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h je crois bonsoir à tous les bons soirs bienvenue donc sur un webinaire manager du hub sur la plateforme à la génétique est il encore nécessaire de présenter manager du bien
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sûr il ya toujours et donc on est une plateforme collaborative à destination des personnels d'encadrement qui permet de nourrir la réflexion professionnelle par à la fois de la recherche de
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terrains et puis la recherche et puis pardon les les acteurs de terrain c'est au service d'une communauté qui est de plus en plus importante qui qui qui s'étoffe au fur et à mesure et c'est c'est un plaisir que de pouvoir échanger
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sur sur un certain nombre de sujets ce soir donc nous allons essayer de revoir de répondre à la question comment lutter contre les inégalités sociales avec à la fois de chercheurs qui vont qui vont se
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présenter et puis des questions du terrain la part de deux des personnes qui suivent le webinaire et une aura une petite capsule vidéo juliette perche est aux
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alentours de 18h30 n'hésitez pas à poser des questions sur le tchat on peut avoir des soucis techniques alors on est tous un peu familier depuis deux ans qu'on vit une partie de nos vies en
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télétravail on peut avoir des soucis de connexion des soucis de micro n'hésitez pas à faire vos remarques aussi sur le chat et merci à guénolé qui est derrière à la technique pour pour nous nous
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faciliter les choses je vais laisser donc céline darmon et sébastien bozzo se présenter présenter un peu leur travail pour ensuite
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redéfinir un peu le comment on va essayer de répondre à ces à cette épineuse question de comment lutter contre les inégalités sociales ces lignes je vous donne la parole oui merci bonsoir à tous donc je me présente
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céline d'armand je suis enseignante chercheuse au laboratoire de psychologie sociale et cognitive à clermont ferrand donc dans l'université clairement auvergne et donc mes recherches portent sur l'école globalement quelles sont les valeurs qui
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sont promus à l'alcool quels sont les messages qu'on envoie aux élèves et commencer ses valeurs ses messages peuvent influencer la manière dont ils réagissent dans la classe et peuvent aussi avoir un impact sur les sur la reproduction des inégalités donc de classe sociale de genre notamment voilà
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merci celine's sébastien oui bonjour tout le monde donc moi je sui sébastien bono je suis enseignant chercheur à l'université de poitiers au ser kaki et le centre d'études et de recherches sur la cognition et l'apprentissage et aimer
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thématiques de recherche on a sept proches de celles de céline puisque je m'intéresse à l'effet des contextes et des situations en fait sur sur l'apprentissage des élèves pour essayer de comprendre en fait voilà quels sont les les contextes qui peuvent créer ou
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au contraire réduire les inégalités merci merci à tous donc moi je suis laurent kaufmann je suis principal ans d'un collège en éducation prioritaire en seine saint denis et donc j'aurai le
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plaisir d'animer aussi le webinaire alors peut-être ce concept et s cause en préparation aux préliminaires sert dire que tout ne peut pas reposer sur les
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épaules de l'école sur la lutte contre les inégalités sociales mais que pourtant il ya beaucoup à faire dans une école qui est rappelée contexte massifier depuis 1975 c'est à dire qui
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accueille 100 % d'une classe d'âge qui l'emmène maintenant offert jusqu'à récemment 16 ans mais maintenant presque 18 ans sur une instruction obligatoire et qui a de fait participé à
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l'élévation du niveau général d'instruction de la population et pour le grand bal et les différents que les différents chiffres et on en a encore eu de récents de la part de l' ocde l'institution scolaire a du mal à lutter
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contre propos les inégalités sociales c'est à dire on retrouve malheureusement des chiffres assez proche de ce que bourdieu à utiliser quand il a écrit les héritiers
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sur le les enfants des classes favorisées dans les les meilleures places au niveau au niveau de la réussite scolaire qui est aussi souvent la réussite sociale et pourtant voilà quelles sont les
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pratiques qui permettent de lutter contre les inégalités sociales quels sont les apports de la psychologie céline et sébastien vont nous éclairer un peu sur
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sur à la fois un état des lieux et sur ce qu'on peut faire parce que c'est quand même un peu notre idée sur cessé de battre en brèche les déterminismes et essayer de trouver des réponses
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individuelles et collectives à ces questions là peut-être sur la définition et sur l'état des lieux sébastien vous commencerez puis elena la suite
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oui je veux bien mais en écho de ce que vous venez que vous venez de dire effectivement est très important c'est à dire qu'on dit effectivement souvent l'école reproduit des inégalités puisque nous on s'intéresse aux situations au contexte qui vont construire de
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l'inégalité mais quand on dit ça effectivement il faut vraiment avoir en tête que bien évidemment il ya tout un tas de logique sociale qui dépasse très largement le cadre de l'école est en fait qui contribuent en fait au fait que certaines situations construites les de
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l'inégalité il ya vraiment des logiques purement économique purement structurels en fait qu'ils vont en fait quand même influencé ce qui se passe dans la salle de classe où c'est important parce que d'une part
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on peut pas faire porter la responsabilité sur les enseignants les équipes et dans le même temps si on veut être un peu optimiste il faut se dire que quand même ce qui se passe dans la classe on peut agir dessus il ya quand même des leviers d'action possible pour
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essayer de réduire les choses pour compléter pourrait peut-être essayer de faire un état des lieux très bref des recherches et que quand on parle du poids des situations du poids des contextes sur les inégalités on a
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tendance en fait en psychologie sociale a en fait a identifié plusieurs niveaux de situation et ça illustre bien ce que ce qu'on vient dire c'est à dire que ces différents niveaux en fait ce beaucoup dépasse le cadre de la classe
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on a tendance à parler quand on parle de la situation on parle d'une part bien sûr des interactions immédiate donc ça peut être bien effectivement certaines pratiques enseignantes les interactions
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entre les élèves le fait qu'il se compare entre eux par exemple mais au delà des interactions immédiate hier l'organisation du fondu du système éducatif le fait de mettre en place une sélection
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par exemple à l'entrée à l'université on sait que ça a des conséquences en amont sur sur ce qui peut se passer en fait dans la tête des élèves et puis c'est un ensemble de croyances par exemple les
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stéréotypes sociaux les stéréotypes de genre la croyance dans le mérite individuel ce sont des croyances en fait qu'ils sont pas forcés qui sont pas nécessairement produite et bien souvent ce n'est pas le cas par l'école par les
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enseignants mais pourtant ces croyances ont fait elles vont influencer ce qui se passe dans la classe elles vont influencer la perception des des élèves des enseignants de leurs parents afin de dépeindre élèves et on sait aujourd'hui
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c'est ses croyances notamment les stéréotypes et la croyance dans le mérite individuel elles jouent un rôle très clairement dans la construction des inégalités voilà et donc c'est vrai que dans nos recherches on sent on peut s'intéresser à ces différents niveaux de
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la situation donc les croyances culturelles le fonctionnement du système éducatif où les interactions plus immédiat pour essayer de regarder comment ça peut créer de l'inégalité merci ces lignes
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oui moi je peux peut-être pour compléter ce que disait sébastien vous avez tous les deux amorcé la question de la sélection qui a en effet centrale sur sur la question des inégalités sociales pourquoi parce qu'en fait il ya pas mal de recherche issus de différents
