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bonjour Merci alors aux organisatrices et organisateur et à toutes les personnes qui sont présentes c'est pas pareil de sa salon fille de voir tout le monde
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on m'a aussi prévenu que vous allez avoir vos résultats semestriels pendant la séance et qu'elle ah à 15h ok bon je vais commencer lentement alors
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donc effectivement moi j'ai du planning familial du planning familial du Pas-de-Calais donc on m'a proposé on nous a proposé de venir ici pour parler plus de ce qui pouvait se passer sur le terrain je
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pense que le point commun qu'on peut avoir avec les CPE c'est que on va être confronté à des situations de violence sexuelles dans nos actions dans nos entretiens avec les publics qu'on
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rencontre mais ça va pas être non plus notre notre champ d'action principale c'est à dire qu'on va devoir agir avec des situations qui peuvent être très graves tout en n'entend pas formé sans avoir forcément les ressources maximales pour
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le faire ni le temps pour le faire donc j'ai commencé par présenter l'association je serai ensuite toute une section vraiment un peu plus pratique sur le les repérages des violences
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et qu'est-ce qui se passe quand on repère des violences en tant que professionnels ça sera un peu en complément de ce qui a été dit par la dame juriste ce matin je sais pas prononcer son nom de famille je suis
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désolé après je serai en point plus générale sur tout ce qui est les comportements sexuels problématiques ou non problématiques qu'on veut observer avec
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les mineurs et sur les actions plus collectives donc on va voir un point plutôt sur les entretiens individuels un point sur les actions plutôt collectives et je terminerai selon le temps qu'on a avec une ou deux mises en situation qui sont un peu des mélanges de situations
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que qu'on a rencontré au travail donc aujourd'hui je vais aussi vous faire participer donc sans qu'en plus vous êtes super calme sans qu'on passe le micro à des moments je vais vous proposer de compléter je sais pas si
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vous avez déjà une idée claire de ce que c'est le pays familial donc c'est l'heure d'aller donc je vais aller assez vite donc on est une association nationale assez ancienne on
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date des années 50 et mais qui a plein de d'antenne dans chaque département on est dans presque tous les départements donc à Lens on a on a un local dans le
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Pas-de-Calais on a on est basé à Lens même si on peut intervenir dans tout le Pas-de-Calais et la partie réalité du planning familial de Lens c'est que on n'est pas médicalisé c'est à dire
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qu'on est un evars un espace vie affective relationnel c'est à dire qu'on va avoir des entretiens on va conseiller sur toutes les actions on va conseiller ou écouter ou informer sur tout ce qui touche à la santé sexuelle en général
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c'est à dire l'IVG on est très visible sur les questions de l'IVG de la contraception même si on va pas la prescrire nous-mêmes on va expliquer l'île forte possibilité faire des démonstrations on a des on essaye aussi
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de mobiliser sur la contraception masculine et on va aussi avoir des Power des entretiens sur la vie relationnelle ou affective en général des personnes qui se posent des questions sur leur
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relation battant l'aspect conseil conjugal que l'aspect j'ai des j'ai des doutes sur ma relation je me demande si c'est de la bio ou pas etc donc ça va être plus lié à la
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question des violences sans forcément que les personnes peuvent le mot dessus et donc effectivement nous notre titre c'est on est conseillère considère conjugal et familiales donc c'est un titre un peu obsolète on est plutôt éducatrice
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éducatrice sexuel en terme de ce qu'on fait vraiment et donc dans la science sexuelle et aussi touchant des IST encore une fois nous on n'est pas on n'est pas encore on n'a pas
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encore la possibilité de faire les tests nous-mêmes et on va expliquer comment ça se passe voir aussi si ces tests si c'est question sur les contaminations essentielles sont liées à des rapports à risque consent ou non
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et quand on parle de sexualité ben on va aussi parler des questions LGBT des sexualités en général ou de l'absence de sexualité donc il y avait la deuxième intervention ça parlait beaucoup de l'été en normativité donc nous on a tout un enjeu
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on va essayer de d'informer sur ces questions là sans créer une nouvelle norme parce que c'est vrai que les mots qu'on utilise ils ont un certain pouvoir et avant tout en termes de valeur ce qui
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nous différencie des plus des structures publiques c'est qu'on essaie de on part beaucoup de du féminisme et de l'éducation populaire ce qui fait qu'on va avoir une approche qui est assez différente dans certains points on va assumer le côté militant et
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engagé quitte à apparaître totalement en accord avec les questions de de l'égalité par exemple donc là moi je suis conseillère depuis quelques années au planning donc j'ai pas de d'expertise particulière sur la question
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de la violence c'est-à-dire que c'est pas forcément quelque chose sur lequel je vais intervenir le plus ou avoir eu le plus de formation donc j'ai aussi beaucoup de choses que j'ai appris sur le tas ou en travaillant avec
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d'autres d'autres partenaires plus spécialisés moi je fais surtout les entretiens individuels au sein des de nos permanences donc on a des permanences qui sont trois fois par semaine les lundis mercredis vendredi
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après-midi on prend les personnes en présentiel ou les appels ou réponds mail etc on essaie aussi de présenter sur la zone sur les réseaux sociaux mais c'est pas notre plus grande réussite voilà on sent
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très vieille à ce niveau-là après il y a aussi les actions plus classiques du planning tout ce qui est intervention dans les écoles mais il y a pas que les écoles collèges lycée il y a aussi d'autres institutions on essaye
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d'intervenir on essaie aussi de faire l'allée vera il y avait une autre intervalente qu'on a parlé donc on a un bus qui va dans différents secteurs notamment vers les jeunes qui ont pas accès à la
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santé ou à des suivis dans le Pas-de-Calais et donc c'est une collègue c'est un collègue qui a justement beaucoup d'expérience sur la question des violences qui
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qui s'occupe du bus et donc il peut prendre dans des entretiens et après on a beaucoup de projets qui sont faits par des bénévoles donc on n'est pas que on est beaucoup plus de bénévoles que le salarié au planning familial et donc notamment beaucoup de
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projets autour des violences autour des violences sexuelles le 25 novembre etc c'est des bénévoles qui qui font la plupart des de la mobilisation et des actions et aussi la formation professionnelle comme aujourd'hui la particularité c'est
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que on a souvent le fichier du planning familial ou c'est pour les ados pour les filles pour les mineurs mais on prend déjà on prend tous les types de public en entretien dans nos permanences mais on peut aussi recevoir des professionnels c'est à dire
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que on peut parler avec la personne qui en difficulté mais aussi on peut aussi parler directement avec les professionnels qui l'encadrent pour essayer de trouver des solutions des orientations ou donner
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de la documentation le premier pont va travailler sur le repérage des violences donc nous la particularité ce qu'on a essayé de faire dans notre planning familial qui est pas dans le cas dans tous les pays familial mais qui est un peu une où il y a une
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réflexion en tout cas sur ça depuis plusieurs années c'est le dépistage automatique des violences c'est à dire qu'à chaque fois qu'on va avoir un entretien avec une personne qui va venir pour n'importe quelle question pour un IVG pour une caisse pour un test de
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grossesse pour chercher les préservatifs on va poser une question qui est est-ce que vous avez été victime ou témoin de violence sexiste sexuelle ou conjugales autour de votre vie donc c'est une question qu'on va poser enfin
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d'entretien sauf si l'entretien apporté sur les violences bien sûr qui va permettre de voir si la personne qu'on a reçu déjà elle peut être concernée par ça et également de l'informer que même
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si c'est pas le cas qu'on peut être à le découpe là dessus ou d'orientation et si la réponse est positive on peut juger on peut juger même c'est pas forcément évident surtout au téléphone ou
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par SMS ou mail on va essayer de geste la personne a déjà été accompagnée si elle en a déjà parlé aujourd'hui à quel niveau de où elle en est par rapport à ces violences et donc des fois ça va être suivi par des entretiens après il y
