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[Musique] [Musique] chers amis merci d'être resté jusque là
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merci à nos amis qui sont venus de loin et de moins loin en Espagne pour être avec nous pour être avec nous ce soir si vous avez passé comme moi la journée
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à écouter toutes les conférences aujourd'hui vous êtes sans doute j'espère que vous avez en vous un sentiment d'optimisme et d'enthousiasme sur ce qui peut être fait
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à 34 projets randomas control 300 millions d'euros 30 meetings en une semaine comment la vie peut être plus belle plus belle que ça
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et si vous n'avez pas été plongé dans le monde des renommés dans le monde des expériences de l'expérimentation de la politique publique depuis 20 ans comme
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nous l'avons été vous pouvez peut-être penser que c'est l'état normal des choses et ce que je veux faire aujourd'hui c'est vous remettre un peu en arrière pensez si j'avais une musique j'avais mis une musique vidéo ça aurait pu être
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Nirvana ou Whitney Houston placez-vous vers la fin des années 90 une période musicale mon point de vue
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décevante et une période mais mettez-vous dans cet état d'esprit ou pourquoi j'y parle a été créé qu'est-ce qu'on a à quoi à quel problème
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on essayait de répondre en créant cette institution c'est ce que je vais faire aujourd'hui ensuite je vais skipper 20 ans dont un budget parlera demain matin et
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je parlerai juste une minute ou deux des 10 prochaines années et remettons-nous donc en 1900 circa 1999 2000-2001 2002
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la Genèse la genèse de gypal c'est une phrase que j'ai trouvée à peu près à ce moment-là une phrase de Franklin Delano Roosevelt de country le pays a besoin et sauf si
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je me trompe sur son tempérament le pays demande une expérimentation courageuse et persistante c'est tout il est de bon sens commun de prendre une méthode et d'essayer si ça réussit à allumer et
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essaye autre chose mais quoi qu'il arrive et c'est quelque chose évidemment il écrit en 1932 une période de crise à une période de où les gens sont inquiets
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à juste titre étonnamment c'est quelque chose que j'entends qu'on entend souvent ces jours-ci ces années-ci que ça rappelle un petit peu les crises multipliées que nous que nous vivons rappelle un petit
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peu cette période là donc il se bon de se mettre dans cette dans cet état d'esprit de Roosevelt qui était un petit peu le nôtre à ce moment-là donc la lutte contre la pauvreté c'est
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une réponse à une crise permanente parce que les problèmes sont sérieux les problèmes sont vitaux sans des problèmes de survie souvent ou de bonnes vie en tout cas et puis ils arrêtent pas de changer ils arrêtent le contexte change
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les problèmes changent c'était vrai en 2000 ça allait aujourd'hui aussi les nouveaux problèmes cessent de d'arriver et la politique économique a
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besoin d'imagination alors qu'elle en manque souvent souvent les les hommes et les femmes politiques voudraient pouvoir résoudre tous les problèmes d'un coup voudrait pouvoir éliminer le problème de la pauvreté
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résoudre le problème du climat ce serait aujourd'hui avec une action bien pensée que ce soit exemple des années 2000 le microcrédit ou exemple de plutôt avant
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renversé le catépitalisme ou un peu au milieu la globalisation chacune de ces solutions étant censées résoudre tout le problème d'un coup donc c'était la première partie du
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constat c'est que clairement ces solutions nous paraissaient à l'emporte-pièce pas du tout fondé sur des preuves ou sur même des débuts de preuves que aucune de ces solutions
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individuellement pouvait résoudre tout le problème et qu'il fallait au contraire prend mettre les choses à plat de manière beaucoup plus systématique de manière beaucoup plus
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patiente problème par problème et que les économistes passent seulement les économistes bien sûr mais les économistes parmi d'autres pouvaient apporter une contribution à un processus d'expérimentation créatrice créative en