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courants qui ont identifié que le rôle de l'école il est en grande partie alors bien sûr il est de former des masses c'est à dire d'élèves c'est de faire en sorte que les élèves ressortent avec un certain niveau de connaissances et de compétences mais il est où il a fallu le système éducatif joue aussi une fonction
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de sélection c'est à dire qu'il va s'agir de répartir les individus donc les élèves qui seront plus tard des adultes dans des positions sociales qui sont très différentes donc cette idée repose sur le fait qu' on vit dans une société qui a marqué par un certain
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nombre d'inégalités voilà inégalités de salaire de statut de prestige etc et que finalement c système éduquer c'est au système éducatif qu'on confie la tâche de répartir les individus sur ses positions sociales qui
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sont plus ou moins privilégiées donc dans ce système là il existe en fait indépendamment de ce que les enseignants des zones a la classe une sorte de deux d'enjeux de sélection qui est présent dans système éducatif et qui imprègne
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forcément les pratiques des enseignants est également les motivations des élèves se dire que la sélection est là même si on préférerait se dire qu'on ne fait pas du tout de sélection et qu'on va être plutôt dans une dynamique de deux formations alors pourquoi c'est une
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question importante parce que il se trouve que justement les recherches en psychologie sociale par exemple ont montré que les situations de sélection ou de compétition par exemple typiquement si on dit voilà il va s'agir pour vous d'essayer de montrer que vous êtes bon
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ou est d'essayer d'être le meilleur voilà toutes ces situations là c'est des situations qui justement vont avoir tendance à accentuer les inégalités entre les bons élèves les mauvais élèves entre les élèves issus de milieux
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favorisés les élèves issus de milieux défavorisés entre les garçons et les filles et j'en passe d'accord donc c'est bien les situations de sélection de compétition qui semble avoir les eiffel mais plus les plus déterminants face telles situations dans lesquelles le
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déterminisme social est le plus marqué donc voilà c'est ça permet de faire le lien entre ce que vous disiez tout à l'heure c'est à dire que l'école est intégrée elle même dans un système plus générale où il existe des inégalités
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c'est certain et donc elles participent à ce processus parce que parce qu'on lui assigne dans la société le rôle de le rôle de sélection le rôle de répartition des élèves des individus dans des positions qui dans la société sont très
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inégales voilà sébastien vous voulez réagir non non non c'était c'était donc c'était très clair c'était rencontres les moins ça faisait bien et qu à ce qu'on a dit ce qu'on a pu dire en introduction et
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c'est effectivement moi ce qui me semble très important quand on s'adresse à des enseignants moi je suis avaya l'insee enseigne à linz pc à la fois voilà se dire qu'il faut former les
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enseignants à la connaissance de ces mécanismes sans trop les culpabiliser parce que sinon il peut y avoir une réaction de rejet de se dire voilà on va encore dire que l'école reproduit les inégalités on va encore dire que c'est
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la faute des enseignants et c'est vrai que j'ai pu observer parfois d une espèce de réaction de rejet donc il faut à trouver le moyen de faire prendre conscience aux enseignants l'intérêt d'aller se former à la compréhension des
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mécanismes et sans les sans leur faire poté porter toute la responsabilité mais en même temps voilà aussi leur dire qu' il ya des leviers d'action possibles et qu'effectivement au quotidien il ya des choses à faire qui peuvent peut-être pas
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changé les inégalités à l'échelle de la france mais au moins dans leur classe agir sur cette dynamique au quotidien oui parce que c'est un peu on va revenir n'hésitez pas de votre côté à poser des
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questions on va essayer de balayer un peu premier degré second degré supérieur même si on est au coeur du plus tôt du duc de l'enseignement secondaire mais les saisons je vous l'avais bien montré
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sébastien et céline c'est que à la fois en forme des masses mais effectivement il ya un moment donné se pose la question de la sélection à l'issue du collège on va vers la voie professionnelle ouvert la voie générale et technologique
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et puis à l'issue du lycée il ya fameux couperet parcours sur lequel on dira probablement qu'elle quelques mots tout à l'heure dans votre travail sébastien vous avez fait émerger ce que vous essayez de je
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pense que de dire au professeur de l'espèce c'est à dire que c'est ce qui se passe dans la famille va avoir une influence sur ce qui se passe en classe est-ce que vous pouvez peut-être en dire un mot un peu plus un peu plus précis
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oui tout à fait alors c'est vrai que le ou la psychologie sociale on s'intéresse au pouvoir de la situation sur en fait les élèves mais on est un peu l'interface entre la sociologie qui va plutôt à les essayer de comprendre
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effectivement les logiques par exemple de socialisation familiale et puis la psychologie cognitive qui veulent s'intéresser au processus impliqués dans l'apprentissage et c'est vrai que dans nos travaux on s'intéresse beaucoup on
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est aux travaux de sociologues qui montre justement comment en fait la socialisation en fait des enfants varie selon l'origine sociale par exemple dans les familles favorisées on va avoir
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tendance à avoir certaines pratiques en fait qu'ils sont beaucoup plus rentables scolairement que dans les familles moins favorisées alors bien évidemment lire des histoires aux enfants les emmener au musée mais aussi ce que
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certains sociologues appellent la pédagogie lisation de la vie quotidienne vous avez des invités chez vous allez demandez à vos enfants de de compter le nombre d'invités de mettre le couvert et de vérifier qu'il n'ya pas un décalage entre le nombre d'assiettes et puis le
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nombre de convives toutes ces pratiques en fait qu'ils sont culturellement situé ça veut pas dire que l'épargné populaire ne sont déficients ce qui est un peu parfois de une espèce de croyance que les parents de milieux populaires en
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fait manquerait des des compétences ou de la motivation à faire à transmettre le goût de la scolarité aux enfants mais c'est plutôt voit la cdc des logiques de vie qui sont liés en fait aux métiers qu'on exerce qui sont liées au haut niveau d'éducation qu'on a
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qu'on a atteint est en fait effectivement c'est cette socialisation de la façon dont on éduque les enfants au quotidien et bien elle va influencer ce qui va se passer dans la classe puisqu'il en fait elle va conférer à
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certains enfants un avantage par rapport à d'autres en fait on voit très toile on a des études qu'on annonce notamment à l'école maternelle ont filmé les enfants et leurs interactions dans la saône 2 2 de classe à l'école maternelle on voit
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clairement comment certains enfants fait on compte un avantage très important dans l'est dans les moments de classe notamment les moments où les fait parler sur qu'est ce que vous avez fait chez vous qu'est ce que vous avez fait pendant le week-end qu'est ce que vous avez fait pendant les vacances où
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certains enfants en fait un avantage très important puisqu'ils ont ils ont une expérience qui est facilement valorisables ils ont aussi plus l'habitude de de raconter ce qu'ils font chez eux et ça
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ne s'est pas trop bien on fait des comparaisons dans la classe et ça va amener en fait très tôt dans la tête de certains élèves finalement que eh bien ils sont peut-être pas fait pour l'école où ils sont ils sont moins intelligents
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que les autres en fait quand on se met dans la tête d'un d'un jeune enfant de 3 4 ans qui exposées comme ça ces enfants qui ont plein de choses intéressantes à dire qu'ils ont les ans a parlé en fait c'est difficile de ne pas arriver à la
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conclusion que eh bien finalement cet enfant là est plus intelligent que moi il a plus de choses intéressantes à dire voilà c'est compliqué d'avoir d'avoir d'accéder à d'autres types d'explications merci sébastien et du coup c'est l'insee