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a de nombreuses personnes qui pour qui c'est des violences qui vont être des violences du passé sur lesquelles vont pas vouloir revenir les personnes dans certains cas qui vont être mal à l'aise avec le fait de l'aborder maintenant ou des fois qu'ils vont avoir d'autres
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priorités par exemple elles veulent faire à l'arrivée rapidement et l'action des violences elles veulent l'aborder plus tard ce qui peut aussi se passer souvent c'est que on va avoir des personnes qui qui sont accompagnés par exemple pour
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avoir des amis des conjoints des parents qui vont venir moi ça m'arrive souvent ou c'est une mineure qui vient avec sa mère pour l'IVG compose la question c'est la mère qui était victime de violence et donc on peut avoir après un entretien avec la mer sur cette question
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là qui peut être des fois plus long que l'entretien originel on a quand même un certain nombre de personnes pour qui c'est la première fois qu'elles en parlent donc d'où l'intérêt aussi de d'ouvrir de créer cet espace même si il
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est pas systématiquement pris en termes de statistiques un ours environ 1000 personnes par an pour des entretiens sur ces 1000 personnes on a à peu près 200 250 personnes qui sont concernées par des violences et sur ces
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200 personnes il y en a une cinquantaine qui vient qui déjà et qui vient d'elle-même parler des questions de violence ou c'est la demande principale et les 150 autres qui sont des situations de violences qui ont été évoquées aux dépistage donc on voit que
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ça change grandement le nombre de situations de violences évoquées pendant les Entretiens donc ce qui fait que les prérequis par rapport à ça c'est que nous déjà il faut qu'on soit formé pour accueilleur ces situations vu qu'on va essayer de confronter plus souvent
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que toute l'équipe est un discours commun pose la même question et une méthode de un protocole des une trame commune par rapport à tout ça
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et aussi savoir orienter savoir administrativement comment réagir à ça et il y a aussi des moments où c'est compliqué de poser la question par exemple soit la personne elle est avec des enfants elle est elle est accompagnée de personnes qui ça peut
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être compliqué de l'évoquer par exemple le conjoint dans ce cas là on peut dire que ça sert à rien de poser la question des fois c'est nous-mêmes qui sommes débordés moi monsieur bah rien que cette
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semaine j'ai posé la question à deux minutes avant la fin de mon de ma permanence avant que j'avais un train à apprendre la personne a dit oui j'ai très embêté parce que je devais choisir entre continuer l'entretien ou
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voilà et même et même quand l'entretien continuait j'étais en termes d'écoute j'étais moins bonne écoutante que si j'avais été dans un cadre adapté et bien sûr on rappelle que la personne n'est pas obligée de répondre parce que
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ce qu'il faut se dire c'est que je pense aussi le cas qu'on essaie peu par rapport à des élèves c'est qu'on a toujours une certaine autorité sur la personne et qui va être sentir obligé de répondre à la question même si elle la met dans l'embarras donc on essaye de diminuer ça mais je pense qu'il y a
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c'est ce bien à prendre en compte [Musique] il y a beaucoup de choses sur cette diapo j'ai essayé d'expliquer le contexte avant qu'on se pose sur les détails
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en tant conseillère nous la majorité de travail c'est de mener des entretiens donc l'entretien sur la santé sexuelle et ce qui va ce qui va faire que mais des fois pendant l'entretien on va se
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sentir qu'il y a des éléments qui nous posent question donc là comme les longues et les autres intervenantes le but c'est pas de mener l'enquête c'est pas de faire un interrogatoire en expirant les informations de la personne
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encore une fois on a ce cette autorité c'est plutôt dorer à l'entretien pour voir ces indices vers quoi hymen la quantité d'indice qui peut y avoir dans la situation de la personne
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notamment parce qu'on sait que souvent dans les contextes de violence il y a des un peu des des choses qui sont en corrélés notamment la maltraitance tout ce qui concerne la maltraitance en général ça
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peut donner des indices de violence du fait qu'il y a pas de la violence au domicile familiale ou dans le couple donc là j'ai donné différents exemples de questions qu'on
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peut poser pour voir si pour explorer différents indices de violence dans le cas des violences intra familiales ou de l'inceste il y a la question de l'intimité voir si la pudeur l'intimité est quelque chose
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qui qui est en frein à la maison cette situation la personne se sent un truc ce sont sans qu'il y a une présence intrusive on voit aussi il y a aussi le rapport
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des règles et de la loi voir si à la maison et des règles qui sont fixées qui sont qui sont très éloignés de la loi à l'extérieur de la maison je sais pas si c'est clair ou par exemple on voit que dans les stratégies des auteurs va aller voir le
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fait de créer on parle de gaz à thing va avoir il va avoir le fait de créer un une un système de règles parallèles à l'extérieur au sein du domicile pour justifier les violences qui sont
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causées on a aussi comme autre indice qu'on peut avoir on a aussi tout ce qui concerne le feu ou les moments l'enfant n'est pas protégé le moment l'enfant va attendre dehors ou va être tout seul à la maison sans votre adulte par exemple le fait
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que l'enfant et les clés de la maison ou pas ça peut être un indice sur le fait que est-ce qu'il a le contrôle et ce qui peut être dans un endroit sûr ou pas est-ce qu'il est protégé ou pas donc un enfant qui n'est pas protégé c'est un enfant qui a plus de chance d'être
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victime de violence et il y a aussi de voir à quel point l'enfant va être sexualisé là où il vit c'est-à-dire est-ce que son corps son corps il est traité comme un corps d'adulte à son domicile ou pas donc voilà effectivement
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c'est des choses on aura jamais des réponses très précises ça va être des choses qui me disséminées dans l'entretien à ce qui est important avant tout c'est aussi de traiter de passer par le prisme des émotions de voir
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comment la personne se sent en allant chez elle comment elle se sent dans telle situation quand elle est seule avec tel adulte ou tel autre tel autre enfant donc plutôt que s'il y a vraiment une difficulté à parler de la situation
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c'est le but c'est pas de forcer à personne d'en parler mais de creuser comment elle se sent dans ces moments-là et d'essayer de poser des mots sur les émotions je sais pas si c'est clair pour cette partie
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en notre en notre indicateur qu'on va rencontrer une personne venant d'entretien qui peut y avoir des violences [Musique] que cette personne a subi des violences et effectivement tout ce qui est les
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signes du stress du post-traumatique donc c'est pas forcément donc les le psychotronum des conséquences normales un événement normal pas forcément des violences ça peut être un autre événement un deuil un accident ça peut
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être des autres choses très dur qui sont arrivés à la personne mais ça fait mais c'est fréquemment corrélé à des violences donc on va pas forcément décrire tous les syndromes de stress post-traumatique
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c'est pas non plus ma spécialité mais il y a des il y a ce qu'on appelle la triangle symptomatique qui sont les les trois types de stress post-traumatique les trois types de les trois syndromes les plus répandus il y a
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tout ce qui va concerner l'évitement hyper vigilance le fait que la personne elle va pas se rendre à des endroits de peur de croiser l'agresseur ou de peur de revoir le lieu de le lieu de l'agression le fait que la personne va toujours se verrouiller chez
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elle elle va pas oser ouvrir les volets pas oser sortir ce genre de choses après le deuxième point c'est tout ce qui va concerner les flashbacks le fait de relever la scène
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le fait d'avoir des cauchemars le fait d'avoir des difficultés à dormir le manque de sommeil ça peut être un assez bon indicateur et il y a aussi tout ce qui va être des qui peut être aussi un peu plus
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insidieux à détecter qui concerne les conduites à risque et elle est phénomène de dissociation qui sont qui peuvent être liés donc ça en termes de prise en charge
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c'est pas forcément comme vous nous c'est pas forcément nous qui allons faire la c'est pas nous qui allons faire l'accompagnement psychologue psychologique ou psychiatrique nous c'est plutôt il faut on va orienter vers une prise en charge spécifique ce qui va
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aussi être le rôle des CPE de l'infirmière scolaire ou de la science sociale par contre quand on va après relever des témoignages ou en parle avec d'autres d'autres membres
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du personnel ça peut être des éléments assez forts qui peuvent parce que effectivement surtout si des choses du passé qui a plus de si la personne veut par la suite prouver qu'il y ait
