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bonjour à toutes et à tous ravie d'être parmi vous aujourd'hui merci beaucoup pour l'invitation pour l'organisation merci Christine d'avoir
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ouvert le paysage des transidentités dans sa dimension notamment historique et évolutif ça me facilite les choses comme ça j'ai pas le faire je vous propose qu'on
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chemine ensemble autour d'une figure d'un sujet qui est immédiatement le vôtre au sein de l'éducation nationale que vous soyez CPE infirmiers infirmière psychologue
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enseignant du premier ou du second degré ou au chef d'établissement c'est la question des mineurs trans question polémique on va essayer d'esquisser
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quelques controverses aujourd'hui et puis peut-être de les dégonfler puisque c'est d'un point de vue pédagogique vous connaissez ça par coeur en allant au-delà des peurs ou en les diminuant que l'accompagnement se
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fait le mieux cette circulaire on a commencé déjà à en parler on va essayer là aussi de l'analyser ensemble mais en toute fin de
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conférence je respecte le temps j'ai mon chronomètre vous inquiétez pas alors je voudrais qu'on parle peut-être le même vocabulaire et si vous le savez
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déjà tant mieux si vous le savez pas je tente de vous le dire dans une formulation qui j'espère vous vous parlera en débutant peut-être par les enjeux de sexualité je sais bien que les
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questions trans ne sont pas les enjeux de sexualité même si des ponts peuvent être faits je voudrais ici qu'on s'achemine vers une logique de présentation de ce qui pourrait être des
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éléments de vocabulaire et des éléments de langage précis spécifique et qu'il a aussi permettent un accompagnement des jeunes trans ou des jeunes non binaires
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puisqu'on va voir que statistiquement l'évolution de la transidentité chez les plus jeunes et l'évolution statistiques de la non binarité finisse par s'épouser alors comme on connaît bien en tout cas
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mieux les questions de sexualité début par cela nous avons tout et tous une identité sexuelle aux mots hété sexuel ou a sexuel on est quand même pas
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obligé d'avoir une sexualité ce qui fait d'ailleurs que on a des adultes qui se trouvent très progressistes à dire je ne dis plus à ce que tu as un petit copain aux filles est-ce que tu as un petit copine aux
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garçons je veux dire est-ce que tu as un petit copain ou une petite copine tu peux aussi dire est-ce que tu as autre chose qu'un petit copain ou une petite copine tant qu'il y a du consentement le temps qu'il y a du plaisir et tant que c'est légal hier tu peux aussi dire tu n'es pas
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obligé d'avoir un petit copain ou une petite copine on a tout et tous une identité sexuelle l'identité c'est ce que l'on dit c'est ce que l'on montre
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il en va de même du côté et pour ne pas complexifier le schéma je ne l'ai pas spécifié ici du côté du romantisme on peut être homo romantique hétéro romantique à romantique
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c'est-à-dire que l'on peut pour le schématiser avoir une existence romantique notamment en couple ou en relation sans forcément avoir une sexualité alors ça peut paraître très abstrait
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mais je peux vous assurer que quand on suit les comptes Tik Tok Instagram ou Twitter des collégiens et des lycéens c'est un vocabulaire connu donc autant s'il y a climater si on veut parler la
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même langue que le public auquel vous êtes infinie à l'université je suis confronté nous avons toutes et tous des identités sexuelles ce qui ne veut pas
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dire que nous avons tout et tous les pratiques sexuelles attendues en lien avec ces identités exemple je suis un jeune garçon homosexuel au collège est-ce que pour autant j'ai pratiqué le
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mot sexualité pas sûr donc premier point d'attention on le voit d'un point de vue de l'accompagnement notamment des mineurs faire cette
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distinction du point de vue de la santé scolaire de la santé sexuelle de l'accompagnement et de l'écoute de la bienveillance je reprends les termes de la circulaire ce n'est pas anodin l'identité ce n'est pas la pratique
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troisième terme l'orientation sexuelle se sentir attire et part là encore si je me sens attiré par est-ce que pour autant j'assume mon identité pas sûr je
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peux très bien me sentir attiré par les garçons en tant que jeune collégien et ne pas dire que je suis homosexuel parce que je ne sais pas parce que j'y vais à tâtons parce que c'est pas sûr parce que
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je vais voir mais parce que aussi je connais le poids de l'homophobie dans un établissement scolaire quand un garçon aimait donc des sentiments envers un garçon au collège ça ne veut pas dire qu'il est homosexuel et lui dire qu'il
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est homosexuel c'est déjà la signer à une identité dont on sait très bien qu'elle est vectrice porteuse d'un poids en matière de préjugés de violence de
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menaces au sein des établissements scolaires français alors si on est capable de faire cette distinction j'espère que jusque là vous me suivez et si vous me suivez pas vous m'arrêter le sociologue est non vexable donc il y a pas de il y a pas de souci
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on peut peut-être faire la même distinction ou en tout cas un processus de distinction similaire en ce qui concerne l'identité de genre nous avons tout et tous une identité de
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genre c'est à dire le sentiment intime d'être un genre alors d'être un genre le masculin le féminin les deux aucun nous avons toutes
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et tous ce sentiment qui parfois relève d'une injonction plus ou moins forte parfois relève d'un travail de bifurcation de pas de côté vis-à-vis des attentes sociales on
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attend de moi que je sois ainsi mais vous le savez on peut toujours faire quelque chose de ce qui est fait de soi ce qui est fait de soi c'est quoi c'est
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ce sexe a signé à la naissance c'est un garçon c'est une fille dont des coups à genre assignés par et vous connaissez ça par coeur à l'éducation nationale notamment
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concernant l'égalité fille garçon une éducation différenciée en fonction des sexes et en fonction des genres ce n'est donc pas parce que on a été assigné à un sexe et un genre à la
