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comme chaque dimanche on va lire entre les lignes de l'actualité avec vous Clément victorovic bonjour Clément bonjour et aujourd'hui vous revenez sur un des mot peut-être au centre des débats depuis de semaines l'autorité le Premier ministre Gabriel hatal en a appelé un je cite un sursaut d'autorité
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face à la violence de la jeunesse et depuis plusieurs villes ont instauré des couvre-feu pour le moins de 13 pour les moins de 13 ans le soir et la nuit ça se passe notamment à Bézier et dans un autre contexte on sait qu'un couvre-feu
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a été mis en place en Guadeloupe pour vous de telles idées pourraient se révéler contreproduc expliquez-nous un tour de vis sur la jeunesse he c'est Ain C queon pourrait résumer le climat actuel le couvre-feu pour les moins de
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13 ans à Bier vous l'avez rappelé quant au Premier ministre il veut lui une école plus stricte avec les élèves perturbateurs des parents tenus davantage responsable des actes de leurs enfants et une justice plus sévère à
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l'égard des mineurs délinquants des annonces qui font évidemment suite à la série de faits divers dramatiques qui ont marqué l'actualité ces dernières semaines l'agression de Samara et les meurtres de Philippe Zacharia etmcd devant de tel fait divers la question
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semble effectivement se poser est-ce qu'on fait face à une jeunesse de plus en plus violente bon c'est effectivement la question qui se pose mais pour y répondre il faut aller au-delà des faits divers aussi dramatiques soit-il pour regarder les statistiques alors
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s'agissant spécifiquement des hicide on constate effectivement une légère hausse du nombre de victimes depuis 2016 de l'ordre de 3 % par an mais la part des mineurs parmi les coupables d'homicide
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elle reste stable ce n donc pas un problème spécifique que à la jeunesse en revanche dès lors que l'on regarde la délinquence des jeunes dans son ensemble le tableau s'éclaircit le sociologue Christian Muana chercheur au CNRS
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spécialiste de la justice rappelait cette semaine dans le journal Le Monde que ces dernières années on observe plutôt en fait une baisse notable du nombre de mineurs condamnés pour CRIM et délit ces mots sont très clairs je le
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cite le discours consistant à fustigé des mineurs délinquants de plus en plus jeunes et de plus en plus violents n'est ni neufs ni étayés par des résultats scientifiquement prouvés il n'y aurait donc pas une spécificité spécificité de
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la période actuelle non et d'ailleurs c'est en fait ce que montre très bien l'historienne Véronique Blanchard et l'historien David Niget dans une tribune publiée cette semaine elle aussi dans le journal Le Monde il montre que les discours alarmistes sur la délinquence
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des jeunes n'ont en fait jamais cessé depuis le 19e siècle en 1907 par exemple le quotidien Le Petit Journal s'inquiétait déjà je cite du fléo de la délinquence juvénile toujours plus violente toujours plus nombreuses
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toujours plus précoces mais si je vous lis bien si je vous entends bien ça veut dire que les mesures annoncées euh c'est d'un calcul politique politicien en tout cas c'est la conclusion à laquelle aboutissent les chercheurs que je viens de citer le seul problème c'est que ces
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calculs ne seront pas sans effet sur les enfants eux-mêmes revenons sur ce que le premier ministre a annoncé pour la justice des mineurs il envisage notamment d'atténuer l'excuse de minorité les adolescents ayant entre 16
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et 18 ans pourront donc être jugés plus souvent comme des majeurs il il serait envoyé en détention plus facilement et pour des durées plus longues en octobre dernier la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse un organe
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officiel du ministère de la Justice a pourtant rendu un rapport sur l'emprisonnement des mineurs elle estime cette direction que l'emprisonnement des mineurs est pour les jeunes une expérience dstructurante qui entraîne
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une dégradation de leur hygiène de vie des traumatisme fréquent et une augmentation du risque de suicide des conclusions partagées par l'UNICEF l'Agence des Nations Unies pour la protection de l'enfance pour l'Unicef le projet du gouvernement Atal risque de
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porter atteinte je les cite aux principes fondamentaux du droit de l'enfant malgré tout Clément est-ce que ces sanctions ne sont pas efficaces au minimum pour réduire les récidives alors ça dépend de quoi on parle en ce qui concerne l'ensemble des dispositions qui ont été annoncé ces dernières semaines
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le couvre-feu cette semaine le plan Atal pour l'école bon quel impact est-ce que tout cela aura sur la délinquence des jeunes impossible de le dire aujourd'hui nous verrons bien en revanche en ce qui concerne l'enfermement des mineurs ce dont nous parlions à l'instant
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figurez-vous que le journaliste Richard Mendel a publié en décembre 2022 une synthèse importante de la recherche anglophone sur ce sujet il dresse le même constat qu'en France he l'incarcération des jeunes je le cite
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nuit à leur santé physique et mentale entrave le leur réussit scolairire et professionnel les expose souvent à des abus mais au-delà il s'est précisément intéressé à la question de la récidive des mineurs incarcérés il cite quantité
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d'études qui convergent dans le même sens quand on allonge les peines de prison des adoles on augmente le risque qu'il récidive la réforme souhaitée ici par le gouvernement pour répondre à cet
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accroissement de la violence des jeunes dont il n'est pas établi que ce soit une réalité cette réforme pourrait donc bien avoir pour conséquence l'effet inverse de les faire rechercher accroître au contraire la violence des jeunes et c'est votre regard sur l'actualité
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Clément victorovic entre les lignes comme chaque semaine
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