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violence ça va être les syndromes psycho-traumatiques avérées qui vont être la trace la plus la plus nette voilà je sais pas si vous voulez compléter avec moi par rapport aux
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dépistage de violence j'imagine que le cadre scolaire il est assez spécifique et elle fait qu'on va j'imagine vous allez croiser des jeunes souvent pendant une longue période de temps sans forcément avoir beaucoup de temps avec eux non plus je sais pas en
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tant que c'est peu quelqu'un vous allez avoir pour parler pour voir parler avec les jeunes plus longtemps avoir des moments entre guillemets de des échanges de qualité avec ou des moments
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de confidentialité avec les jeunes et aussi j'imagine il y a aussi le fait que dans le cas scolaire il y a une beaucoup de confrontations aux parents que ça soit le fait de devoir communiquer les informations par an
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d'avoir des parents ou des accords avec les décisions du personnel etc des choses qui sont moins présentes dans d'autres institutions que que les établissements scolaires là j'ai cité les assistantes sociales
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les infirmières je sais pas s'il y a d'autres personnes ressources je sais que des fois il y a des profs ou des référents violences des établissements qui peuvent être identifiés sur ces questions là les psychologues de l'éducation
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nationale je sais pas si vous pensez à d'autres spécificités du cas scolaire même que j'en connais qui vont dire donc les infirmières scolaires qui sont très présentes et qui peuvent accompagner
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nous on travaille surtout avec les infirmières scolaires j'ai vu de main levée les as ok donc les ass c'est les éducateurs
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qui vont être présents avec certains élèves OK je sais pas si j'ai manqué des mains je sais pas si vous voyez d'autres choses qui peuvent faciliter ou au contraire compliqué le fait de repérer des
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violences en tant que CPE je vais répéter pour la confiance bienveillant et juste connu un peu connu mais ça c'est vous qui avez tout individu
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j'imagine que peu importe peu importe la démarche la démarche précise du CPE c'est vrai que c'est si c'est la personne qui est souvent associée à la punition ou à la côté disciplinaire il
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va ça va être une aura qui va pas dépendre que de la personne et qui va compliquer la confiance c'est les autres qui nous mettent cette casquette de flic on est là pour évidemment replacer les choses et en
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étant juste dans un train il y a pas de raison pour s'arrête à ça il y a des profs et ben c'est un peu pareil on a des individus qui vont à chaque
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fois porter une confiance et ça va aller même si ils ont d'autorité il y a même des chefs d'établissement blissement mais c'est vraiment une question parce que si on regarde cette casquette dessus qu'on arrive pas à regarder
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mais par contre qu'on soit horrible c'est bienveillant dans un câble on essaye de faire respecter voilà mais et d'ailleurs quelque chose c'est les camarades qui viennent nous voir en
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disant voilà nous on connaît quelqu'un voilà le fait de d'avoir d'identifier les personnes ressources dans l'établissement le fait d'être identifié comme une personne ressource par les
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collègues qui eux seraient pas forcément en mesure être équipée pour la situation je sais pas s'il y a d'autres choses qui d'autres personnes qui voudraient rajouter par rapport à ça effectivement en tout cas c'est
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intéressant de diviser la charge par rapport à l'écoute au suivi des violences même si il y a une seule personne qui va être de la confidence pour une situation avec le l'élève que ce qui est plusieurs
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personnes derrière qui soit dans le secret partagé qui peuvent aider à prendre le décision ça soulage beaucoup surtout que j'ai pas l'impression que vous ayez du temps dédié beaucoup à gérer ces situations là les situations complexes
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j'imagine qu'ils sont pris mais je sais pas à quel point vous avez du temps juste administratif pour ça ou pour accompagner en dehors de l'établissement en tout cas moi je me rends compte que par rapport à d'autres suivis d'autres
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situations on peut clairement facilement apporter des réponses par exemple un IVG bon on va dire là il suffit d'appétit à l'hôpital à tel numéro etc et donner quelques explications on n'a pas forcément à faire plus de suivi avec les
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violences en toutes c'est beaucoup plus dur d'apporter une solution le temps d'un entretien et donc c'est des situations qui vont prendre peut-être 50 fois plus de temps de travail qu'une situation classique donc
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effectivement il y a il y a ça à prendre en compte en terme d'épuisement aussi le point suivant ça va être le fait de on entend une situation de violence en tant que professionnel on est obligé de faire quelque chose et notamment de
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rapporter les faits je voulais parler un peu de la posture professionnelle et de la posture d'écoute donc mais j'ai vu que vous avez une très très une superbe brochure de l'Université de Lille avec le hibou là
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il y a un peu tout dedans donc en cas de révélation c'est important pour déjà de valider la personne parce que c'est sûrement un moment qui est pas facile pour la paire pour elle qu'est-ce qui
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peut être fait pour valider la personne en tant qu'écoutant écoute lui dire qu'elle a bien fait d'en parler effectivement ça on va en parler là je suis vraiment plus sur la le ça on va parler après
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donc effectivement il y a tout ce qui dira la personne que c'est que c'est bien qu'elle parle lui dire qu'on la croit lui dire que c'est pas elle qui en tort que c'est la personne et personne qui
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l'ont agressé qui avait pas le droit de le faire parce que effectivement on verra après dans la stratégie de l'agresseur qui a beaucoup de techniques de culpabilisation de peur de dévalorisation qui fait que
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qu'on va toujours se dire que elle a beaucoup de victimes vont s'en vouloir à elle-même ou se dévaloriser par rapport à la situation et dire aussi qu'on va essayer de l'aider
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gère ça ça peut paraître des évidences mais la fasse une personne qui a qui en difficulté d'en parler qui peut avoir des doutes sur la manière dont ça va être réceptionné surtout si d'autres proches ont eu des postures beaucoup
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moins chouettes c'est important déjà de sécuriser en amont ce qui est important de dire c'est que on va respecter à la confidentialité sauf si un danger il faut être honnête que nous en tant que professionnel si un
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danger on obligeant parler mais que sinon on va inspecter la confidentialité et quand même si un donjon va pas en parler aux personnes auxquelles c'est pas nécessaire et s'il y a des choses à faire des démarches c'est de le faire avec la personne parce que dans les situations
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de notamment de violence sexuelle il y a le fait qu'on prive la personne de possibilité d'agir et là le fait de faire avec la personne ça peut être important pour pas qu'il y ait une continuation donc la personne elle fasse embarquer dans des parcours juridiques
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administratifs médicaux dans laquelle elle a pas le droit de voir et effectivement une posture d'écoute et de logement classique on va pas minimiser l'effet on va pas on va pas dire à un moment qu'il aura dû faire comme ça et
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pas autrement etc et aussi s'assurer que nous on est dans des bonnes conditions que c'est pas la fin de la récré dans 5 minutes et qu'on doit faire quelque chose après proposer un cadre adapté
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par rapport à l'IP je reviens ici parce que moi peut-être un peu comme comme ça sera votre situation plus tard je suis censé faire des finalement mais genre pas un par semaine j'en fais
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peut-être j'en fais plusieurs parents mais j'en fais pas très régulièrement ce qui fait qu'à chaque fois que je me revends en faire un je fais un peu en mode panique en mode hack comment on fait déjà c'est qui qu'il faut prévenir ça va mieux
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maintenant mais en disant qu'on oublie vite c'est dur d'avoir des réflexes là-dessus parce que heureusement ça arrive pas à trop souvent donc les finalement c'est pas c'est à faire en termes de révélation quand il y a des révélations ou qu'on ne nous même
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témoin de violence notamment sexuelles comme on parle aussi mais les violences en général il y a deux actions administratives à faire dans ces cas là il y a le signalement il y a l'information préoccupante
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c'est pas forcément évident de savoir nous d'être juge de c'est qu'est-ce qu'il faut faire par rapport à une situation donnée dans les textes le signalement il doit être fait en tant que danger quand le
