traces d'avantage des familles euh qui avaent été en quelque sorte déraciné dans le destin de leurs enfants donc on ne peut
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pas tout effacer mais une autre une autre proposition dont je reparlerai sans doute même si j'aurais peut-être pas c'est toujours un problème d'arbitrage du temps une autre proposition serait tout simplement
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d'abolir la famille euh mais mais c'est vous avez raison de sourire mais c'est une affaire qui est très très discutée à mainre reprise et de et de bien des manières sur plein d'aspects c'est c'est difficile de la
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rendre gradualiste mais on peut imaginer après tout il y a des expériences euh bon si vous sortez les enfants de leur milieu social très tôt comme à spart ou bien si vous les mettez
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dans des internats il y a des expériences un de mes jeunes collègues plus jeune que moi qui est maintenant un brillant économiste d'éducation a fait une une évaluation je reparlerai peut-être de ce que sont les internats
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d'excellence mettre les enfants très tôt dans des internats ça a été une politique qui a été tentée qui était coûteuse et qui a eu des résultats extraordinaires vraiment très très spectaculaire en terme d'acquisition de compétences donc mais l'étendre à toute
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la société ça paraît ça paraît difficile étant donné le coup immense et peut-être les réticences des familles à se laisser embarquer dans un projet pareil enfin il y a plein de modalités les les kibuts en Israël on a regardé
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comment il fonctionnent il y a un très beau travail de Ron abramitski pour analyser le comportement des individus dans les kibuts et les kibuts qui veulent égaliser à la fois les chances
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et les résultats pratiquer une sorte de politique égalitariste assez assez développé est-ce qu'elle tient la est-ce qu'elle tient la route et le livre montre en partie au moins que une parti
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de ceux qui sont qui se considèrent eux-même comme appelés à vouloir développer plus de potentialité s'en vont donc et qu' se sentent freinés donc les choses sont sont compliquées enfin
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je je ne vais pas aller plus loin parce que c'est un sujet en soi euh dans son livre de de 1973 euh qui s'appelle the coming of postindustrial society qui a été traduit sous le titre
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vers la société postindustrielle un livre qui pronostique l'égalisation progressive réelle des chances et donc la réalisation possible d'un idéal
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méritocratique grâce à l'importance décisive de l'éducation pour alimenter la croissance économique des sociétés post-industrielle comme il les appelle Daniel belle euh un sociologue
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de Harvard notait pourtant qu'il y avait une contradiction inhérente à son espoir de méritocratie le principe de l'égalité
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des chances même s'il était pleinement réalisé dit-il pourrait recréer de l'inégalité à chaque génération et deviendrait donc une force conservatrice dans la société après une seule
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génération le pur jeu d'une allocation méritocratique des réussites professionnelles produirait déjà un groupe social doté d'une position sociale bien ancrée dans dans la gestion
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de ces de ses transmissions de ce qu'il a pu se procurer par l'école et par la formation et donc euh le ceux qui auraient bénéficié de cet élan
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euh égalitariste en quelque sorte d'égalisation des chances ce ceux qui en auraient bénéficié pourrai-il renoncer à transmettre ce qu'ils ont obtenu non non pas simplement des simplement des
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ressources monétaires l'héritage mais les dispositions et les comportements que ils ont eux-mêmes appris à mettre en œuvre pour obtenir la position qu'ils détiennent et qu'ils
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souhaiteraient transmettre à leurs propres enfants dans son ouvrage La la tyrannie du mérite de 2020 qui a fait parler de lui le théoricien politique Michael
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sandel reprend pour lui donner une tournure alors là pour le coup vivement critique le même argument mais nous sommes aux États-Unis et Dieu sait si aux États-Unis les études sont une
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affaire complexe avec des coûts pour les familles qui peuvent être considérables selon sandel c'est l'institution de la famille qui compromet de manière cruciale le projet
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méritocratique de donner à chacun une chance égale quand vous lisez sandel il n'a pas de solution à cet énoncé là il n'y en a pas mais il énonce le problème
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et vous voyez que le problème il il revient sans arrêt Durk l'avait dit et et Max Weber l'avait dit donc il y a un caractère invariant d'une certaine manière simplement le décor change Cindel dit ceux qui au cours d'une
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génération ont acquis des positions avantageuses grâce à cette technologie du Mérite obtenu par l'éducation chercheront à déployer leurs ressources afin de permettre à leurs enfants de
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suivre un parcours similaire et à mesure que les inégalités déterminées par ce qui est considéré comme le mérite scolaire augmente la peur de l'échec scolaire de la mobilité sociale descendante qui en découle
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s'intensifiera euh et des travaux ultérieurement ont été dans dans ce sens-là aussi euh il y a euh on atteint à un moment
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donné des des contradictions assez sérieuses euh qui frapperont toutes les familles un professeur de Cambridge qui a consacré un s'appelle Stéphane colini
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qui a consacré un long essai à toute une gamme de d'essas d'ouvrages récents consacrés à la méritocratie il y a une une flambée d'essais autour de 2018 2020 2021 notamment aux États-Unis ce ce
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professeur de Cambridge a posé une question intéressante même lorsque les illusions de la méritocratie ont été balayées certaines questions difficiles demeurent notamment pour les gens de gauche l'une
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d'entre elles concerne l'unité que nous appelons la famille même les progressistes les plus engagés qui votent font campagne et s'organisent ou écrivent contre un grand nombre d'expressions de l'injustice sociale
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peuvent être uncapable ou peu désireux d'aborder cette injustice fondamentale des avantages qu'ils transmettent à leurs propres enfants c'est dire que le sujet est une sorte de
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lézarde dans la la conscience publque et la conscience privée de ce que c'est que gérer la question de l'éducation je vous donne un autre
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exemple que je tire d'un d'un ouvrage collectif qui s'intitule la gauche du réel qui est paru en 2019 et je tire mon argument d'un chapitre de l'économiste
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éise will qui est venu d'ailleurs au Collège de France à l'occasion du colloque de rentrer autonne qui était consacré à l'éducation Élise rilery qui est par ailleurs membre du Conseil supérieur de
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l'éducation que préside mon collègue Stanislas Dean propose de renouveler dans ce chapitre qu' une contribution à ce livre collectif propose de renouveler la conception de gauche de l'éducation
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euh elle elle écrit qu'il faut réinterroger le pourquoi et le comment de l'éducation et redéfinir un projet éducatif qui corresponde véritablement au valeur de la gauche progressiste qui est fondée
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sur la justice sociale et l'émancipation des individus et elle pose un constat départ sur toute une série de d'observations un un pb consacré par la France à son système éducatif que se
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situe à peu près dans la moyenne des pays de l'OCDE donc nous ne sommes pas vertueux mais nous ne sommes pas non plus vicieux il y a des pays qui consacre plus mais nous sommes à peu près dans la moyenne euh la question
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c'est euh quelle est la part des dépenses publiques et des dépenses privées et de ce point de vue là encore la France se situe dans le haut de la fourchette de l'OCDE avec des dépenses publiques pour l'éducation dépenses privées c'est celle
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des familles notamment les dépenses publiques se situe la moyenne de l'OCDE c'est c'est 86 % pardon la France se
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situe à 86 % et la moyenne dans l'OCDE c'est à peu près la même chose 86 ou 88 % et donc le problème c'est qu'est-ce qui est à la charge de de la collectivité publique et qu'est-ce qui