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ça fait le lien aussi avec les pratiques pédagogiques qui est ce que les enseignants tous à la compétition les aînés ont système éducatif au contraire c'est pas forcément les pratiques
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pédagogiques qui qui qui génére ça alors déjà pour comprendre effectivement là elle le sens de la question il faut savoir qu'une grosse partie à des recherches qu'on réalise normaux discipline a essayé d'examiner l'impact de la situation une situation donnée voilà sur les sur les performances des
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élèves par exemple et effectivement ce qu'on observe généralement c'est qu'une consigne de compétition va avoir pour effet d'accentuer les différences je leur dis parce que c'est vrai qu'on peut avoir l'impression finalement une performance scolaire c'est une performance et que quel que soit le
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contexte elle va être la même en fait non une performance par exemple sur un sur une évaluation de type évaluations nationales elle peut être grandement déterminé par le contexte dans laquelle lequel l'enfant et quand ils en train de réaliser cette tâche donc voilà si le
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simple fait d'avoir d'avoir mines par exemple de créer un contexte de compétition va va pas changer grand chose sûre on va dire sur les bons élèves ou ceux qui ont peu de raisons de douter de leur place dans ce système n'est par contre pour
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tous ceux qui sont fragilisés parce qu'ils appartiennent à un groupe stigmatisés parce que parce qu'ils se sentent mauvais élèves et cetera parce qu'ils ont des attentes négatives pour tous ces élèves là ça va créer inquiété et un contexte que non quel film menaçant pour le soin pour l'intégrité
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du soin dire que c'est un contexte qu'elle risque de perdre leurs moyens en quelque sorte c'est dire que même s'ils savent réaliser l'exercice en temps normal ont pu y arriver parce qu'ils vont pas arriver à mobiliser des ressources cognitives les ressources attentionnelles qui serait nécessaire
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pour réaliser la tâche on a tous vécu cette situation où du fait de la pression ou de la visibilité ou deux choses comme ça on n'arrive pas à mobiliser ses connaissances que pourtant on a en a qui disent donc voilà il faut
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comprendre c'est situation de compétition elles sont problématiques pour ça c'est pas les deux seuls situation à qui génère cette situation de menace mais c'est une de ces situations alors bon on peut se réjouir d'une chose c'est que globalement les la
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plupart des enseignants vont pas favoriser la compétition en tout cas pas directement notamment dans les aidant les établissements avec une forte proportion d'élèves issus de milieux défavorisés je crois que très spontanément les
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enseignants ne sont pas dans une dynamique de compétition parce qu'ils comprennent que c'est parce qu'il va marcher pour les élèves donc ça c'est ça c'est plutôt heureux c'est plutôt positif cela dit comme je le disais tout à l'heure en fait cette promotion la compétition ne se fait pas forcément via
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le discours des enseignants mais elle se fait plus par le fonctionnement même du système dire que l'élève qui a compris comment fonctionnait le système scolaire ou qui a des parents qui l'ont bien compris qui lui l'ont transmis l'élève comprend que réussir à l'école c'est un
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enjeu est quelque chose qui est pas anodin parce que s'il réussit à l'école s'il va pouvoir aller plus loin et caetera et donc il ya des chances d'accéder à des positions sociales plutôt intéressante donc s'il n'a pas compris ses parents sont là pour l'huile pour lui le rappeler donc il ya un enjeu
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autour la réussite scolaire donc même si l'enseignant promeut la coopération l'entr'aide et c'est ce qu'ils font très souvent et ils ont raison de le faire l'enfant peut quand même percevoir dans cette situation et évaluative un enjeu de
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sélection avec les effets qui y sont associés donc c'est compliqué parce que parce que voilà quand je vous disais la promotion de la sélection de la compétition c'est pas quelque chose qui se limite vraiment discours des des enseignants c'est quelque chose qui est
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présent dès lors que les enfants comprennent l'enjeu qui pèse autour de la réussite scolaire voilà ils le comprennent d'autant plus avec l'exemple qu'on a évoqué tout à l'heure c'est à
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dire les choix d'orientation enfin quand ce sont des choix aller à l'issue du collège donc on est on oriente les élèves avec même en étant bien inspiré
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et bienveillant le l'orientation vers la voie professionnelle elle est définitive on ne revient pas de la voie professionnelle dans la poêle général on a beau avoir créé des passerelles il ya quelques poissons volants comme on dit mais ça constitue pas la majorité de
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l'espèce donc il ya beaucoup beaucoup de falaise s'est intégrée par les familles est parent et par les élèves et pour autant d'un point de vue du discours de l'institution il ya des parcours de
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réussite en voie professionnelle qui sont exemplaires et des parcours des chèques darlavoix général quand on va pas au bout du cursus du baccalauréat gong bas à l'université ensuite donc il ya
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effectivement cette intégration de deux de cette forme de sélection qui ce qui s'opèrent sens sans le dire tout en le faisant il ya eu quelques personnes qui ont réagi qui propose la lecture du
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rapport à du dernier livre de jean paul ii l'est effectivement qui est qui un parcours assez exemplaire puisque issus de milieux très très modeste qui raconte son parcours scolaire et il est allé
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jusqu en haut de l'échelle éducation nationale puisqu'il a été directeur général des affaires scolaires c'est à dire le numéro deux du ministère et qui raconte effectivement son
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témoignage de deux enfants issus ans qui est très très lucide sur le milieu dont il est issu et sur la la compétition scolaire qui commence très tôt comme vous le rappeliez sébastien tout à
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l'heure sur par exemple que td 4 5 ans un enfant qui a raconté son quotidien familiale les comparaisons se font quand même malheureusement assez vite
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peut-être un ou deux mots là-dessus moi j'aime beaucoup aussi cet ouvrage est 16 heures je trouve que cesse et c'est vraiment intéressant cette idée de monter les échelons et grâce à l'école
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d'accéder à une position sociale qui enfin d'accéder à la mobilité ascendante c'est une question importante parce que c'est lié à l'idée de la méritocratie scolaire c'est-à-dire qu'on aime bien se dire que grâce à l'école la mobilité est
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possible est ce que ce que je dis jean paul de lay et il a raison c'est qu'en fait c'est une c'est une situation qui est finalement assez rare celle de la mobilité ascendante enfin je veux dire la plupart du temps on est dans un
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système de reproduction quand on regarde statistiquement même si on a quelques exceptions les exceptions consolante statistiquement on a effectivement on n'est plus dans la reproduction qu'autant de la mobilité mais c'est consolant parce que ça nous
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donne l'impression finalement système est juste et qu'au fond bas tout le monde peut réussir et que finalement n'importe quel élève qui rentre dans le système éducatif s'ils s'en donnent les moyens il peut y arriver la preuve certains ils sont arrivés et donc c'est
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une situation qui est consolante mais en même temps qui pourrait nous amener à penser que le système est purement méritocratique alors qu'en réalité quand on regarde statistiquement il n'est pas méritocratique se dire qu'on fait tous les élèves n'ont pas les mêmes chances de réussir au départ donc c'est donc
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c'est à la fois rassurant et en même temps c'est c'est illusoire cette idée de dunes d'une croyance absolue en la méritocratie scolaire basset annoncé c'est intéressant parce
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que c'est la réaction d'un collègue qui dit les passerelles fonctionne tout de même elles sont certes peu nombreux encore mais doivent être présentées comme une possibilité par course et
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c'est vrai en fait c'est aussi je pense que ce qui ce qui est ce qu'on essaye de faire [Musique] à devenir comme réflexion c'est à dire qu'il ya les grandes les statistiques