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posant ou en aidant à poser des questions plus précises que celles qui étaient posées donc par exemple pas l'éducation est importante mais quand on l'a pris aujourd'hui comment faire que les
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enfants à l'école puissent avoir confiance dans leur propre capacité de progresser et d'apprendre une question beaucoup plus précise quel curriculum permet de le faire ces questions précises ont l'avantage
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d'admettre des réponses précises donc d'admettre la possibilité de trouver des solutions des solutions nouvelles qui peuvent qui émergent le plus souvent du terrain ou parfois même qui peuvent être
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suggérés par des chercheurs et aussi bien sûr en évaluant rigoureusement par des recherches par des recherches scientifiques donc c'était ça notre constat tout début des années 2000
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alors j'ai un peu là aussi j'ai vraiment l'impression de revenir peut-être 20 ans en arrière pour reposer les bases qui vont souvent sont peut-être complètement familières à la fin du journée mais il est prudent de remettre les choses à
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plat et de toute façon ça nous remettra dans la nostalgie de cette époque qu'est-ce que c'est que évaluer en fait quand on parle d'impact je parle avec quelqu'un aujourd'hui dans
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une des confibres qui disait quand on parle d'impact tout le monde a une idée différente que ça signifie que l'impact donc je vais reposer je vais redire ce que nous on considère comme étant l'impact d'abord pourquoi est-il nécessaire
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d'évaluer l'impact quand quelqu'un met une nouvelle voiture sur le marché la question d'évaluer l'impact de cette voiture ne se pose pas parce que si la voiture n'est pas une bonne voiture personne ne va acheter les voitures et
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donc ça va être très clair très rapidement que la voiture n'est pas une bonne voiture donc dans le domaine disons du business il y a un test de marché automatique qui fait que les mauvais projets
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disparaissent d'eux-mêmes au bout d'un moment parfois trop long mais enfin disponible toujours par disparaître alors que les bons projets c'est un mais les politiques sociales interviennent précisément au moment où le marché est
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insuffisant donc les bénéficiaires n'ont pas le choix ils doivent prendre ce qu'on leur donne même si la qualité est très faible et c'est pour ça qu'aujourd'hui par exemple les tous les enfants presque tous les enfants du
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monde vont à l'école même si la qualité de ce qui leur est proposé à l'école et souvent tellement faible qu'ils peuvent passer plusieurs années à l'école que ce soit en Inde dans plusieurs pays d'Afrique sans avoir appris grand chose
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et que même dans un pays riche comme la France on se rend bien compte et on l'a vu aujourd'hui dans la session de l'éducation qui a des normes progrès à faire mais les gens n'ont pas vraiment le choix de toute façon c'est ça ou finalement ils finissent par voter avec leurs pieds et aller à l'école privée
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mais là il faut vraiment que les choses soient d'une qualité terrible pour qu'ils abandonnent ce qu'il leur est donné gratuitement pour aller dans le privé donc on espère on espère avoir
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être pouvoir intervenir avant ce cas donc dans ce cas là dans cette situation il y a aucune garantie qu'une politique qu'une intervention et un impact positif c'est à dire fasse une différence
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alors comment sont garantir d'abord il faut s'assurer qu'on ait fait ce qu'on avait prévu de faire donc ça c'est l'évaluation de processus les audits est-ce que l'argent a été dépensé comme prévu est-ce que les manuels scolaires ont été envoyés dans les écoles et
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ensuite bien sûr l'évaluation d'impact est-ce que le programme a permis les résultats et compter et c'est cette évaluation d'impact qui vers la fin des années 90 au début des années 2000 était
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un peu l'arlésienne des programmes sociaux que ce soit dans les institutions multilatérales d'aides dans les dans les pays développés ou dans les
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pays en développement tellement souvent une arlésienne que il y avait un rapport capjid M a cité c'était un manuel de bonne pratique en
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développement qui cite un projet de de kiosque informatique dans les villages qui montrent tous les difficultés que ce problème que le projet a eu et a expliqué que personne s'en est vraiment servi parce que très rapidement les les