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est à la charge des familles euh et quelles sont au fond les valeurs les objectifs qui justifient que les que l'éducation soit à la charge de l'un et l'autre collectivité publique
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famille euh jusqu'à quel niveau doit-on rendre l'éducation gratuite pour tous de la même manière et cetera et quelle est la bonne place à donner aux familles dans
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le système éducatif voilà des questions qui sont lourdes et vous voyez qu'elles ont une ancienneté très longue et qui elles n'ont pas de réponse en blanc ou noir en terme binaire parce qu'elles se
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répèt sans arrêt de cette manière-là encore une fois dans des décors mouvants et c'est toutes ces questions dit-elle divisent et déchaînent les passions euh donc
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euh une fois qu'elle a détaillé sa vision euh euh des de droite et de gauche de l'éducation euh elle en arrive à à ceci euh
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euh en France le débat concernant notre modèle éducatif je la cite semble s'être perdu dans la confusion des valeurs et des objectifs des contestations face à la prise en charge publique de l'éducation se font entendre euh
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d'ailleurs si la part des élèves scolarisés dans le secteur privé reste largement minoritaire elle a cependant gagné du terrain au cours des 10 dernières années euh la l'équation c'est 20 80 elle est bornée par cette ce
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partage ce grand partage qui avait été négocié dans les années 80 en France enseignement privé sous contrat sousc contrat ne peut pas dépasser 20 % des ressources euh et des affectations
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d'élèves à peu près ça fluctue mais enfin c'est à peu près cette équation là certes euh elle parle de de l'attrait des familles pour l'enseignement privé elle elle dit il ne s'agit pas d'une
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véritable hémorragie ou d'une fuite des familles vers le privé comme on peut le lire dans des tribunes alarmistes mais l'évidence d'une éducation gratuite et égale pour tous se fissure peu à peu toute réforme est immédiatement l'objet
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d'un déchaînement de contestation et ce à droite comme à gauche ceci est d'autant plus troublant qu'il s'agit de réformes plutôt modestes dans leur portée scolaire et sociale à l'instar de la réforme des rythmes scolaires ou de
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la réforme du collège euh et euh elle elle continue en disant nous avons perdu le sens d'un projet éducatif de gauche signe de cette perte de sens les contradictions individuelles
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et collectives parmi les électeurs de gauche sont permanentes la plupart défendent ardemment le principe de mixité sociale dans les établissements mais trouve de bonnes raisons pour ne pas l'appliquer à leurs propres enfants tout le monde
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applaudit des deux mains en faveur c'est une économiste de gauche qui parle tout le monde applaudit des deux mains en faveur du dispositif d'éducation prioritaire mais et vend debout lorsque ses propres lorsque ces moyens sont ôés
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aux établissements que fréquentent ses propres enfant même si par une évolution heureuse de la composition sociale et scolaire de l'établissement celui-ci remplit ne remplit plus les critères d'éligibilité on reconnaît bien volontiers que les enfants de parents
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peu diplômés ne font pas leur scolarité en partant sur la même ligne de départ que les autres mais on n'envisage pas d'appliquer des mesures de discrimination positive au concours d'entrée aux écoles au grandes écoles au
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motif que cela ne serait pas juste euh l'approche redistributive et égalitariste qui auparavant remportter une large adhésion et inspirer confiance aux parents toute catégorie Social
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confondu est aujourd'hui perçu comme un nivellement par vers le bas un sacrifice des bons élèves sur l'hôtel de l'équité et de la et de la solidarité
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euh il y a làors un un une manière de décrire les problèmes euh avec une sorte de bon euh comment dire
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de de volonté de ne pas masquer les contradictions internes à la société qui est trouve assez salutaire parce que il elle désigne des vrais des vraies
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difficultés profondes le deuxè problème qui est régulièrement discuté c'est comment articuler justice efficacité et là encore pour citer une
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fois de plus cette cette auteur ou cette autrice je ne sais pas cette collègue c'est plus simple euh elle dit la la France est dans une situation paradoxale les score au test
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internationaux sont moyens par rapport aux autres pays avancés d'une for d'une du fait d'une forte proportion d'élèves en difficulté l'écart de score entre les 10 % les plus performants et les 10 %
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les moins performants et est l'un des plus importants des pays participants au test PISA euh et beaucoup d'élèves quittent le système scolaire beaucoup d'élèves en difficulté quittent le
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système scolaire euh 15 % de la classe d'âge en 2015 dit-elle euh et donc euh ces efforts consentis en faveur de l'éducation semblent manquer d'efficacité
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euh Elise hilery aurait pu ajouter que l'efficacité du système éducatif français quant à sa capacité à former les connaissances et la progression des connaissances des élèves est affaiblie
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dans son ensemble d'après les enquêtes international testant les compétences des élèves et non pas simplement du côté des des des 10 % des meilleurs des 10 % des des moins bons la baisse de compéten
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est générale euh des plus performants au moins performants et on le verra plus tard euh mais là encore il faut décomposer euh sans arrêt euh le
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l'honneur de la science de et de la science sociale en particulier c'est toujours de prendre un problème et de le décomposer de le décomposer de le décomposer pour traquer toutes les variables actives qui sont dans l'analyse du problème
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euh cette perte d'efficacité est doublement mesuré elle est mesurée dans le périmètre des évaluations nationales on connaît les les tests nationaux qui ont été faits
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selon des mêmes protocoles depuis les années 70 et on a montré j'avais présenté des des données là-dessus au collo de rentrée on a montré que les performances déclinaient assez
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continuement depuis les années 70 euh mais elle est est évidemment aussi mesurée dans le périmètre des comparaisons international et on y reviendra la semaine prochaine ou
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peut-être un tout petit peu après euh ce symptôme de perte d'efficacité que pointe ma collègue à un autre re volet euh c'est celui de la l'efficacité
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incertaine de la politique d'éducation prioritaire qui était destiné à réduire les inégalités des chances et de réussite et qui obser et qui opère selon un principe compensatoire àouer plus de
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ressources pédagogiques et humaines dans les établissements et les réseaux d'établissement appelés REP et REP plus réseau d'éducation prioritaire et réseau d'éducation prioritaire plus donc avec
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un supplément de d'effort qui concentre des élèves de milieu socialement et économiquement défavorisés euh et de fait l'évaluation de cette politique compensatoire est rendue euh
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plus incertaine par euh aujourd'hui elle est elle est rendue incertaine elle elle est incertaine à double titre d'abord parce que on ne connaît pas l'effet de longue portée de de ce type de réforme
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par exemple réduire la taille des classes euh dans le secteur primaire notamment dans à l'école primaire en en CP en CE1 et puis en CE2 progressivement
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euh et récemment on on a accéléré ce ce dispositif de réduction de la taille des classes on ne connaît pas son effet à à long terme euh est-ce qu'il va persister si on a pu au fond diminuer les écarts
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de performan euh des élèves dans qui viennent qui entrent dans ce euh dans dans ces réseaux est-ce qu'on a pu diminuer les écarts de chance ou pas à à long terme ça c'est un premier point
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deuxième point c'est euh les efforts pour réduire la taille des classes sont assez récents et et et et de plus en plus forts et donc on n' pas encore le recul nécessaire pour les évaluer euh en tout cas euh nous avons ici euh
