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donc c'est une soirée ce soir du rasoir donc le rasoir doc c'est un petit collectif qui existe depuis un peu plus d'un an maintenant et qui essaye combien que mal d'organiser des événements autour de la pensée critique
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donc essentiellement ça se concrétise en des conférences ici une fois par mois à l'oreille café pour souvent le premier lundi où on essaie de faire souvent par là donc ça nous intéresse n'hésitez pas à revenir
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et donc ici pour ceux qui connaissent pas non plus le lieu le recasser c'est un café culturel d'obédience scientifique on va dire donc on essaie d'organiser pas mal d'événements autour de la culture scientifique donc pareil si ça vous
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intéresse pensez à regarder le programme donc ce soir très heureux d'accueillir Pascal marchand donc qui est chercheur en sorte de la formation et de la communication je triche un peu ici à
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Toulouse voilà je vais le laisser se présenter bonne conférence à tous donc il va y avoir en de transaction et après il y aura une partie échange
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et voilà bonne conférence à tous et à [Musique] [Applaudissements] tout à l'heure merci bonsoir à tous et toutes oui donc Pascal marchand moi je
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suis chercheur en informations de la communication c'est-à-dire en gros j'ai une formation au départ plutôt cognition sociale psychologie sociale expérimentale et puis je suis
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passé au sens de la communication vers la vers la fin et ma spécialité c'est l'analyse avec des technologies d'analyses automatiques des grands volumes de données textuels telles que
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ça circule sur sur Internet voilà de la statistique et aujourd'hui c'est pas du tout ça que je vais vous parler aujourd'hui je vais essayer de vous parler des débits cognitifs alors je ne sais pas qui d'entre vous n'a jamais
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entendu parler de biais cognitif un tout petit peu quand même vous voyez quand même pas grand monde grand monde parce que c'est devenu un abordé mais finalement nous dans les universités c'est une notion en sciences humaines
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qu'on connaît depuis quand même quelques temps mais qui récemment a pris beaucoup beaucoup d'importance j'ai sorti tout à l'heure un peu un petit graphe du Play de l'apparition de du terme bien
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cognitif dans la presse depuis 10 ans on voit que il y a 10 ans quasiment zéro occurrence de biocognitive dans le dans la preuve c'est plus que ça augmente progressivement jusqu'à atteindre de véritables pics notamment en période de
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pandémie tiens tiens les artères de pandémie on a parlé de vaccination on a parlé aussi de bien community c'est-à-dire une grosse chimique grosse rafale de terme dans la presse francophone et on voit que voilà ça
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continue à augmenter pas mal alors du coup c'est bien comme motif l'idée c'est de savoir qu'est-ce que c'est ça c'est une première façon de le dire pourquoi ça c'est un tel succès en ce moment et un
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succès si vous regardez sur les réseaux sociaux numériques par exemple sur sur Facebook sur Linkedin des choses comme ça vous verrez que c'est pas mal relié dans des dans des réseaux de coaching de
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pas mal de RH aussi les RH qui se demandent comment ne pas se laisser tromper par notre cerveau pour recruter la bonne personne ça c'est une question très importante pour les RH recruter la bonne personne sachant que notre cerveau
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peut nous tromper et donc ça va tourner autour de ces questions là notre cerveau nous trompe notre cerveau nous donne à comprendre des choses qui ne sont pas vraies et bon Albert de keder qui était là il y a pas longtemps disait qu'il
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fallait peut-être le laisser tranquille quelquefois ce pauvre cerveau mais effectivement ça ne nous empêche pas non plus de penser que il y a des raisons objectives de se tromper de se tromper
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dans notre perception des choses c'est à dire qu'effectivement nos sens nous trompent ça c'est des cartes etc nos sens nous trompent c'est à dire que nous percevons quelquefois autre chose que la réalité
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donc les clés perpétiques les illusions perceptives il y a des vieilles il y a notre mémorisation on va revenir c'est-à-dire la façon dont vous mémorisons les informations peut aussi le stockage de ces informations et puis
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la création de réseau de d'information en mémoire peut nous amener à traiter des informations de façon erronée et puis il y a des billets de raisonnement nous avons quelques fois des raisonnements qui sont falsifiés parce
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que on le verra il y a différentes façons de raisonner sur sur un événement par exemple d'actualité ou une résolution de problèmes que quelquefois les vues les façons les plus faciles et les plus rapides ne sont
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pas forcément les meilleurs des billets de jugement qui font intervenir nos affinités qui font intervenir nos appartenance et puis ça va jusqu'à des biais liés à nos personnalités à nous engagements et jusqu'à des biais à la socialisation à nos apprentissages
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culturels et tout ça peut nous amener à percevoir le monde à développer des explications qui ne sont pas forcément des explications extrêmement objectives donc voilà un petit peu l'idée des
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diacognitifs et dans cette idée là au lieu au-delà de méfiez-vous de votre cerveau alors c'est un titre que j'emploie et pour que je ferai une publicité pour un excellent bouquin qui s'appelle l'effet vous de votre cerveau
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tout à l'heure mais effectivement au-delà de la méfiance qu'il faut avoir la question c'est savoir comment est-ce qu'on peut prendre en compte ses biais cognitifs et leurs liens avec la pensée
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sociale dans la façon de prendre des décisions et de comprendre un petit peu notre environnement voilà un petit le schéma général alors je vais partir démarrer par des très
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très grosses banalités et puis j'espère qu'on est moins banal vers la fin mais première grosse banalité il est normal de ne pas tout savoir donc effectivement nous ne savons pas tout chacun d'entre nous a une capacité
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limitée de connaissance là j'ai choisi un petit peu au hasard des choses qui parlent sans doute certains d'entre vous et qui ne parle sans doute pas du tout un certain autres d'entre vous là dedans bon on peut on peut reconnaître il y a
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un virus du sidaï à l'autre coronavirus on a beaucoup vu quand même ces derniers temps on commence à le repérer une cellule cancéreuse et celle d'ADN ça c'est une protéine prions et donc ces choses là sont des choses qui sont
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étudiées par les scientifiques et j'ai pris ces exemples là parce que pour chacun ce sont des événements scientifiques qui ont créé des problématiques sociales c'est-à-dire vis-à-vis desquelles les
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gens ont été obligés de se positionner il a fallu prendre des décisions et les décisions étaient de différentes ordres si on prend le prillon certains d'entre nous se souviennent que le prillon
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c'était cette protéine qui attaquait le cerveau des des bovins qui créent dans ces panopathies fongiformes bovine en gros à cause d'elle on a abattu des
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milliers de têtes de bétail en Angleterre et en France mais en France on a fait un embargo sur le bateau britannique on a arrêté de manger de la côte de bœuf pendant des années et puis les abats de fossiles donc ça crée quand
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même un certain nombre de panique de panique sociale morale et notamment sa conduit parce qu'il y avait une sorte de il y avait l'idée que ça pouvait se transmettre à l'homme sous forme de la
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maladie de Crossfield Jacobs donc les maladies à prions finalement personne ne savait ce que c'était mais il fallait quand même prendre une décision la décision c'est ce que j'achète du bœuf ou est-ce que j'en achète plus et donc on a comme ce
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rapport entre une réalité complexe à laquelle on peut pas accéder et une nécessaire décision en France alors même chose pour pour le sida est-ce que je comprends toute la structure du VIH et c'est transmissions on se souvient qui
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historiquement ça a été un petit peu compliqué cette affaire dans le début des années 90 les choses ne fait pas très clair et la même chose c'est est-ce que je voulais me protéger dans mes rapports sexuels et puis inciter mes enfants à se protéger
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les donc ça c'est la priyan le cancer la même chose bon on va on va passer directement au coronavirus quand est arrivé le coronavirus le colis 19 après 119 personnes ne savait exactement ce
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que c'était mais il a fallu assez vite se décider est-ce que j'adopte les gestes barrières est-ce que je vais me faire vacciner et vacciner mes enfants et on se souvient que ces choses là en plus c'est toujours un petit peu
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d'actualité ces choses-là ont provoqué un certain nombre de Pays-Bas et de controverse dans dans la société donc des réalités complexes bon sur le cancer est-ce que je continue ou j'arrête de fumer
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pour essayer de développer d'avoir un cancer toutes ces questions là sont des questions dans l'origine porte sur un événement plutôt biologique avec une réalité il est possible de comprendre
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avec une certaine expérience une certaine expertise scientifique mais dont l'expertise scientifique qu'à laquelle on n'a pas forcément accès alors effectivement dans dans un monde idéal quand on a une décision à prendre
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sur quelque chose comme ça pour adopter ou pas un geste comme ça ben on a irait chercher de l'information l'information c'est ce qui va nous permettre de passer de cet univers
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de connaissances complexe à un univers de pratique quotidienne et donc il va falloir trouver l'information nécessaire et suffisante pour prendre une décision la question c'est où est-ce que je vais trouver cette information
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dans un monde quasi parfait la formation on irait la chercher du côté de source expertes on irait voir finalement n'y a-t-il pas dans notre société des gens dont c'est le métier de développer une
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expertise sur ces questions là et dont le discours peut m'aider à prendre une décision ça c'est donc un discours objectivant on va considérer que la question la décision que j'ai à prendre
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repose sur une base objectivée c'est à dire je considère cette question comme un objet en dehors de toute considération subjective et j'écoute ça demande ça demande donc de faire
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confiance à la science on va voir que là aussi un problème les raisonnements qui sont derrière les raisonnements de prise d'informations de confrontation de l'information pour prendre une décision c'est ce que des gens comme cane
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manitversky ont appelé les raisonnements de système 2 les types de raisonnement c'est à dire un raisonnement qui est dedans qui est analytique qui demande d'aller chercher de confronter des informations pour prendre une décision
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donc la décision qui est prise repose sur une base objective le problème c'est que c'est compliqué d'aller chercher cette information ça demande du temps et ça demande de mobiliser en plus un certain nombre de connaissances et de compétences qu'on a accumulé dans une
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mémoire qu'on appelle quelquefois la mémoire sémantique et que la mémoire de toutes les théories de tous les modèles qui nous permettent d'accéder à cette compréhension donc en fait on pourrait imaginons que nous sommes tous
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relativement bien équipés et surtout maintenant nous sommes dans une société de l'information pour aller chercher les informations et appliquer de décisions qui nous sont dictées par la source alors il se posent plusieurs
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questions à ce moment-là la question c'est finalement aussi la question de la confiance dans la science c'est-à-dire que est-ce que la science telle qu'elle fonctionne actuellement et est-ce que la science telle qu'elle a fonctionné dans certains dans certains domaines on peut
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penser à des questions de médiator de lesothyrox de choses comme ça est-ce que finalement la science nous a toujours donné des raisons de lui faire une confiance aveugle et là on voit que une certaine partie du raisonnement scientifique repris par une
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industrialisation avec aussi certaines complicités politiques a amener un appauvrissement de la confiance dans le la pensée scientifique et donc du coup certains membres d'entre nous un certain
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nombre de personnes à la population se met à nourrir une méfiance assez radicale vis-à-vis du raisonnement scientifique et d'autres sans être aussi radicaux que ça ben
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mettre la science sur en gros sur une échelle à peu près équivalente que d'autres raisonnements possibles auxquels ils peuvent avoir accès donc il y a un deuxième source d'information
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possible quelle est la formation par affinité c'est à dire que nous avons aussi autour de nous un certain nombre de personnes qui prennent des décisions qui se posent des questions et envers