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ordinateurs n'ont plus marcher et qui conclut par la phrase étant donné le succès de ce programme il a été étendu donc c'est vraiment l'idée que l'évaluation d'impact était
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complètement là pour la enfin pour pour simplement pour cocher une case donc pourquoi les gens faisaient pas d'évaluation d'impact pourquoi les organisations faisaient pas d'évaluation
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d'impact pas parce que elles avaient une mauvaise volonté pas parce que je suis absolument convaincue que la plupart des gens voulaient absolument savoir auraient voulu savoir l'effet de ce qu'il faisait mais l'évaluation d'un pacte c'est difficile parce qu'on veut
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comparer la situation de ceux qui sont exposés à un programme à la situation qu'ils ont rêvécu s'il n'y avait pas été exposé l'usage même du conditionnel nous
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rappelle que c'est difficile parce que le conditionnel c'est ce qu'on observe pas dans le présent donc soit on a des gens qui ont été exposés à une politique a soit elles ont été exposées à une
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politique B mais on n'a jamais les deux personnes en même temps dans le même état similairement donc la difficulté constitue à se constituer un groupe de contrôle adéquat par exemple prends un exemple sur
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l'éducation que je vais suivre un petit peu aujourd'hui c'est presque une idée reçue que l'éducation et la clé de toutes les bonnes choses dans la vie le salaire le travail l'implication politique le bien-être des enfants etc mais comment on est sûr c'est quand on
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compare les gens qui les enfants par exemple je vais parler de vous parler d'un projet au Ghana qui ont qui sont allés à l'éducation secondaire au lycée qui ont pu aller au lycée c'est déjà des enfants qui ont été sélectionnés pour être suffisamment bon pour aller au
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lycée et ensuite dans leur les parents ont pu payer leurs écoles donc ces enfants ont déjà beaucoup plus de chances dans la vie de réussir et donc on peut s'attendre à ce que leur vie soit qui gagnent plus d'argent et qui moins d'enfants qui soient en meilleure
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santé etc c'est peut-être à cause de l'école ou peut-être pas donc on peut pas simplement comparer les enfants éduqués avec les enfants qui le sont moins parce que pour savoir les effets de l'éducation et en particulier pour
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pouvoir recommander au ministre de dépenser ces budgets très limités sur par exemple la gratuité d'éducation secondaire donc comment résoudre le problème de
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l'éducation donc pareil on fin des années 90 début des années 2000 l'économétrie traditionnelle utilise des techniques statistiques comme de agression médecine depuis on a rajouté le machine learning ces outils pour
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contrôler pour toutes les variables qui semblent indiquer une différence entre le groupe test le groupe éduqué par exemple et le groupe de contrôle la difficulté c'est que nous nous sommes jamais certains d'avoir pris en compte toutes les variables qui manquent et
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c'est vrai aussi dans le cas des machines learning parce que ben il y a les variables qu'il y a dans la base de données et puis peut-être qu'il y a pas la variable la plus importante qui est celle par exemple du de
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qui pourra être dans le cas de l'éducation de la motivation des parents ou des enfants ou de choses qu'on observe pas si c'est pas dans la DKB on peut utiliser toutes les méthodes les plus modernes du monde on peut pas inventer les variables qui ne sont pas là
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on avait aussi les expériences naturelles qui exploitent des situations des groupes sont grâce au hasard strictement comparable méthode que j'ai employées dans beaucoup de mes recherches et qui a été récompensé par le prix Nobel très récemment mais c'est
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ces situations d'expérience naturelle sont formidables mais elles existent parfois et parfois non donc si on se tient on s'est un peu comme chercher ses clés sous le lampadaire il y a de la lumière là donc on cherche là mais c'est
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pas forcément là qui a qui a la solution d'où l'évaluation aléatoire ou avant le début du programme qu'on choisit on choisit aléatoirement un groupe parmi un groupe de bénéficiaires potentiels un