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euh euh la matière en quelque sorte de euh d'une discussion assez développée sur ce que c'est que l'efficacité du système éducatif et ce que sont les expérimentations qu'on peut y introduire
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et qui peuTent peuvent agir avec toutes sortes de leviers dont celui de la réduction de la de la de la taille des classes et du nombre d'élèves par classe euh qui ont qui ont une efficacité
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peut-être instantanée mais peut-être pas de longue portée vous voyez qu'à travers tout ce que je viens de dire on peut voir la la question scolaire à travers les controverses sur
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les réformes de politiqu scolaires à travers les résultats des évaluationstion tion et internationale mais aussi à travers les stratégies des familles qui recréent des écarts de Chan là où l'école doit s'employer à les
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réduire à travers les controverses sur l'efficacité des modèles pédagogiques à travers le débat sur l'encadrement ou la liberté du choix de l'établissement dans lequel scolariser ses enfants à travers
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la part exacte que prend la scolarité dans la formation éducative des enfants et des adolescents et plus généralement à travers cette tension entre équité et efficacité d'une part et à travers la
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question de l'importance respective du niveau de financement de l'éducation par du PIB et cetera rémunération des personnels et et du bon design organisationnel de ce que c'est qu'un un
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système d'enseignement c'est-à-dire le degré d'autonomie des établissements la gestion de des carrières des personnels la gestion de l'éunité sociale et scolaire des classes pour augmenter euh
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espètons à la fois l'équité et l'efficacité de l'action publique d'éducation ce sont des questions dont je traiterai au fur et à mesure mais elles sont sur l'agenda en conservant toutes ces
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questions en mémoire nous pourrons dire qu'un un diagnostic paraît dominé alors que la scolarisation n'a pas cessé de progresser du primaire au supérieur depuis les années
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1950 et que la certitude de réussite des études au moins primaires et secondaires et je vais le documenter tout à l'heure n'a pas cessé de d'augmenter un indice possible c'est le taux de redoublement
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en baisse constante euh et un autre indice c'est le taux de bâelier en hausse constante et bien alors que cette scolarisation n'a pas cessé de progresser l'insatisfaction à l'égard de la question scolaire n'a pas cessé
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d'augmenter non plus alors pourquoi qu'est-ce qui se passe euh quelques motifs de d'insatisfaction double déploration du manque d'efficacité et du manque d'équité demande croissante d'information des
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famille sur l'efficacité des établissements et sur les facteurs organisationnels de la performance des établissements combinaison de plus en plus différencié de ressources publiques
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et privées d'éducation par les familles impatience devant le déséquilibre de la production de diplômes et la création des emplois correspondants qui provoque ce qu'on peut appeler pudiquement dans
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la littérature la transformation des normes de qualification euh ou plus simplement des mécanismes de déclassement provisoire ou durable des diplômés au vu
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de la divergence entre les aspirations des diplômé et le rendement réel de leur diplôme ce qui peut être le symptôme ou le levier d'un une sorte de perte de sens dans
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l'investissement dans l'éducation euh du moins au regard de la valeur nominale des diplôme autre motif d'insatisfaction la quantification progressive mais incomplète des écarts de valeur des
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diplômes selon leur niveau et leur spécialités qui contraint à des des choix des stratégies d'optimisation incomplètement informé de la part des étudiants et des familles
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euh en disant que ces deux tendances d'expansion et d'insatisfaction non' cessé de de se consolider euh je cède évidemment un peu facilement au désir
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d'aiguiser le paradoxe en le rendant linéairement grandissant c'est-à-dire toujours plus d'éducation pour toujours plus d'insatisfaction évidemment en réalité les choses sont plus
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complexes il y a il y a quatre facteurs qui doivent jouer de manière contrastée premièrement l'expansion continue de l'offre et de la demande d'éducation est avérée ça c'est clair et vous le verrez
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de manière chiffré très précisément et la politique publique a soutenu massivement une une égalité d'accès à cet enseignement primaire secondaire et
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supérieur une égalité formelle d'accès et réel jusqu'à un degré assez avancé euh deuxièmement cette expansion a provoquer une hétérogénéité
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croissante de la population scolaire c'est au fond le bénéfice d'une diminution constante des inégalités d'accès à l'éducation primaire secondaire et supérieure mais et cette hétérogénéité croissante provoque une
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tension croissante entre équité et efficacité dans la gestion des carrières scolaires par les établissements par la composition des classes par les le travail des enseignants troisièmement la
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croissance économique permet de soutenir l'expansion de l'offre et de la demande d'éducation tant qu'elle est vigoureuse pour créer des emplois et élever le niveau de qualification de la population active et susciter comme pour parler
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dans dans les termes de durkaim une architecture évolutive des emplois et aussi des catégorisations socio-professionnelles qui s'accordent avec l'élévation du niveau des qualifications et vous verrez dans des
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graphiques comment la population active s'est transformée de fait quand la croissance économique ralentit et que la concurrence internationale augmente sur le marché des biens des services y
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compris éducatifs et des compétences génératrices de productivité et des et d'innovation alors la croissance de l'éducation primaire secondaire et supérieure est affectée par de multiples
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déséquilibre interne selon cette double métrique de l' de l'équité et de l'efficacité enfin c'est un thème qui maintenant est extrêmement saillant dans mon propos et dans les constats qui sont
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faits l'éducation est une production conjointe du système institutionnel d'éducation et du travail Atif des familles et qu'est-ce qui arrive lorsque le niveau d'éducation s'élève dans une
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société des générations mieux éduquées et plus diplômés doivent normalement transmettre aux aux générations de leurs enfants des ressources culturelles et éducatives plus importante mais la
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transmission n'est pas un simple mécanisme proportionnel à tel niveau de diplôme et d'éducation des parents tel capital culturel et éducatif à transmettre en fait les combinaisons de ressources détenues par les familles ont
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des productivités inégales euh qui créent des nonlinéarités la qualité et l'intensité de l'effort éducatif depuis le premier jour de vie de l'enfant ou même avant comme on
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sait dans le ventre des mamans la quantité et la qualité du temps et des ressources investies par les familles dans l'éducation scolaire des enfants la formation de couple homogame par niveau
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de diplôme j'y reviendrai la gestion du temps non scolaire dans des activités de loisir à contenu éducatif plus ou moins élevé l'attention portée aux dimensions
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comportementale de l'éducation par exemple l'incitation à la persévérance la culture de la gratification différée euh le style éducatif parental qui peut être permissif exigant exigeant ou
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autoritaire la gestion des effet de paire qui est une question qui est aujourd'hui rendue de plus en plus vive par les technologies des réseaux sociaux d'échang et d'appariment entre pèr je
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veux dire entre élèves de même âge voilà des facteurs qui en se multipliant pour agir sur la productivité de l'éducation crée des écarts qui cumulent
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leurs effets aucun de ces facteurs n'est socialement indifférencié mais aucun de ces facteurs ne peut être comprimé contrarié ou prohibé par l'action publique de manière radicale sauf à restreindre la liberté
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de transmission éducative des familles et probablement la liberté individuelle tout court est-ce qu'on va interdire par exemple des mariages éducativement homogam qui se ressemble ça semble