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lesquelles nous avons des affects plutôt positifs les gens qu'on aime bien ou plutôt négatif il y a des gens qu'on aime pas bien et c'est aussi désagréable de se retrouver en désaccord avec quelqu'un qu'on aime bien que de se retrouver d'accord avec quelqu'un qu'on
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n'aime pas bien c'est même pire enfin pour l'anecdote j'avais fait ma thèse là dessus on fait le fait que c'était pire de se retrouver d'accord avec quelqu'un qu'on aime pas que de se retrouver en désaccord avec quelqu'un qu'on aime ça crée une tension extrêmement forte et
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donc en gros dans notre univers nos choix nous engagent aussi dans un système infinitif est-ce que choisir l'un ou l'autre de ces actes là va
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m'amener à me mettre en accord ou en désaccord avec des gens que j'aime bien avec des gens que j'aime pas et c'est cette dimension là qui va nous faire glisser des biais cognitifs et du raisonnement objectif à
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la pensée sociale qui fait que comprendre l'acceptation le refus d'un de ces actes là ce n'est pas uniquement essayer de traquer des fautes de
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raisonnement même s'il en a aussi c'est aussi remettre l'humain dans ses relations remettre la personne dans un certain nombre de relations et effectivement si quelquefois nous sommes prêts à ne pas aller vers les sous-sols une source experte pour ne pas menacer
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nos relations affinitaires c'est pas uniquement parce que nous sommes des feignants cognitifs l'avarice cognitif et l'un de l'un des présupposés de beaucoup de sciences cognitives pour arriver notamment en économie
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comportementale dans les expliquer les choix des gens des champs les gens font les choix qui sont les moins coûteux comme effectivement c'est pas forcément vrai les gens font des choix aussi qui leur demandent beaucoup d'efforts
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cognitifs mais surtout qui sauvegarde leur relation inter-individuelles les relations sociales donc vouloir travailler sur ces questions d'affinité sur ce système qui est un système 1 qui est plus intuitif plus rapide bien
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évidemment pour des scientifiques moins satisfaisants mais qui participent quand même de la construction de la personne et donc chaque personne est en fait dans une dynamique extrêmement complexe très
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très équilibriste entre prendre une décision en fonction de mes connaissances et puis prendre votre décision qui sauvegarde qui préserve mes relations sociales et là donc on va faire appel à des choses qu'on a plutôt stockées dans une mémoire qu'on appelle
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la mémoire épisodique donc tout dans la vie tout l'essentiel de des biais cognitifs et de la relation avec la pensée sociale et là c'est à dire replacer l'humain non pas comme un homme purement cognitif qui fait des choix
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rationnels ou irrationnels mais le replacer dans un ensemble de relations sociales alors c'est ce que je vais essayer de vous montrer maintenant avec un modèle que j'ai un petit peu repris
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alors que j'ai repris de d'un vieux modèle de 19 y en a deux de vilaines d'Oise qui nous a quittés il y a une quinzaine de jours et qui était sociologue psychologue social d'origine belge flamande mais qui a fait sa
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carrière à Genève et qui était qui était un brave homme et quelqu'un de nous non seulement d'une très haute qualité scientifique mais aussi de qui a beaucoup travaillé sur sur l'humanisme humanisme droit de l'homme et puis
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représentation sociale donc quelqu'un de extrêmement imminent et en 1982 et il a publié auprès d'universitaire de France un bouquin qui s'appelait l'explication en psychologie sociale mais qui en fait
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est un bon guide pour apprendre à expliquer des phénomènes dans toutes les sciences humaines et sociales et donc c'est un petit peu ça alors je l'ai un petit peu repris j'ai un peu changé je sais pas si certains d'entre vous
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connaissent ce modèle là dedoise mais j'ai changé un petit peu les mots pour qu'en fait c'est une coquetterie personnelle mais pour qui est 4 i dedans comme ça ça permet de retenir donc il y aura quatre il y aura individus interaction
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identité et idéologie donc voilà un petit peu le plan et donc lorsque l'information arrive et surtout lorsque nous devons traiter une information problématique on va mettre en place
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ces quatre I qui vont qui vont se bousculer un petit peu dans dans la perception et donc le premier c'est le lit de l'individu en tant qu'individu et c'est là qu'on va retrouver les biais
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cognitifs nous avons des limites de traitement de l'information nous avons des biais qui nous conduisent à quelquefois raisonner de façon de façon fausse alors soit c'est parce que c'est de la
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perception je sors d'un cours cet après-midi vous avez dit à mes étudiants que j'allais leur démontrer leur montrer qu'il voyait des choses qui n'existent pas et qui ne voyaient pas des choses qui existent en bien évidemment au début vous croyez pas puis à la fin
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effectivement vous croyait parce que nous pouvons voir des choses qui n'existent pas lorsque on dessine des formes incomplètes et bien l'esprit humain refait l'intégralité de donc il
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invente des choses qui n'existent pas et puis des diapositifs certaines sont très connus je peux vous connaissais un dalmatien un peu de loin qui qui boit dans une flamme d'eau et si on n'a pas appris à le voir il s'est impossible de
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le voir on ne voit pas quelque chose qui existe dès qu'on a appris à le voir on ne voit que ça mais il faut passer par une phase d'apprentissage pour percevoir le monde et donc moi ça me sert à leur montrer que la perception est à la fois
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un processus bottom up c'est à dire le monde s'impose à moi c'est une voie ascendante de perception mais aussi une voix Top Down c'est à dire que mon esprit essaye de donner du
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sens à mon environnement et essaye de repérer les choses qu'il a apprises j'ai une diapo comme ça où il y a marqué Paris dans un triangle Paris sous la la pluie mais quand on le lit on lit Paris sous la pluie et quand j'ai dit aux
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étudiants qu'est-ce que vous disiez ils disent Paris sous la pluie je leur dis non il n'y a pas écrit Paris sous la pluie alors il regarde une pièce mais si mais si il a marqué par une sur la Bible je leur montre là la pluie là ah oui effectivement je ne l'avais pas vu parce
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que tout simplement c'est une information qui n'est pas utile pour moi Paris sous la lapine n'a aucune utilité donc je déclive cette information et en négligeant cette information je peux avoir une sorte de bien comme d'habitude
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alors qui est facilitateur pas parce qu'effectivement sommes veut rien dire c'est pas utile je l'élimine donc la vie comme aussi être facilitateur donc les biais cognitifs vous savez ça c'est sur la perception il y en a soit
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de la mémoire il y en a sur du raisonnement vous l'aviez cognitif de rendement il y en a un qui est très très simple mais alors qu'est-ce que je peux le faire avec un micro je vais faire son micro [Musique]
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de raisonnement très connu c'est combien j'ai de mains combien j'ai de doigts dans une main 5 combien j'ai de doigts dans deux mains combien j'ai de doigts dans 10 mains
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maintenant je reprends la question combien j'ai de doigts dans une main combien j'ai de doigts dans 10 mains vous venez me dire ça un biais cognitif de raisonnement c'est
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utiliser le contexte et effectivement j'ai fait ça donc je vous ai dit 5 10 combien il y a de doigts dans 10 mains en faisant ça et vous avez multiplié 10
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par 10 ce qui me faut de raisonnement il y a 50 doigts dans 10 mains donc il y a énormément de choses comme ça qui consolumentaliste utilisent beaucoup ça bien évidemment puisque le mentalistes essayent de vous faire produire un
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raisonnement et devine pas votre raisonnement la plupart des mentalistes vous font produire un raisonnement donc là c'est des choses comme ça il a beaucoup il y en a beaucoup dans notre contexte et beaucoup d'environnement et beaucoup de biais comme ça de
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raisonnement vous pouvez vous amuser à en repérer compris dans les discours politiques des pieds de contextualisation d'une question qui nous font accepter la question de certaines façons je
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reviendrai peut-être à la fin donc ça c'est c'est une question de biais cognitif de raisonnement après il y a des COS qui sont plus pernicieux qui sont nos billets d'engagement qui font que lorsqu'on a produit des actions dans
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une certaine direction on est attaché à ces actions surtout si ces actions ont été produites dans un contexte particulier on entend par contexte particulier contexte public si j'ai fait des choses en public si je les ai faites
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librement si je ne peux pas revenir en arrière si je les faisais fait plusieurs fois si ce sont des choses importantes c'est-à-dire qu'ils peuvent modifier l'image que je donne aux autres là on appelle ça des facteurs d'engagement ça
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a été défini par un psychologue social très peu Charles qui se lère dans les années 70 est repris dans un best-seller de la psychologie sociale qui s'appelle le petit traité de manipulation en usage des honnêtes de gens avec donc Jean Léon
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Bourbon et Robert Vincent Jollet qui sont des gens qui étaient membres de bouger de vitesse et qui ont très très bien montré jusqu'où on pouvait amener quelqu'un à faire quelque chose qui n'aurait pas voulu faire en utilisant des billets
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d'engagement et donc très utilisé dans les communications conduisant aux dérives sectaires bien évidemment mais aussi dans la communication commerciale ce livre d'ailleurs le petit traité de manipulation à l'usage des honnête aux
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gens qui étaient féodart pour éclairer la population sur la façon dont nous sommes tous manipulés finalement a été le best-seller des étudiants en école de
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commerce et effectivement là on arrive assez facilement à utiliser ces choses là les techniques ensuite derrière qu'on appelle le pied dans la porte la porte au nez la défense gâcher etc donc
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effectivement c'est ça qui peut conduire à la manipulation réaliser ses attachements qu'on peut appeler des biacs cognitifs pour ceux d'entre vous qui ont déjà entendu parler derrière il y a les théories de la dissonance cognitive je sais pas si vous
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connaissez cette théorie là et qui a été démontrée par parler en fastinger dans les années 50 à la fin des années 50 et justement dans une situation d'embrugalement sectaire ou montrer que
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les gens étaient prêts à nier la réalité mais pour préserver leurs engagements la réalité en question c'était c'est la fin du monde dans six mois une soucoupe
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volante va venir me chercher et si elle ne vient pas et que j'ai effectivement dit ça et que j'ai vécu pour ça et qu'elle ne vient pas et que les gens commencent à me dire que j'avais tort de le croire je préférerais
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rester sur mon idée plutôt que de renier mes engagements donc Festinger a montré ça dans à la fin des années 50 et ça partira quand on a parlé de biais dans de bien d'engagement et de dissonance cognitive donc ce sont des choses assez
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fortes ce sont des théories qui expliquent des comportements qui peuvent être graves et qui peuvent déboucher effectivement vers un certain nombre de techniques de manipulation donc ça c'est l'individu
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mais c'est à dire l'individu aux prises avec sa propre consistance un jusqu'où est-ce que je peux le renier moi-même c'est ça la question alors bien évidemment le contexte est important on va y revenir c'est à dire que si le contexte
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ne me juge pas sur ma consistance si la consistance elle-même n'est pas quelque chose d'important c'est la différence cognitive ne marche plus ne marche plus ça ne marche être resté fidèle à son idée même quand je suis démenti par les
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trucs par les faits ne marche que si c'est important socialement peut qu'on ne soit pas une girouette et donc on peut dire qu'à chaque fois que qu'on ressent cette pression à rester
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consistant on peut être dans un biais de dissonance comme vous avez bien engagement qui peut conduire à la dissonance cognitive je pense à ça parce que d'abord il y a des cultures dans lesquelles la consistance n'est pas aussi importante mais aussi vous pouvez observer
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pour observer le placard archives de Yann Barthès par exemple qui est l'un des témoignages de ce biais de consistance c'est à dire comment quelqu'un aujourd'hui peut nous dire quelque chose alors qu'il y a deux mois trois mois six mois je disais le
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contraire et c'est insupportable pour un homme politique ça être mis dans une contradiction alors que dans d'autres cultures il disait oui mais s'il y a un mois de moins 3 moins 6 mois et c'était pas la même chose d'un autre culture changer d'avis ça pose un problème il y