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qui sont parfois implacables mais il ya aussi les justement les parcours individuels liées justement à l'évolution des pratiques pédagogiques de certains enseignants qui sont capables d'accompagner tout au long d'un cursus
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scolaire ce qui est au delà d'une année scolaire le dd élèves vers vers des parcours de réussite mais c'est vrai qu'il faut on arriva il ya une espèce de mise en tension en système éducatif
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entre des logiques qui sont vous venez de le rappeler céline comme un peu implacable d'un point de vue statistique est heureusement aujourd'hui on se rend compte que le il ya quand même des possibilités et c'est ça qui à mon avis
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est à développer et à faire connaître et y compris sur justement la formation des enseignants est ce que vous pouvez en dire un petit mot là et l'autre la question de la formation des enseignants des équipes du climat scolaire
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sébastien tu peux y aller pour la formation des enseignants alors moi je peux dire quelques mots sur la formation des enseignants plutôt du premier degré puisque moi j'interviens à linz péméja paix revient auprès des des enseignants qui préparent le concours
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qui ont eu concours dans le premier degré donc la formation des pl c'est l'aèdes encore très différentes mais c'est vrai que la place dès la place des sciences humaines et sociales est
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relativement faible par rapport à une formation qui est très disciplinaire mais ce qui est lié aussi à la préparation du concours en bien évidemment il ya des raisons à ça mais c'est vrai que voilà on a on a des formes en a deux la formation en
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psychologie cognitive en psychologie sociale en sociologie en sciences de l'éducation donc elles existent après il ya des orientations très différente elle est liée aussi aux enseignants chercheurs qui sont présents qu'en fonction des enseignants chercheurs qui
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sont présents dans les xp vous allez pas avoir forcément le même contenu de formation voilà et après on a effectivement les séminaires de recherche ou les enseignants chercheurs s'est enfin les futurs enseignants se forme à la
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démarche de recherche à travers la réalisation d'un mémoire mais là aussi les thématiques de recherche sont très liés aux enseignants chercheurs qui sont présents donc je pense que les choses changent
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vraiment moi j'étais professeur des écoles plusieurs années avant de faire un master 2 et une thèse et c'est vrai que voilà c'était il ya 15 ans moi j'étais à l'ufm il ya 15 ans 15 ans les choses énormément bouger donc je
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pense que les choses vont vraiment mon sens après je suis peut-être pas objectif mais je pense qu'il faut encore aller plus loin à la fois dans les contenus disciplinaires à la fois dans la formation à la recherche parce que c'est aussi le fait de se mettre dans
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une démarche de recherche permet aussi de prendre conscience d'un certain nombre de choses et puis et puis après il ya la question de la formation continue également bien évidemment c'est quand même une fois de mener en
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quand on est en poste on qu'on peut continuer à se former sur c'est sur ces questions là on ne redira un mot céline oui moi je pense que la formation à l'essentiel la formation des
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enseignants mais à nouveau jeu désolé de revenir là-dessus mais je pense que c'est leur faire porter beaucoup de responsabilités c'est bien sûr qu'ils ont un rôle à jouer bien sûr qu'ils peuvent faire de leur mieux pour que dans la classe ça se passe bien et pour créer un climat de classe qui soit le
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plus favorable possible aux apprentissages donc ça c'est certain et la formation elle peut être très utile là dessus d'autant plus qu'ils sont demandeurs de formation notamment dans l' enquête synlab le montre ils sont très demandeurs de formations sur des
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tas de questions y compris sur comment réduire les inégalités sociales dans la classe donc vraiment mais à nouveau je crois que c'est leur faire porter beaucoup de responsabilités parce que tout ne repose pas sur les enseignants et donc après on pourrait avoir tendance
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à dire oui mais alors s'il ya des inégalités sociales c'est parce que les enseignants ont été mal formés ou parce qu'ils ont mal fait leur travail d'enseignant alors qu'en réalité si l inégalité sociale c'est bien souvent pour d'autres raisons que ce que l'enseignant a essayé de faire dans sa classe et il ya un résultat qui est
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intéressant dans l' enquête synlab c'est que justement on observe que les dons qu'on a on a mesuré pour ceux qui n'ont pas lu le rapport médina on a mesuré un certain nombre de pratiques fin à quel point les enseignants disait mettre en pratique dans la classe certaines choses
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comme par exemple voilà les devoirs répétition le fait de présenter l'erreur comme un outil utile pour apprendre enfin tout toutes ces choses qui ont été identifiés par la littérature scientifique comme des facteurs qui sont plutôt des effets positifs ou des effets
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négatifs ou pas d'effets sur les sur les apprentissages et en fait ce qu'on observe c'est que ceux qui sont les plus enclins à rapporter utiliser des pratiques un peu innovante et dont on sait qu'elles ont plutôt des effets positifs sur la réduction des inégalités sociales c'est ce qu'ils sont en rep
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donc il semble qu'ils aient un profil d'enseignants extrêmement motivés pour réduire les inégalités sociales et donc je crois vraiment que leur faire porter la responsabilité des inégalités ccc c'est peut-être
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enfin c'est peut-être parce qu'on doit faire parce que vraiment des choses se jouent en dehors de l'école et surtout en dehors de leur contrôle ou quoi voilà en effet après il ya une réponse qui passe aussi par la formation continue
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qui est aussi c'est des métiers qui sont des métiers très solitaire métier d'enseignant les métiers d'encadrement aussi et du coup ces jeux à mon sens et la recherche
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semble le confirmer développer des pratiques collaboratives et travailler au développement professionnel tout au long d'une carrière parce que vous parliez tout à l'heure de la formation initiale qui est très ramassé très
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rapide ont réussi le concours et puis on a une formation didactique de de bon niveau mais qui est très rapide cc il ya une partie de ce qui va se résoudre aussi sur la logique collaborative sur
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laquelle on n'est peut-être pas totalement en avance dans l'institution française alors c'est vrai que sur la logique enfin ça c'est vrai que les recherches en tendance à montrer que si on est sur une logique collaborative on peut faire
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des choses vraiment vraiment intéressante et surtout on va transmettre des valeurs aux élèves qui sont plutôt autour de l'inclusion et c'est avec des effets positifs non seulement sur les apprentissages mais aussi sur le développement de compétences sociales et donc voilà c'est
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c'est sûr que la collaboration c'est quelque chose qui peut marcher mais à nouveau c'est pas je suis pas sûr que faire suivre une formation sur la coopération par exemple soit suffisant pour réellement générer des dynamique
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collaborative au sein des établissements c'est à dire qu'il existe un système qui en place avec des pratiques et ces pratiques sont pas toujours faciles à changer et donc même un enseignant qui serait motivée par exemple pour mettre en place de la coopération dans ces classes il y voit là ce sera pas
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forcément facile pour lui de trouver le soutien dans l'établissement et dans l'institution plus généralement pour pour créer ce entre autres parce que l'institution attend de l'enseignant tout un tas de choses qui relèvent pas de la coopération c'est vrai mais ça
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évolue aussi à partir d'une analyse des besoins assez fine aussi ça si c'est une formation plaqué qui ne correspond pas à la demande marché il a on est aux alentours de 18h30 on va pouvoir diffuser le la
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petite vidéo et puis ensuite on rebondira sur une des questions sur une remarque là aussi ça fait intéressante de d'un internaute qui dit qu' il ya une évolution sociologique des enseignants effectivement avec la masterisation et
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le recrutement à bac + 5 qui a probablement c'est une influence sur la sur la sociologie des enseignants mais là du coup guénolé tu fais signe je pense qu'on va pouvoir a pas pensé c'est