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est-ce qu'on va interdire la fréquentation d'un club d'échec qui n'est pas socialement réparti de manière égale est-ce qu'on va interdire l'apprentissage je ne sais pas de la
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musique classique par exemple ce sont des questions sérieuse parce que derrière tout ça il y a des des leviers euh qui agissent euh chacun à sa manière euh maises
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quatre séries de questions et et de remarques peuvent susciter des des réponses fatalistes ou ou radical euh radical par exemple hormis la révolution politique radicale rien ne pourra
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changer ou alors peuvent susciter des réponses lucidement volontaristes et gradualistes euh mais ces réponses peuvent se résumer à une opposition frontale entre deux types d'arguments l'école ne peut rien faire d'autre
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qu'enregistrer et pire encore amplifié ou pire encore légitimé c'est le la critique de Michael Young c'est le modèle de de J les écarts initiaux de situation des élèves pour créer des
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inégalités cognitives et non cognitives croissantes et incompressies ça c'est le premier argument et à celui-là s'enppose un autre l'école agit sans elle les écarts de Chan et de compétences entre
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les enfants et les adolescents seraient vertigineux et dynastique parfaitement dynastique et pour gérer simultanément l'équité et l'efficacité de formation d'une population scolaire nombreuse et
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hétérogène les marges de manœuvre de l'école et des enseignants sont certes limitées mais l'identification des exemples performants l'expérimentation l'engagement de ressources euh
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suffisantes et le bon design organisationnel de la production d'éducation euh cette histoire de design organisationnel de l'éducation c'est une variable qui est beaucoup plus complexe à à manier je le dis au passage que
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celle des ressources parce qu'elle concerne toutes les parties prenantes du système et qu'elle concerne l'architecture de la relations les parents les enfants les établissements les collectivités territoriales l'acteur
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public central euh et et les corps le corps des de tous les professionnels impliqués dans l'éducation euh cette cette identification d'exemple performant cet engagement de ressources
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et cette question du bon design et organisationnel sont des vecteurs de réduction de l'inertie et du fatalisme il suffit d'ailleurs de poser la simple question suivante pour comprendre la portée d'une telle
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perspective d'où vient la performance scolaire différente de deux élèves de même milieu d'origine est-ce que c'est un effet classe un effet maître un effet établissement un effet de paire vous verrez plus tard que la sociologie s'est
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beaucoup occupé de répondre à ces questions euh de fait l'identification de ces mesures et la mesure de ces effets de leur interaction ont formé le socle de la recherche en éducation dès que on a
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cessé de considérer l'école ou le système scolaire comme une une boîte noire opaque et qu'on a ouvert cette boîte noire je l'ai dit en introduction et il en va de même pour les familles euh leur position sociale
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leur composition leur stabilité leur configuration leur reconfiguration leur caractère homogame ou hétérogame leur localisation géographique leur valeurs et leur choix en matière d'éducation et de stratégie
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éative toutes ces facteurs ont été progressivement explorés par la recherche sociologique mais aussi économique et psychologique c'est tout de même plus intéressant que de tout plomber par
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l'hypothèse fataliste d'inertie ce qui n'empêchera pas une partie significatif des recherches de vouloir documenter et de de de s'employer à documenter les rouages de
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plus en plus subtiles ou précis par exemple de des des mesures de reproduction sociale dans la société ou une autre partie de ces recherche de proposer des schémas
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d'expérimentation pour vérifier où peut se loger efficacement l'action l'intervention et le changement pour aller dans le sens de l'équité
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euh dans un texte que qui a été publié en 2019 et qui a été présenté à un symposium de l'Association internationale de sociologie sous le titre towards an education based
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meritocracy le sociologue professeur à Sciences Po Carlo baronet fait une une synthèse de travaux y compris les siens sur les modèles d'analyse et d'interprétation des des inégalités en
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matière d'éducation et et ce à partir d'un bilan de la portée explicative et prédictive de deux grandes familles de théories sociologiques les théories de la reproduction sociale dont des figures
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bien connues sont Bourdieu mais aussi n'oublions jamais de citer Jean-Claude Passeron le co-auteur de Bourdieu pour deux livres majeurs les héritiers et la reproduction et je salue mon très cher
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collègue Jean-Claude passerand qui est toujours avec nous de loin mais très chaleure mais il y a d'autres chercheurs comme chavit y blfeld ou Randal Collins ou
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John goldthorp qui ont écrit dans dans ce sens-l et puis de l'autre côté les théories de la modernisation sociale des auteurs comme Daniel Bell que j'ai cité
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Donald trayman ou bien ganbum et et d'autres et donc le socle de l'analyse que que fait Carlo baronet sur cette question est simple l'éducation par sa
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nature composite donc vous avez compris maintenant institutionnelle et familial ne peut pas abolir les lois de la gravitation sociale les capitaux éducatifs et culturels détenus se
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transmettent des parents aux enfants des générations aux générations mais sans que ce processus soit linéaire et parfait la mobilité ascendante et la mobilité descendante existe et et au
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sein même des familles les destins des enfants peuvent être très différents mais il suffira pour l'instant de rappeler que la position social des parents n'explique qu'une
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part limitée de la variance des écarts de performances scolaires des élèves c'est un des efforts qu'on fait les les grandes recherches c'est de de documenter de quantifier la contribution de tel et tel
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facteur à la variance la position sociale des parents n'explique pas 100 % de la variance des performances des enfants elle n' explique que 20 ou 30 % et pas
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d'avantage mais on verra comment on peut documenter le problème il y a beaucoup d'autres facteurs qui jouent évidemment il suffit donc de de rappeler ce pointl il suffit aussi de dire que le
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travail des familles est d'augmenter cette part de la variance expliquée autrement dit de diminuer l'incertitude sur l'efficacité de la transmission intergénérationnelle quant au travail du système éducatif
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c'est de réduire la pariance la part de la variance qui est du à des causes qui sont hors de son contrôle mais là encore dans des limites étroites autrement dit on a on a là une série de de facteurs qui vont jouer de
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manière complexe pour expliquer précisément les les différences de performance des élèves et d'acquis des élèves en tout cas la relation entre les familles et
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lesintitutions scolaires sordonne tour de la question suivante quels arbitrages sont tolérables et quels arbitrages sont intolérables entre les impératifs d'équité et d'efficacité je l'ai déjà dit moi
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famille puis-je accepter de faire perdre des chances à mes enfants si je ne m'assure pas de leur procurer le meilleur environnement scolaire quand j'en ai la possibilité moi enseignant
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suis-je assuré d'exercer mon métier au mieux de mes possibilités et de ma satisfaction professionnelle dans telle ou telle configuration d'une classe et dois-je caler mon enseignement sur la
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progression des élèves les plus faibles ou sur la progression des élèves les plus fort ou sur une hypothèse moyenne modulable selon l'évolution de la classe viser une sorte de cible centrale où moi
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enseignant suis-je mieux servi par des incitations personnelles et financières à agir dans des réseaux d'éducation prioritaire ou alors suis-je guidé par une préférence pour former des élèves