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naissance que nous avons une identité de genre qui correspond à ce sexe à signer à la naissance et c'est cet écart qui fait l'existence des transidentités je
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dis transidentité mais on va vite voir que c'est un terme parapluie pour dire toutes les formes et toutes les manifestations d'être à son genre qui ne correspondent pas aux attentes sociales et quand je dis social je dis bien sûr
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parental médiatique on a commencé à en parler mais aussi institutionnel et éducative vous êtes là en première ligne ce n'est pas parce que j'ai une identité de genre que pour autant j'ai une
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expression de genre qui correspond à cette identité je suis une jeune fille trans pour remarquerez que comme l'a dit Christine je m'intéresse ici aux gens annoncés par la personne je ne dis pas
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aux gens revendiquer il ne s'agit pas d'une revendication il s'agit pas de quelque chose de politique il s'agit bien d'un sentiment d'être soi comme tout le monde a le sentiment d'être soi dans un genre dans aucun ou dans
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plusieurs je suis une jeune fille trans dans un lycée j'ai le sentiment d'être une jeune fille pour autant j'ai été assigné garçon vais-je le dire quand on verra
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les chiffres des survictimations en termes de climat scolaire climat scolaire ça va pour tout le monde j'imagine à l'éducation nationale tout le monde a croisé les travaux d'Eric de Barbieux croisés recroisés recroiser ou
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de Johanna Dagorn on comprend que ce n'est pas parce qu'on a un sentiment d'appartenir à un genre que pour autant on affirme ce genre parce que stratégiquement on connaît le
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poids ici non pas de l'homophobie mais bien de la transphobie donc attention au mot que l'on emploie dans l'accompagnement de ces jeunes personnes et je voudrais raconter ici une histoire symptomatique une jeune fille qui va
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voir ça c'est pe CPE connu pour son ouverture d'esprit qui a dans un lycée professionnel fait plusieurs journées de lutte contre le sexisme contre les violences faites aux femmes contre l'homophobie contre la transphobie il
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n'y a donc aucun doute que au sein de l'établissement cette CPE soit une alliée cette jeune fille va voir sa CPE mais on l'a dit l'enfer est pavé de bonnes
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intentions et le vocabulaire change excessivement vite ça a été dit par ma collègue tout à l'heure la jeune fille dit à la CPE je pense que je suis harcelée actuellement parce que je suis
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pansexuel et non binaire la CPE dans un élan de bienveillance et de maltraitance car votre institution se gargarise de bienveillance mais la bienveillance à une limite c'est la bien
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traitance il ne s'agit pas simplement de bien vouloir il faut bien faire ça peut s'arrêter au milieu du gué que de dire mais j'ai bien voulu imagine que imaginez que vous rouliez à
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180 sur une route à 50 vous vous faites arrêter par un policier ou une policière et vous lui répondit ah mais j'ai voulu j'ai bien voulu un rouler à 50 bon ben tout le monde s'en fout en fait au bout d'un moment bien vouloir c'est bien bien
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traité c'est mieux cette CPE répond tu as bien sûr le droit d'être homosexuel et transexuel dans le logiciel interprétatif de cette CPE
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l'accueil des mots passés par tu as le droit d'être sauf que elle n'avait pas accueilli les mots de la jeune personne elle avait interprété avec ses propres termes et cette dissonance a fait que la
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jeune personne a quitté son bureau et comme parfois il n'y a pas alliance thérapeutique dans le soin il semblerait qu'à cet endroit précis il n'y a pas eu alliance pédagogique en tout cas d'accompagnement et la jeune fille est
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sortie du bureau en claquant la porte et en insultant ça CPE de transphobe la CPE m'a appelé en me disant mais Arnaud je ne suis pas transphobe je lui dis non tu n'es sûrement pas transformé mais là tu t'es pris les pieds dans le tapis
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donc il y a un mot qui est magique c'est pardon je voulais pas et c'est ce qui s'est passé vous voyez employer le bon mot savoir où on se dit souvent se situe orientation pratique
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identité identité de gens c'est que ça signé expression de genre on n'est pas sur une myriade de phénomène on est à chaque fois sur un triptyque où se situe pour
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accueillir les mots et les identités des individus où se situer pour infini accompagné des individus j'entends déjà mais c'est silencieux cette question
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on en parle beaucoup maintenant on en parlait pas avant et j'aimerais avec vous peut-être tenter de résoudre cette question pourquoi n'en parlions-nous pas avant on connaît déjà quelques pistes de
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solutions quand on n'a pas les mots on ne peut pas s'identifier alors lorsque le mot de non binarité lorsque le mot de gender fluide quand le mot de cuir ou de agent n'existe pas comment s'identifier
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on connaît tous ce phénomène passé par l'expression de l'homosexualité avec des témoignages de jeunes gay ou de jeunes lesbiennes qui disent comme je ne savais pas que je pouvais l'être alors je ne l'ai jamais dit
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moi-même j'aurais aimé d'ailleurs qu'au lycée on puisse me dire oui oui tu peux être gay parce que j'ai fait mon coming out sans qu'on puisse me dire que je pouvais l'être donc je pense que j'aurais préféré être légèrement accompagné quoi qu'il en soit c'est une
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première piste de réponse mais peut-être que l'autre piste de réponse renvoie et cela a déjà été dit par Christine aux associations et au support notamment numérique qui permet aux jeunes
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personnes trans de se dire je ne suis pas seul mon expérience peut-être comparable à une autre n'étant plus isolée je ne suis pas dans l'anomalie ou la honte je finis par créer des réseaux
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de fierté et d'affirmation la transition des mots d'ailleurs à ce point de ce point de vue important puisque le mouvement militant trans a s'est mis en distance du terme de
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dysphorie de genre pour développer le terme d'euphorie de genre vous connaissez ça par coeur le renversement du stigmate c'est la marge des fiertés être fier à l'endroit de l'injure c'est le féminisme pouvoir faire avancer les
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droits des femmes à l'endroit de la pathologie nation et de la psychiatrisation c'est pour celles et ceux qui préfèrent une référence poétique la négritude d'aimer ses airs