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échantillon de participation maintenant les groupes sont strictement comparables ce dont nous nous sommes rendus compte à cette époque à la fin des années 90 de but des années 2000 c'est que c'était possible c'était pas juste quelque chose
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qu'on pouvait mettre en introduction de ses papiers en se disant ah dans un monde idéal c'est ce qu'on ferait ce qu'on s'est rendu compte à cette époque là il y a à peu près 20 ans 25 ans c'est que en fait ça peut se faire et ça peut se faire dans des cas pilotes
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quand le budget est limité quand un programme est en face d'expansion ou parfois parce que c'est simplement la manière la plus juste de faire les choses et on a vu des exemples aujourd'hui ou c'était fait de cette
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manière là les groupes dès qu'on peut endomiser les groupes sont strictement comparables et maintenant on peut déterminer l'impact d'un programme en comparant les résultats du groupe test à ceux du groupe du contrôle et donc c'est ce que nous avons commencé à faire
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d'abord individuellement je vous donne un exemple de ça qui est le plus vieux que j'ai pu trouver qui est encore en cours qui est de 2008 un projet qui a commencé en 2008 avec Pascaline Dupas Michael Kremer lispel
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que et marquoises ou sur cette question d'éducation nous avons choisi au hasard des jeunes qui avaient obtenu une place dans le secondaire mais n'avait pas pu y aller pour des raisons financières et
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nous nous avons choisi au hasard et nous avons suivi depuis 2008 jusqu'à aujourd'hui ce qui montre la parfois la difficulté d'avoir vraiment sa réponse il faut non seulement endomiser mais
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aussi être patient et les résultats dans ce cas là sont beaucoup plus subtiles ce qu'on aurait qu'on aurait pu le penser les résultats sur les le marché du travail sont plutôt très décevants ils mettent beaucoup beaucoup de temps avant de se réaliser
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les jeunes attendent longtemps restent plutôt au chômage ils espèrent un job au gouvernement les filles finissent par en avoir mais ça leur prend quand même du temps et donc en fait en terme de marché du travail c'est pas clair que ce soit vraiment un succès en revanche
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l'éducation des filles et seulement celle des filles conduit à des gains sur la fertilité qu'on mesure en comparant les filles traitement avec les filles qui ne reçoivent pas la bourse une réduction de la mortalité infantile et des gains cognitifs pour les enfants
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donc tu es les résultats qui étaient peut-être pas tous ce qu'on attendait bien que cette partie là est définitivement ce qu'on attendait j'ai été bercé par cette par cette berceuse donc parfois c'est sympathique de voir que c'est ce qu'on pensait qui se
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produit mais certainement les effets sur le marché du travail sont des donc on a beaucoup aujourd'hui parlé de l'économiste comme plombier revenant dans les les multiples tops de mon oeuvre complète je
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suis à peu près convaincue que la première fois que j'ai utilisé cette expression c'est ici lors de ma première conférence inaugurale pour la dans la serre dans la chair temporaire que j'avais à cette époque là mais ce qui est intéressant
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c'est qu'à cette époque personne n'a rien la personne n'a repris la l'expression il y avait pas de ministre le maire pour dire comme Esther Duflot je veux être un je veux être un plombier à cette époque les économistes se
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voyaient plutôt en physicien en juillet plutôt les physiciens comme des économistes voudraient se trouver capable de découvrir les lois qui font tourner le monde ça me paraît une erreur comme comme à
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Samuel Bentolila parce que les modèles en économie n'ont pas le même rôle un économiste fait abstraction des détails qui pourraient être important parce qu'il essaye de suivre une logique particulière mais cette abstraction peut le mener à oublier les détails très
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importants et il faut garder ça dans la tête parce qu'il va prêt pour revenir sur est-ce qu'on a pas oublié quelque chose dans notre analyse tu en as qu'un physicien a vraiment l'objectif de modéliser le réel dans son dans sa
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complexité et aujourd'hui les économistes on l'a vu avec le panel qu'on vient juste d'avoir ont de plus en plus l'occasion d'intervenir dans le détail des politiques publiques donc ne peuvent pas se permettre