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a une sorte de norme de consistance qui nous enferme dans un certain nombre de raisonnement et nous amène à ce type de vie alors dernière petite chose quand même sur ce sur ces biais liés aux
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individus c'est que c'est finalement assez facile de se dire les gens comme vous et moi qui de temps en temps se trompent en disant qu'il y a 100 doigts dans dans 50 mains
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finalement ils sont bien crédits ils sont bien manipulables et que finalement comme disait un philosophe avec un chapeau et une cigarette et à revolver qui faisait partie de sa philosophie le monde se
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partage en deux catégories de gens il y a ceux qui sont des savants et puis à ceux qui sont des crédules et on est quelques-uns à dire faut se méfier avec ce type de raisonnement alors pour aller
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plus loin dans ce raisonnement on entend un petit peu ça du côté de Gérald Grenoble ou de gens comme ça la société décrédules et il faut faire un petit peu attention parce que les
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biais cognitifs ne traduisent pas forcément une crédibilité de personnalité les biais cognitifs sont des biais que nous avons tous alors bien évidemment la coutumance qu'on peut avoir vis-à-vis des raisonnements
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scientifiques vis-à-vis des modèles d'explications objectives etc peut nous amener à éviter certains biens mais personne n'est vide tous les biais nous
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sommes tous susceptibles de mettre en place des biais cognitifs et en plus comme je disais tout à l'heure de temps en temps ils sont facilitateurs et même certains je reparlerai du bouquin de Pascal Wagner Egger tout à l'heure vise
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même dans dans l'évolution humaine les biais comme mythiques ils sont sans doute pour quelque chose sans doute que c'est parce que nous avons eu quelques biais comme utile que nous avons évité de nous faire boulotter par certains prédateurs donc il faut pas
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non plus faire de fractions trop radicales entre d'un côté une société de gens et pure et savants et de l'autre côté une société de crédit alors deuxième i c'est le i
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d'interaction dans l'individu et son cerveau moi je préfère dire l'esprit parce que le cerveau vous savez bon je vous renvoie à la conférence d'Albert boucleder et d'autres mais on peut dire beaucoup de choses au cerveau sans doute beaucoup
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plus que ce qu'on en sait et y compris que ce que les grands spécialistes en savent et c'est vrai que les anglo-saxons ont plus de facilité que nous de ce côté là ils ont le brain et le Mind et il ne confondent pas ce qui
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relève des deux le brain c'est le cerveau c'est la base de protéines avec des neurones des Synaps etc le Mind c'est des modèles mentaux c'est à des modèles psychologiques qui nous donnent à généraliser un certain nombre de fonctionnement et c'est vrai que c'est
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assez pratique de faire la part en français on a tendance à appeler tout ça cerveau et je pense que derrière il peut y avoir aussi de la manipulation à se dire rappeler cerveau des choses qui ne
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sont que des modèles psychologiques même si je crois très fort comme le modèle psychologique mais on n'est pas quand même dans du dans du neuronal bon fin de cette parenthèse là et donc l'interaction c'est le fait que la plupart de nos comportements sont
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aussi dictés par des situations concrètes de rencontres avec des gens et donc rencontrer des gens c'est se mettre dans une dynamique de construction avec eux de construction d'image de l'un et de l'autre mais aussi de construction
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des objets et quelques fois ben c'est ces interactions nous amènent à prendre un certain nombre de décisions et dans ces interactions il faut voir par exemple qu'est-ce qui est le plus important est-ce que le plus important
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c'est comprendre quelque chose ou est-ce que le plus important c'est chercher à avoir raison et sans deux dynamiques très très différentes si je cherche à comprendre je vais rentrer avec l'eau dans une sorte de controverse pour
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essayer de cerner un objet de le définir d'en trouver les fonctionnements si je cherche à avoir raison je vais chercher tous les arguments possibles inimaginables pour ressortir en disant c'est moi qui ai raison toute la question est de savoir comment
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on interagit avec les autres si effectivement dans un monde idéal les interactions étaient dirigées vers la compréhension on ne serait que dans des controverses c'était le monde de Descartes
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et le monde des philosophes classiques depuis plateau et la dialectique etc rechercher la vérité dans l'échange on sait que la plupart du temps c'est pas la question en tout cas la plupart des
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conflits viennent du fait que nous ne cherchons pas à comprendre quelque chose nous cherchons à avoir raison sur l'autre et alors bien sûr ces interactions ça peut être dans les interactions physiques avec les personnes mais maintenant on a tout un
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tas d'interactions moins physiques mais tout un temps tout aussi virulente les interactions par réseaux sociaux et là on voit il suffit d'analyser quelques
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tweets ou quelques commentaires sur les sur des forums pour voir que il s'agit beaucoup plus d'avoir raison que de comprendre et que donc au travers des échanges sur les réseaux sociaux ce qui
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se construit n'est pas une communauté de connaissances pour essayer de comprendre un phénomène mais une communauté d'opinion et d'opinion qui rassemble des gens et souvent avec des étiquetages j'y
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reviendrai contre d'autres gens et c'est ça la grande différence entre la pensée scientifique qui cherche à comprendre et puis la pensée d'opinion c'est que dans la pensée scientifique normalement il n'y a pas de construction de communauté
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les unes contre les autres et même il peut y avoir des gouttes sévères entre courants en sciences mais c'est les courants en eux-mêmes sont des courants de compréhension de certaines façons de comprendre l'univers pas
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forcément le fait de ceux qui ont raison contre ceux qui ont tort et là donc sur les ce soir on va avoir beaucoup plus cette notion de comprendre ou avoir raison donc ça c'est une première chose une deuxième chose c'est comment je
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positionne vis-à-vis de l'autre mon argumentation et là aussi on va avoir par exemple comment ouais si je prends un exemple on peut parler des fleurs mais je peux parler les fleurs comme un
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fleuriste où je peux parler des fleurs comme un botaniste ce sont deux connaissances qui n'ont rien à voir l'une avec les autres qui ont chacun leur utilité chacune des deux connaissances à son utilité c'est-à-dire qu'effectivement ça me viendrait pas à
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l'idée au fleuriste de parler comme un botaniste il va parler du langage des fleurs de leur signification de qu'est-ce qu'on offre comme fleur à quelle occasion et comment on fait un beau bouquet et c'est un savoir utile
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par contre le botaniste pour lui ce savoir sur la même fleur n'est pas utile et donc la question dans l'interaction c'est comment on parle des choses est-ce qu'on en parle au niveau de leur symbole est-ce qu'on en parle comme un fleuriste donc au niveau de leur désirabilité
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sociale très souvent derrière certains nombre de biais un certain nombre de théories complotistes il y a des idées désirabilités sociales de symboles liés aux objets ou est-ce que j'essaye de
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comprendre l'objet tel qu'il fonctionne donc de l'analyser et donc toujours pareil système 1 système 2 comme on voyait comme le disait quand même mal et comment on le voyait tout à l'heure et donc bien évidemment alors quand je
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parle des réseaux sociaux je suis un petit peu rapide parce qu'il existe aussi sur les réseaux sociaux y compris ce que j'ai cité tout à l'heure Twitter je sais pas mais sur Facebook en tout cas il y a des réseaux sociaux qui sont des réseaux d'analyse scientifiques sur
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youtube il y a bien évidemment il n'y a pas que l'échelle complotiste et les chaînes très très intéressantes de nos collègues sur sur la pensée rationnelle la promotion de l'esprit critique etc donc on peut pas
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cataloguer absolument tout après c'est vrai que en attendant ça faire remonter dans les dans les analyses ce qui a de plus polémique en tout cas cette partie de l'interaction est très importante pour comprendre un certain nombre de décisions
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est beaucoup plus que on a l'impression quelquefois que l'individu c'est surtout sa personnalité qui le fait agir et que finalement quel que soit les situations il y a une personnalité à peu près constante bon le plupart d'entre vous je
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pense ont quelque part en mémoire des expériences de Stanley migram qui dans les années 70 à amener des personnes prises quasiment au hasard à infliger
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des chocs électriques violents voire mortel à quelqu'un qui ne leur avait rien fait alors qui bien sûr pour l'expérience était un acteur qui jouait un rôle mais le seul qui était par acteur c'était le sujet qu'on appelle naïf et qui avait été embarqué dans
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cette expérience et qui s'est qui s'est vu lui-même infligé des chocs électriques violents simplement parce qu'il était en interaction avec un scientifique qui lui disait de continuer l'expérience et qui n'arrivait pas à s'extraire de cette emprise donc les
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variables d'interaction elles sont assez fortes et pour l'anecdote tout à l'heure je parlais du Petit traité de Jean Léon Beauvois on avait travaillé ensemble à repiquer alors surtout d'ailleurs avec des collègues de Grenoble et de Paris
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moi j'ai fait surtout la partie théorique mais eux ils ont mis les 20 dans le cambouis à repiquer l'expérience cette expérience de Muriel de Milgram en jeu télé qui a été diffusé à l'époque ça s'appelait le jeu de la mort ça a été diffusé ça on peut le retrouver encore
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maintenant si vous voulez modélisé et où on a repiqué à peu près les mêmes résultats et même avec plus d'obéissance des sujets et là l'interaction n'était pas avec un scientifique était avec une
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animatrice de télé et avec alors là il y avait l'emprise d'un public aussi ce qui n'existait pas chez miligram c'était la force d'influence que peu tu représenter un public sur le choix individuel et ça
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c'est une autre méthode c'est une autre théorie qu'on connaît qui s'appelle la théorie de l'influence et qui fait que c'est toujours désagréable de se retrouver dans une minorité quand vous regardez un sondage et quand
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vous dit que 80% des Français pensent que et bien tout de suite vous dites c'est ce que je suis dans la majorité ou dans la minorité et tout de suite vous évaluez vous même et si vous êtes dans la minorité vous dites mais pourquoi je suis minoritaire en plus autour de moi il pense tous comme moi ça ce qu'on
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appelle le biais de faux consensus mais donc l'idée toujours délicat toujours un petit peu difficile d'être minoritaire surtout quand on est peu nombreux 1 c'est pas bien dès qu'on est deux trois
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on passe de la déviance à la minorité là c'est un petit peu plus on sent un petit peu mieux quand même alors bon ça c'est tout un la question de l'influence des minorités et tout un domaine aussi intéressant donc on est ces histoires
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d'interaction c'est pas rien on néglige trop souvent que des comportements qu'on réfère à la personne à ses biais cognitifs ou à ses engagements vient éventuellement aussi de la dynamique
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interactionnelle dans laquelle elle a été placée alors après le troisième i c'est le i des identités chacun d'entre nous est membre de plusieurs catégories nous sommes tous des hommes des femmes plus ou moins
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jeunes plus ou moins vieux plus ou moins toulousain parisien lyonnais breton etc Corse un aussi religieux catholique ou protestants musulman Juifs plus ou moins
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de droits plus ou moins de gauche et d'autres d'autres collectifs qui nous définissent qui nous définissent à tel point que c'est une tarte à la crème de la psychologie depuis les années 70 si on
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demande à la plupart des gens de sur un papier la décrire les premières idées qui leur viennent à l'esprit en disant qui suis-je ben les 7 8 9 premières caractéristiques sans les
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caractéristiques sociales qui suis-je c'est ça va être un homme une femme ça va être mon âge ça va être où je suis né ça va être tout un tas de choses un homme et une femme une caractéristique qu'on partage juste avec la moitié de l'humanité et qui est quand même très importante pour nous définir nous-mêmes
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donc ça c'est ce qu'on va appeler les identités c'est à dire les catégories auxquelles on appartient et le niveau d'identification qu'on peut avoir assez catégories qui peut être variable mais pas variable en fonction de nous variables aussi en fonction des gens qui