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dans le niveau plus élevé et la marge de progression me gratifieront davantage et d'ailleurs moi enseignant euh qui suis parents d'enfants scolarisés vais-je appliquer sans hésiter tout ce que je
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sais du process éducatif à mes enfants quitte à créer évidemment des écart de chance et nous le savons et nous le reverrons les enseignants sont extraordinairement performants pour l'éducation de leurs propres enfants euh
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au point que l'indice de position sociale qui a été mise au point par la Direction de l'évaluation de la prospective et de la performance dont j'ai déjà parlé et dont l'usage c'est beaucoup généralisé euh je rappelle que
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cet indice tient compte de la profession mais aussi du capital éducatif et culturel des parents et en somme de leur proximité avec les bons rouages de la formation scolaire c'est indice classe tous les enseignants professeurs des
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écoles jusqu'aux universitaires très haut ou même au sommet de la hiérarchie indiciaire de position sociale pas celle des salaires en tout cas salaires de la fonction publique on sait ce qu'il en
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est pour les enseignants mais celle de cette position sociale selon la DEP il y a un tableau que vous trouvez en ligne de l'indice de position sociale on prend le père on prend la mère et on
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peut coupler ils ont des métiers semblables ou différents et on regarde quelle est la position sociale quand on réunit les deux ils en ont chacun l'indice peut s'appliquer à l'un et à l'autre et s'applique ensuite au couple
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quand vous prenez le couple professeur et profession scientifique toute spécialité confondu non pardon professeur et profession scientifique c'estàdire secondaire supérieur vous avez l'indice
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maximum de 180 quand vous prenez le couple professeur profession scientifique l'homme ou la femme pardon la femme et l'homme la femme est professeur profession scientifique et l'homme est
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professeur des écoles vous avez l'indice 175 et quand vous prenez le couple à l'envers c'est-à-dire l'homme professeur ou profession scientifique et la femme professeur des écoles vous avez l'indice 177 on est tout près du du maximum de
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toute façon et quand vous prenez le couple professeur des écoles vous êtes à l'indice 163 et l'indice descend dans les profondeurs hein pour d'autres métiers donc on a là évidemment un une
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illustration assez simple du fait que les enseignants sont eux-mêmes d'excellents ils ont des performances remarquables en en terme de transmission de tout ce qu'il faut à leurs propres enfants euh alors je reviens à mon sujet
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de la du contraste entre les deux théories théorie de la modernisation et théorie de la reproduction qu'est-ce que dit la théorie de la modernisation elle dit le développement économique est propice à une diminution de l'influence
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des facteurs d'origine sociale sur la réussite scolaire et professionnel euh ce développement fondé sur la croissance économique stimule des tissement public grandissant dans l'éducation ce qui
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réduit les obstacles économiques qui écarteraient la participation à l'éducation des classes populaires en outre la modernisation fait évoluer la structure socio-professionnelle des emplois elle élève les niveaux de
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qualification et leur valeurs ce qui renforce les incitations à investir dans l'éducation donc c'est une sorte de cercle vertueux enfin la modernisation est censé promouvoir l'émergence de valeurs universaliste et méritocratique
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qui inhibbe les pratiques discriminatoires dans l'éducation et sur le lieu de travail les sociétés qui sont porteuse de cet idéal de transformation et notamment les sociétés capitalistes
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se rapprocheraient donc en théorie de l'idéal d'une méritocratie fondée sur l'éducation où l'accès à l'éducation n'est pas déterminé simplement par le milieu social mais par tout ce que produit la société pour égaliser les
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chances euh et où les qualifications éducatives sont un déterminant majeur de la croissance économique on s'attend donc à ce que l'inégalité des chances dans selon cette théorie l'inégalité des
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chances devant l'éducation diminue de façon linéaire euh à mesure que les sociétés progressent dans ce sens ou au moins de façon monotone c'est-à-dire le sens de la variation dans la diminution ne change pas euh les théories de la
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reproduction sociale sont vont exactement à l'inverse euh elles disent le développement société en régime capitaliste ne réduit pas les inégalités les chances dans l'éducation l'accès à l'éducation en se généralisant
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produit ne fait que déplacer les mécanismes de compétition vers les niveaux d'éducation supérieur où les classes supérieures maintiendront un fort avantage
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euh quand on fait la la synthèse des travaux empiriques qui ont exploré ces deux théories et qui ont cherché à les à vérifier ou à les contester on voit trois points principaux et là encore je
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je reste assez proche de de la démonstration que fait avec un sens élégant de la synthèse mon collègue Carlo baronet on voit premièrement que les théories de la reproduction
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c'est-à-dire d'inégalité persistante ou croissante et légitimé comme tel n'oubliez jamais ce point légitimé comme tel à l'air de la société du diplôme ont dominé les débats dans les les années 80
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et 90 euh et pourtant la recherche empirique avec une puissance statistique croissante et des modèles de plus en plus robustes a montré dans les 25 dernières années que l'inégalité des
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chances avait l'inégalité des chances avait décliné à travers l'accès croissant et aujourd'hui très majoritaire d'abord à l'anciennement primaire et secondaire jusqu'en 3e puis au secondaire complet jusqu'au bac bon
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aujourd'hui c'est presque 80 % de génération qui a le bac euh et que cet élan ensuite s'est développé et étendu à l'anciignement supérieur sans atteindre le niveau du secondaire mais avec une
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progression impressionnante je profiter de cette gourde qui m'a été offerte par donc faire un geste très corporette euh pour éviter d'avoir un magnet du plastique et
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elle est élégante et elle porte le sigle de ma maison donc c'est parfait donc elle va me rafraîchir encore mieux euh 2è point l'essentiel ça c'est intéressant l'essentiel de la tendance à
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la réduction de l'inégalité des chances d'accès à l'éducation a été observé pour les Cortes né dans les années 40 et 50 autrement dit les générations des 30 glorieus celles qui ont connu les taux
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de croissance très élevé de l'économie entre 45 et 73 euh et euh les corord qui je je ne vais pas détailler toute la tous les arguments
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qui sont donnés à propos de cette réduction de l'inégalité des chance pendant cette période mais troisièmement les cordes scolarisés dans les deux décennies d'après les 30 glorieuses
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n'ont pas connu la même situation l'inégalité des chances a été essentiellement stable ou di ou a diminué très lentement autrement dit la portée des théories de la reproduction
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sociale tout comme celle des théories de la modernisation elle est contingente aux évolutions économiqu et aux transformations sociales qu'ell provoque il n'y a pas de loi invariante de
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l'inégalité éducative ça c'est une bonne nouvelle pour l'action mais il n'y a pas non plus de tendance à la baisse continue de l'inégalité des chances quoi qu'il arrive il faut donc
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descendre dans la machinerie sociale et économique pour comprendre ce que vaut l'éducation et pour comprendre l'investissement dans l'éducation les écarts d'investissement et de rendement de
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l'éducation et ici je vais faire deux constats avec l'expansion de l'accès à l'éducation les familles ont en fonction de leur niveau d'étude propre appris
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tout ce que appris encore un peu plus tout ce que éduquer veut dire la les progrès de la formation des femmes ont été beaucoup plus importants que pour les hommes bien au-delà d'un phénomène