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danger immédiat donc souvent donne des exemples extrêmes si on sait que la personne elle va se faire agresser sexuellement en rentrant chez elle enfin finalement mais souvent on a des situations qui sont plus complexes que ça donc moi souvent je trouve à faire des
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signalements dès que la sécurité de la de l'enfant est pas garanti par exemple j'ai des situations où la personne agresseuse l'auteur des violences une personne qui est en dehors de la faire familiale qui va par exemple
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être un voisin ou une personne de la même ville mais envers lequel il y a eu aucune suit il y a eu aucune suite judiciaire et qui est libre de ses mouvements et dans ce cas-là je vais me dire la personne de la personne mineure
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elle peut à nouveau être confrontée à cette personne et elle peut nous voir être victime de cette personne et donc un danger c'est une personne qui est dans son environnement quotidien donc elle est en danger et
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effectivement les finalement ça peut appliquer des choses des mesures concernant la garde la garde de l'enfant mais on considère que c'est toujours en tout cas avec la c'est aussi des choses qui se discutent entre collègues par
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rétablissement on considère que c'est cette formule d'aide dans une station protégée de ces de ces des personnes qui qui ont été auteurs de violence que d'être que d'être confronté à l'aide
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sociale à l'enfance même s'il est sociale à l'enfance ça aussi ses défauts et donc quand on fait un signalement c'est c'est un formulaire assez factuel donc un peu comme le
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décrivait la première intervenante donc c'est ça va être les formulaire factuel qui va être transmis au parquet directement donc c'est un mail à envoyer
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au tribunal de grande instance du secteur ou résident la famille de du mineur de la mineur et en même temps on met une information
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on met aussi en copie à la cellule de recueil des informations préoccupantes notamment au cas où le signalement serait réévaluer seulement une information préoccupante donc
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ça se discute mais moi nous on est plutôt partisans de de faire la mesure la plus la plus urgente quitte à ce que ce soit requalifié après et
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si vraiment on a un doute on peut appeler le 119 notamment soit on parlait de même au 119 soit c'est encore mieux c'est quand il y a le ou la mineur qui est là on peut passer le 119 à la
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personne et le 119 va lui-même évaluer quelles démarches prendre est-ce que ça va être un IP est-ce que c'est un signalement la seule chose qui paraît le seul problème entre guillemets c'est que nous on n'est pas tenu au courant de la décision du 119 et bah des fois c'est
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effectivement la personne elle pensait juste que ça donnerait une enquête sociale une situation où j'avais dit à la personne que ça serait plutôt à mon avis une information préoccupante et qui aura une enquête sociale sauf qu'elle était convoquée au commissariat la
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semaine prochaine et on avait personne n'était averti avant donc voilà on n'est pas libre du parcours de la trajectoire du signalement ou de l'information préoccupante après l'information préoccupante c'est les
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Crips dont parlait la première intervenante effectivement là ça va plutôt donner une enquête sociale et je pense aussi de savoir que les personnes qui travaillent à la crype dans les
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Crips sont relativement joignables et c'est possible d'échanger avec elle de d'avoir leur avis sur la situation par exemple est-ce que je fais une deuxième IP est-ce que là je fais un signalement de savoir elle-même elles ont accès au
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dessus des personnes ne peuvent savoir ce qui est des gens en cours je sais pas si vous avez des questions par rapport à ça donc là ce qui va ce qui peut nous différencier en tant que structure féministe de lutte contre les
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violences par rapport à ce qu'évoquer la ce qui était évoqué plutôt dans la matinée c'est qu'on peut avoir une stratégie de manière de structurer le récit qui va
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différente c'est à dire que nous on va être on va rédiger le signalement l'information préoccupante ou à notre texte par rapport à ces violences et ce qu'il faut se dire c'est qu'on n'est
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jamais neutre par rapport à ça c'est à dire qu'on va écouter la personne mais on va c'est nous qui allons poser le cadre et c'est nous aussi qui allons poser des questions qui vont choisir quelle question poser
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ce qui fait que que le récit qui va être écrit dans le signalement ou la formation préoccupante ça va être un récit qui va être reparti façonné par
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l'approche du professionnel ou de la professionnelle on va privilégier une approche qui va être concentrée sur les faits des auteurs et pas sur l'effet des victimes je sais pas si c'est clair
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comme approche c'est à dire que les auteurs ils ont de violence ils ont des stratégies pour avoir une impunité c'est à dire qu'ils vont avoir un ensemble de techniques consciente inconscientes pour
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faire en sorte que la victime elle parle pas que la victime elle porte que c'est sa faute que la victime elle soit isolée donc il y a notamment l'isolement qui va être fait de soit soit par la menace directe soit par
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la culpabilité d'éloigner la personne de sa famille de ses amis etc ce qui va faire qu'elle va voir peu de personnes proches pour appuyer son récit ou bien pour pouvoir lui dire que c'est pas normal ce qui est en train de se
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passer il y a la dévalorisation effectivement qui est associée aux violences psychologiques car comme on l'a vu et les violences psychologiques et sexuelles elles sont quand même souvent associées ce qui fait qu'une personne victime de l'homosexuel elle va en plus souvent
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ça se dévaloriser très fort et à se dire que les violences qui lui arrivent c'est pas c'est pas si grave ouais le mérite ou etc ce qui fait que ça peut être elle va par exemple
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elle-même minimiser l'effet des fois surtout qu'il y a un autre mécanisme qui s'ajoute quelle est l'inversion de la culpabilité par exemple si on prend une violence un acte de violence qui est fait de l'enfer un objet contre un mur on va dire mais
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oui c'est toi qui m'a poussé à bout tu m'as dit ça ça m'a ça fait que j'étais en colère et que j'ai acheté l'objet contre le mur la personne que d'habilité c'est des choses qui vont des fois travailler pendant des années on a vu avec ami charro qui avait des fois
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quatre ans de violence d'affilée c'est à dire que il va avoir une inversion de la culpabilité pendant des années qui vont dire que c'est la faute de la personne si il y a ces violences sexuelles qui lui arrive et encore une fois va y avoir tous les
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mécanismes de peur de menaces surtout quand c'est un enfant par rapport à un adulte qui surtout c'est pas en plein professionnel qui a l'autorité qui vont faire que la personne elle va avoir peur de parler si si
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elle arrivait à dépasser toutes les autres stratégies donc l'idée c'est que si on construit le récit avec la victime on va structurer par rapport à ça à ce que ce qu'a fait l'auteur à quoi la
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contraint l'auteur et pas ce qu'elle a fait ou ce qu'elle n'a pas fait donc je sais pas si vous voyez les à votre avis quel type de question peuvent être plutôt favorisés pour le
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recueil des faits en ayant ça en tête donc encore une fois on peut entrer sur les émotions pour montrer qu'il y a une menace une contrainte qui est versée par exemple si la personne quand est-ce que la personne a eu peur quand est-ce que la personne est sortie coupable quand
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est-ce que la personne s'est sentie rabaisser qu'est-ce que et qu'est-ce que l'auteur a fait pour que ça arrive donc ça peut aussi amener à ce que la personne elle décrivent des faits qui elle va juger anodin parce que c'est des choses qui
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sont rentrées dans son quotidien ou qui sont qu'ils ont été normalisés par les années de violence ou par les discours de l'auteur et le fait de le formuler ça va amener ça va permettre de trouver aussi la
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cause de son ressenti et de ce qui s'est passé ensuite et pas en blague qu'est-ce qui vous attire à cet endroit bah par quel mécanisme l'auteur a créé la situation la personne c'est
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a subi les violences sexuelles en fait c'est par exemple ça c'est des désaccords qu'on peut avoir par exemple avec les manières dont les les policiers mènent l'enquête qui eux vont considérer que leur
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leur livre de questions sont totalement neutres mais poser des questions bah pourquoi vous êtes pas débattus pourquoi vous étiez habillés comme ça pourquoi vous avez pas crier est-ce que vous avez crié à l'aide ou pas là on parle on a vraiment quelque chose qui
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est structuré sur les actions de la victime et donc là l'idée c'est de dire que dans ces conditions là surtout avec des mineurs qui sont des personnes vulnérables on est sur ces personnes qui