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dire la fierté l'honneur et la beauté à l'endroit même des corps stigmatisés troisième tentative de réponse c'est l'existence même de la possibilité d'être trans
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alors qu'on est mineure jusqu'à présent cela a été dit préalablement être mineur et être trans ne pouvait pas exister ne pouvait pas exister pardon tout simplement parce que
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les périodes de vie transidentitaire avant l'âge des 18 ans avant la majorité correspondait à une accumulation de preuves pour les protocoles faisant foi
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de la persistance de la demande des personnes en 1952 lorsque 53 lorsque Harry Benjamin définit pour la première fois ce qu'il
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va appeler le transsexualisme je le prononce entre guillemets la définition est claire il s'agit d'avoir un dégoût de son sexe il s'agit d'avoir le sentiment d'appartenir à l'autre sexe et
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il s'agit d'avoir ce sentiment depuis l'enfance corrélée a une demande de changement de sexe anatomique on voit bien que apporter la preuve de la persistance de la demande de
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changement de genre depuis l'enfance ça clos les expériences transidentitaires durant l'enfance du côté de l'accumulation de la preuve et non pas de la reconnaissance des expériences en
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train de se faire on a donc des personnes trans plus âgées qui racontent que depuis l'enfance elles ont le sentiment de ne pas appartenir au sexe ou aux gens raciniers à la naissance mais qu'il a fallu qu'elles accumulent
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qu'elles cristallisent ces différentes expressions c'est différent pas de côté par rapport aux attentes de genre pour convaincre ultérieurement des protocoles aviser
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d'une prise en charge or on ne peut plus faire comme si l'expérience de ces jeunes servaient simplement au futur adulte trans à transitionner l'expérience de ces jeunes
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on le sait et on le sait depuis assez longtemps en France et marqué par des phénomènes de harcèlement de violence de ruptures d'égalité et de discrimination qui controviennent aux droits communs
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notamment lorsque elle éducation nationale on emploie des mots comme inclusion lutte contre les discriminations luttent contre le harcèlement et bienveillance permettez-moi néanmoins d'être un tout
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petit peu étonné de la dimension tardive de cette prise en compte et en considération je voudrais signifier qu'en France les premiers textes concernant l'école et la transidentité
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date de 2013 depuis 2013 il existe des chiffres et des témoignages je renvoie au volume 4 de la revue Les Cahiers de la transidentité intitulée tableau noir les
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transidentités à l'école qui cumulaient des données bien sûr françaises mais aussi européenne des témoignages sur cette question là il faut attendre les années 2017 18 pour avoir des
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premiers chiffres d'abord associatifs puis de recherche universitaire concernant l'expérience des mineurs trans à l'école française car très longtemps on a importé des chiffres belges suisses ou Canada je
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pense notamment aux travaux de Gabriel Richard Gabriel Richard Joana Dagor la Nastasia mais il a dit Marielle tools et moi-même avons en 2018 diriger une recherche publiée en 2020 sur la santé des
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personnes LGBT sur trois volets de la santé la santé scolaire la santé en cancérologie et la santé en bariatrie une parenthèse est faite sur la gériatrie mais ici
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étant un propos marginal je n'y reviens pas 88% dans cette enquête 88% des personnes lesbiennes gay ou bi disent avoir vécu une scolarité dégradée ou très dégradée
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du fait de la transphobie ou de la peur de la transphobie car vous savez que les discriminations ne sont pas simplement des actes se sont aussi des menaces qui planent sur les individus
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alors en termes de climat scolaire vous connaissez bien la mesure du climat scolaire à les différents axes de mesures du climat scolaire je vous mets au défi de trouver un établissement scolaire où la mesure du climat scolaire
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donne ses chiffres on en a quelques-uns et les travaux de Johanna Dagorn ne montrent bien on a des établissements quartiers prioritaires marqués par une diversité
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de langues une accumulation des discriminations et de nos raciales religieuses marquée également par une distance à la ville et une précarité économique j'ajoute à ça l'inclusion
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au-delà de la lofonie de jeunes provenant de ce qu'on appelle les gens du voyage qui est un terme parapluies compliqué on va pas revenir dessus et là nous avons des climats scolaires dégradés à cette hauteur là
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le simple motif de la transidentité fait exploser les chiffres en matière de climat scolaire dégradé quand on regarde plus spécifiquement les élèves trans et intersexes 98% des
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élèves trans et intersexe d'avoir vécu une polarie une scolarité dégradée ou très dégradée je voudrais quand même ici rappeler la difficulté de mesurer cela car quand nous demandons aux personnes ce qu'elles ont vécu
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au cours des 12 derniers mois vous vous imaginez bien que quand c'est la première recherche en France ou presque sur cette question les gens répondent au cours de leur vie mais au fond peu importe car vous savez
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très bien que la confrontation avec un ou une institution cristallisée par une personne un personnel d'accueil un personnel de soins ou un enseignant lorsqu'elle est
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positive ou négative généralise les suspicions les défiances ou les méfiances en garde envers l'ensemble de l'institution as-tu aimé l'école non je n'ai pas aimé l'école par contre j'ai une prof qui m'a
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aidé mais pourtant cette prof fait partie de l'école non c'est parce que c'est elle mais c'est pas l'école vous voyez bien que dans ce type de mesure nous ne sommes pas ici simplement en train de mesurer un climat scolaire
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général mais bien des rencontres individuelles qui sont marqués fréquemment par des actes ou des menaces de transphobie on a donc une plus forte victimisation
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vous connaissez le terme en science de l'éducation une question moins maîtrisée par les institutions et par les adultes encadrant je m'excuse du masculin neutre des adultes encadrant 2