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sont autour de nous dire que c'est aussi les contextes qui nous semaine à nous sentir membres d'une catégorie qui met en saillance une identité ou pas et donc effectivement là-dessus oui j'ai oublié
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là de vous parler de la persuasion mais c'est pas grave je reviendrai là-dessus va se greffer une autre une autre technique pour influencer les gens c'est d'utiliser ce qu'on commence maintenant à appeler des billets d'influence mais
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des billets de conformisme des biais de normalisation c'est à dire ce malaise que nous pouvons ressentir à être les seuls à penser d'une certaine façon alors bien sûr chacun d'entre nous dans son fort intérieur dit maintenant on ne
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voit aucun problème moi de toute façon j'ai mes idées bien structuré bon même si je suis minoritaire peut se le dire et c'est bien de se le dire sauf que dans la plupart des cas qu'on met en expérimentation on arrive
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très facilement à faire changer pas tout le monde mais à faire changer une part relativement importante de personnes chargées ou changer de perception parce que bien sûr si ces opinions c'est une chose mais quelquefois on fait changer
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les gens de perception comment on fait changer genre de perception on met des bars qui qui montent comme ça et puis on met une barre étalon et on demande aux gens elle ressemble à laquelle donc il y a les Bara B C D E F G et puis là il y a
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la barre étalon a dit dis-nous et donc il est clair pour tout le monde qu'elle ressemble à la C mais sauf qu'on a mis tout un tas de compères qui vont dire non c'est la B et donc la personne qui parle en avant dernier elle entend tous les autres qui disent B et il va falloir
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soit qu'elle dise c'est et qu'elle reste fidèle à sans nos clients soit qu'elles disent ben entre 20 et 60% des gens qui disent qu'ils disent B qui renoncent à leur avis pour ne pas se mettre en
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porte-à-faux avec la majorité donc c'est ces idées là c'est des biens effectivement on est amenés à percevoir et à donner une réponse à prendre une décision qui n'est pas conforme à notre perception mais
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c'est un biais qui dépasse la simple le simple bien comme utile qui va faire intervenir des dents et des attentes sociales et notamment cette difficulté qu'on a d'être seule à penser quelque
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chose alors bien évidemment c'est ce qui va aussi nous amener à parler de stéréotype c'est à dire de la construction des images des groupes et donc la construction qu'on va intérioriser ou pas mais contre laquelle
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on va lutter tout en la manipulant c'est très rare et pas longtemps j'étais à New York à Toulouse et puis j'ai vu un automobiliste qui passait qui passait pas loin de moi à acheter piéton et qui passait pas loin je dis waouh ils sont
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chauds ici en fait il était sans doute ni plus ni moins chaud que quand Toulouse sauf que comme j'étais pas à Toulouse si ça vit à Toulouse j'aurais pas dit il s'enchausse et toulousain mais j'étais pas à Toulouse du coup j'ai
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oublié le bon gros stéréotype en disant mais c'est les gens d'ici qui conduisent comme ça alors qu'à mon avis les gens de là-bas qu'on disent bien mieux que les Toulousains parce qu'on sait qu'on est pas très bien placé pour donner des leçons aux gens aussi mais en tout cas
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sur la conduite mais donc voilà l'idée c'est que même si on se défend et même si on lui activement contre les stéréotypes à un moment donné quand on est mis dans la position d'expliquer quelque chose c'est quand même un
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raccourci du vent bien pratique et en plus quelquefois ça marche alors ça c'est ce qu'on appelle le biais de confirmation c'est que si on se met à l'utiliser ben de temps en temps on va trouver que ouais ça se valide c'est vrai que les femmes arrivent en retard
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donc c'est clair moi moi je suis court cet après-midi celles qui sont arrivés à chaque fois bon j'ai un amphi à 95% de filles donc statistiquement s'il y en a qui arrive en retard c'est donc ça c'est ce qu'on appelle l'oubli de la fréquence de
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base c'est-à-dire qu'on oublie quand on a des observations comme ça de revenir au fait la fréquence beaucoup marcher ça pendant le pour les questions de vaccination et de mortalité de vaccination de gens morts après le vaccin de ça l'oubli de la fréquence de
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base a été un débit cognitif les plus les plus forts à ce moment-là donc bon là je dépasse un petit peu mes identités mais simplement vous dire que l'influence ça fait partie de nous c'est
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à dire que nous la recherchons nous recherchons aussi à être influencé par des gens avec qui on a une proximité une proximité de pensée une proximité d'existence et donc ça c'est ce qu'on appelle les identités et les identités
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sont multiples c'est à dire que nous portons tous à plusieurs catégories sociales par contre quelquefois il y en a certaines qui sont plus importants et quelquefois il y a
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pour certains d'entre nous une catégorie qui peut avoir moins d'importance vraiment capital c'est à dire quelquefois certains d'entre nous ne perçoivent le monde la société les
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comportements des gens qu'au travers d'une catégorie ça c'est ce qu'on appelle la radicalisation radicalisation c'est quand les gens n'interprètent les événements qu'en fonction d'une catégorie il y a nous et
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il y a eu et à ce moment-là tout ce qui est nous est bon tout ce qui est eux est mauvais et donc on oublie que la personne que j'en fasse de moi peut partager d'autres catégories avec moi non ce qui compte c'est une seule
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catégorie c'est pas forcément mauvais en soi la catégorie leur radicalisation la radicalisation ne conduit pas à la violence mais c'est un mode de fonctionnement qui conduit à oublier que les
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identités sont multiples et en tout cas c'est un raisonnement qu'on a eu beaucoup de mal à imposer même pas arriver à imposer quand on travaillait sur la radicalisation avec un groupe à Toulouse quand il est
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pas arrivé à imposer le gouvernement enfin ce qu'on appelait à l'époque enfin qu'on appelle toujours d'ailleurs ça existe toujours le comité interministériel de prévention de la délinquance et de radicalisation le cipdr qui avait une formule en disant la radicalisation c'est quand la folie
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rencontre l'islam et nous on a eu un mal fou à faire comprendre que bah non c'était sûrement pas ça la radicalisation et que c'était par contre sans doute une question identitaire et donc une construction identitaire
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particulière qui faisait voir le monde partagé le monde se partage en deux catégories de gens comme disait le philosophe donc ça c'est pour la troisième la troisième le troisième i le
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quatrième c'est l'idéologie l'idéologie c'est donc l'idée que nous avons tous une sorte de d'idée un peu quelquefois un peu flou mais mais
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quand on pense quand même qu'elle est claire sur ce qui est vrai ce qu'il faut sur ce qui est juste ce qui est injuste sur ce qui est dans tout ce qui est en gros des grandes valeurs des grandes
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croyances sur lesquelles finalement reposent un certain nombre de nos convictions et de nos actions et donc tous ces valeurs tous ces représentations sont importantes pour nous parce que elles vont nous amener à
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accepter plus ou moins facilement des opinions et ça c'est quelque chose qu'on va pouvoir observer alors vous savez la propagande l'origine de la propagande c'est c'est Édouard der Nice et Walter Lippmann
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c'est-à-dire un journaliste et le neveu de fraude qui s'installe donc sur la Cinquième Avenue à New York et qui crée une officine de propagande et c'est à dire pour eux de façon la démocratie a
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besoin de propagande il a dictature non dictature n'a pas besoin de propagande puisqu'elle impose ses décisions par contre la démocratie pour arriver à diriger un démocratie il faut quand même fabriquer son consentement il faut qu'il accepte d'être dirigé d'une certaine
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façon et donc la propagande ils appellent ça la fabrique du consentement c'est le titre de leur bouquin leur premier client ça va être Philippe Maurice Philippe Maurice a un problème c'est que Ben aux États-Unis à cette époque là
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donc on est dans les années 40 les femmes ne fument pas et donc perdre comme client la moitié de l'humanité c'est quand même un problème commercial et donc la grande question c'est comment faire en sorte que les femmes fument
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tout simplement et qu'est-ce qu'on va pouvoir développer comme moyen pour amener les femmes à filmer et les femmes ne finit pas parce que c'est obscène dans la société américaine de voir une femme avec une cigarette et donc les
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femmes trouvent ça obscèdent les hommes trouvent ça obscène et donc il faut comment casser ça donc ils vont prévoir le jour de la fête de l'indépendance et on prévoir une grande manifestation ils vont annoncer dans la presse qui va se passer un truc de dingue et qui en plus
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ça va être des questions avec des femmes et tout ça pour tout le monde est là on sait pas ce que c'est tout le monde regarde il y aura un char avec des femmes il y aura un truc de ouf un moment donné et donc tout le monde va faire effectivement à un moment donné il y a un événement c'est-à-dire que les femmes sortent une cigarette et elles
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prennent la pose de la Statue de la Liberté en disant vive les torches de la liberté c'est à dire qu'elle mette le terme de liberté qui interne positivement évalué au niveau
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théologique elle le colle à cette action ce qui fait que toujours au lendemain la cigarette n'est plus un signe d'obsédé c'est un signe d'indépendance et effectivement les femmes vont commencer à fumer et Philippe Maurice va
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grassement récompensé Hitman et Benz donc voilà vous voyez l'idée de l'idéologie c'est jouer avec les valeurs parce que ces valeurs sont difficiles à contrer c'est difficile de dire à
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quelqu'un qui de dire qu'on n'est pas libre par exemple regardez l'argument de liberté dans la publicité j'ai même entendu une publicité où les poulets étaient libres dans le poulet en liberté ça c'est sûr que effectivement moi je ne mange que du poulet en liberté
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mais en fait il faut se demander pourquoi est-ce qu'on a besoin de coller la liberté sur le poulet à un moment donné mais regardez la fin de nombre de fois pour manipule l'argument de liberté de démocratie et puis regardez en ce moment
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peut-être je vais finir là dessus mais les arguments au niveau autour des retraites vous avez des arguments sur la solidarité intergénérationnelle et oui comment vous voulez dire que vous n'avez pas envie d'être solidaire avec les
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enfants qui vont venir vous voulez leur laisser une dette terrible et une plainte pourrie je ne suis pas fière de vous donc voyez l'idée que à un moment donné on utilise un argument positif et impossible de contrer je peux pas dire
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que je suis contre la liberté la démocratie même chose je ne peux pas dire que je suis contre la démocratie je peux éventuellement dire je ne suis pas favorable à la démocratie que vous représentez mais alors là ça nous oblige
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de rentrer dans un certain nombre d'intervants c'est une extrait câble donc effectivement ces arguments sont des arguments qui vont biaiser la réception du message parce que ils vont
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être enveloppés d'un argument d'une valeur extrêmement forte et c'est ça qu'on appelle donc la propagande donc vous voyez que plus on avance de l'individu jusqu'à l'idéologie plus on
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quitte le niveau du biais cognitif et l'image d'un individu piéger par ces perceptions ces raisonnements ces jugements etc et puis on arrive à l'idée que ces choses-là sont aussi inscrites
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dans la pensée sociale c'est à dire que et c'est les doigts me disaient très bien c'est lié ça doit se disait la manipulation et sa Beauvois le disait
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aussi la manipulation n'existe que si on croit à la liberté ou si on croit à la consistance la manipulation je vous ai dit pour que pour que quelqu'un fasse quelque chose qu'il ne ferait pas grand temps il faut que je lui dise tu es libre de refuser
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te libre de refuser c'est à dire que s'il le fait ça sera de sa faute et donc ça ne marche que si culturellement je crois très fort à la liberté si culturellement j'y crois pas
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la liberté si je dois me trottoirs on est pas du tout libre là le manipulateur n'a plus de prise donc le manipulateur n'a de prise que si il a compris dans le contexte
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ceux qui est dominant en valeur et en représentation et qu'il arrive à l'introduire sous forme d'action pour arriver à quelqu'un à accepter ce qu'il n'aurait pas de faire ce qu'il n'aurait pas fait spontanément donc voilà c'était un petit peu ça l'idée c'est de vous
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amener petit à petit à voir que les biais cognitifs oui on les met en évidence mais il s'inscrivent dans un contexte social et un contexte qui est qui est façonné par un certain nombre