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sont contraintes à tous les moments de à tous les moments du récit et à chaque fois il faut essayer de démêler la contrainte pour rédiger le récit avec eux voilà c'était peut-être une partie c'était même moi j'ai pas forcément à
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l'aise pour l'expliquer donc je sais pas si vous avez des questions là-dessus donc vous en avez déjà eu beaucoup aujourd'hui j'ai remis quelques orientations vers qui on
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a vers qui on va qu'on va proposer aux personnes qui viennent donc voilà c'est important à chaque fois de venir à la personne qu'elle est pas obligée de porter plainte ou pas obligé d'avoir un suivi psychique c'est elle-même qui est la plus à même de
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de savoir ce qui lui fait du bien par rapport aux violences qu'elle a subi même si c'est une mineure elle aura pas le loisir de porter plainte ou pas de faire finalement de signalé ou pas
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donc ce qu'il faut savoir c'est que par rapport c'est que il y a des effectivement si c'est des violences récentes c'est un peu ça peut être important d'emmener à d'aller dans un lieu même d'aller à l'hôpital pour
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montrer que ce qu'il est arrivé ce qui est arrivé au corps de la personne n'est pas normale et qui et qui a du soin nécessaire c'est à dire que la personne la pas seulement elle a le droit aux soins et que c'est important
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dans le cadre du soin il y a aussi des consultations psychotroma qui peuvent être proposées dans des structures qui sont qui permettent un suivi spécifique car c'est pas quelque chose auquel tous les psy sont formés il y a même des psy
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qui peuvent avoir des discours ou des psychiatres peut avoir des discours encore plus culpabilisant et nous par exemple qu'on n'est pas spécialisé sur les parcours judiciaires et je pense que vous vous à parmi vous
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n'avez pas de cours de droit ça peut être intéressant de contacter les cidfs les centres d'information sur le droit des femmes et des familles qui ont des juristes qui peuvent être consultés gratuitement par les personnes victimes ou les proches
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j'ai aussi parlé de l'URSSAF donc l'unité régionale de sons auteurs pour aussi prendre soin prendre en charge les les mineurs qui dans l'établissement seraient hauteur
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sachant que on observe sur le terrain aussi une forte corrélation entre les le fait que des mineurs soient hauteur de violence elle fait que soit victime de violence notamment parce que quand on est après on verra ensuite après qu'il y a
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des comportements sexuels normaux normaux ou pas selon les différents âges mais que quand on est jeune et qu'on commet des violences sexuelles souvent il y a un mécanisme de reproduction qui fait qui ça peut être intéressant de
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chercher de voir si la personne elle-même est dans un environnement familial ou violent par exemple là j'ai fait un petit bon en arrière [Musique] j'ai pas j'ai pas m'étendre beaucoup parce que il y a
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la deuxième intervention de la matinée qui a beaucoup creusé la question en tout cas c'était assez intéressant d'interroger les représentations des jeunes qu'on travaille sur les violences sexuelles
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notamment et on en a un peu parlé le fait que les jeunes moi j'utilise le terme d'agentilité c'est-à-dire que c'est des personnes qui sont pas passives par rapport à ce qu'il leur arrive ces personnes qui ont moins de moyens que des adultes moins de
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ressources mais qui peuvent avoir une injonctivité très importante qui peuvent être actives ou qui peut avoir des proches autour d'eux mineurs qui sont très actifs mais ça enlève pas le fait que ça soit à la fois plus
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vulnérable que des adultes quand je parle de panique générationnelle je sais pas si vous voyez ce que ça veut dire on en a parlé un peu ce matin c'est un peu le l'idée que les jeunes d'aujourd'hui ils ont ils ont des
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relations sexuelles avec plein de partenaires de plus en plus jeunes ils ont du porno un peu partout voilà comme les chiffres de ce matin l'ont l'indiqué on a apparemment plus moyenne d'âge des premiers rapports sexuels qui
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est qui évolue très peu depuis une trentaine d'années etc donc en fait les comportements sexuels des mineurs ils sont pas spécialement différents de
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ce qui a plus de nos vécu à nous particuliers par exemple et comme c'était aussi beaucoup évoqué ce matin c'est que la les violences sexuelles elles peuvent être aussi associées à des conditions matérielles
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spécifiques au mineur par exemple il y avait on parlait du fait que les adolescents et pas beaucoup d'endroits pour avoir des rapports sexuels entre intimité et que par exemple quand il y avait effectivement quand les adultes
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les parents interdisaient qu'il y ait des rapprochements à la maison et que ça faisait à l'extérieur ça faisait des cadres c'était beaucoup plus compliqué de de gérer les questions de consentement ou bien que quand une
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opportunité qui se présentait on pouvait aussi se mettre soi-même la pression pour ne pas refuser la sexuelle et il y a aussi la question des violences conjugales que sur mineur qui
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qui est quelque chose à prendre en compte car il y a très peu de campagne de violences conjugales sur les mineurs moi je vois des fois des parents qui sont très rassurés ou des professionnels qui sont très rassurés parce que depuis cette raison elle a une relation avec le
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même garçon et donc c'est comme ça la protéger un peu alors qu'en fait il peut y avoir des surtout moi je trouve dans les coupes qui sont formés très jeunes il peut y avoir des rapports de pouvoir et des violences très fortes c'est pas
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parce qu'une c'est pas parce qu'une jeune monogame que qu'un jeune monogame qu'il louait les protéger dans les facteurs du vulnérabilité c'est aussi pour rappeler que l'enfant il y a une question
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d'intersection des vulnérabilités des oppressions c'est à dire que les auteurs de violence ils peuvent aussi voir ce qui fait qu'une personne est vulnérable et tous les vecteurs de domination va
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être utilisés si ça se voit le racisme que ça soit la grossophobie que ça soit le fait que la personne soit handicapée le tout ce qui peut faire qu'une personne va être plus vulnérable qu'une autre va être utilisée par un
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auteur de violence pour aussi assurer son impunité j'ai mis la question de la LGBTI parce que je trouve qu'il peut Yassine question qui se pose beaucoup dans les établissements ou souvent quand on va avoir des jeunes LGBTI on va se poser
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laquelle on va s'intéresser à leur sexualité à ce qui va être entre guillemets hors norme dans la sexualité c'est à dire le fait que les personnes vont être lesbiennes Gaby ou trans ou
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les deux ou les etc mais ça mais il faut pas oublier que ces personnes qui sont autant exposées que d'autres à la violence aux violences sexuelles commises par des hommes adultes et même
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en général plus plus vulnérable et [Musique] je sais pas si c'est clair de la culture du veulent et la culture de l'enfer c'est du fait que encore une fois on vit dans une société où les
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jeunes sont sexualisés et où on va aussi encore excuser les adultes autour de violence et que c'est aussi un problème politique donc c'est aussi pour ça que il y a ce qu'on fait dans les entretiens dans les actions mais il y a aussi tout
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le volet politique autour pour essayer de démonter ces structures systémiques j'ai parlé un peu du système de drapeau comme on est sur un aspect le plus
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pratique je voulais poser des proposer des outils qui peuvent être utilisés par les professionnels souvent qu'on est face à des enfants ou des adolescents plus des enfants mais comme des adolescents il y a la question de
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déjà on va pas projeter le forcément le fait que il puisse avoir des sexualité c'est mineur parce que la sexualité c'est plutôt vu comme quelque chose d'adulte et donc quand c'est mineur ont une sexualité on va se dire mais est-ce
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que c'est normal ou pas est-ce que le fait que des enfants de 12 ans et une relation est couche ensemble à ce âge-là qu'est-ce qu'il faut et par
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exemple ça va être aussi en foyer ou en établissement même en établissement primaire des enfants près de l'adolescents qui se masturbent est-ce que c'est normal ou pas je sais pas si c'est des choses auxquelles vous êtes confronté mais il payera les difficultés
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de sentir est-ce qu'une situation sexuelle est problématique ou pas souvent en fait il va y avoir le biais que la situation est problématique car sexuelle car la sexualité paper mise en
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établissement alors que nous notre ce qu'on va essayer de lire derrière c'est plutôt est-ce que qu'est-ce qu'il y a des choses de problématique dans ces actes sexuels et notamment est-ce qu'il y a de la