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pas une vidéo feront cependant c'est juliette qui témoigne en ligue 2 c'est encore mieux juliette ça va être à vous on vous écoute ap alors juliette est en train de se connecter voilà c'est bon bonsoir à tous
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vous voyez oui vous vous êtes parfait ben ça alors donc pour vous présenter rapidement je les perds chez moi j'ai commencé en tant qu'enseignante par choix mais aussi comme de nombreux
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enseignants et de nombreux enseignante dans un collège d'éducation prioritaire est assez rapidement je me suis senti démuni et mal formées puisque plus
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j'avais une formation très lacunaire et je me suis dit hé j'étais vraiment envahi enfin on va dire envahi par l'idée que ce qui se jouait dans ma
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classe dépassé de loin les problématiques disciplinaire ce que j'ai enseigné le français et je voyais bien que mes élèves ne parvenait pas à se concentrer en classe qu'ils avaient des problématiques sociales
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émotionnel fin des toutes sortes de choses qui venait interférer en fait pendant mon cours et j'en suis arrivé à l'idée de me dire bon bah puisque moi la
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formation a été assez assez pauvre que j'ai du mal à trouver des outils pour me former sur ces questions là puisqu'on parlait je suis parti en 2017 en 2017 on parlait assez peu de compétences psychosociales ou de compétences sociaux
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et émotionnels je me suis dis bah je vais aller faire un tour du monde et voir ailleurs ce qui s'y passe ce qui m'a emmené dans de nombreux pays j'ai visité plus de 50
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écoles dans 17 pays et j'ai fini ce tour du monde enfin presque à la fin par par la finlande que l'attendaient impatiemment comme
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comme évidemment la terre de l'éducation et la terre sacrée de l'éducation disons et c'est vrai que j'ai été je vous en parle ce soir parce que j'ai été
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très surprise par ce que parce que j ai vu peut-être commencer par cette anecdote en fait mon ma première heure de cours j'ai assisté à
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une heure de courant en primaire et je suivais une enseignante qui me dit quand j'arrive à l'école oh là là aujourd'hui j'aime journées interminables où il était assez court commencé à 9h et ont
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dit à l'ats aujourd'hui se termine à 14h c'est c'est vraiment la journée la plus longue des semaines je dis ah oui d'accord bah dis donc on est on est pas on parle pas tout à fait des mêmes choses et en effet après je me suis
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renseigné alors non seulement les journées sont assez courtes alors ils ont très courte un très court temps de pause entre midi et deux sas qui spécifie cités françaises d'avoir une bonne heure et demie entre midi et deux
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n'est pas valable en finlande et non seulement donc ils avaient des journées assez courte mais en plus de ces journées assez courte dès le plus jeune âge ils ont les
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enfants en primaire durant là le dauphin l'école fondamentale qui dit qu'il va de 6 ans à 16 ans ont des heures de travaux pratiques qui
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viennent s'ajouter à cela des heures de sport de musique etc et en fait j'ai appris j'ai un peu creusé cette question et ils ont effectivement ça fait partie
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des des élèves qui ont le moins d'heures de cours surtout l'os et des dons qu'ils ont je crois 6000 heures de cours à l'année tandis qu'en france mon à 8000 et
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pourtant quelques petits finlandais sont toujours en tête dans les classements pisa donc c'est vrai que ça ça interroge un petit peu puisque nous on a tendance à essayer de deux compensée par le
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retour aux fondamentaux multiplier le nombre d'heures de cours et on se rend compte la danse est cet exemple là que finalement une toute autre solution pourrait pourrait être envisageable
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ce que me si c'est ce que j'ai vu aussi et qui m'a surprise c'est que un peu loin des clichés de la finlande où tout et
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tout et collaboratif et il n'y a aucune sélection on parlait de faim vous parlais tout à l'heure de sélection à l'entrée à l'université de et de sélection de manière générale est en fait en finlande ya une très forte
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sélection à l'entrée aléas au lycée et à l'entrée à l'université puisque en fait même par exemple pour la formation pour être enseignant il n'y a que 5 % des candidats qui peuvent la poursuivre et ils sont sélectionnés
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après trois séries d'entretiens donc c'est assez quand même une sélection assez lourde et de même à l'entrée à aulis et on va dire ça à lister entre guillemets parce que c'est à la fin du
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doux de l'école fondamentale donc après les 16 ans les élèves ne sont pas notés avant 12 13 ans puis dans leurs dernières années ils sont notés et là leurs toutes dernières
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années donc leur neuvième année ils sont ce sont là les notes qu'ils obtiennent durant cette année là qui va être décisif pour leur entrée en lice et donc il y a à ce moment là une une sélection
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assez forte qui malgré tout n'empêche pas une vraie atmosphère de d'une certaine liberté pédagogique disons puisque donc pour avoir visité
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plusieurs écoles primaires en finlande je voyais que les élèves évoluer assez long enfin les enseignants donner une consigne et puis ensuite les élèves
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allaient s'installer sur un pouf dans le hall dans le groupe tout seul et c'est et je me souviens que m'a dit mais enfin c'est incroyable autonomie que c'est que
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ces élèves ont dès le plus jeune âge puisque l'enseignant je me souviens leur avait donné une consigne puis leur dis bon bah on se retrouve avant la pause déjeuner on fera un petit moment de de regroupement collectif ou de synthèse
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sur ce que vous avez trouvé et les élèves allaient se disperser un peu près ce que dans toute l'école pour travailler soit en binôme soit en groupe soit seul et
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donc c'était enfin je trouvais ça assez inspirant et en même temps quand on aller du côté du lycée assez loin des clichés puisque du côté des lycées il y avait vraiment ce ce côté presque un peu traditionnelle
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qu'on retrouve et qu'on retrouva c'est l'image qu'on a de l'école française c'est à dire tous les élèves en rang devant vidéoprojecteur avec une enseignante qui fait son cours et malgré
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tout même au lycée je me souviens encore d'un cours d'anglais parce que je pouvais pas suivre tous les cours ne parlant pas très bien de chalon b je me souviens d'un cours d'anglais qui était le début d'une introduction d'un
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dut de la période où l'enseignante avait diffusé un questionnaire à ses élèves dans lequel elle leur demandait pas le métier de leurs parents le métier qu'ils
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envisageaient plus tard mais plutôt quel type de pédagogie vous préférez en classe on va aborder tel et tel notions de grammaire à quel degré vous vous sentez familiers avec cette notion
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grammaire il ya tel et tel chapitre par lesquels vous aimeriez commencé il ya un vrai travail de deux à la fois de meta commission donc de faire réfléchir sur apprendre à apprendre comment est ce
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qu'on apprend ce que la wii à un moment elle leur demandait aussi quels sont vos objectifs de notes pour cette année et quelle dose d'efforts vous êtes prêt à fournir pour pour l'attendre et elle n'avait de cesse de
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répéter mais aucun problème aussi si vous n'avez pas prêt à fournir beaucoup d'efforts pour pour ce cours il faudrait juste pas vous attendre à avoir des notes excellentes parce que bon malgré tout ça va ensemble
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et du coup il y avait quand même 16 sept cette confiance entre sur le la vie des élèves puisqu'elle est le premier véritablement en compte et à
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la fois 7 cette sensibilisation à abba en fait on peut faire passer des choses de manière différente comment on qu'est ce qu'on connaît comme
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on le connaît comment on la prend et ça c'était quelque chose que j'avais trouvé très intéressant et qui ne peut qu'y était vraiment intimement liée à une vraiment une forme d'exigences assez élevé quant aux compétences attendues