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de rattrapage puisque les femmes sont aujourd'hui plus diplômé jusqu'au niveaux les plus élevés vous le verrez dans les dans les données la gestion biparentale de
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l'éducation crée des de différence la formation des couples et leur stabilité est corrélée au niveau de diplôme les les individus diplômés sont plus
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nombreux à être en couple que les moins diplômés c'est intéressant de savoir ça que la mise en couple est corrélée avec le diplôme pas de manière extravagante
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mais il y a une corrélation et d'autre part il y a ce que j'appelle l'homogamie ucative on s'assemble on se met en couple par niveau d'éducation plus que
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si c'était par hasard beaucoup plus que si c'était par hasard vous verrez les données et deux parents qui se mettent en couple en étant donné en étant doté de niveau sembla de formation supérieure déploie des des stratégies
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d'investissement éducatif parental plus intensif directement et indirement et évidemment nous savons par de N travaux de recherche de plus en
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plus précis que les effets de toute cette gamme des investissements éducatifs parentaux sur le développement cognitif et sur les aptitudes multiples de leurs enfants sont très importants ou
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même plus importants pour créer des écarts dans la toute petite enfance avant l'âge de 5 ans dans son livre donc le titre est assez secouant
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autrement dit pourquoi les écoles comptent vraiment pourquoi nos hypothèses sur les écoles et l'inégalité sont pour l'essentiel fauses le sociologue Douglas dowy qui est américain fait une une synthèse de
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ses travaux de recherche pour montrer que beaucoup se jouent avant la scolarisation des enfants et et aussi pendant les non les temps non scolarisés et c'est lui qui a euh mis en avant
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après un autre chercheur qui l'avait cité de manière un peu anecdotique mais tout de même qui s'appelait Valberg c'est Day qui a repris cet argument de dire l'école n'occupe après tout que 15
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% de la vie éveillée d'un élève toutes années de scolarité cumulé euh et euh Dary euh écrit ceci au
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printemps 2010 j'ai réalisé que j'avais un problème c'est un sociologue l'éducation donc c'est très bien d'avoir un problème mais c'est un peu bousculant évidemment je venais de tomber sur un graphique c'est ici le graphique il est
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à droite c'est un graphique qui est tiré de travaux de de James Heckman qui est un prix Nobel d'économie de l'Université de Chicago qui a consacré énormément de de travaux à beaucoup de sujets mais
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notamment au problème de comment intervenir pour améliorer les chances dès la petite enfance dans la les chances pour réduire l'écart de de compétences et de performanceces des élèves des enfants face à l'école et
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d'assurer un développement cognitif moins moins inégalitaire entre les entre les enfants il a il a fait beaucoup de travaux là-dessus qui sont vraiment magnifiques euh donc il écrit je venais
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de tomber sur un graphique produit le texte est ici hein je je vous le donne j'ai l'habitude de mettre les textes parce que je me dis faut toujours donner des preuves voilà mais c'est peut être utile et puis ça reste sur internet de
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toute façon euh on peut y revenir donc qui montrait que les écarts de compétences en lecture et en mathématique entre les enfants dont la mère a fait des études supérieures et ceux dont la
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mère a abandonné ses études secondaires étit important à l'âge de 3 ans et n'augmenta que légèrement environ 10 % à l'âge de 18 ans il est surprenant de constater que la quasi totalité de
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l'écart de réussite éta déjà en place avant que l'école n'ait eu l'occasion d' agir c'était un problème car une grande partie mon Domène d'étude la sociologie de l'éducation consistait à comprendre
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comment les écoles reproduisent ou exacerbent les inégalités si les écarts de réussitees se forment presque entièrement pendant la petite enfance et qui ne se creuse pratiquement plus une fois que l'école a commencé à
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fonctionner il est difficile de voir comment les écoles pourraent être coupables euh les coupables que nous pensions qu'elles étaient et à partir de l'étude des
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performances scolaires sur la base de suivi longitudinaux des corps d'élèves euh ces premierers graphique de de Heckman montre comment l'école parvient
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euh à réduire tout de même non pas les écarts en terme de différences sociau social des élèves en math euh
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elles se elles se réduisent un petit peu mais l'indice passe de 67 à61 donc l'école a une efficacité les écarts existent au départ ça c'est l'argument numéro 1 de de downy
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l'argument numéro 2 c'est de dire l'école ne peut pas être chargée de tous les mots et par ailleurs elle a une efficacité propre quand on va de euh de la du kindergarten c'est-à-dire
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de l'école pré-élémentaire jusque à la 4e c'est le le 8e grade comme on l'appelle dans la nomenclature américaine on voit que il y a une réduction des écarts et quand on
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le mesure en terme de variance entre les les élèves euh qui sont les dans les dans les termes de en terme de skills de mathématique de compéten en mathématique la variance de la dans la distribution
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des compétences entre les élèves elle démarre sur un taux de un score de de point 47 et elle descend à point 45 dans le système qui est étudié à travers des enquêtes longit udinale très important
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donc vous voyez que l'influence n'est pas énorme mais elle existe elle ne cons certainement pas à à à soutenir l'argument inverse qui est de dire l'école amplifierait les inégalités
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c'est pas vrai dans les documents qui sont présentés ici dans les travaux qui sont présentés ici c'est faux c'est c'est l'inverse qui agit simplement elle agit dans une bande assez étroite d'action c'est ça le le grand problème
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euh enfin euh euh quand on on regarde le le le 3isième graphique c'est l'écart des des chances euh en terme de euh de d'origine sociale
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des individus dans les compétences cognitives comme on les dit on les appelle il y a une forte croissance de l'acquisition de compétences cognitives ou de développement des compétences cognitives par l'école mais et et elle
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est elle grandit c'est là que au départ se fait l'écart mais ensuite elle est assez les développements sont assez parallèles donc il y a un un temps très très important qui qui est au départ de du
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processus éducatif dans le kindergarten et ici on est à la fin à l'équival des classes terminales et en en en pointiller est représenté par eekman ce qui se serait passé si l'école
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n'avait pas agi c'est l'hypothèse du contrefactuel qu'est-ce qui serait arrivé si si les enfants n'avaient pas été scolarisés l'écart aurait été beaucoup plus considérable ça repose sur des des raisonnements économétriques et
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des simulations économétrique assez assez sophistiquée mais très convaincante donc vous voyez ici c'est c'est une sorte de vision extraordement réaliste de la situation il y a des
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écarts qui sont constitués tôt il y a une possibilité de les limiter et de d'agir sur ces écarts initiaux qui agit de manière dans une bande assez étroite
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aussi mais qui agit tout de même et de toute façon le contrefactuel est terrible si on ne les avait pas on avait pas cherché à les réduire on aurait obtenu une croissance expon enfin pas exponentielle mais une croissance très
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importante de ces écarts initiaux à la fin de du processus de scolarisation secondaire voilà le le le message important de ce genre de recherch euh qui montre que il faut
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avoir confiance profondément confiance même si on peut rester insatisfait confiance dans le processus éducatif pour agir même s'il agit non pas de manière spectaculairrement égalitariste
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mais qu'il agit dans le sens d'une réduction et c'est là-dessus qu'il faut travailler jusqu'à quel point on peut agir pour réduire pour améliorer le design organisationnel et cetera et cetera et vous verrez que les pays sont