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violence d'un côté ou de l'autre ou est-ce que c'est un indice de violence et donc pour être derrière la situation il y a je crois que c'est belge encore un outil qui s'appelle le système de drapeaux que je vais pas avoir le temps
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d'expliquer en entier mais je vais j'ai présenté si ça vous intéresse plus tard donc en fait ça va être le on va avoir un système avec six critères c'est avec lesquels on va évaluer une
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situation pour voir si la situation est peu et non problématique drapeau vert peut problématique drapeau jaune problématique drapeau rouge ou extrêmement problématique drapeau
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noirs dans une situation c'est si un consentement mutuel entre les deux on va partir de la personne qui réalise la sexuelle quel
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comportement sexuel puis après va avoir les autres personnes autour est-ce que il y a plein de grès donc le plein gré je pense à la distraction qu'on avait un peu plus tôt entre est-ce que la personne elle est
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elle le fait elle en a envie ou elle agit par pression sociale ou haute pression même ce qui fait que c'est encore un facteur différent du consentement la question de l'égalité est-ce que c'est une situation où les deux personnes sont à l'égalité est-ce
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qu'il y a un est-ce que et c'est ça qui va nous intéresser beaucoup aujourd'hui est-ce que ça correspond au développement sexuel entre guillemets normal de des jeunes qui sont là
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c'est à dire est-ce que et ça il y a des tableaux qui existent etc qui permet de se dire est-ce que c'est normal d'avoir ce comportement là à 10 ans 12 ans 14 ans est-ce qu'il y a une équation au
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contexte et est-ce que la personne elle se elle a elle se respecte elle-même en faisant ça donc par exemple j'ai mis un premier exemple de situation c'est un garçon une fille de 15 ans qui
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se cache dans un vestiaire donc à l'école la jeune fille montre sa poitrine aux garçons et les deux jeunes se caressent donc on peut essayer de lire les expressions sur le dessin à votre avis quel type de drapeau on
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pourrait coller à cette situation vers quoi vers voilà donc dans le guide c'était présenté comme une
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situation jeune parce qu'effectivement il a l'air d'avoir consentement mutuelle et égalité entre les deux personnes et à 15 ans c'est un comportement sexuel qui est pas
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qui colle au développement par contre c'est pas en termes de le contexte c'est pas adapté c'est un cas scolaire ou s'interdit et c'est un endroit où les personnes peuvent être surprises et en plus si les personnes sont surprises
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d'abord des graves conséquences notamment plus sur la femme que sur l'homme par rapport à tout ce qu'il y a à la virginité ou ce chaming etc donc par rapport au respect de soi et à la dépression contexte ça colle pas donc c'est pour ça que c'est un drapeau jaune
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mais ce qui est important en tant que que professionnel ça va être de s'il y a une punition qui est faite c'est une punition sur le fait de pas avoir respecté le règlement mais pas le fait d'avoir eu ce comportement sexuel en
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particulier et ça empêche pas non plus de quand même vérifier individuellement s'il y avait consentement mutuel qu'est-ce qu'un État exactement du consentement si les personnes seront des
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comptes un peu de ce que ce que ça pouvait entraîner etc je vous présente une autre situation donc là on a encore des enfants de 15 ans donc la fille elle est retenue par quelques garçons du même âge qui
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essaient de lui enlever ses vêtements rouge noir effectivement c'est une situation noire donc effectivement pour le coup ça peut paraître moins spectaculaire que l'autre situation parce que il y a pas de jeunes
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il y a pas d'actes sexuel encore en cours il y a pas de nudité mais par contre à tous les niveaux des critères on est sur quelque chose alarmant il y a aucun consentement mutuel il y a pas de plein
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gré il y a pas d'égalité surtout qu'en plus il y a une nationalité numérique et aussi en termes de développement à 15 ans on a conscience que ce qu'on fait c'est une agression à 15 ans on a
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conscience que on n'a pas le droit de déshabiller une personne et même pour les auteurs en termes de respect de soi on est sur quelque chose qui peut avoir des lourdes conséquences pour eux
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et donc effectivement c'est quelque chose qui a encore une fois faut c'est pas j'ai pas en terme d'action qu'est-ce que vous verriez par exemple est-ce qu'on fait un signalement en fait ce qui ce qui était dit ce matin
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c'est que c'est important de pas traiter les choses en interne dans ces cas-là c'est à dire qu'elle est spinner mais c'est important de traiter l'action comme une agression sexuelle avec des auteurs et des victimes et donc dans les
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deux cas d'orienter de manière spécialisée d'interroger aussi les ressentis exactement de faire un entretien qui soit pas juste disciplinaire mais aussi de de voir ce qu'elle puisse pas au niveau des personnes mais dans le guide il
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recommande de faire un signalement et notamment c'est quelque chose qui doit remonter aux parents qui doit remonter à l'extérieur de l'établissement c'est quand même il faut montrer que la chose est grave et il doit pas se terminer juste par des tractions disciplinaires
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voilà donc on a encore une situation mais je vais on n'aura pas le temps de la faire je vais décrire donc là on a surtout parlé des entretiens individuels en tout cas des situations soit une
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personne venait en entretien soit on a vu une révélation pendant une action dans un établissement scolaire là je vais parler des actions qu'on fait à l'extérieur du planning pour la prévention donc nous on fait de la prévention santé
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sexuelle et il y a des personnes il y a des structures qui disent mais pourquoi vous le planning vous parlez de la violence vous êtes censé parler de la santé sexuelle je pense pour beaucoup de personnes ici ça semble évident le lien entre les deux notamment qu'on peut pas avoir on peut
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pas avoir une santé sexuelle si on ouvre un cadre de violence si on est victime de violence on l'a été si notre consentement est pas respecté et même comme le disait à la deuxième intervenante
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tout ce qui est l'heure de la contraception de la de la protection contre les IST sur notre cadre où il n'y a pas de consentement où il y a de la violence c'est des choses qui vont s'aggraver donc nous on considère donc
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dans un cas global de présentation sexuelle l'éducation l'éducation au consentement au corps à l'égalité aux émotions et la lutte contre les
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violences c'est inclus donc non travail aussi avec des adultes on travaille beaucoup avec des adolescents on travaille aussi avec des enfants c'est quelque chose qui est pas forcément évident à mettre en place il y
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a beaucoup de structures qui sont un peu réticentes à l'idée qu'on intervienne en santé sexuelle par rapport aux enfants après l'idée c'est que quand notre avec des enfants on essaie de faire aussi des formats qui sont adaptés c'est à dire la notion de consentement elle est pas
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forcément adaptée pour échanger sur ces questions sur les questions là avec les enfants donc nous on a des ateliers on va beaucoup travailler sur ce qu'on appelle
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j'ai oublié le mot le fait de d'expérimenter nous-mêmes que les jeunes expérimentent eux-mêmes des situations le fait qu'ils soutient et qui s'entraîne et pas juste leur dire ça on
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a le droit si on n'a pas le droit le consentement c'est ça je pense que maintenant il me rend compte qu'il y a beaucoup d'adolescents qui ont le concept de consentement qui voit ce que c'est et qui voit que ça implique par contre le mettre en place c'est encore autre chose ça implique des compétences
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en communication ça implique des compétences en expression des émotions ça implique de connaître son corps ça implique d'être dans un rapport d'égalité sans trop de stéréotypes sexistes
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homophobe etc vis-à-vis des personnes autour de nous et donc avec les ados je sais pas si vous le connaissez un jeu que j'aime bien utiliser c'est le le jeu du hockey
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note ok c'est un jeu c'est le c'est un jeu de cartes avec des des il y a un jeune qui va qui va faire une proposition à un autre et l'autre doit devoir choisir entre plusieurs réponses qui souvent sont ambigus par
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exemple dire oui en baissant la tête ou c'est les épaules etc et moi je fais voter les jeunes pour voir s'il y a consentement ou pas dans la situation on peut aussi faire des outils avec des
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groupes de jeunes adultes ou des jeunes qui sont qui vont qui peuvent aller beaucoup plus loin sur qu'est-ce qui à quel moment la relation sexuelle on va communiquer sur quoi on va communiquer etc pour travailler vraiment le