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des inégalités en ce sens qui sont aussi travaillés ou traversés par des interrogations médicales on va essayer tout à l'heure de voir quelles sont ses interrogations
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médicales que le corps enseignant prend en charge malgré lui alors que le corps enseignant n'a pas à s'intéresser à ces questions sauf bien
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sûr infirmier ou infirmière scolaire et on va le voir dans une certaine mesure les enseignants et enseignantes ne sport de PS pardon non je me fais engueuler des difficultés face à l'exigence de
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coordination dans les établissements qui donnent lieu à des maisons rages fréquents mais j'en rage donc utilisé le mauvais genre de la personne j'en veux pour preuve un établissement scolaire dans lequel aucun protocole
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interne suite à la circulaire n'a été mis en place les enseignants qui sont de bonne volonté genre bien l'élève les enseignants qui sont réfractaires
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traînent des pieds on a donc un élève qui de 8h30 à 10h30 et bien j'enré à 10h30 à 12h30 et match en ré de 13h30 à 15h30 et bien jeanrée de 15h30 à 17h30 et majorée
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je suis pas psychologue mais il me semble qu'il se passe quelque chose autre élément important dans les établissements scolaires qui émanent des entretiens dans la nouvelle revue de
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l'intégration publiée par l'ishea je fais le bilan de 8 ans d'intervention dans les établissements scolaires avec une avec un chiffrage des demandes qui me sont faites au cours des
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8 dernières années on passe de deux interventions par an en 2014 à une cinquantaine l'année dernière ce qui revient souvent c'est les aménagements en termes de bâti comment fait-on pour les toilettes
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comment fait-on pour les vestiaires comment fait-on pour l'internat autre élément qui met en suspens la citoyenneté et l'inclusion des élèves trans mais aussi non binaires et
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intersectes les modifications administratives à accompagnées qui sont aujourd'hui cadrées par la circulaire mais qui jusque là était au bon vouloir des établissements
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alors comme c'est public parce que ça a été enregistré je peux maintenant le dire mon mari et ses peu dans un établissement de 2000 élèves et avant que la circulaire arrive il avait trouvé le moyen de hacker Pronote de manière à changer le pronom
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sur les listes d'appels c'est pas bien mais en même temps ça a sûrement permis de mettre en application ce fameux mot d'inclusion et de bienveillance comme quoi parfois il s'agit pas de vouloir il
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s'agit de faire et puis vous connaissez ça par coeur surtout s'il y a des CPE dans la salle ou des futurs CPE il y a des CPE dans la salle toutes mes excuses [Rires]
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puisque vous allez être une des professions en tiraillée entre les obligations institutionnelles les adultes de l'établissement multiplent des variés il y a pas que des
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enseignants vous le savez très très bien les parents et des lèvres et dans ce tiraillement que des sociologues de l'école comme François Dubé Dubé ont déjà bien travaillé en termes de malentendus en termes de
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tiraillement on a là des professionnels qui on va le voir tout à l'heure ont avant la circulaire et ont encore aujourd'hui tendance à soit pencher d'un
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côté l'élève soit penchée de l'autre côté les parents soient penchés d'un autre côté encore l'institution sans avoir cet élément central notamment dans votre métier de CPE ou de futurs CPE de
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mise en concordance des différents des différentes nécessités inclusion de l'élève communication avec les parents respect des règles institutionnelles je suis pas sociologue des CPE mais
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comme j'en ai un h 24 à la maison je pense pouvoir dire sans trop me tromper que le tiraillement se situe souvent là alors de quoi parle-t-on également lorsqu'on parle de ces jeunes mineurs
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trans on parle de stress des minorités et j'aimerais revenir sur cette notion qui est développée par un meilleur en 2003 et qui est précisément contextualisé par testa en 2015 alors
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pour celles et ceux qui à Lille c'est facile parce que vous avez le professeur mechkan qui intervient et qui dirige le service de pédopsychiatrie au CHU et qui a déjà
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fourni un ensemble de formation sur ces questions donc si vous l'avez déjà entendu je m'excuse de revenir sur ces points sur lequel il insiste avec une avec une réelle belle précision meilleure met en avant l'idée que les
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minorités portent sur elle des effets de stress qui sont spécifiques notamment les minorités de sexualités ou de genre sans pour autant avoir distingué ce qui relève d'un stress relatif aux personnes
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gay lesbiennes ou bi d'un stress c'est-à-dire de menaces de sanctions potentielles qui relèveraient ou qui pèserait sur les mineurs trans et sur les personnes trans plus généralement et c'est ce que fait testa en 2015 je me
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suis trompé c'est 2003 pour meilleure excusez moi et c'est 2000 15 pour tester ce que montre les deux études c'est qu'il y a une survitation et des éléments
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psychologiques de déstabilisation plus forte chez les mineurs et chez les adultes trans que chez les adultes et les mineurs 6 genres mais l'enquête va un peu plus loin en essayant de voir ce
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qui permet de diminuer des éléments comme des angoisses scolaires des dépressions des automutilations qui sont attestés comme étant plus fréquentes dans la
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littérature sur ces populations et l'enquête de testa comme des meilleurs montrent que les points de résilience pour employer ce terme dont on pourrait aussi discuter sont les suivants premièrement
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l'inclusion dans les institutions familiales scolaires ou professionnelle deuxièmement la reconnaissance des identités des personnes troisièmement la présence ou l'intégration dans des
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réseaux de personnes concernées ce sont les trois facteurs qui font diminuer donc je répète premièrement l'inclusion dans des institutions travail
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école deuxièmement le respect de l'identité de genre de la personne troisièmement l'inclusion ou la participation à des activités communautaires donc de personnes
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concernées et ce sont les trois facteurs principaux qui viennent diminuer fondamentalement ce niveau de stress des minorités vous allez me dire rien d'étonnant