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d'attentes et auxquels on participe parce que on a envie d'y participer parce que c'est ça d'être un homme en société et vous avez promis une publicité donc voilà la publicité si vous avez l'occasion de
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Pascal wagnereger qui est donc un copain de l'Université de Fribourg psychologues sociales étaient écrit méfiez-vous de votre cerveau qui est à titre complètement impossible il n'aurait jamais il le sait il le dit à
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l'intérieur et mais il explique un petit peu c'est bien cognitif et ce rapport à la pensée sociale c'est un spécialiste du complexe merci
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[Applaudissements] alors je vous donne juste avant de passer à la partie question de discussion juste pour préciser qu'en plus Pascal McDon est-ce que de passer
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au café il sera sur Toulouse effectivement aux alentours de 18 19 20 21 22 23 avril voilà au moment des rencontres esprit critique et on a prévu effectivement de faire venir
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ici et puis peut-être aussi enfin peut-être non c'est fixé donc c'est sûr il y aura une soirée à la librairie de la renaissance de trois événements on n'a pas fini de reparler ces choses là
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[Musique] n'hésitez pas si vous avez des remarques oui on a beaucoup parlé des billets cognitifs mais il y a aussi des billets sociaux les vaisseaux cognitives et je
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me demande si eux n'ont pas été pour créer des risées est-ce que c'est parce qu'ils sont fait agglomérer par les biais cognitifs ou est-ce qu'ils ont été un peu perdus à côté je crois que c'est plutôt la première c'est il y a une tendance en ce moment
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et j'avoue que j'ai résisté un moment et puis j'ai fini par céder parce qu'en plus pédagogiquement ça c'est ça tourne très bien et tout est vieilles théories qui
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ont été créées dans les années 45 ans etc je parlais de l'influence et Salomon h nous affaires shérif etc on est dans les années 40 courte Levine pour l'origine de de la manipulation ce qu'on
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appelle maintenant la manipulation ça c'est tous les juifs allemands qui créent la psychologie scientifique à l'époque en Allemagne qu'on fuit le nazisme aux États-Unis qui ont créé là-bas ces disciplines là et donc
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l'influence sociale alors il y a parler déjà de biais mais c'est vrai que dans nos disciplines on a fait pas ça et maintenant il y a une tendance à mettre tout ça dans les biais cognitifs et donc
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il y en a certaines qui disent il y a 250 biais cognitifs j'ai fait un recensement longtemps 250 biais cognitifs or là-dedans il y a des doubles ronds il y en a c'est la même chose avec des mots différents
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c'est énorme mais quand on regarde de plus près on s'aperçoit que dans ces biais cognitifs il y retrouve la dissonance cognitive là engagement l'influence la normalisation le conformisme tout ça biais de conformisme donc et puis les billets d'attribution
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donc le fait de préférer expliquer les choses en référence aux acteurs plutôt que de les expliquer en référence au contexte donc ça les biais d'autocomplaisance expliquer les choses pour qu'elle m'arrange moi-même tout ça
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c'est des choses qu'on appelait effectivement bien aussi mais qu'on n'applait pas bien comme mitif c'est kahnman dans les années 80 qui va appeler ça deux comme dit mais maintenant c'est le gros fourre-tout du coup pour nous le l'alternative est
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assez simple soit on lutte en disant mais non faut pas tout mélanger il y a les biais cognitifs et puis il y a les pièces sociaux comme les processus sociocognitifs tout simplement qu'on appelle pas des biais parce que le mot même de bien encourager
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mais voilà moi j'ai cédé là dessus en plus c'est vrai que pour les étudiants c'est génial parce qu'il y a un terme avec un plan en 5 ou 6 points les biais de perception les pieds de mémorisation de raisonnement de jugement de
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personnalité et de socialisation on met tout ça dedans je crois qu'à condition d'être assez clair sur sur les différents niveaux il y a pas de danger énorme mais
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je crois que le danger il est plus de d'avoir une vision de l'humain comme étant piégé en permanence par son cerveau n'est pas tous les humains et certains moins piégés que d'autres etc
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ça ça à mon avis c'est plus le piège c'est plutôt là après maintenant si on appelle la normalisation si on appelle biais de normalisation pourquoi pas faut savoir ce qu'on met derrière et savoir qu'effectivement et
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c'est un processus social et le relier à des choses beaucoup plus ancrées dans les cultures et dans les fonctionnements de l'homme en société niveau de preuve ah non c'est celle de zimbardeau qui a été qui était vraiment
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vraiment démolie et à mon avis celle de 1000 g non elle a été mise en question dès le début sur des questions déontologiques là oui il faut avouer que on a plus droit de la faire et c'est peut-être pas plus mal alors encore que elle vient d'être
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refaite par un contextuel qui avait été critiqué sur 19 il y a une trentaine de réplications dans des contextes différents et récemment ça a été repliqué par par
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Laurent Bègue qui a un collègue de Grenoble prof à l'Institut de France et qui est la repiquer avec des animaux pour montrer qu'on était capable de tuer des poissons et des animaux etc donc de ce
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côté là elle est toujours d'actualité au niveau méthodologique moi je voilà moi je me pose pas mal de questions éthiques mais comme le disait qu'on voit je suis foutrement content
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qu'elle a été faite mais foutrement content qu'on ait plus droit de la faire mais non au niveau méthodologique il a il a contrairement à Zimbardo dans lequel on a démoli tout son protocole et
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de façon je pense assez convaincante Zimbardo vous savez c'est c'est une expérience où on demandait à des gens de vivre une vie carcérale simulée donc on les payer 15 dollars 15 dollars par jour pour une expérience qui devait durer 15
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jours et aléatoirement ils étaient affectés à un groupe de prisonniers en groupe de de gardien et on avait maquillé la prison de la prison l'université de Stanford on avait
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maquillée en prison et donc l'expérience a duré cinq jours au bout de cinq jours Zimbardo a arrêté parce qu'elle a eu peur que qui a un meurtre donc ça se passait très très mal les gens sont rentrés dans des rôles à un niveau de extrêmement violent et donc celle là
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effectivement a été invalidée pour le plein de raisons mais notamment des raisons méthodologiques c'est-à-dire qu'on aurait quand même insufflé un peu les comportements aux gens voilà donc celle-là celle-là est pas très clair mais celle de 1000 g a priori elle a été
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repliquée et puis dans beaucoup de pays lui-même l'a repiqué en Allemagne et voilà d'autres l'ont repiqué dans des contextes au Mirail il y a eu une réplication sous une forme alors là on a
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on n'a pas mis les gens en chaise électrique mais sous une forme de de recrutement on a demandé aux étudiants d'être recruteurs d'un type qui jouait qui voulait s'inscrire dans une formation a dit vous allez le recruter
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mais mais j'aimerais que vous l'ameniez vraiment dans ces retranchements et l'acteur donc qui jouait la personne qui voulait être recrutée a eu des comportements de détresse etc et quand les recruteurs comme chez migram quand
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les recruteurs hésités il y avait le prof qui disait non non mais allez-y là il faut il faut savoir ce qu'il a dans le ventre les gens ils continuent donc voilà c'était une réplication qui a été publiée d'expérience de migramme sans chaise électrique mais toujours un peu
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équipement en discutable dérangeant mais intéressant et vous allez participer du coup et vous êtes déjà bien entre temps non déjà à ce moment-là mais c'est on a on était avec Christophe Nick qui est un qui est un
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réalisateur et qui poussait et qui à l'époque on travaille moi je travaille sur la télé-réalité c'était ça le truc et j'avais changé un peu de YouTube j'ai fait tout un travail sur la téléréalité qu'est-ce que la télé-réalité change dans le comportement des gens etc et
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comme on voit dit je relance je replique l'expérience de milgramme en contexte de téléréalité acheter moi-même dans une dissonance cognitive donc voilà alors je pourrais m'en sortir en disant que j'ai pas mis les mains
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dans le cambouis mais en même temps je suis je suis admiratif de mes collègues qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout et c'était très dérangeant c'était ouais mais moi même en plus voilà comme j'avais suivi j'ai suivi la projection
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et toute la polémique qui a eu après avec une polémique quand même à différents niveaux il y a il y a eu des arguments contre qui me paraissaient tout à fait recevable et d'autres complètement qui en profiter pour régler
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leurs problèmes avec la méthode expérimentale elle-même etc donc voilà il y a il y a eu et puis des choses politiques qui sont qui se sont greffés un peu là dessus alors c'était un moment qui était un peu compliqué mais voilà
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effectivement moi j'aurais j'ai adoré participer à ce projet mais il faut arrêter quoi après bon voilà les gens les gens ont
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tous été suivis comme chez migram les retours des gens qui ont participé ont été allés dans le sens de l'expérience mais je crois qu'il faut changer moi j'ai arrêté de travailler comme ça
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alors je crois que Monsieur je sais pas moi aussi alors il y a plein de champs possibles dans la psychologie le champ social il y a le champ cognitif parfois ça se recoupe notamment quand il y a des thèmes comme celui-ci
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puisqu'ils etc donc ça peut intéresser les autres ça peut intéresser les autres on imagine qu'il y a des unités de recherche qui combinent les deux avec des équipes pluridisciplinaires est-ce qu'il y a aussi des gens qui travaillent dans le champ politique pur c'est-à-dire sur l'histoire des idées l'histoire de
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la politique etc pour savoir ce qui a pu se passer dans l'histoire humaine vraiment dans un champ purement social pour le coup on sort de la psychologie et qui vient se greffer avec leurs travaux leur dynamique leurs angles etc à ceux qui existent des gens en matière
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de connaissances qui soient tordre psychologique alors oui et non pour parler d'historiens par exemple il y a des travaux passionnants qui des historiens mais qui ne prennent pas du
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tout la question de sur cet angle là il y en a sur la propagande histoire de la propagande notamment des régimes propagandistes alors avec cette distance c'est que au départ la propagande est vraiment un outil pour
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les démocraties défini pour les démocraties alors que très souvent les historiens parlent des propagandes des dictatures et donc souvent alors c'est ce que c'est ce qu'on appelle les propagandes noires et les propagande blanche faut pas grande pour l'intérieur
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et propagande pour l'extérieur mais donc très souvent il y a un peu cette mais il y a des travaux absolument passionnants sur la en gros la rhétorique propagandiste dans des régimes ça c'est des historiens là-dessus ils sont très
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bons mais ils vont pas jusqu'à essayer d'expliquer les processus sociaux et cognitifs qui a derrière et là j'ai entendu à la radio je crois ce matin ou hier matin un bouquin qui vient de sortir sur les stéréotypes et que je
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vais lire et je pense est complètement là-dessus aussi c'est-à-dire c'est des historiens qui ont pris les stéréotypes les uns après les autres stéréotypes de genre stéréotypes de race stéréotypes etc et nous on fonctionne pas comme ça
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nous on ne fonctionne pas en essayant de qualifier l'histoire des stéréotypes de des femmes par exemple on essaye pas de qualifier celui-là on essaye de réfléchir comment ça marche la stéréotypie et comment
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éventuellement elle s'applique aux femmes mais quelquefois alors ça pourrait discuter plus ou moins juste raison on postule que le processus et le même pour un autre pour une autre discrimination quelquefois ça marche
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quelquefois ça marche pas ce qui marche c'est souvent les questions de domination mais après les contenus sont pas les mêmes mais ça à la limite c'est autre chose et là les historiens vont être très fort sur les contenus c'est effectivement un contenu
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de stéréotypes des Roms et des femmes les contenus seront pas les mêmes mais les processus socioconisés peuvent être les mêmes ou pas donc nous on postule que c'est les mêmes puis après on teste en observation
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les historiens doivent sur les contenus l'histoire des stéréotypes des Roms des Juifs des femmes etc mais c'est passionnant ma question concerne l'histoire la politique ou l'économie alors l'économie alors l'économie