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merci je viens une première peut-être un premier échange sur sur cette question là en partant de ce que disait françoise mbia est sûre partir enfin sortir du débat une cause un effet essayer d'être dans l'analyse
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systémique je voudrais vous faire réagir sébastien cette idée de peut être différé le l'évaluation qui écumait les élèves en compétition ce
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que semble pas ce que vous avez décrit juliette ce qu'effectivement semble dire un peu la littérature sur le système éducatif finlandais il est sélectif mais il diffère la sélection vers 12-13 ans à un
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âge où le développement psychoaffectif est quand même un peu plus élaboré je voulais vous faire réagir sur sur ces questions là sébastien alors si vous avez été un peu
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interrompu oui mais chez après j'ai tout suivi mais je sais pas pourquoi mon image c'est déconnecté puis mais voilà j'ai été reconnectés suis désolé du coup mais en tout cas j'étais j'ai pas été interrompue j'ai tout entendu
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l'un et l'autre vous pouvez peut-être réagir par rapport à un exemple que juliette a donné est ce que serait une transposition intéressant dans le système éducatif français alors moi ce que je fais je peux
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peut-être dire de trois mois je trouve ça extrêmement intéressant mais notamment parce que on parlait tout à l'heure de l'enjeu de sélection qui est là qui est très présent en fait le fait qu'ils aient une sélection à la fin de la scolarité n'oblige pas à à
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n'oblige pas à faire de la sélection dès le plus jeune âge en fait je pense qu'un des problèmes du système éducatif français c'est que cet enjeu de sélection et on le on oublie liste bien bien trop tôt en fait c'est à dire qu'il pourrait très bien on pourrait très bien se dire en focalisant disent aussi le
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temps de formation du temps de sélection cirque et une sélection ok très bien géré même à l'université pourquoi pas et c'est qu' une section très bien mais il faut pas que cet enjeu de ces élections viennent déranger nos pratiques pédagogiques parce qu'à partir du moment
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où elle imprègne la classe on va être gêné dans tout un tas de choses on va mettre on va mettre en place - d'innovation pédagogique on va créer des contextes qui sont délétères pour les élèves et c'est donc je croyais vraiment cette idée dissocier que j'aime bien dans l'exemple qui a pris jeudi lot j'ai
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l'impression que là bas ils admettre l'idée la sélection mais ok ça viendra plus tard c'est pas quelque chose que je dois gérer en tant qu'enseignant dans ma classe tout de suite c'est quelque chose qui arrivera plus tard moi ce que je fais moi mon job d'enseignants c'est d'élever le niveau
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de connaissance de tous les élèves et je ferai ça jusqu'au bout même si à la fin il doit y avoir de la sélection donc je pense c'est peut-être effectivement quelque chose dont on pourrait s'inspirer parce que c'est difficile de se dire on pourrait vivre dans un système où y aurait pas du tout de sélection encore
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une fois parce que voilà la société étant inégal il faut bien qu est une institution qui joue le rôle de la de la sélection donc on peut dire comme on n'arrive pas à supprimer cet enjeu de sélection bas déjà si on arrivait à le
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sortir des situations qui sont censés être focalisé sur la formation se seraient déjà vraiment intéressant action oui bah écoutez c'est vrai qu'alors moi je ne suis pas spécialiste
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des enquêtes pisa mais des systèmes éducatifs européens médias qu'il ya quand même quelques quelques quelques données semblerait-il qui on a montré qu effectivement que les pays qui sont les moins inégalitaires ou
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l'origine sociale a le moins d'impact en fait ce sont les pays en fait qui retarde le plus longtemps la compétition ça veut pas dire qu'elle n'existe pas qui a pas une sélection en ont donné mais effectivement les pertes du north rappel
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man semble repoussé beaucoup plus loin le moment où les élèves effectivement font des choix d'orientation un peu plus définitif et donc avec la sélection qui associés et ces pays
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semblent être de plus en plus inégalitaire j'entendais un débat votre jour avec des plusieurs personnes dont des personnes qui sont à la commission européenne justement en éducation qui semblait avoir fait ce travail plus
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poussé qui sont vus arriver exactement aux mêmes conclusions dire qu'effectivement voilà il ya un lien entre niveau de sélection de compétition d'un système éducatif en europe le niveau de confiance en soi des élèves et le poids
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de l'origine sociale sur les parcours et les performances effectivement il semblerait même si c'est des études qu relationnel donc on peut pas on peut pas mettre en évidence le l'impact d'un
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facteur en particulier mais en tout cas qu'il ya et il sent que fins et cette tendance semble se dégager en effet juliette dans ce que vous avez observé en finlande et ailleurs dans les 16
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autres pays si j'ai bien [Musique] la formation des enseignants et puis la question de la collaboration entre équipes enseignantes et le sujet qui
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peut même fâché la collaboration avec les équipes de direction des établissements scolaires alors pour à ces trois sujets à voir donc effectivement en en finlande la
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formation est assez exigeante mais voilà elle dure cinq ans elle est assez centré sur le disciplinaire avec quand même une forte un fort ancrage en classe mais
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finalement assez différent assez proche de ce qu'on peut avoir en france si tenté que comme il ya une cette forte sélection à l'entrée où on est à peu
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près sûr que les gens qui s'engagent dans cette voie là veulent être renseignant quoi donc à feu de peu de déception ce qui est ce qui m'a semblé aussi à ses
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impasses étonnera assez intéressant en finlande c'est que il ya un vrai travail de collaboration et ça j'ai remarqué dans plusieurs autres pays entre enseignants parce qu'en fait le lieu le père mettait aussi fin j'ai remarqué
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dans beaucoup d'établissements ailleurs qu'en france il y avait des bureaux qui permettait de se regrouper par équipe par équipe enseignante donc soit
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on avait il y avait une sorte de grande on va dire grant open space pour tous les enseignants qui servait de chacun avec chacun avait son bureau soit c'est les différents bureaux étaient
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disséminés dans l'établissement à différents étages par exemple et là tous les membres d'une équipe pédagogique par exemple été avaient leurs bureaux à un même
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endroit donc finalement moi qui ai enseigné les m j'avais tout mon équipe pédagogique qui avaient leur bureau au même endroit que moi et ça j'ai trouvé ça comme assez intéressant puisque sans
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vraiment le le pouce et l'espace permettait davantage de collaboration davantage des changes et autour de sa discipline donc ça permet aussi quand même de se doter dramatiser un petit peu ce qui se
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passe en classe de partager ces difficultés ce qui parfois en france pose problème je sais que je me souviens d'ailleurs aux états unis il y avait un enseignant qui avait placardé sur sa sur ça sur sa classe en ce moment j'essaye
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de travailler sur ça n'hésitez pas à entrer et à me dire ce que vous en pensez et ça aussi dit ah oui alors là on est assez loin de des pratiques françaises où je sais que moi et
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enseignante on a toujours un peu de pudeur à laisser entrer des collègues dans notre classe parce qu'on a toujours l'impression que c'est nous qui sommes jugés mais j'ai trouvé que le fait voilà
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d'avoir des bureaux tous ensemble favoriser cette collaboration avec cette collaboration était quand même nettement plus développé dans dans pas mal d'autres pays qu'en france quoi c'était vraiment quelque chose qui manque
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cruellement en france et qui quand même et dans la culture dans dans un bon nombre de pays selim sébastien par rapport à cette question là est ce que c'est un effet du concours est-ce que c'est lié à cette