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dans cette configuration actuelle d'opposition aux questions trans alors qu'on objecte au chercheuses et aux chercheurs qui travaillent sur ces questions d'être des militants et des
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militantes et non des médecins il est de bontons je crois de rappeler que les médecins semblent pour partir aussi d'accord avec cette préconisation de la bienveillance et de l'inclusion
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deuxièmement des expériences discriminatoires entre les élèves qui sont notés bien sûr dans les enquêtes européennes ou nationales on peut penser aux enquêtes de Gabriel Richard que vous avez peut-être croisé sur les questions
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d'éducation à la sexualité mais je voudrais aussi renvoyer aux enquêtes auto-référencées d'associations comme SOS Homophobie qui note que les discriminations ne proviennent pas uniquement que des élèves mais aussi des
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adultes encadrants en fonction des années entre 20 entre 10 et 20% des témoignages de discrimination au sein de l'éducation nationale relevée par SOS
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Homophobie renvoie à des discriminations ressenties personne n'est juriste dans l'affaire pour savoir si ça en est ou pas mais de sentiment de discrimination qui pointe du doigt non pas les pères Pirs mais des professionnels de
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l'éducation nationale du cyber-harcèlement des programmes scolaires inadaptés et je crois que sur la question trans comme sur la question homosexuelle nous avons là un grand
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nombre de manuels scolaires inadaptés les collectifs tels que cuir et duchen ou bien SVT égalité ont permis de souligner les éléments qui semblent encore
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stigmatisant ou pathologisant à l'égard des personnes trans ou intersexes je donnerai deux exemples issus d'un article que j'avais publié il y a quelques années un manuel Bordas en
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2017 qui définissait la transidentité selon les termes de la psychiatre et psychanalyste Colette chilant donc comme une maladie et un même manuel même année
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première jadis les premières les premières l aujourd'hui c'est complètement explosé qui définissait les personnes intersexes comme des anomalies
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il est pas sûr qu'en première pour se construire positivement en soit là face à des éléments d'identification qui permettent une construction positive de soi même si la mesure de la construction positive de soi pourrait être discuté
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une hypo action des professionnels et des établissements et une éducation à la sexualité trop hétéro normative lorsqu'elle a lieu cette éducation à la sexualité qui renvoie d'une part à la
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prévention en termes d'affection sexuellement transmissibles d'autre part aux grossesse et aux pilules pour les filles capote pilule on a fait le tour
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ou plutôt tout cela se conclut par des troubles pédopsychiatriques manifestent on pourrait en citer quelques-uns je crois que je les ai déjà cités angoisse
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ou phobies scolaire des scolarisation violence et dispute au sein de la famille ostracisme pratique à risque notamment scarification ou troubles du comportement alimentaire pour travailler
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sur les questions de bariatriques il est mesuré que les personnes trans ont des risques de troubles du comportement alimentaire qui sont multipliés par 4 à
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7 en fonction des âges et en fonction des modalités de la transition alors est-ce qu'on parlait c'est créer des vocations est-ce que là en même temps qu'on en parle on n'est pas en
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train de cristalliser endiguer au fond elle est devenir de personnes trans et je ne voudrais pas citer les ouvrages des personnes comme Caroline eliasf par exemple ou bien
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j'oublie toujours son nom en effet aussi et cette psychanalyste redinesco merci beaucoup je ne sais pas pourquoi je ne vais pas retenir son nom publie donc depuis un an un ensemble de
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livres mettant en avant ses présupposé et j'insiste des présupposés car aucun élément scientifique ne vient dire que
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entre autres parler de cela cristallise et fait exister des transidentités chez les jeunes je voudrais revenir sur un élément que vous avez peut-être en tête j'écris en
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ce moment un livre sur les souvenirs du mariage pour tous nous sommes en septembre 2012 les grandes manifestations n'ont pas encore eu lieu et en septembre 2012 une association va
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qui est un agrément de l'éducation nationale va diffuser lors de ces interventions en milieu scolaire de ses EMS un petit documentaire un petit film
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intitulé Les poissons l'une c'est l'histoire de deux poissons lune qui s'aiment point deux poissons lune mâles qui s'aiment il n'y a rien d'autre il s'aime il se le
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disent qu'il s'aime t'a pas de sodomie il y a pas de drapeau arc-en-ciel ils sont pas bodybuildés avec des harnais en cuir ils dansent pas sur Lady Gaga il s'aime
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en deux minutes 30 les deux poissons disent qu'il s'aiment nous sommes dans septembre 2012 et en même temps que ce court-métrage est diffusé la présidente ou l'ancienne présidente du parti catholique français
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est invité sur TF1 Christine Boutin et face déjà aux oppositions sur le mariage pour tous et à l'addite théorie du genre je vous rappelle les abécédés de l'égalité dans l'éducation nationale se rappelle
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encore frileuse à l'époque j'étais parfois invitée à Grenelle pour notamment les questions de transidentité dans cette délégation interministérielle de lutte contre le harcèlement scolaire
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dirigé par les rides de Barbieux je reviens sur Christine Boutin qui à cette époque donc disait il faut laisser l'enfance à l'enfant et ne pas polluer les enfants de nos préoccupations
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d'adultes car si vous parlez d'homosexualité au mineur alors il le deviendront cela peut paraître bête cela peut paraître comme ça un propos à l'emporte-pièce sur un journal télévisé
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malheureusement c'est encore ce qui est théorisé aujourd'hui par des collectifs comme SOS Éducation hypomony ou l'Observatoire de la petite sirène qui considère qu'en parlant de transidentité
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à l'école ce que l'on fait c'est faire advenir des transidentités chez les plus jeunes notamment parce que les jeunes sont trop jeunes pour savoir alors si les jeunes sont trop jeunes pour savoir peut-être faut-il se