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clairement à l'heure actuelle tout ce qu'on appelle l'économie comportementale kanman dont je parlais tout à l'heure Ali le prix Nobel économies ou ce qui est l'équivalent du prix Nobel d'économie pour un travail de
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psychologie socio-comtive donc tout ce qui est à l'heure actuelle on appelle l'économie comportementale c'est du ça c'est ça complètement c'est à dire les biais de raisonnement les la prise de
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décision économique sous l'effet de la prise d'information ou des tensions etc du recours aux affinités de l'irrationnel vous imaginez bien que les histoires de doigts la toute bête quand
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on applique ça aux conséquences possibles sur la prise de décision économique ça devient un petit peu moins tout bête ah oui si j'arrive à présenter les choses comme ça et à faire il y a un très bon test là-dessus je vais pas vous
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le faire parce que il faudrait écrire au tableau qui est une batte la batte et la balle de baseball je veux acheter je veux me mettre au baseball je veux acheter une batte et une balle de baseball la batte et la balle valent 1
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euro 50 la balle vaut 50 centimes combien vaut le vote j'en dis un euro donc c'est c'est tout un raisonnement à avoir mais qui il faut
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il faut l'écrire donc et ça dans des négociations commerciales c'est évidemment extrêmement puissant je dis aux étudiants si vous le pensez non seulement vous allez faire plaisir à la personne mais parce qu'elle va y
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gagner et les deux parties en comptant là on aura que la batte qu'il voulait dire ah bah c'est bon j'ai payé 1 € et l'autre je sais pas je l'ai fait payer en fait donc voilà tout ça l'économie
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comportementale c'est se nourri de ça objectivement et du coup pour aller plus loin est-ce que en parler de discipline d'interdiscipline etc est-ce qu'il faudrait pas commencer à
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penser à faire travailler des gens qui travaillent sur des choses comme ça ensemble même si la psychologie c'est pas la sociologie c'est pas c'est pas l'économie c'est pas la politique ces gens-là travaillent soit de la
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matière qui à peu près les mêmes si à peu près les mêmes auteurs plutôt que je prends la psychologie plutôt de continuer à faire travailler des neuro cogniticiens avec des psychanalystes la Cagna ce qui n'a pas énormément de sens dans la même discipline je crois qu'il
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faudrait peut-être réaménager les choses en fonction de des périmètres conceptuels et méthodologiques mais bon on en est très très loin
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et politique parce que politique il y a aussi effectivement des travaux en dans la décision politique de Philippe tetlock par exemple est un auteur qui a beaucoup travaillé sur les systèmes de pensée de droite et de gauche mais non
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pas en terme de valeur pour le coup de d'étiquettes mais en termes vraiment de de deux systèmes de pensée c'est-à-dire en gros ce qu'il arrive à montrer c'est qu'il y a une préférence pour des gens plutôt à droite sur des déterminismes
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forts une cause un effet et qui a chez les gens de gauche une prise en compte d'une complexité structurelle des choses c'est à dire qu'il n'y a pas de déterminisme de l'un sur l'autre mais il y a un ensemble de facteurs qui doivent être systémiques qui doivent être
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réglées ensemble donc là aussi Philippe des cloques est un sociocométicien qui travaille en sciences politiques et justement moi je me demandais peut-être je me trompe mais s'il y avait
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pas un danger de de faire envahir le champ cognitif social par les biais cognitiques enfin le danger de la dépolitisation finalement parce que comme fegiral burner parce qu'il y a 4 dérabes les gens ils ont des biais
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cognitifs donc il suffit de leur dire leurs billets qui vont être guéris puis tout ira bien en faisant en train de social et politique et tout ça quoi oui mais là c'est exactement ce que avec
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Pascal Wagner c'est ce qu'on représente et on n'est pas seul hein on est on est plusieurs à dire et c'est pour ça par rapport à la question est-ce que tout mettre dans le dans les biais comme outils ben ça peut avoir cet intérêt là aussi c'est de remettre du social de
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l'identité et de l'appartenance dans dans des biais qui ne sont donc pas que cognitifs et bien faire la part des choses effectivement ne pas renvoyer du côté de des crédules ceux qui ceux qui
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font des raisonnements antibacts par exemple ça serait peut-être amené à à le reprendre dans quelques temps je suis en train de travailler sur 135 000 commentaires sur un site d'information
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continue à propos des vaccins et là on voit très très bien que chez les antibacts par exemple il y a une minorité de complotistes il y a 5 ou 6
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façons d'être antivax et chez les pros aussi c'est un peu plus homogène les pros dans leurs argumentations mais chez les Antilles il y a des gens qu'on ne peut pas comparer il y a des furieux complotistes etc mais il y en a plein qui ont des raisonnements tout à fait
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rationnel et qu'on a taxé notamment ces gens-là de cognitivement biaisé alors que il n'y avait pas derrière de réels il y avait un raisonnement alors on peut discuter ensuite un qui peut être un
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raisonnement soit quasiment scientifique soit politique et pour certains des quelque chose un peu comme le politique c'est à dire quelque chose du refus d'une certaine
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normalisation de la pensée un monde mais qui n'est pas pour autant du complotisme donc voilà l'idée aussi c'est d'essayer de casser les grandes les grandes dichotomies notamment cette dichotomie
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entre entre les sachants ou le savant et les crédits je me demandais en fait où est-ce que les la science les savants les sachants
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pouvaient se rencontrer avec par exemple l'opinion les réseaux sociaux moi je suis dans une dans un groupe où en fait on apprend beaucoup sur le comportementalisme canon qu'on est en train de déconstruire toutes les croyances sur la dominance par exemple
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des trucs comme ça de théorie qui date des années 70 qui sont nazes qui ont été le mec c'est lui-même contredit il a dit les loups en fait sont pas Alpha Omega etc et là on a aujourd'hui des gens tout
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mais références et là aujourd'hui on a quand même des gens qui ont des chaînes YouTube mais gigantesques qui draine absolument tous les gens perdus qui savent pas quoi faire avec des chiens à problèmes
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juste avec des théories biaisées et anciennes et en fait nous on est en train de se poser la question de mais comment on ramène les gens à réfléchir sur du comportement la psycho etc un
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chien mais sur soi aussi etc ça renvoie et notamment des croyances comme ça de quoi on devrait contrôler un animal enfin ça va très très loin après tu questionnement en fait
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déjà avec son chien non mais sur la rencontre entre rencontre d'esprit critique 22 23 avril à Labège c'est des lieux et sur les
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chaînes YouTube la tronche en biais par exemple dans mon cas précis de créer des lieux de rencontre entre des personnes scientifiques et des personnes qui ont des questions absolument alors
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je vous cache pas que c'est pas c'est pas la voie vers laquelle on est naturellement porté en tant qu’universitaire l'idée du 2 que voilà
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on a vite fait de se faire taxer de l'islamo-gauchie c'est des côtés dès lors que qu'on est un petit peu les doigts dans ce genre d'activité mais en même temps il y a un mouvement de fond
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qui disent bon après tout le la production de savoir académique la production d'articles dans des revues confidentielles que personne ne lit c'est une chose et c'est la base de notre évaluation d'un autre côté la rencontre effectivement d'un certain
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nombre de problématiques sociales alors celle là moi je travaille dans des milieux très très différents de gens qui disent mais finalement est-ce que vos trucs ça pourrait pas nous servir pour aller jusqu'au travail des policiers qui nous demandent est-ce que votre truc là
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ça pourrait pas nous servir à mieux négocier avec les terroristes les preneurs d'otages ou les ou les forcenets etc et donc bon on peut on peut aussi travailler avec ça et puis
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d'un autre côté les histoires de ouais de négociation de de régulation en entreprise de choses comme ça donc essayer d'aller voir un petit peu là aussi si les théories et les modèles
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qu'on a peuvent pas servir à quelque chose et ça marche ça marche avec les lieux c'est ça c'est des lieux un peu périphériques mais ça existe les réseaux sociaux il y a plein de trucs déjà et on
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peut en créer et rentrer dans ses réseaux par rapport à la réflexion vous pouvez avoir sur le site le système notamment scolaire français est-ce que enfin moi c'est mon point de vue personnellement pour qu'enseignant on considère que le
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système est beaucoup plus médicaliste à vous pour un exemple de vécu que je peux avoir avec des zones des profs qui ont des arguments d'autorité qui a pu faire une considération d'opinion des
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étudiants qui est vraiment assez lamentable j'en suis venu l'idée qu'il y a quand même une un problème dans le système français enfin est-ce que vous en êtes dans cette réflexion là non
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en dehors de l'université ou effectivement je parle principalement université à l'université alors le problème pas forcément mais pas forcément celui-là
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alors il est je pense que le problème existe mais qui a un problème plus important qui est à quoi sert l'université et surtout comment les les étudiants construisent leur trajectoire dans une université qui est dédiée très
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difficile à contrôler c'est la trajectoire que j'ai commencé mes études c'était très assez facile de contrôler sa trajectoire universitaire on s'inscrit à peu près là où on voulait moi je vais te sortir d'un bac technologique agricole et je suis rentré
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en psycho je suis pas sûr que maintenant parcoursup autorise ça directement donc voilà il y a un peu l'idée de contrôle de la trajectoire par les étudiants et après une fois qu'ils y sont ils sont
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sous une injonction de réussite et une sorte de effectivement il y a quelque chose qui est assez formaté sans doute plus que dans les débuts des années 80 quand moi j'ai commencé l'expérience de Vincennes par exemple
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l'espérance de quand même très enrichissante c'est un peu mis de côté en France et qui du coup à Colomb basculait ou les coûts l'université de nuit tout en inaccessible maintenant enfin quasiment
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enfin oui enfin alors inaccessible je ne sais pas quantitativement il faudrait le voir en tout cas c'est devenu beaucoup plus contrôlé et on se donne beaucoup moins les moyens de d'aller voir un petit peu d'avoir un panorama un peu
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plus élargi c'est vraiment des filières de dire vraiment définies les les étudiants rentrent dans des filières et n'en sortent pas et toute leur négociations c'est des passerelles de filières alors que nous on était on
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allait chercher des choses un petit peu à droite à gauche donc oui il y a de toute façon là l'université est un chantier en ce moment mais je pense que le l'enseignement premier second degré
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aussi là il faut il faut repenser un petit peu ces choses là bon pour l'instant on ne voit pas de on voit pas de volonté très forte sur les élèves
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dans un biais qu'on appelle le biais d'auto complaisance j'en parle aux étudiants en disant de toute façon c'est simple si vous si vous avez des bonnes notes c'est que je suis bon si vous avez une mauvaise note c'est que vous êtes nul et
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donc ça c'est le billet de complaisance et en fait l'expérience a été faite sur les sur les profs qui marchent la même façon entre collègues s'il donne des bonnes notes c'est que c'est qu'ils ont été bons et s'ils donnent des mauvaises
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notes c'est que c'est que les élèves sont cette promo quand même sont pas brillants non cette année ils sont pas bon voilà donc bon donc oui tendance à le mettre sur les
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élèves moi je crois qu'effectivement il y a un effet de contexte beaucoup plus général pas directement dans mon médical mais il y a des biais cognitifs qui on a j'ai pas de travaux
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précis mais il y a des choses qui sont claires ce qu'on appelle le biais de confirmation par exemple c'est de toujours chercher à confirmer son idée ça amené des problèmes de diagnostic je sais qu'il y a des médecins qui qui enseignent ça le milieu de confirmation
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en disant a toujours cherché à valider sa première hypothèse on peut passer à côté d'un diagnostic donc il y a des choses comme ça il y a eu aussi il y avait un truc
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je crois que dans le bouquin il y en a un et il m'échappait de dire qu'on s'est mis à un autre biais de raisonnement qui devait être leur envoyer mais c'est un peu la même chose c'est l'exposition sélective à la formation c'est à dire que