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forme de sélection individuelle par le concours est alors je peux bien rebondi sur ce que disait juliette mais du coup ça va pas répondre à cette crise est dernière question reste encore on a encore une petite
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dizaine de minutes pour répondre et je relance aussi les les personnes qui suivent un n'hésitez pas à poser vos questions faire part de vos réactions ou vos expériences sur le sujet donc oui
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non je voulais rebondir sur sur deux aspects moi je trouve ça vraiment très intéressant comme témoignage parce que on dit on fait les études pisa montre aussi qu'un des éléments qui en outre le fait qu'on reproduit beaucoup les inégalités sociales une des
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caractéristiques du système français c'est que à l'école les élèves français se disent anxieux on peut il se sente évaluer et c est ça c'est vraiment quelque chose qui est très présent dans les écoles françaises etc présents auprès des élèves mais aussi auprès des
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enseignants et je crois que vraiment il ya tout un travail à faire sur la culture des de l'école sur le solide et qu'on ait la peau aussi pour évoluer pour se former qu'on n'est pas en train de se faire évoluer ni par les enseignants ni par les parents ni par
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les pairs franck et d'être plus dans une démarche de progrès donc ça c'était le premier aspect et l'autre aspect très intéressant c'est exister de l'histoire la collaboration entre enseignants en fait ça m'a ça m'a fait penser à une étude qu'on avait mené il ya quelques années dans des collèges de d'orléans
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donc il y avait beaucoup de collèges impliquée je me rappelle plus combien mais elle a énormément d'élèves impliqués et c'était sur une étude sur la suppression de la note on voulait savoir si le fait de supprimer la note de faire des collèges sans notes pouvait avoir des effets sur les sur les
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performances au brevet en l'occurrence est donc globalement il n'y avait pas énormément d'effet sur les sur les la suppression de la dot sur les sur les performances mais y avait quand même un effet très intéressant qui était que là où on observait un effet positif de la
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suppression lanotte s'était se mord les établissements qui avaient fait ça de manière très collective c'est à dire les établissements où il y avait une équipe de direction des enseignants qui prenaient pas en projet qui s'appliquait
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dans le projet équi décidé collectivement de tous supprimer la note alors que dans les établissements où on avait des choses un peu plus dispersées sur un enseignant qui décidé de supprimer la nôtre puis un autre qui le faisaient pas puis pas de projet collectif autour de cette idée en fait
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cela produisait pas d'effets des faits notables et donc ça me fait penser à ce que vous dites c'est à dire que c'est vrai que quand ce canton travaillent en collaboration entre entre entre enseignants et avec l'équipe de direction c'est sûr qu'on peut mener des
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projets qui ont des effets qui ont plus de probabilités d'avoir des effets positifs sur les apprentissages d'accord pour illustrer ce que vous venez de dire moi j'ai eu la chance de diriger un établissement scolaire où on
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a travaillé en équipe sur cette question de l'évaluation par compétences en passant en prenant le temps d'une expérimentation d'un an sur deux classes avec un contrat très clair avec les enseignants c'est aussi au bout d'un an
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il n'était pas convaincu auront continué pas et au bout d'un an on est passé à tout un niveau de classe puis le tout la classe de sixième et puis ensuite les 5e et 1,1 des effets immédiats s'était
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quand même le climat scolaire et pour les élèves en difficulté il y avait quand même beaucoup moins de stress notamment avec cette idée de pouvoir refaire les évaluations c'est quelque chose qui était
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particulièrement intéressant et peut-être pour faire le lien justement avec les compétences psychosociales sébastien est ce que peut-être que vous voulez réagir aussi un peu à ce que vient de aux échanges là sur ces
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questions là oui bah je je suis vraiment dalle complètement d'accord là par rapport à ce qu'on dit juliette les céline c'est vrai que ont nagé aussi travailler est d'ailleurs en partie avec ses lignes sur les collèges sans notes et est donc je suis allé dans beaucoup
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d'établissements la demande académie qui ont supprimé des notes et c'est vrai qu'il ya des filles à des façons de le faire très variables il ya eu des lignes très variable et que parfois effectivement pour pouvoir discuter avec les chefs
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d'établissement ce qu'est ce qui est compliqué c'est de voilà de faire adhérer l'ensemble de l'équipe et que parfois le fait qu'il y ait quelques enseignants qui sont en résistance par rapport à ça quand je dis ça c'est là aucun jugement de valeur mais
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effectivement des enseignants qui qui ne souhaitent pas s'engager dans ce dispositif ça on sent que çà çà çà çà çà a des conséquences sur l'ensemble de l'équipe l'ensemble des classes puisque vous pouvez avoir des élèves qui ont
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entendu des discours très différent par rapport à ça qu'ils peuvent être aussi aller alimentées parfois par la résistance et les inquiétudes des parents et je pense que voilà c'est sans doute valable sur d'autres d'autres
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pratiques quand on est sûr voilà cette idée que on a identifié des pratiques qui semblent réduire les inégalités bien en tant que chef d'établissement si on veut bien porter un projet sur un changement
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de pratique et bien sans doute on est bien on se heurte à ce type de d'obstacles est en tout cas la question de la deûle à delà de la collaboration de la coopération d'enseignants autour d'un projet commun et autour de la mise
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en place de pratiques communes et bien et sans doute centrale oui c'est d'ailleurs une question que pose baron la collaboration effective des équipes disciplinaire est ce qu'il ya des exemples français
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votre connaissance il ya des exemples français autour de ces questions là moi je pense justement est ce qui avait été fait dans l'académie d'orléans là sur cette histoire on avait des établissements effectivement qui avec
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avait monté un projet collectif sur la sur l'histoire de la suppression de la note alors je sais pas si c'est à sac si c'est une réponse à cette question après il existe des initiatives de ci de là sur susurre c'est sur ces
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questions là mais je sais pas s'il ya un protocole précis qui représente pour vous une réponse plus d'1 2 d'un point de vue équipe de direction on a quand même des
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possibilités de travail avec les corps d'inspection qui quand ils viennent pour pour alors aujourd'hui on a levé le ppc pour un entretien de dévaluation de carrière d'un collègue peut aussi faire une
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réunion d'équipé et on peut construire avec avec le l'inspecteur soit 6,6 à d'équipé essayé d'impulser notion d' équipe disciplinaire parfois c'est difficile en éducation prioritaire
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on a un turnover important d équipe et s'il ya des embryons de travail et de collaboration c'est faire fructifier ce travail et y compris ensuite en mettant en place de la formation au sein de
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l'établissement que les gens aient du temps pour réfléchir ensemble à un certain nombre de questions le l'exemple que je vous prenez tout à l'heure les équipes se sont emparés de de cette question de l'évaluation par compétences
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après qu'on ait mis en place dans l'établissement une formation sur la maîtrise de la langue dans toutes les disciplines qui a été proposée s'étaient pas imposés on a proposé une formation et on à moi j'ai un souvenir assez
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émouvant de voir des collègues de disciplines différentes se rendent compte qu'ils abordaient finalement des notions qui étaient similaires et on reviendra ça permet de revenir un peu sur les questions de que
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juliette a montré c'est à dire s'il n'y a pas assez de collaboration entre les enseignants mais parce que les locaux ne s'y prête pas vous l'avez dit juliette souvent il n'ya pas d'espacé il ya peu d espace commun pour travailler et puis