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assez différents les uns des autres en fonction de leur performance à à pouvoir réduire cet écart ici nous sommes dans la société amain euh donc la conclusion de de l'argument
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c'est de dire les écoles font bien plus de bien que ce que les sociologues d'éducation reconnaissent souvent ce qui est quand même voilà les sociologues veulent des problèmes mais il faut quand même pas oublier le décor au fond le
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décor de fond qui est de dire les écoles agissent euh par ailleurs daonet est celui qui a aussi attiré l'attention sur ce fameux
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problème euh que les écoles ne scolarisent que ou ne captent que 15 à à 16 % de la vie éveillée des des enfants et donc
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euh il cherche à à montrer comment euh on pourrait modifier cette situation qui se crée qui crée des des des écarts qui se reconstituent pendant notamment les
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vacances scolaires j'y reviendrai parce qu'on a fait des travaux là-dessus euh euh extrêmement intéressant euh je vais me diriger lentement vers vers la conclusion de de mon
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travail aujourd'hui et les données vous les aurez en grand détail je crois la semaine prochaine mais vous verrez que si vous vous souvenez de tout ce que j'ai énoncé aujourd'hui et de tous les
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les points que j'ai mis en avant vous verrez toutes les données qui vont être mises en résonance avec tous ces arguments euh et qui vont les les documenter de manière très très précise quelle est donc l'action
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possible pour réduire les écarts éducatifs qui se construisent dans le dans le temps dans le temps qui ne relève pas de l'école avant la scolarisation et pendant toutes les années de
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scolarisation la grande stratégie compensatoire qui a favorisé une réduction des inégalités d'opportunités éducatives dans la prime enfant au cours des dernières décennies c'était
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l'accessibilité croissante à des services publics de garde et d'éducation préscolaire le point avait été très très largement étudié par un sociologue qui
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s'appelle blossfeld qui est un grand sociologue d' l'éducation et aussi de question de mobilité sociale euh la qualité évidemment de cette éducation
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préscolaire a pu évoluer positivement au fil du temps grâce à des réglementations une professionnalisation de ses services en en passant d'un objectif simplement de promotion de la participation des
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femmes au marché du travail jusqu'à des préoccupations beaucoup plus fortes concernant la qualité des actions éducatives et là-dessus il y a une gamme évidemment d'offres de d'action
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éducatives dans le le monde de la préscolarisation qui est assez qui mérite d'être étudié en tant que tel évidemment euh pardon mais en même temps en même temps
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l'investissement en temps des parents dans la petite enfance dans l'éducation de leurs enfants est elle-même devenue plus inégalitaire il est il est lui-même pardon l'investissement devenu plus égalitaire le temps passé globalement
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par les parents avec leurs enfants a augmenté depuis les années 70 mais plus rapidement chez les parents ayant un niveau d'éducation élevé euh on verra plus tard qu'il y a aussi
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des mécanismes démographiques avec euh la réduction du nombre d'enfants euh de la fécondité et aussi l'âge de plus en plus élevé auquel les femmes ont leur premier enfant qui est beaucoup plus
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élevé pour les femmes qui ont une éducation supérieure et des positions professionnelles supérieures euh et qui donc ont certainement un rapport différent à l'investissement parental euh que dans des temps antérieurs
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et cette conclusion ou cette ce produit de la recherche sur le temps passé avec les enfants concerne aussi le temps spécifiquement consacré à des activités éducatives informelles à la maison tel
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que la lecture partagée de livr je me souviens avec émotion des livres que de compte que je lisais le soir à mes enfants pour les endormir et et du degré de contrôle de mes enfants si je changeais un mot du
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compte parce que me surveiller et ça c'était évidemment ça me mettait en joie et euh et en même temps ça reste pour eux un un merveilleux souvenir qui me rappelle souvent donc j'ai joué mon rôle
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après tout je suis enseignant et et parent d'élèves donc bon voilà je suis dans le tableau que je décris hein euh donc et et je ne parle que ici de la lecture partagée de livres mais il y en
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a bien d'autres euh les exemples anecdotiques ou moins moins qu'anecdotiques son sont extraordinirement nombreux le rapport aux écrans euh le rapport aux outils
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numériques euh au téléphone au portable l'interdiction des smartphones dans les familles très éduquées et de la silicone valally y compris par les les cadres supérieurs de toutes ces entreprises qui
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fabriquent ou qui améliorent la technologie des smartphones c'est quand même bon tout ça on le sait de manière plus ou moins anecdotique mais euh c'est c'est c'est ce sont des des leviers très importants évidemment euh qui joue de
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manière capillaire mais qui euh en par capillarité finissent par provoquer des effets cumulatifs euh par ailleurs euh je l'ai dit au cours des trois
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dernières décennies les femmes ont comblé le fossé entre les sexes en matière d'éducation et donc euh dans un contexte où le niveau d'éducation entre les hommes et les femmes est similaire voire supérieur pour les
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femmes et où comme je l'ai dit l' l'homogamie éducative existe et ne diminue pas substantiellement les possibilités structurelles d' d'homogamie éducative absolue augmente
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autrement dit sur le marché matrimonial il y a plus de monde diplômé et donc plus de chance d'homogamie entre niveau de diplôme cela signifie que la présence de niveau d'éducation
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élevé au sein d'un même ménage et donc de niveau élevé de ressources et d'ambition éducative au sein d'un même ménage a augmenté au fil du temps et vous pouvez adopter cette proposition
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pour mettre à la place deélever le mot faible niveau d'éducation faible au sein du ménage niveau des faible de ressources et d'ambition éducative au sein d'un même ménage a augmenté au fil
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du temps donc voilà mais comme je l'ai dit il y a encore à ajouter à cela qui était dans le tableau que proposait en forme de synthèse Carlo baronet il faut
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ajouter un point important qui est ce qu'on appelle le capital social des familles c'est un argument qu'a développé James Colman un très grand sociologue américain qui est très connu
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pour la première et considérable enquête sur les inégalités scolaires dans les années 60 celle qui a bouleversé complètement la recherche aux États-Unis sur le monde scolaire qui a montré
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notamment que les écoles n'étaient pas responsables principalement de de des différences mais qu'il fallait les tracer à à et les relier évidemment à des à des acquis antérieurs à la
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scolarisation euh c'est une enquête qui a été un socle de la de la recherche et de la discussion de ces résultats depuis euh depuis les années 60 donc depuis plus de 60 ans euh j'y reviendrai un peu
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plus tard parce que elle a fixé des des repères en quelque sorte dans la méthodologie mais aussi dans dans la manière d'interpréter les données et le même Colman bien plus tard l'article
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dont je parle les dates de 88 1988 social capital in the creation of human capital c'est un article de l'American Journal of sociology euh James Colman parle du capital social des familles
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pour désigner la cohésion sociale des familles et des familles élargies et les caractéristiques du réseau social des individus familles amis et cetera ce capital social des familles agit
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évidemment sur la réussite éducative des enfants et Colman fait intervenir ici une dimension importante qui est euh j'en ai déjà parlé un peu la structure de la famille considérée autrement dit
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la présence ou non de deux parents pendant la croissance de l'enfant les résultats scolaires des enfants élevés dans des familles biparentales sont sensiblement plus élevés toutes choses égal par ailleurs