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compétence de communication et aussi voir comment on sent à chaque moment de du jeu qui est simulé avec les enfants donc c'est on va avoir sur des on va sur des victoires un peu différents on va quand
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même avoir des aspects des fois le plus le droit à pas droit c'est quelque chose qu'on va faire quand même pour fixer des cadres donc moi j'ai jamais utilisé un jeu avec des pictogrammes on va voir le fait de dire des secrets
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ou pas de d'être nu ou pas de toucher des parties génitales ou pas on va vraiment fixer ce qui est OK et pas ok et dans quel cadre c'est ça qui est important et ça peut aussi et les pictogrammes souvent ils sont très comme c'est la
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première fois qu'il voit quelque chose de qui implique une partie génitale de représenter et bien ils vont souvent il y a souvent beaucoup de choses qui vont sortir et aussi le jeu que je vous ai fait
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faire au début de séance avec la silhouette donc c'est l'idée de ce qui est agréable et ce qui peut et ce qui est pas agréable donc je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui se posent des questions sur le cadre est-ce que c'est avec quelqu'un qu'on connaît ou pas
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est-ce que ça doit être sexuelle ou pas là l'idée c'est de travailler l'idée de cette activité même donc on fait plutôt qu'on peut faire ça avec la silex soit directement sur son corps ou sur le corps de binôme avec des balles qu'on va
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promener etc et sentir à chaque fois est-ce que ça aggrave est-ce que c'est désagréable c'est vraiment d'amener de créer le pont entre ces émotions sans ressentir son corps c'est à dire si
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là si là on me touche il a un objet est-ce que c'est agréable ou c'est pas agréable et par extension se dire ben qu'est-ce qu'on ressent quand c'est agréable qu'est-ce qu'on ressent quand c'est désagréable et qu'est-ce qu'on fait
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quand ces agréable qu'est-ce qui peut être fait parce que dans plein de situations les personnes elles vont avoir des ressentis ou des impressions des sensations avant d'avoir de formuler clairement à l'acide agression c'est pas
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normal donc c'est l'idée c'est de travailler sur le corps et de se dire ben là que les personnes les plus exprimer quand des choses doivent sont désagréables notamment et d'avoir les mots pour l'exprimer de savoir dire quelle partie du corps est concernée et
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savoir dire comment elle se sentent donc on va voir ce tripty corps émotion sensation donc c'est d'ailleurs c'est marrant si on voit si on voit la silhouette ce qui
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est on peut ça peut permettre aussi de travailler sur le fait que est-ce que tout le monde aime tout être touché au même endroit donc bah non des fois on peut avoir surtout quand dans certains contextes on est jeune on peut se dire que les autres
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enfants les adultes ils ont un corps qui fonctionne comme nous et donc vont être ils vont être aimés ou pas ils vont être aimé de toucher au même endroit donc ça permet de montrer qu'il y a des il y a pas de normes par rapport à ça et ça permet aussi de se dire comme on
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peut savoir si tout le monde est différent l'appliquer le fait qu'il faut demander avant d'avoir des contacts avec les gens là j'ai l'impression qu'il y a plus les gens préfèrent toucher au bras gauche qu'au bras droit
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et aussi encore une fois ça permet de travailler avec une silhouette qui donc le fait d'avoir une silhouette qui potentiellement est nue et de genre indéfini ça permet d'amener de faire réfléchir à tout ça des fois jamais deux silhouettes côte à côte pareil ils vont
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être là lui c'est une fille lui c'est un garçon tout ça parce que aussi dans les violences sexuelles il y a des parties du corps qui vont de sexualiser par des adultes qui sont pas forcément vu comme des zones sexuelles
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dans la norme comme il y avait l'histoire du chien ce matin etc en attraction qu'on peut faire donc là sur des actions plus masses plus collectives c'est des actions qu'on a beaucoup fait
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à la sortie du covid je sais pas si vous connaissez les porteurs de parole là c'est des actions qu'on va plutôt faire au lycée ou avec des adultes donc l'idée c'est qu'il y a des
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personnes des salariés des bénévoles qui vont avoir un message une pancarte avec un message donc là c'est l'exemple un exemple de pancarte qu'on avait fait et les jeunes vont répondre
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et après les on va écrire les réponses on va les afficher donc là cette fois là on l'avait c'est on l'avait fait dans le foyer du lycée et et ça permet aux jeunes de voir aussi
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déjà que leurs paroles elle est importante souvent on se rend compte qu'ils vont dire des choses chouettes qu'on leur laisse un peu réfléchir ou quand ils discutent avec les copains copines en répondant donc et souvent ils vont répondre par petit groupe si ça permet de voir les autres réponses vont
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être anonyme mais avec un indicateur d'âge ou de genre et ça va permettre de voir un peu qu'est-ce qui collectivement se dit surtout sous l'anonymat je vous laisse lire un peu
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donc là c'est la réponse à la question en amour il faut se forcer avec le seau entre parenthèses ah là il y a beaucoup de choses négatives après il y a des choses très chouettes qui sont dites aussi des fois
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après c'est des actions qu'on a eu du mal à mettre en place dans certains établissements notamment parce qu'il me souviens il y avait un je crois que c'était un collège il voulait même pas
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qu'on parle de sexe parce que sinon il y a la voir des révélations de notamment de violence et il voulait pas non plus qu'on parle d'amour il voulait qu'on parle que d'amitié donc là il est il me reste un quart
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d'heure je sais pas si vous avez des questions sur tout ce qu'on s'est dit sur les actions du planning sur quelques concepts que j'ai partagées sinon je peux vous proposer deux mises
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en situation on fait ça donc je rappelle les mises en situation c'est c'est pas c'est un plutôt un mélange de situation qui sont auxquelles on a été
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confronté ces dernières années j'ai pas forcément de solutions exactes à donner à chaque fois c'est c'est plutôt l'idée d'y réfléchir ensemble est-ce que je vous lis où je vous laisse
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lire donc première situation sarah est en troisième elle s'inquiète d'un retard de règles et vient demander un test de grossesse auprès de l'infirmière scolaire elle finit par révéler à l'infirmière scolaire qu'elle
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a été violée le mois dernier par un ami à elle majeur qui habite la même ville depuis Sarah fait des tours chaque jour pour éviter la rue où elle a subi des violences elle n'en a pas parlé à ses
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parents et n'ose pas le faire car elle a déjà entendu car elle les a déjà entendu j'ai micro trop près là elle n'a pas parlé à ses parents ils n'osent pas le faire car elle les a déjà entendu traité de [ __ ] une voisine qui
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avait dénoncé un adulte le test de grossesse est négatif l'infirmière vient vous chercher car elle ne sait pas comment réagir et donc il y a trois questions quelle posture adopter avec l'infirmière quelle posture adopter avec Sarah et quelle
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démarche entamées et qu'est-ce qui peut freiner ses démarches vous pouvez en discuter avec vos voisins quelques 3-4 minutes de 3 minutes et puis après je vous questionnerai
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on y va donc premier en premier avant de penser aux démarches administratives comment réagit face à l'infirmière scolaire et comment réagit éventuellement avec Sarah oui
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donc importantes qui ont été dites donc la remercier de sa confiance mais lui dire que même c'est pas son choix il y a des choses qui vont devoir être faites et effectivement là on a parlé du test de grossesse mais c'est pas du tout sûr
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qu'il y a eu de tester après le par rapport à ce rapport là donc il y a tout l'accompagnement le volet d'accompagnement médical qui a à faire et ça peut être bien aussi de voir si elle peut être accompagnée par
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des personnes majeures pour se voler médical donc lui parler de la possibilité de porter plainte donc là il y a quatre choses qui ont été dites donc prévenir la direction prévenir que les
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parents vont être informés faire un signalement et proposer un suivi psychologique OK honnêtement je sais pas quelle marque vous avez par rapport aux parents dans un établissement scolaire sur ce genre
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de situation qui ont déjà traité de [ __ ] une voisine qui avait dénoncé quelqu'un pour viol donc elle a peur d'être aussi traité de [ __ ] par ses parents donc de recevoir les parents la jeune séparément ce que j'avais pensé comme
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déjà en amont donc vous pouvez faire c'est voir avec Sarah c'est de voir ce geste Sarah ou pas voir avec l'infirmière scolaire comment