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demander quels sont les étapes du développement psychosexuels de l'enfant étape du développement psychosexuel de l'enfant qui permettrait de dire et de diagnostiquer à quel âge précis un
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enfant pourrait non pas simplement consentir mais aussi exprimer quelque chose de l'ordre d'une transidentité alors je suis pas psychologue mais quand même pour lire mes collègues
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psychologues on sait depuis au moins une cinquantaine d'années que le développement psycho-sexuel et psycho-affectif de l'enfant notamment sur les questions de genre est basée sur des étapes clés et j'en suis plutôt
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désolé de devoir le rappeler alors que cela est clair pour tout le monde paraît-il sur l'égalité fille garçon donc je le rappelle à partir de trois ans l'enfant connaît son sexe il dit j'ai une zézette j'ai
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une quéquette et avant trois ans il sait le dire où elle sait le dire de manière autocentrée car à trois ans l'enfant est plutôt centré quiconque a un enfant de 3 ans le sait se décentrer pour un enfant c'est
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compliqué l'enfant sait donc qu'il a ça mais il ne sait pas toujours que d'autres ont la même chose que lui ou qu'elle il ne sait pas toujours que ces autres qui ont la même chose que lui ou qu'elle entre les
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jambes participent de ce qu'on appelle des groupes de pairs qui vont éduquer à leur tour les enfants dans des attentes sociales comportementales et parental à
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7 ans les enfants connaissent leur groupe de père et leur groupe d'affiliation genre ils ne disent donc plus j'ai ça mais autrui à la même chose que moi et cette autrui est caractérisée
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non seulement par une anatomie mais par un comportement qui fait que quand la maîtresse me demande de tenir la main à un garçon en tant que fille je dis non mais je suis pas un garçon hein et que toutes les études sur la cour de
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récré montre que à 7 ans il y a une rupture dans la mixité des pratiques scolaires j'en ai cela est une rupture ça veut dire qu'il y en a plus une
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rupture ça veut dire que statistiquement on voit que il y a une diminution dans les courbes assez nette c'est un constat partagé sur lequel
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je suis je le répète un peu désolé de devoir revenir puisqu'il semble partager pour tous les garçons et pour toutes les filles et pour tous les spécialistes de l'éducation nationale qui travaillent sur l'éducation différenciée entre les
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garçons et les filles comment se fait-il alors que pour les mineurs trans on y ce processus qui existe pour tous les mineurs à 3 ans tous les mineurs y compris les mineurs
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trans qui deviendront transpatrans qui peuvent se tromper j'en sais rien diagnostic leur sexe avec des mots avec des regards avec des touchés à l'intérieur en termes d'identification
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en termes de sentiment d'appartenir à un genre non les mineurs trans ne sont pas trop jeunes ou bien si les mineurs trans sont trop jeunes pour savoir le genre
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qui correspond à leur identité alors tous les mineurs sont trop jeunes pour connaître le genre qui correspond à leur identité puisque le processus d'établissement et de stabilisation
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toujours susceptibles d'être remis en cause de l'identité psychosexuelle et affective de l'enfant et le même pour tous les enfants est-ce une mode
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argument que l'on entend souvent est-ce une mode alors ça a été testé un psychologiquement par quelques équipes notamment en Belgique qui ont essayé de voir s'il y avait une
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influence des modes sur l'apparition de terme tels que la transidentité alors compliqué de mesurer sur le long terme puisque d'un point de vue longitudinal le l'occurrence des mots ne peut pas être mesuré de la même façon aujourd'hui
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avec Twitter qui ne l'était jadis uniquement avec la télévision mais ce que raconte les psychologues c'est que quand apparaissent des mots du genre ou de l'homosexualité dans les années 80
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Indochine Mylène Farmer ce qu'il voit ce qu'elle voit c'est des capacités d'identification des personnes qui témoignent non pas d'une mode mais de leurs identités profondes car l'identité
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ne peut pas uniquement être solidaire d'une mode parce que la mode est aussi lente là où l'identité est un peu plus fixe que prévu on casse le matériel dans leur fils et pas sympa
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encore la théorie du genre me direz-vous et oui on voit encore ces oppositions selon lesquelles il y aurait une idéologie sous-jacente qui viendrait ici perturbé l'enfant dans son développement
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dit naturel à savoir d'être un garçon ou une fille on voit aussi apparaître des objections en termes de risque communautaire à voir et à reconnaître l'ensemble des communautés est-ce qu'on ne fait pas cristalliser ce cristalliser
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dans les établissements scolaires des communautés là où l'école est censée être universel et je renvoie aux travaux de Julien Talpin sur le communautarisme avec cette distinction tout à fait
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judicieuse le communautarisme n'est pas l'inverse de l'universalisme ce qui est l'inverse de l'universalisme c'est le j'ai oublié le nom je suis vraiment désolé
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j'y reviendrai le séparatisme lorsque des mineurs sont en communauté dans un établissement scolaire notamment des mineurs gays lesbiennes billes ou bi
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ou trans qui se rendent compte dans les établissements scolaires ils ont des proches des camarades de classe qui leur ressemblent alors ça leur permet et les
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travaux des minorités de l'école le montre bien de se ressourcer dans une minorité dans une communauté pour pouvoir aller vers la majorité la présence de communautés n'est donc pas
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antitétique de la mise en commun de l'universel ce qui est l'opposé de l'universel c'est le sécessionnisme enfin il y a quelques fantasmes autour de leur monothérapie et peut-être
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faut-il en dire deux mots dans les travaux d'Agnès Condat qui viennent d'être publiés je référencerai tout ça en fin de support et bien sûr les supports vous seront donnés enfin il y a pas de copyright sur sur ces
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supports là vous inquiétez pas aussi en âge vous envoie la facture il y a des fantasmes autour de leur monothérapie selon lesquelles cette hormonothérapie ou c'est bloquant hormonaux heureux des risques