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que ceux des enfants élevés dans des familles monoparentales et la l'hypothèse a été confirmé par des recherches très nombreuses notamment d'une sociologue américaine très très
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connue qui s'appelle malanan euh qui a vous trouverez tout ça sur sur internet très facilement c'est la magie de la science comme bien public il faut publier et ensuite c'est disponible
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c'est ça qui est l'honneur de la recherche en sciences euh la recherche identifie trois raisons principales à cela premièrement les familles monoparentales et je vais le documenter euh avec avec les données hein les
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familles monoparentales en particulier celles qui sont dirigées par une mère sont économiquement plus défavorisées que les famille biparental deuxièmement les enfants élevés par un seul parent reçoivent moins d'attention et
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d'orientation en moyenne que ceux élevés par deux parents c'est facile à comprendre et troisièmement les familles monoparentales entretiennent un lien social plus faible avec leur communauté
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environnante et manque de ce capital social sur lequel les autres familles peuvent s'appuyer en cas de besoin euh et maintenant mon deuxième point et
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j'arrive vers la fin de de mon exposé lorsque croissance éducative et croissance économique sont en phase et cumulent leurs effets positifs c'était la théorie de la modernisation sociale
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qui a eu un point d'ancrage dans les années de croissance et le livre de belle date de milieu des années 70 donc juste au moment où c'est les 30 ont produit leurs effets et malheureusement
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les situations vont changer donc quand la croissance éducative et la croissance économiques sont en phase le degré de confiance dans l'éducation et son rendement quelle que soit la
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définition monétaire ou émancipatrice ce degré de confiance est largement diffusé dans la société et il nourrit les aspiration à la mobilité sociale autrement dit l'éducation comme le
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travail lui-même ont du sens au double sens du mot sens une direction ou une pente ascendante et une signification si la croissance de l'offre et de la demande d'éducation est
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découplée la croissance de l'offre et de la demande d'éducation est découplée du taux de croissance de l'économie et que le taux de diplômé de l'enseignement supérieur augmente plus rapidement que le taux de d'emploi de qualification
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supérieure alors l'incertitude sur le rendement exact de d'une formation supérieure augmente aussi a tout particulièrement pour celles et ceux qui ne bénéficient pas des effets cumulés
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d'une trajectoire scolaire réussie au départ et des ressources familiales disponibles alors euh je vais faire un un un premier bilan
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si vous voulez au terme de cette ces deux premières heures l'expansion de l'éducation dans une société et l'honneur est l'une des principales missions des politiques publiques mais
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elle engendre progressivement une relation plus stratégique de la part des familles qui en ont été bénéficiaaires notamment dans les phases d'expansion et qui lorsque la relation entre croissance économique et
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croissance éducative cesse d'être synchrone recherche plus ouvertement l'efficacité dans leur demande d'éducation à l'égard de l'école et dans leur offre d'éducation dans la sphère
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privée de l'éducation familiale la recherche d'efficacité tire partie de mécanismes de différenciation éducative qui distinguent les diplômes
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non plus simplement par leur niveau mais aussi par leur sélectivité leur spécialité et leur valeur sur le marché du travail dans des économies qui ne peuvent aujourd'hui espérer renouer avec
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la croissance et la soutenabilité du développement économique à la hauteur au moins à un horizon euh prévisible à la hauteur de ce quiétait la les taux de croissance de
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6 7 8 % pendant les 30ente glorieuses euh et de toute façon elles ne peuvent espérer renouer avec une croissance qu'en investissant massivement dans l'innovation tous et yutent euh mais cette innovation et cet
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investissement dans l'innovation euh a pour effet de polariser les emplois et de creuser des écarts de valeur au sein même des différentes classe de diplôme à un niveau donné enfin l'ambition de
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réduire les inégalités les chances éducatives qui a au pu obtenir des résultats importants en période de forte croissance économique ne tient plus euh
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son cours quand la croissance économique et la productivité du travail s'affaiblissent autrement dit la concurrence pour obtenir le meilleur rendement de son diplôme augmente quand s'installe ce déséquilibre entre l'offre et la demande
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de diplôme et plutôt entre la demande de travail qualifié qui est plus sélective et une offre de compéten qui ne peut pas s'ajuster aussi vite que la demande étant donné l'inertie le délai
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de réaction et d'évolution des systèmes de formation primairire secondairire et supérieur il est plus facile de faire valoir des transformations du travail dans les demandes qu'adressent les employeurs et
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les entreprises en terme de compéten désira et de salaire de rémunération en fonction des des conjonctures il est plus facile pour elles d'ajuster leur demande que pour l'institution scolaire
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et universitaire d'ajuster son offre éducative et de développer des des formations qui vont correspondre à ces mouvements là
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alors pour finir la grande question de la sociologie de l'éducation c'est comment l'éducation délivrée par système institutionnel de scolarisation qui est donc très majoritairement publique
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peut-elle agir sur un mécanisme de transmission parentale des bénéfices que procure l'éducation elle-même dès lors que le niveau d'éducation de la population s'élève l'élévation du niveau
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d'éducation opè opèt-elle pour réduire pour maintenir ou pour amplifier les inégalités de réussite entre les élèves selon leur milieu et leur leur environnement de d'origine vous voyez à
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quel point on on est dans une sorte de boucle euh complexe euh je et on distingue au fond très simplement et dans des termes que j'empreunte un
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économiste de l'éducation de cet institut de recherche et l'éducation l'Université de Bourgogne qui a été une pépinière de de chercheur de haut de grand talent sur l'éducation euh des
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économistes comme des comme des sociologues euh don par exemple Marie du rubella qui est une de nos grandes sociologues d'éducation euh François horivel un économiste d'éducation dans
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un préface à un ouvrage qu'a écrit Marie du rubella en 2003 qui s'intitulait inégalité sociale école et politique éducative écrit distingue euh une première phase où on a affaire à des
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inégalités quantitatives qui sont réduites et une deuxième phase qui est celle des inégalités qualitatives c'est celle qui euh qui quand la la machine des Trente
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Glorieuses a cessé de fonctionner euh fait que les la réduction d'écart de chance dépend moins de l'action des autorités publiques car ces inégalités sont plus engendrées désormais par les comportements différenciés des familles
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autrement dit les inégalités qualitatives euh ont des causes qui sont plus difficilement manipulable que dans la phase de réduction de l'inégalité quantitative de l'inégalité d'accès si
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vous voulez voilà le voilà le l'argument que j'ai voulu explorer jusqu'ici et euh il est il donne lieu à beaucoup de de spéculations et un un un auteur il est
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il est midi bon je vais je vous réserve ça pour la suite et je reprendrai là-dessus pour déclencher mon mon analyse de documenter toute tout ce que je viens de dire avec des données qui vous montreront comment on peut
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décomposer tous ces problèmes je vous remercie pour votre attention [Applaudissements]
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[Musique]
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