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d'ignorer les détails si vous intervenez dans le réel vous ne pouvez pas vous permettre d'ignorer les détails qui sont importants et qui s'ils sont négligés changeront le résultat de
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la politique potentiellement d'une réussite à un échec ce qui demande d'adopter cette attitude de cette attitude de plombier c'est-à-dire cette attitude de je fais au mieux avec les
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connaissances que j'ai c'est pas ignorer la connaissance et faire en mieux avec la connaissance qu'on a mais gardez en tête contre c'est peut-être trompé et qu'il faudra revenir en arrière et réessayer autre chose
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à nouveau il y a 2000 1999 cette attitude de plombier était pas particulièrement populaire dans la profession économique ce sont le terme n'existait pas encore
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je pense qu'il y a 20 ans il fallait une certaine dose de folie pour mettre les mains dans le cambouis et se lancer dans des expériences de terrain et se laisser changer sa vie comme Bruno et Samuel et
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tout petit peu avant eux moi-même ou à midi quand j'ai j'étais je pense que j'avais ça fait deux ou trois ans que je travaillais j'ai eu deux conversations intéressantes une avec un économie de
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développement que je nommerai pas qui me dit mais pourquoi tu passes ton temps à aller sur le terrain il y a des bases de données tu devras les utiliser ça va beaucoup plus vite pour écrire des des papiers et un deuxième
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qui m'a emmené dîner après un séminaire en général on va au groupe mais là il m'a emmené juste moi entre quatre yeux et il me dit tu sais c'est intéressant ce que tu fais mais tu vas jamais avoir la tenue si tu
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continues comme ça je dis oui merci et je trouve que je venais d'avoir la tenue mais qu'il le savait pas encore donc je suis pas rentrée dans la conversation mais c'est pour dire qu'à l'époque il y avait encore c'était encore un peu peut-être pas aussi accepté
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qu'aujourd'hui et de même dans la politique publique les plombiers n'étaient pas suffisamment nombreux les détails de la mise en oeuvre de la politique publique sont souvent laissés aux autres un ministre ou un M réfléchir aux
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grandes orientations mais ne se penche pas forcément sur les détails ça manque un peu de cachet il y a une certaine arrogance du politique qui pense pouvoir vouloir que les choses se passent comme imagine
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qu'elle devrait se passer qu'on voit par exemple dans les livres de James James Scott signe like the state et le ministre le maire l'a rappelé en citant cet exemple de Maroc du Veolia au Maroc mais c'est pas seulement un problème de
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pays pauvre c'est tout aussi un problème que nous rencontrons dans notre dans nos pays clair est donc la Défenseur des droits parlent avec éloquence de ceux qui ont perdu l'accès au droit du fait
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de la digitalisation pape je pense à cause de la mauvaise volonté de qui que ce soit mais simplement parce qu'on apparaît réfléchi ce que signifiait la digitalisation en période de covid en particulier pour une population qui est
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déjà extrêmement fragile et donc c'est vraiment une question de plomberie une question de plomberie qui a été ignorée et qui a des résultats réels et profonds sur la vie des gens j'ai entendu
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il y a un livre récent de Jennifer palka très intéressant je l'ai juste entendu en parler qui s'appelle regoding America qui décrit la qui est un petit peu comme Mila gros quelqu'un qui vient de la tech
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et qui s'est reconverti à la politique publique et elle décrit avec éloquence la débâcle de la mise en oeuvre de Obama cair le système d'assurance santé et des
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en pratique pour des raisons de plomberie pour raison pour des raisons de contrat pour des raisons de choix de de d'implémentaire etc donc il est bon de se rappeler que on trouve ces problèmes partout mais on les trouve évidemment
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aussi dans les pays en développement mais bien sûr il y a des exceptions c'est ça qui est important vous en avez entendu plusieurs magnifiques aujourd'hui vous en entendrez d'autres demain
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ces exceptions à ces hommes et ces femmes politiques on les trouve à tous les niveaux on les trouve chez les ministres vous avez entendu trois ministres aujourd'hui je crois pour vous en convaincre on les