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comprendrez des risques irréversibles et provoquerait une volonté manifestement plus forte des mineurs à devenir trans on distinguera donc l'hormonothérapie ce
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qui permet d'avoir les formes de sexuation secondaire propres à l'autre sexe dit l'autre sexe débloquant hormonaux qui bloquent
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l'arrivée et le développement des formes de sexuation secondaire de son sexe d'assignation à la naissance donc d'un côté je bloque les manifestations de l'autre j'encourage les manifestations
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ça va c'est clair pour tout le monde oui parce qu'il en plus d'être CPE il faut être jury c'est en plus d'être juriste il faut être prof de bio et en plus d'être prof de bio Christine vous l'avez dit c'est un sujet
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pluridisciplinaire donc moi je n'invente rien je marche dans ces pas les études qui portent sur les bloquants hormonaux alors il y a des protocoles à Lyon et à Paris et le dernier article de
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Agnès Condat que je réfère que je référence donc en fin de PowerPoint vous le verrez décrit bien le protocole qui est une prise en charge de ces mineurs ce qui fait que les hormonothérapies ou
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les bloquants hormonaux sont irréversibles ces premièrement la posologie deuxièmement la durée de prise des hormones aucune prise d'hormones n'est définitive
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aucune prise d'hormone est irréversible à la condition bien sûr de ne pas la prendre trop fortement et trop longtemps auquel cas des éléments d'irréversibilité peuvent apparaître mais les protocoles de soins sont faits
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de telle façon à ce que les hormones ne soient jamais données au premier rendez-vous mais Agnès Condat et son équipe le disent bien à la Pitié-Salpêtrière appelée plusieurs mois voire une année d'entretien ou de dosage
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ou de micro dosage qui empêche justement l'irréversibilité du traitement ce qui ne résout pas la question des profs de PS dans le cas de bloquant
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hormonaux ou dans monothérapie mais comme j'ai appris il y a trois jours que dans le football il y avait non pas une entrée acte mais une mi-temps je ne m'engagerai pas sur la description du sport vous comprendrez
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bien ici mon incompétence flagrante en la matière c'est toujours plus d'attention sur les sportifs que sur le sport en lui-même alors si les jeunes sont trop jeunes et si la dimension
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irréversible et mis sur la table des arguments il me reste 14 minutes précisément vous inquiétez pas je vais tenir le temps alors c'est que ces jeunes peuvent
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potentiellement y mettre des regrets alors on distingue si vous me le permettez les protocoles d'accueil et l'accompagnement des pré-pubert de l'accueil et de l'accompagnement des élèves pubères puisque on le sait
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lorsque et ces chiffres aujourd'hui en France lorsqu'on accueille dans des protocoles il y en a pas beaucoup Paris et Lille font exception en la matière lorsqu'on accueille des prêts pubères dans ces protocoles le nombre de
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prépubères qui finissent par dire ce n'est pas des hormones dont j'ai besoin et bien plus important que les jeunes pubèrent ou en début de puberté qui commence à vouloir être suivie par ses
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protocoles et qui finissent par dire c'est pas ça qui me faut plus on avance dans l'âge plus les jeunes semblent certains que c'est bien ça qu'il leur faut et donc le nombre de regrets n'ont pas d'avoir pris des hormones mais
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d'avoir frappé à la porte d'un protocole s'effondre d'âge en âge reste les regrets d'avoir pris des hormones ou bien d'avoir été opéré en rappelant qu'en France sauf exception
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rarissime il n'y a pas d'opération génitale ou corporelle sur les mineurs il peut y en avoir mais comme sur toute personne par exemple
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une poitrine qui ferait à ce point souffrir psychologiquement ou physiquement qu'elle nécessiterait une intervention remboursée d'ailleurs par une ALD par la CPAM mais pour les
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mineurs trans comme pour les autres il n'y a pas de statut d'exception en la matière les regrets donc d'avoir pris une hormonothérapie ou les regrets d'avoir été opérés puisque ces jeunes sont trop jeunes ils ne savent pas ce
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qu'ils veulent les statistiques sur les regrets sont claires en 2019 pour la revue l'évolution psychiatrique j'avais fait une revue de la littérature systématique d'une vingtaine de textes qui portaient
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de près ou de loin sur la mesure des regrets en moyenne entre 1 et 2 % des personnes trans regrette l'accès aux hormonothérapies aux opérations quand on
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demande les motifs des regrets un tiers des regrets renvoie aux modalités de suivi et d'inclusion dans des protocoles un tiers des regrets renvoie à la technique opératoire elle-même ou à la
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non-réservation des gamètes qui renvoie donc à une stérilisation des personnes le troisième type de regret renvoie non pas un regret essentiel mais plus prosaïquement au fait de ne pas être
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parvenu socialement à s'intégrer et donc la préférence de mettre sous cloche sont l'identité au bénéfice de retrouver ses parents ou ses enfants on voit bien que le terme de regret ne
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dit pas tout et que le terme de regret polysémique regretter ce n'est pas vouloir revenir en arrière les personnes trans souffrent-elles si elles demandent ça c'est qu'elle souffre
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les nouvelles versions du DSM dont a parlé Christine ou de la classification internationale des maladies montre bien qu'il y a une distinction aujourd'hui entre les personnes trans qui souffrent et qui demanderaient à l'accompagnement des autres personnes trans qui ne
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souffrent pas et qui par conséquent se voit non inclus ou très marginalement dans les catégories psychiatriques internationales le terme de souffrance lui aussi d'ailleurs devient de plus en
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plus marginal dans les récits que les personnes trans ou les mineurs trans font de même ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'épreuve mais vous voyez la différence la souffrance ou la guéri et elle est
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ontologique à la maladie l'épreuve on la résout et elle est consécutive à une non acceptation sociale voilà bien la différence non pas simplement sémantique mais aussi