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très souvent dans le monde a posé un diagnostic on va retenir tous les indicateurs qui confirment le diagnostic au détriment de ceux qui pourraient l'infirmer et donc voilà ça va un peu avec le biais de confirmation mais ça se
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prennent pas exactement la même façon donc ça c'est des biais qui ont été observés dans dans l'activité diagnostique et qui continuent que ça soit par rapport aux femmes ou
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minorités à des personnes qui fument qui fument manque plus facilement qu'une personne qui fume pas ce genre de choses en fait alors là tout à fait et notamment le la détection
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de l'infarctus il y a un bouquin là-dessus effectivement on a pris le modèle de la facture masculin pour détecter chez la femme et ça marche pas et il y a pas mal de femmes qui ont fait les infarctus
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graves parce qu'on ne détecte pas la partie il y a autre chose alors du coup ça vient de me revenir il y a un bien mais alors on le compte pas maintenant dans les biais cognitifs mais c'est les billets d'accent et donc dans les postures le et c'est une expérience qui
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a été faite au Canada où on donnait à des internats en médecine des enregistrements audio ou les patients se plaignaient exactement de la même chose même discours mais dans un cas ils
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avaient un accent type accent neutre parisien etc pour nous dans notre cas un bon accent bien local et bien les traitements étaient pas les mêmes c'est à dire que les accents un petit peu régionaux ils avaient droit à pas mal de
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sympathie et durant il faut vous reposer vous allez voir ça va le faire et donc on leur donnait pas des vrais médicaments qu'on donnait quelqu'un à quelqu'un qui avait un accent un peu plus neutre dans l'histoire de la recherche en elle-même en plus il me
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semble également c'est à dire que dans les tests physiques les applications des médicaments et évidemment pour caricaturer énormément on a fait plus de recherches sur l'homme blanc
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occidental et donc pour les nations c'est quasiment pas caricature ça a été le modèle oui tout à fait au niveau des dosages
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absolument il s'est renseigné ça il y a des il y a de la publication là dessus tout à fait concernant le médical aussi il y a eu pas mal d'études autour de la prestation de la douleur du patient par le soignant
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le patient de base va tendance à sous-estimer la douleur mais encore plus quand une base trop trouver devant des enfants ou des personnages qui vont pas pouvoir forcément parler de la douleur et qui vont pouvoir avoir tendance à être prostré et tu vois pas donner de
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signes physiques de la douleur non plus et du coup il y a pas mal de trucs sur ça je connais pas du tout mais et alors après je suis pas sûr qu'on puisse le
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traiter en termes de biocognitif autant l'histoire des accents oui autant là je crois que c'est peut-être un mais bon j'imagine plutôt que cognitif la question de l'empathie est une vraie
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question mais quelquefois bon je travaille avec des policiers qui sont dans des situations ou quelquefois ils ont pas trop envie d'être empathique et c'est tout ce qu'on leur dit la
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négociation c'est l'écoute active et l'empathie et je trouve d'ailleurs admirable parce que c'est leur truc il faut être empathique et je trouve que le fait d'enseigner les biais cognitifs ça
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permet à un moment donné de traiter les choses différemment que par l'empathie c'est à dire comprendre le fonctionnement sociocognitif de la personne évite de se poser la question de son émotion vis-à-vis de la personne et donc je vais
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le traiter en dire la moi-même je suis capable de mettre en place telle ou tel biais cognitif et lui il est en train de mettre en place celui-là et j'essaye de reprendre ça en disant à un moment donné
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si l'émotion est difficile à gérer il faut essayer de comprendre quels sont les fonctionnements de la personne et votre fonctionnement en réaction et donc notamment dans la partie interactionnelle et bon c'est tout un
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débat qu'on peut avoir entre l'emprise d'une certaine psychologie rogérienne classique etc de neutralité bienveillante et qui marche très très bien en relation thérapeutique en relation d'aide sauf que quand on est dans une
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relation de négociation violente on n'est pas dans une relation d'aide personne n'a pas demandé et c'est l'autre c'est pas un psy donc et puis ça se voit en plus donc voilà c'est pour ça il y a l'une
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des choses aussi par rapport mais ça ça pourrait être une grande discussion par rapport à la maîtrise des biais cognitifs c'est mettre de la compréhension au sens premier du terme à la place de la gestion de l'émotion
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mais bon ça n'empêche pas la gestion d'émotion quand même mais ça permet je pense que ça facilite je fais partie d'une asso très rogérienne et du coup j'avais proposé
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une formation sur les biais cognitifs et ça a fait comme ça enfin ça c'est pas passé et enfin on veut pas entendre parler des biais cognitifs quand
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je comprends pas trop en fait pourquoi le fait d'être empathique ça pourrait je comprends pas non plus mais non ce qui est sûr c'est que l'empathie est une gestion émotionnelle de la relation
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alors que quand on fonctionne bien comme outil on essaie de comprendre des processus mentaux qui sont qui sont des processus cognitifs émotion et moi je pense que sur le terrain tout est lié mais après il y a
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peut-être alors après derrière bon sur le terrain à mon avis tout est par contre il peut y avoir d'abord l'enseignement ce ne sont pas les mêmes c'est pas les mêmes courants qui vont enseigner la
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relation d'aide de type projetérienne et les biens cognitifs c'est pas les mêmes certains ils se rattachent beaucoup plus à la psychologie cognitive et d'autres donc aux sciences cognitives et d'autres beaucoup plus à la psychologie clinique donc là déjà il y a des tensions qui
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sont des tensions entretenues en plus entretenu par par une paupérisation de l'université une rare réflexion des ressources etc et puis et donc il faut
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voir jusqu'à quand et on va revenir à ces choses là jusqu'à quel point cette chose là ne devient pas identique c'est à dire jusqu'à quel point s'identifier à une clinique algérienne
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ne conduit pas à nourrir un éloignement identitaire vis-à-vis des sciences cognitives et inversement vis-à-vis de licence cognitive s'identifier contre la psychologie clinique se construire contre la psychologie clinique et donc
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ça devient des choses un peu identiques donc quand on met une caisson d'appartenance plus une question de lutte pour les ressources vitales à l'université les gens et c'est la même chose dans les dans les périmètres
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universitaires Toulousains entre les trois universités une injonction de se mettre ensemble alors qu'elles ont elles ont appris à se taper dessus pendant 50 ans on dit c'est quand même c'est quand même bizarre qu'il va y pas travailler ensemble
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alors je ne sais pas mais c'est à dire c'est justement après je suis pas sûr sur la solution mais j'ai élevé par un prof qui croyait très fort en unité de la psychologie une
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demande si c'est nécessaire mais moi s'il y a des gens qui travaillent sur les mêmes objets qui ont en gros à peu près les mêmes concepts en tout cas et même univers conceptuels et des méthodes compatibles parce que là il y a vraiment
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une question de méthode extrêmement importante il faut qu'il travaille ensemble quel que soit la discipline s'il y a à l'intérieur de la même discipline des incompatibilités conceptuelles et méthodologiques aussi forte pourquoi en
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force les gens à travailler ensemble après ça c'est au niveau de la structuration de la recherche sur le terrain c'est très différent et sur le terrain je travaille moi qui vient des
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sciences cognitives je travaille avec un clinicien et avec un sociologue et on fait des interventions sur des questions de radicalisation pour le coup on fait les interventions à 3 et là effectivement d'abord on a nos approches
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du phénomène qui sont pas les mêmes mais sur lesquels sur lesquels on arrive à apporter aux gens qui nous appellent une aide un peu multifacette et ça ça marche assez bien mais voilà il faut je suis
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pas sûr que ce soit un modèle pour la recherche mais pour l'intervention oui oui vous avez parlé des gens qui parlent quand on avec tout le groupe on les fait changer c'est l'expérience qui sont
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faites là est-ce qu'on a des différences on arrivait à avoir des différences entre on va dire la minorité qui change pas d'avis qui la majorité est plus consensus on a trouvé des tripes je suis pas psychologique ou autre
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non on n'a pas trouvé enfin on a pas trouvé à mon avis on n'a pas cherché parce que là ça voudrait dire mettre une notion de personnalité dedans et c'est clairement pas les mêmes courants qui travaillent là-dessus ça
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existe la psychologie de la personnalité psychologie différentielle avec des des inventaires de personnalité on appelle le Big Five qui permet de définir la cartographie de la personnalité de quelqu'un mais c'est un domaine très
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très différent de ce domaine de la commission sociale donc ceux qui a été utilisé beaucoup c'est c'est le nombre de minoritaires ou de majoritaire ça oui on s'aperçu que
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quelqu'un tout seul par exemple et subi une énorme pression mais dès qu'il y en a un seul d'autres qui est d'accord avec lui la pression tombe donc ça c'est chose et comme dans l'expérience de migrants
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au lieu d'un scientifique qui demande de continuer l'expérience il y en a deux qui sont pas d'accord l'obéissance diminue radicalement si le prof doit partir et qui se fait remplacer par un de ses étudiants ça plonge si le contexte n'est pas l'université de Yelle
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mais en gare etc l'obéissance donc c'est fragile ces trucs là on les a mon avis le problème de 2020 essentiel c'est que on en a fait quelque chose de très puissant nous sommes tous susceptibles
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d'être soumis à l'autorité c'est hyper fragile il faut dire dès qu'on introduit le moindre doute dans la tête de du sujet il arrête de pire vous voulez dire que migrants ça nous fait
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extrêmement en fait vous voyez pas vraiment extrême le protocole de base de 1000 g ouais est un cas extrême mais lui-même a introduit les autres cas il a il a dit maintenant comment pour
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essayer de lui il voulait il voulait quand cette disait ce qu'il appelait l'état agentique c'est-à-dire l'état de délégation vous savez que migram a eu son idée d'expérience au moment de Nurenberg quand les soldats ont on prôné
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la fin ce sont défendus sur l'obéissance toute façon je suis un soldat il fait partie des prescriptions de rôle du soldat d'obéir j'ai obéi mais je ne suis pas responsable de mes actes et donc l'idée de milgramme c'était d'expérimenter là-dessus jusqu'où ce
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raisonnement étonnable ou pas et donc donc il est allé jusqu'au bout de d'introduire des petits des petites variantes qui faisaient baisser l'obéissance et donc voilà mais et aussi
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une chose c'est que migram a assez bien perçu qu'il y a une méta-analyse qui est qui a été faite il y a une dizaine d'années une quinzaine d'années on a bien perçu aussi que c'était l'obéissance n'était pas
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linéaire il y avait fait des moments où il y avait des périodes cruciales et notamment dans le discours de l'acteur qui jouait dans celui qui était sur la chaise électrique il y a un moment où il disait
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j'ai le droit d'arrêter l'expérience il y a des moments où il disait je n'ai vous n'avez pas le droit de m'infliger des douleurs ça ça te dirait il y a un moment où il dit j'ai le droit de d'exiger d'arrêter l'expérience et là c'était cruciale c'est-à-dire que là si
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la personne arrêtée à ce moment-là c'était définitif si elle continue à ce moment-là elle pouvait aller quasiment jusqu'en et c'est donc ils ont bien imaginé comme c'était pas comme une question de personnalité des gens
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c'était aussi une question de recours à une norme sociale c'est-à-dire que l'élève enfin le maître pardon celui qui infligeait le choc électrique là ce se trouvait aux prises avec son propre sentiment renforcé par une norme mais
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c'est vrai c'est vrai pour qui qui je suis il a le droit d'arrêter et là si l'adhérer à cette norme là il arrêtait expérience tout de suite donc voilà c'est plus fin l'expérience de migramme que ce qu'on voit dans iconica des
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choses comme ça qui est d'ailleurs pas scandaleux d'apprendre ses pieds alors nous c'est vers ça qu'on va c'est à dire clairement essayer de promouvoir