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elle elle gère la confidentialité avec Sarah ce qui peut être intéressant c'est d'évaluer le danger avec ses parents c'est que des fois on peut avoir très peur la réaction de ses parents des fois il y a un réel danger de violence de mineurs etc alors que des fois il
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peut y avoir une surestimation par les ados du danger des parts moi c'est souvent le cas avec les IVG on me dit mon père il va me tuer s'il le sait et c'est de voir est-ce qu'il va vraiment vous tuer ou pas voilà c'est de oui mais ce que je veux ce que je veux
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dire elle a le droit de pas le dire à ses parents mais des fois ça peut être victime la différence entre les IVG et les violences avec un IVG on n'est pas obligé de prévenir à aucun moment la famille en tout cas c'est de voir aussi avec ça
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comment elle veut voir avec elle comment elle veut qu'on se gère avec ses parents est-ce qu'elle préfère l'option une explique à ses parents à part si on est obligé de voir ses parents ou est-ce qu'elle préfère où est-ce que ça râle préfère par
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exemple qu'on prévenait les parents que tout le monde soit là et que nous on assure par exemple intermédiaire entre les parents la famille si sa petite raison pour elle moi aussi c'est quelque chose que j'ai je sais pas c'est possible pour vous
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aussi de voir si on peut laisser un délai à Sarah pour qu'elle en parle elle-même à ses parents avant que nous on l'annonce bah je vais si vous voulez moi j'ai pas de je vous expliquais ce qui s'est passé en vrai dans cette situation
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[Musique] nous ce qui s'est passé avec la jeune c'est que on lui a proposé de se revoir la semaine prochaine pour aller au commissariat ensemble porter plainte elle préférait ça qu'un signalement et
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que dans l'intermédiaire elle en parlera à sa famille parce que toute manière s'il y avait plainte ou finalement sa famille sera au courant ce qui s'est passé c'est que ça c'est très mal passé au commissariat
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le Commissariat a refusé de prendre sa place elle était très mal accueillie etc et quand on est par là ses parents après quand la police a appelé ses parents les parents ils ont négocié ensemble pour que la plante est continue pas parce que
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ses parents on dit que on dit qu'elle allait être battraitée de [ __ ] devant tout le tribunal qu'elle allait perdre etc ouais que ça allait créer des rumeurs tout ça
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et donc en fait j'ai dû j'ai dû finalement faire un finalement contre la vie des parents contre la vie de la de la contre la vie de la fille qui avait qui avait changé d'avis après que
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ses parents lui un peu mis la pression donc voilà je pense je pense à une situation que aurait pu être mieux gérer mais en tout cas les parents c'était pas du tout des alliés pour le cas pour le coup
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je sais pas si vous voulez encore réagir par rapport à cette situation en tout cas effectivement ce qu'il faut dire c'est que là il y a une session où il y a clairement un danger après en terme d'imination danger je me demande à quel point ça peut être pertinent de prendre quand même un peu le temps de
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s'organiser avec la personne concernée avec les après je pense importante ne séparer responsabilité et protection concrète c'est à dire que c'est pas parce qu'on a fait un signal le signalement en tant que pro
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effectivement ça veut dire que la jeune elle aura peut-être des choses entamées avec nous on aura dégagé notre responsabilité mais ça veut pas dire que la jeune elle sera protégée pendant la semaine qui viennent donc il y a ça réfléchi en termes de mesures concrètes
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quoi [Musique] [Musique] le fait donc l'idée de faire finalement le plus rapidement possible une structure sans savoir qui opère comment ça opère s'il y a une formation
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c'est ok est-ce que on a le temps merci est-ce qu'on a le temps pour une deuxième situation ou pas situation de Lilith est en Première Pro AFP elle a de nombreux absences et sonore
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parfois en cours d'après ses amis elle vit très mal le décès de sa meilleure amie dans l'été très amoureuse lilite le raconte que son fantôme vient régulièrement la visiter la nuit le fantôme de sa meilleure amie morte elle vivrait chez ses grands-parents
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pour je cite éviter les attouchements de son père mais t'inquiète pour sa petite sœur de 13 ans qui est encore là bas beaucoup d'élèves se moquent de délires de l'élite et ses publications étranges sur les réseaux sociaux mais vous n'avez pas eu l'occasion de vous entretenir
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directement avec elle quelle posture adopter avec elle avec les autres élèves quelle démarche entamées qu'elles peuvent être les freins qu'est-ce qui est compliqué dans cette situation il y a quoi il y a beaucoup de choses
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c'est quoi par exemple c'est d'avoir du mal à rencontrer les lèvres effectivement oui effectivement c'est pas ce qui se passe sur les réseaux sociaux c'est juste ce qui se passe des choses
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et que les autres élèves se moque d'elle les attouchements s'il y a une urgence ou est-ce qu'elle situait d'après vous la petite sœur pourquoi est-ce qu'elle est pas en sécurité ouais effectivement
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donc qu'est-ce qui pourrait être entamé à court terme un signalement ouais effectivement donc l'idée la SS ça serait que la rappelle-moi ce que c'est une que l'action sociale scolaire elle se
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rendent au domicile de la petite sœur c'est ça effectivement moi j'ai entendu aussi le fait de contact entre guillemets de contacter le collège de d'apprendre dans quel collège j'ai la petite sœur et de
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contacter le collège pour voir effectivement s'il y a déjà eu des choses de faite elle vivrait donc ça l'intéressant d'avoir aussi la parole effectivement
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en fait le problème mais si c'est qu'on a pas de révélation directe donc autant on sent qu'il y a du danger autant il y a pas de choses de fer de fait ou de récits à coucher sur un finalement qu'on
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réaliserait qu'est-ce qu'il y a se servir des absences pour faire venir les parents à l'école ouais effectivement j'avais pas pensé et quand ça peut être quoi l'intérêt de rencontrer les parents
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devant un point sur la situation donc en tout cas ce qui peut être fait effectivement c'est s'arranger par moyen ou un autre avec des collègues ou directement d'avoir des entretiens avec les leaders aussi avec ses amis proches
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qui est parti en entendu ça ce qu'il faut aussi voir c'est que il y a la situation il y a la situation de Lilith peut-être qu'elle va en tout cas d'un suivi du voir si elle est déjà suivi quelconque psychologique ou social
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en fait ce qui est aussi important c'est que là il y a une structure familiale qui est compliquée c'est de savoir est-ce que officiellement elle vit ses grands-parents si on téléphone au demi au domicile est-ce qu'on tombe sur les parents est-ce qu'on tombe sur les
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grands-parents etc donc il faut voir aussi d'un point de vue administratif qui qui est joignable et qui est important de joignait dans le dans la situation moi je propose aussi peut-être d'appeler
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le creep pour voir s'ils ont déjà des enquêtes en cours sur cette situation OK en tout cas l'important c'est de savoir le cri peut au moins dire à le centre social est-ce qu'il y a déjà des
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démarches en cours sans dire les démarches en fait ce qu'il faut dire aussi c'est qu'effectivement comme des élèves il y a beaucoup de gens de la situation et en fait les choses en tant que tel c'est pas une histoire de croire ou pas de de
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l'enquête si c'est vrai cette histoire de fantôme si c'est vrai qu'elle pense sur la petite histoire forcément c'est se dire bon on a une personne qui a l'air d'avoir une sorte de problème de santé mentale qui a l'air d'avoir une exposition à la violence
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sexuelle on sait pas peut-être que c'est une autre personne que son père on sait pas mais en tout cas il y a plein de choses qui justifient un entretien le fait de contacter d'autres réseaux honnêtement
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mais j'ai pas de réponse à porter concernant le signalement dans cette situation fictive moi dans ce que j'ai rencontré quand j'ai rencontré la personne il y avait en plus des soucis de maltraitance directement donc j'ai fait j'ai fait un signalement et
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peut-être effectivement dire si on se rend compte qu'il y a d'autres choses que effectivement il y a les entre guillemets les rumeurs d'attouchement mais si on voit qu'il y a d'autres choses en termes de maltraitance ben on
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parle d'absence pourquoi elle absente pourquoi elle est pas chez elle est-ce que est-ce que elle est bien alimentée est-ce que est-ce qu'elle est bien traitée en tout cas si le faisceau d'indice en
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dehors des violences de révélation avec de violence il permet le fait dans ta main des démarches ou pas je pense que c'est l'heure on fait des signes en tout cas merci [Applaudissements]
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