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trouve chez les hauts fonctionnaires on les trouve chez les fonctionnaires locaux on les trouve sur le terrain on les trouve dans les ONG des gens qui ont là qui sont passionnés par l'idée de
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bien faire leur travail et d'arriver aux résultats auxquels il veut arriver sans préjugés particulier sur la meilleure façon d'y arriver et de nombreux jeunes viennent à l'économie pour changer le monde donc de
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nombreux jeunes en particulier seraient prêts à venir à l'économie pour participer à cette opération même si ça impose de ce mettre les mains dans le conduit de cambouis d'aller de faire
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beaucoup trop de réunions et de et de découvrir que les choses sont plus toujours plus compliquées qu'on ne le voudrait et donc l'étincelle de de gypal l'éclair
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de vision s'il y en a eu une c'était vraiment pour nous pour habitude d'énergie ça dit là tout au début et puis de créer tout
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un mouvement pour libérer cette énergie qu'on trouve à tous les niveaux à la fois chez les chercheurs et sur le terrain soutenir les chercheurs pour que conduire une expérience ne soit pas une
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entreprise insurmontable le fait que Monica puisse nous envoyer un email pour nous dire est-ce qu'on peut vous soutenir c'est le sucre ça montre le succès de ce mouvement qui est dû évidemment
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au staff incroyable que de JPEG qui s'est construit au cours des années sous le leadership de Richelle puis de Ikbal évidemment de tout le monde dans tous les bureaux
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donc aujourd'hui nous avons la possibilité un chercheur à qui ça voudrait travailler avec des implémentaires de terrain peut avoir du soutien pour trouver des financements des équipes des logistiques de la logistique de la recherche en fait c'est
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toute la plomberie de la recherche qui doit aussi être fait et qui est absolument massique comme vous allez vous laver déjà découvert je pense dans votre dans votre Lab et vous le découvrirez encore davantage dans les
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mois à venir et qui demande énormément de travail pas toujours glorifiant mais qu'il faut qu'il doit être fait et la beauté de jpal c'est d'avoir créé cette infrastructure
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deuxième axe c'est de soutenir et de former les acteurs de terrain et le personnel de recherche pour pouvoir concevoir et participer à des expériences je crois que Cyril nouveau le dialogue entre Cyril et Bruno était
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très utile dans Science ou de dire si les gens ne peuvent pas vraiment adhérer à ce programme s'ils comprennent pas les tenants les aboutissants et finalement pour s'assurer que les lotions soient partagées avec les hommes et les femmes qui sont sur le terrain avec aussi bien
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sûr les hommes et les femmes qui vivent dans ces dans ces situations de pauvreté et tout ça évidemment avec pour objectif final pas d'écrire un papier lu par 50
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personnes comme disait Martin hirs mais pour que les politiques les interventions qui touchent à la vie des plus pauvres et dans le monde entier soit plus efficace et résolvent vraiment leurs problèmes et là nous avons eu la chance de
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rencontrer Mohammed Jamil 13 donc il y a 20 ans aujourd'hui évidemment qui a financé nos débuts mais surtout qui nous a posé la question qui a fait basculer nos ambitions qui étaient combien de
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gens vous pensez que vous pouvez toucher on est reparti dans nos bureaux et on se dit combien de gens on peut toucher en fait on s'est dit bon je sais pas 100 millions et on est revenu on a dit on
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pense qu'on peut toucher 100 millions et en fait c'était très important ça on savait pas forcément rendu compte à ce moment-là comme d'habitude on n'a pas du tout la vision de ce qu'on fait quand on a le nez dans le guidon mais 100
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millions c'était un ça remis les choses en place à dire quel est l'objectif à la fin l'objectif à la fin c'est les gens l'objectif à la fin c'est la vie des gens donc tout doit
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être mis en place pour aller faire cet objectif et le reste c'est de la logistique c'est de la plomberie c'est c'est du travail aussi de de collaboration c'est du travail de forger