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l'esprit critique le raisonnement scientifique mais qui passe par plein de choses c'est ce que je disais tout à l'heure reprendre confiance dans la science c'est pas uniquement reprendre confiance dans dans la rationalité c'est
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aussi une institution derrière et qu'il y a des gens derrière j'interviens la jeune je suis aujourd'hui dans un public particulier mais j'interviens pas mal dans les maisons de quartier et les maisons de quartier favorites minimes
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rainerie etc et là c'est clair que les gens ils me disent nous nous la science c'est comme la politique on y croit pas du tout et c'est pas une question de rationalité c'est une question de ce sont des gens qui nous ont menti et là
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donc le travail c'est beaucoup plus un travail social et qui ne nous appartient pas à nous moi je peux pas dire à quelqu'un c'est la seule chose que je peux dire à ces gens-là et c'est bon je martè c'est je travaille en milieu
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universitaires et je peux vous garantir que 90% de mes collègues au moins travaillent pour le bien de l'humanité ça je peux vous le dire et tous mes collègues que j'ai tous les jours
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alors après on en a tous partout et en plus c'est une évaluation d'eau mouillée parce que je suis pas sûr de mes chiffres mais mais voilà je croise des scientifiques dont dans
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l'objectif et de sauver la planète toute la journée sur toutes les dérives de certains scientifiques il y a plusieurs choses mais je pense que l'industriel le fait que l'État
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abandonné déjà la maîtrise de la recherche universitaire l'industrialisation qui se traduit à la fois par le financement et par par l'injonction à produire du brevet
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voilà c'est c'est un petit peu tout ce contexte là et on va pas dans le bon sens la publication la publication mais ça ça existe depuis longtemps mais oui il y a la chanson de
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publication et qui en plus est devenu aussi un commerce une industrie la avec avec une véritable économie de la production scientifique avec des délais
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qui se raccourcissent dans la mise en place des protocoles et dispositifs de recherche avec des recherches extrêmement calibré par les instances par les institutions nationales et européennes
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et quelquefois calibré dans les directions des directions bizarres on se souvient quand on travaille sur la radicalisation on avait été convoqué donc on travaillait en lien avec la sécurité publique et on avait été
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convoqué par par le CNRS avec l'idée est-ce qu'il faut créer une une nouvelle section universitaire sur la sécurité publique recherche en sécurité publique et donc bon c'est pourquoi pas on n'en
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sait rien et en fait donc il y avait des appels d'offres les appels d'offres européens nous on travaillait sur les trajectoires de radicalisation et sur la mise en place d'un certain nombre de dispositifs et en fait dans les
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programmes européens il y avait des histoires d'acceptabilité du renforcement de contrôle individuelle si vous voulez c'est ce qui est intéressé l'Europe c'est qu'on travaille avec les outils dont je vous ai parlé donc influence manipulation persuasion propagande pour arriver à faire en sorte
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que les citoyens acceptent d'être de plus en plus contrôlé et donc on a dit mais non c'est pas du tout vers ça qu'on veut tendre nous notre boulot c'est pas de développer l'acceptabilité mais regardez le terme même d'acceptabilité dans la plupart des
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appels d'offres très très souvent quand on se retourne vers les sciences humaines et sociales c'est pour travailler son acceptabilité et ça c'est à mon avis les choses sur lequel il faut être vigilant parce que on a autre chose
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à faire que à travailler sur les billets cognitifs et sur l'acceptabilité des politiques publiques mais ça ça je sors un petit peu du domaine
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du prisme du biais qui est auditif donc qui permet d'effacer des fois l'action des structures et d'individualiser justement les actions les réseaux de vente et donc déjà parlé des politiques
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tout à l'heure et il y a également dans un des pièges il me semble c'est le rapport à ce qui est normal le rendement à la normalité
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parce que dans son essence même le biais est un décalage à la rationalité et du coup dans la réflexion même ça inclut une base de normalité extrêmement
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forte une vision de la normalité extrêmement forte et du coup si on se l'applique à soi-même levier de pensée ça peut être ok mais l'appliquer à quelqu'un ou le juger sur quelqu'un c'est quelque chose
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d'extrêmement compliqué parce que ça veut dire notre épistémique notre normalité en fait et du coup ça c'est un peu une fin de pensée c'est
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alors il y a plusieurs choses il y a la première chose enfin nous on parlera de normalisation c'est à dire comment des groupes se construisent et ça ils en ont besoin des normes de jugement donc on montre expérimentalement c'est très
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ancien que lorsqu'on met des gens dans une tâche d'évaluation ils vont converger vers des évaluations communes et c'est quelque chose qui n'est même pas réfléchi on a besoin de se construire quelque chose effectivement à
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ce moment-là quand quelqu'un va proposer quelque chose de contre normatif sort de la norme de jugement il va apparaître comme des lions et ce déviant on va c'était notre première question on
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va avoir tendance à le psychologie c'est-à-dire qu'il y a une tendance à dire si quelqu'un dévie de toute façon on ne peut pas questionner la norme donc c'est que forcément il n'est pas il est anormal ça c'est sûr mais normal c'est
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un jugement statistique donc il est anormal mais en plus il est porteur d'une tare psychologique ça ça ne les collègues Grecs c'est un mot pour pasta mou qui était à l'université de d'Athènes qui a appelé ça la psychologie
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à son des minorités en disant c'est l'arme ultime des majorités c'est de trouver un caractéristique psychologique pour disqualifier les minorités et regardez absolument et ça l'est toujours c'est
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toujours utilisé regardez comment les groupes politiques majoritaires psychologistes les minorités alors ce sont des et donc le fait pour se protéger pour garder intacte la norme de
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mon groupe et donc la cohésion de mon groupe l'un des gros des grands moyens c'est d'attribuer une caractéristique psychologique et plutôt psychopathologique à la minorité des
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cartes et le problème qu'on a nous c'est que quand on met en évidence ça là on se heurte a du très très lourd les majorités ne supportent pas qu'on puisse contester la norme on dit NON NON de
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toute façon ce sont des fous furieux soit etc et tout à l'heure quand je disais c'est quand la folie rencontre l'islam c'est aussi une façon de psychologiser la radicalisation violente alors que derrière il y a des systèmes
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beaucoup plus sociologiques mais que les sixième sociologiques tendraient à questionner la norme majoritaire et du coup on veut pas c'est ça qui est très difficile à faire à faire expliquer un groupe dominant c'est c'est son propre
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fonctionnement de psychologie c'est absolument l'un des ressorts du rail de toute discrimination on parlait des femmes mais plein de choses aussi qui ont été faites sur sur la maladie mentale sur
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toutes les bases de discrimination c'est ça il y a toujours une base de psychologie d'embauché et ça on sait depuis longtemps c'est dans les théories de l'explication causales depuis fritziders qui fait partie de la bande
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il a il avait déjà montré comment on utilisait ces explications là pour discriminer on appelait ça une époque l'erreur fondamentale qui était cette erreur d'attribuer à des causes psychologiques tout raisonnement
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et tout comportement qui sortaient de la norme et Bobois proposé d'appeler ça plutôt la norme d'internalité dit c'est propre aux sociétés libérales ce truc là et c'est pour protéger c'est quelque
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chose que la philosophie libérale un peu véhiculer par les philosophies qu'on peut avoir classique chez nous qui prône la liberté la responsabilité de l'acteur son autonomie etc ça permet de
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faire mieux accepter l'idée que si quelqu'un sort de la norme c'est de sa faute et donc on protège le groupe dominant en disant ceux qui en sortent et c'est et en les caractérise mais ça
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on le retrouve partout qui parlait de l'orthodoxie les moyens que les groupes se donnent pour réguler leur orthodoxe et avec y compris avec des effets de langage avoir un langage
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très très répétitif et très structuré dans le groupe et on le voit chez on le voit dans les sectes mais on voit aussi même dans les partis politiques dans tous les groupes qu'on appelle orthodoxe dire qui
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ont une doctrine et qui se rassemblant de cette doctrine on a ces mouvements de dérogation et qui sont profondément humains qui sont normaux c'est ce qu'ils peuvent permettre de donner des signes d'appartenance c'est pour savoir si on peut faire le
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parallèle entre l'acceptabilité et le marketing dans le CS2 les deux sont des outils plutôt neutres qui vont pourraient utiliser avec vigilances de façon positive mais bon on est
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totalement en parler et en fait totalement on peut ne pas alors ces deux choses qu'on peut comparables en fait l'acceptabilité de l'utilisation on va dire ce qui est
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sûr c'est qu'il y a une certaine forme de l'acceptabilité peut assez facilement être reprise par des techniques marketing c'est à dire que là on est dans on est
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quasiment dans de la force de vente d'une idée et donc il y a pas grand chose et en ce moment il y a quelque chose que je vois évoluer et je sais pas trop quoi en penser c'est ce qu'on
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appelle le marketing social c'est-à-dire que il y a un certain nombre de personnes pour qui le marketing commercial commence à être gênant c'est à dire on est dans une société qui commence aussi à questionner ce rapport
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à la consommation etc et les gens qui ont choisi de faire une carrière dans le marketing certains d'entre eux se disent est-ce que je peux décemment continuer à travailler pour la consommation en
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marketing consommable consumériste et est-ce qu'il y aurait pas mieux à faire et du coup ils utilisent leur technique marketing pour essayer de mettre au service du social mais j'en ai vu j'en ai vu dans dans certains dans certaines
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domaines soit soit écologie développement durable soi-même radicalisation etc donc c'est en train d'arriver bon je sais pas [Musique]
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trop fait une marketing quoi on commence à faire du marketing à l'école maintenant enfin absolument du savoir et avoir proposé de faire des trucs on peut pas faire quoi tout à l'heure avant d'arriver j'ai jeté
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un œil sur mais c'est le Reck qui je crois qu'il y a diffusé ça sur une étude qui a été faite sur un sur une sorte de microville pour les enfants une sorte de parc d'attraction pour les enfants où
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ils peuvent aller passer la journée construire des choses etc et en fait il y a une analyse qui montre que c'est du total formation au libéralisme et à la consommation à l'économie du marché et c'est une de nos
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collègues qui s'appelle Charlotte barbier qui vient de sortir une vidéo là dessus qui est une doctorante en sciences de l'éducation spécialiste de l'esprit critique et d'ailleurs je sais pas si certains d'entre vous avaient
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visité l'expo esprit critique auquel les savoirs un moment donné il y avait une borne où elle expliquait un petit peu l'histoire d'un certain nombre de comme motif et donc c'est la vidéo qui est sortie aujourd'hui là et que j'ai pas encore complètement regardé et qui porte
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exactement là-dessus faire effectivement au-delà de du parc d'attraction il y a vraiment l'intériorisation d'une nécessité de l'échange de marché de l'économie de marché de la et du fait
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que ça doit avoir une utilité sociale et même le choix des partenaires doit être un choix d'utilité sociale bref tout ça dans dans ce type d'éducation c'est avec qui est-ce que je veux travailler et
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comment est-ce qu'il y a un apprentissage implicite de l'utilité sociale de mon partenaire qui est l'optimisation de la mémoire le petit musée sur le cerveau fait alors sur le cerveau je sais pas mais en
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tout cas ce qui est sûr c'est qu'il y a une intériorisation de toutes ces informations dans un tout cohérent dans un réseau d'informations en mémoire et que et que ça c'est beaucoup plus facile à activer après quand on apprend une
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décision ça c'est les modèles sur lesquels
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