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dans les formations initiales on l'a dit tout à l'heure il ya quand même beaucoup de parcours individuels et pas beaucoup de deux parcours collaboratif et puis l'autre question je trouve que particulièrement intéressant ce que vous
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avez dit sur ce il si miller d'un cursus de 6000 heures versus un cursus de 8000 heures et souvent ce qu'on oublie en france c'est que c'est un cursus de mineurs avec le moins de jours d'ouverture des écoles donc les la
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densité horaire est énorme l'amplitude horaire pour les élèves et les adultes est énorme et ça facilite pas non plus le le développement des compétences
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psychosociales et le la prise en compte des émotions alors une question notre compétence n'est ce pas un fou là comment présenter aux élèves qui compte témoignages concernant aux élèves qui
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sont rouges dès le primaire autant stigmatisant que les mauvaises notes importance donc de la collaboration mais aussi de la posture alors oui ouais c'est vrai que j'avais suivi le début et adolescents difficiles de philippe jamet qui était un hacker un pédopsychiatre
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qui disait en fait le plus important c'est pas la note ou la compétence c'est que les adultes se mettent d'accord sur skiff ce qu'ils font y compris ce qu'ils que les positions de désaccord soit clarifiée pour qu'elles soient pas
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forcément montrer aux élèves mais ce qui est effectivement c'est pas forcément toujours un débat idéologique la note versus la compétence oui alors là la recherche va dans le même sens c'est à dire qu'en fait que qu'on utilise un
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système de notes avec des chiffres qui vont de 0 à 20 ou un système ça dépend ce qu'on met en place comme comme glee par compétences mais un système par exemple je pense au bonhomme rouge et vert qu on utilise parfois en primaire les enfants font de la
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comparaison sociale de toute façon donc la question qui est derrière c'est effectivement la signification du mot sur ce qu il ya pourquoi on l'a fait pour qu'on fait passer l'évaluation et si ce que montrent les recherches globalement c'est que si l'évaluation elle est utilisée comme un outil de formation et paco annick 6 sélections
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cirque on y revient mais comme un outil de formation par exemple un moment donné j'ai besoin de savoir ce que l'élève sait faire et ce qu'il ne sait pas faire pour pouvoir lui donner les exercices qui corresponde à ce qu'il doit retravailler pour pouvoir lui permettre à lui aussi de voir où il en est donc de
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voir ce qui doit reprendre et ses racks à bangkok lorsque l'évaluation utilisé comme un outil de formation elle va avoir des effets positifs sur les apprentissages et ça c'est le cas pour tout le monde pour tous les élèves alors que lorsque l'évaluation elle est basée
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sur la comparaison sociale lorsqu'elle est fortement avec de forts enjeux évaluatif et bien dans ce cas là en fait elle correspond situation que j'évoquais tout à l'heure les situations de compétition crcc situation avec quels celui qui se sent fragilisé va perdre
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ses moyens parce qu'il va bien voir qu'il est dans le rouge il va bien voir qu'il a moins de bonhomme qui sourit que les autres il va voir que voilà et donc dans ce cas-là l'évaluation va perdre son aspect formatif elle va devenir juste un enjeu de sélection à l'enjeu d'évaluation de comparaison sociale avec
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tous les effets délétères qui soit aussi il nous reste trois minutes est ce que chacun d'entre vous voilà une piste de réflexion après ces dix pendant une heure et puis
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quelque chose qui voilà qui peut voir dit del à la suite des échanges ce webinar pourrait être revue et puis des contributions qu'ils continueront à être publié peut-être sébastien un mot de
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conclusion temporaire sur un sujet aussi vaste alors on montre notre conclusion je sais pas mais juste peut-être pour compléter la ce que viennent dire céline effectivement on a fait une étude là dans l'académie avec plus de quinze
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mille élèves avec tous les collèges de l'académie de poitiers qui avait supprimé ou pas des notes et c'est vrai que on a récupéré via le service statistiques du rectorat les notes brevets et on était un peu déçu sur le
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moment ne le cache pas parce qu'on pensait justement il y a des raisons théoriques de penser que supprimer la note des effets positifs en tout cas sur la performance des élèves on n'a vu aucune différence c'est à dire que globalement les collages sans notes les élèves ont
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des notes en moyenne identique au collège avec note donc voilà on était un peu déçu après on s'est dit ah comme une bonne nouvelle c'est que effectivement c'est par rapport à la crainte de certains parents certains enseignants c'est pas un système qui pénalise non
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plus les enfants parce que c'est parfois la crainte qu'on a voilà on va rendre à sucre jolidon ça va pénaliser mon enfant mais effectivement la conclusion qu'on a tiré avec céline c'est de se dire finalement c'est pas la question ces
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panneaux tout pas note c'est qu'est ce qu'on met derrière comment commencer perçue par part par les élèves quelle signification ça et qu'on peut on
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peut finalement avec des notes sans doute mettre en place d évaluation formative travailler sur le rôle de l'erreur et inversement on peut sans mettre des notes avoir finalement les systèmes il ya de la comparaison ou
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voilà on a pas forcément de travail et le rôle de l'erreur et c'est donc la distinction note pannes incessantes et sans doute en tout cas pas la pape à l'entrée peut-être pas suffisante en tout cas pas et je voyais à la question
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du climat que ça peut générer aussi céline un petit mot de conclusion alors céline s'est déconnecté juliette est ce que voulait prendre la balle au bond et bah alors peut-être pas un mot
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de conclusion mais enfin si on va tenter mais ce qui est ce que j'ai trouvé assez parce que je trouve assez rassurant quand même sur ces questions de du statut de l'erreur que
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sébastien est bloqué à l'instant c'est que quand je suis parti donc c'était en 2017 dans tous les pays anglo saxons il y avait on parlait de grosses mindset donc de cette théorie selon laquelle
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si on considère l'intelligence comme étant in et fx en règle générale ça ça augmente les inégalités sociales puisque on a tendance à à se sentir davantage
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stigmatisé à faire moins d'efforts et c'est alors que si au contraire on a l'idée que l'intelligence est en développement
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c'est peut-être un outil pour réduire ces inégalités sociales donc ça c'est carole doigt qu'il a qui est psychologue aussi qui chercheuse en psychologie qui là qu'il a posés et je vois que de plus
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en plus on en parle en france donc ça je trouve ça assez assez positive et je pense que c'était aussi ce qui sous tendait là la grande enquête de simla de la
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porterie qu'ils sous tendent et cette grande enquête donc j'ai l'impression que ça commença à infuser les esprits donc oui je crois que alors on arrive au
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terme de ce webinaire effectivement je crois que ce qu'il faut qu'on garde en tête et c'est là des réactions en signe des dernières réactions de françoise ndiaye l'école comme creuset de la société que la
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coopération soit plus valorisée entre les élèves entre les enseignants c'est aussi ce qui va nous permettre de répondre aux défis du 21e siècle que toutes nos sociétés vont connaître donc
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c'est c'est probablement une piste et on sent que c'est un débat qui est de plus en plus puissants à l'intérieur de l'institution scolaire et manager du cac se fait le relais aussi de ses questions
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et ses débats merci beaucoup à tous les trois pour vos apports et pour les pour les échanges merci aux assauts pour poser des questions évidemment voilà sur un sujet aussi dans j'espère que surtout
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voilà on a continué d'impulser la réflexion et l'optimisme de l'évolution de des pratiques collaboratives des enseignants des
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équipes de direction au service de tous les élèves merci à tous et très bonne soirée et à bientôt sur manager du mercy mercy et rocco d'aurevoir
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