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des amitiés de forger des gens de former des relations mais avec ça toujours dans le viseur donc le donc ça a changé je pense la nature de ce que nous entreprenons nous
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y revenons toujours aujourd'hui c'est pas 100 millions mais c'est plutôt un milliard que nous avons en tête et ce mouvement d'expérience randomisée ce mouvement qui
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inclut des des acteurs de terrain des personnes âgées des activistes des personnes dans la pauvreté des chercheurs un staff incroyable que vous avez vu là aujourd'hui avec leur chemise noire mais c'est pas leur djobs qui sont
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en train de faire là ils ont un des jobs beaucoup aussi qui est dans la lutte contre la pauvreté et animé par cette vision et finalement dans toutes les difficultés auxquelles
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on revient c'est à ça qu'on revient en une minute et je vais peut-être y revenir un petit peu quand je parlerai avec Rémy Riou demain quels sont les nouveaux défis et perspectives pour j'ai pas donc là je rate 20 ans complètement dont à budget
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va nous parler c'était le constat dont je vous ai fait maintenant les nouveaux défis et perspectives il s'agit d'abord de rendre le mouvement plus large plus équitable plus représentatif pour le
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rendre plus large comment former beaucoup plus de personnes dans le monde entier pour que ce soit possible que ce soit des gens qui vont essaimer sur le terrain ou des gens qui vont devenir chercheur ou des gens qu'on va trouver dans des organismes ou des gens qu'on va trouver dans des gouvernements en fait
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il faut nous multiplier comment faire essaimer l'approche expérimentale au-delà du monde académique et de niche dans lequel on les trouve aujourd'hui comme le feed le div dit à la Banque mondiale dont on va entendre parler demain qui sont des organisations
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formidables mais qui représente une partie microscopique des budgets de ces institutions qui pourraient comment faire SMS au-delà de ça et surtout comment faire SMS cet état d'esprit donc nouveau secteurs sont
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absolument essentiels aujourd'hui je pense à deux en particulier les investissements privés ce qu'on appelle Istan on peut aussi appeler parfois
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greenwashing social washing comment passer de ça à une vraie un vrai pragmatisme pour les investissements privés comment et en particulier comment changer leur approche et accepter que la
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notion d'impact corresponde à notre vision de ce qui est l'impact c'est-à-dire est-ce que vous avez fait une vraie différence dans est-ce que ce projet fait une vraie différence dans la vie de qui que ce soit ou dans la protection de la planète selon votre objectif
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et le deuxième c'est évidemment le la question qui qui préoccupe les membres du du sommet du sommet de Paris aujourd'hui et demain qui préoccupe beaucoup d'entre nous
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c'est le climat le climat l'environnement l'énergie dans lequel aujourd'hui vous avez pu voir des discussions extrêmement sophistiquées aujourd'hui pour ce qui est de la France
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et de l'Europe sur les sur les politiques sociales vous verrez les mêmes discussions extrêmement sophistiquées intelligente honnête pragmatique dans la
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sur pour ce qui est la lutte contre la prophète pauvreté à l'international demain dans le secteur du climat on est encore un petit peu dans les balbutiements de qu'est-ce qui constitue comment on sait que quelque chose est efficace comment
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passer de rêve à ou de penser magique à une vraie action nous y travaillons évidemment avec jpal mais je pense que c'est il y a c'est là où en quelque sorte le chemin qui a été parcouru et
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donc vous êtes le témoin dans ces deux jours aujourd'hui pour ce qui concerne les politiques sociales doit être parcouru aujourd'hui pour les investissements privés et pour toutes les discussions sur le climat
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donc je vais en rester là en revenant sur mes dentistes que j'aime bien aussi comme Samuel et vous souhaitant une excellente soirée et vous retrouvant demain matin tôt et
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frais et pareil qu'il fera beau et donc je crois que nous commençons à 9 heures voilà [Musique] merci beaucoup [Applaudissements]
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[Musique]
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