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émotionnel et subjective à dire à quelqu'un tu souffres ou tu fais face à des épreuves ce ne sont pas les mêmes imaginaires qui sont projetés et pour le dire comme la philosophe
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Jadid Butler dire à quelqu'un qu'il souffre c'est lui dire qu'il a une maladie or toute vie vivable a besoin de pouvoir exister en dehors des cadres de la
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souffrance de la maladie ne serait-ce que psychologique il n'y a donc pas forcément de souffrance pas forcément d'irréversibilité pas forcément de regret au sens où on les entend pas forcément de lobby derrière cela ou
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plutôt une bonne organisation des soins qui tenter qu'elles puissent être uniformiser sur le territoire parce qu'on connaît les inégalités d'accès sur le territoire et j'en veux pour preuve les chiffres comparatifs des regrets en
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cancérologie les statistiques sur le regret font taquiner les regrets dans les parcours de soins entre 13 et 17% en fonction des techniques opératoires et notamment des chimiothérapies à domicile
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ou à l'hôpital 13 %, vous voyez bien ce que cela renvoie les gens préfèrent bien sûr survivre au cancer plutôt que d'en mourir mais vraiment c'était nécessaire
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cette double mastectomie quand on va du côté de la bariatrie des opérations de perte de poids les regrets aussi entre 40 et 60% quand on arrive aux 5 ans après l'opération bariatrique
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quant à la chirurgie plastique et esthétique les regrets aussi entre 20 et 25% en fonction des moyennes générales des hôpitaux qui mesurent leur regret alors à un ou deux pour cent de regret
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si tous les services hospitaliers en France avaient un ou deux pour cent de regret on pourrait se dire simplement que c'est un succès face à cela et face à ce panorama
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d'embarras d'angoisse de présupposés on a des établissements scolaires qui adoptent trois postures la première c'est nier ou minimiser ça va passer changeons le d'établissement ce n'est
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qu'une mode non non il ne se passe rien deuxième posture c'est celle de l'externalisation va voir un psy va voir une association ce n'est pas l'établissement de s'en occuper
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troisième position et qui est celle de la circulaire de septembre 2021 la prise en compte on voit également un glissement une modification en tout cas dans les demandes qui me sont faites on est passé
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entre 2012 et aujourd'hui d'une demande qui consistait à proposer de ne rien faire comment puis-je faire pour que rien soit fait hashtag pas de vagues
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à une formulation tout à fait différente comment faire avec la circulaire on voit apparaître de nouvelles demandes d'établissement ai-je bien fait on a donc une accumulation de
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micro-pratiques d'établissements très dépendantes d'ailleurs de la philosophie de l'établissement de la tradition de l'établissement mais qui a
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été impulsé d'abord par des mécums comme le vademecom de la dilkra la Délégation interministérielle de lutte contre les discriminations donc je fais partie en termes de comité scientifique et plus
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récemment de la circulaire de l'éducation nationale dans cette configuration il y a bien sûr un cadre légal et générique dans lequel l'éducation nationale c'est
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déployée des pratiques et des savoirs de manière assez paradoxale néanmoins puisque il faut sans cesse rappeler que les lèvres ne déposent pas c'est valise de citoyens et de citoyennes lorsqu'il
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ou elle rentre dans les établissements scolaires j'en veux pour preuve la rédaction toujours périlleuse dans certains cas de j'oublie toujours le terme et mon mari m'engueule à chaque fois de règlement
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intérieur qui controviennent au droit tenue correcte exigée sauf en cas d'apprentissage technique qui nécessite une panoplie de sécurité
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la tenue correcte exigée est un élément de droit qui n'existe pas alors quand on a des textes de l'éducation interne aux
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établissements pardon qui s'assoit sur le droit on est en mesure de rappeler que les citoyens et les citoyens sont des citoyens et des citoyens à l'extérieur comme à l'intérieur de
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l'établissement et que le cadre générique de la lutte contre les discriminations contre les injures le harcèlement les menattes la station à la haine les violences physiques ou sexuelles mais aussi les droits de l'enfant et le respect de la vie privée
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s'applique de la même façon à l'extérieur de l'établissement comme à l'intérieur de l'établissement il n'y a pas de parenthèse au droit de l'enfant il n'y a pas de parenthèse au droit
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humain il n'y a pas de parenthèse en matière de cadre légal générique en matière de lutte contre les discriminations et je crois que vous le savez très bien à l'éducation nationale puisqu'il y a eu déjà des campagnes stop harcèlement comment agir ou bien ça
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suffit en matière de lutte contre des LGBT phobies des cadres d'intervention donc plus spécifiques existent celui de l'éducation nationale des circulaires des préconisations des plantes communication des plans de lutte ou des
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programmes scolaires et cette circulaire de septembre 2021 avec une avancée réelle la première avancée c'est de donner un cap aux professionnels il est elle savent quoi
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faire et ne pas faire il est elle ne savent pas comment faire mais ils savent il est elles savent quoi faire c'est la dimension un peu injonctive vous avez des circulaires il faut que
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concrètement comment on fait deuxièmement et je crois que d'un point de vue analytique c'est important de le dire ça uniformise les pratiques sur le territoire ça veut donc dire que entre Pau et
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Roubaix il est censé ne pas avoir de différence de traitement et d'un point de vue de du traitement égalitaire sur le territoire la circulaire va dans le bon sens
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elle va dans le bon sens d'autant plus qu'elle a été validée par le Conseil d'État au mois de mai de l'année dernière faisant de cette circulaire qui n'est pas un texte légal
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je vous rappelle qu'une circulaire n'a aucune valeur juridique une circulaire à validation juridique alors pourquoi le Conseil d'État a dû se prononcer tout simplement parce que des
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opposants à cette circulaire c'était manifesté il avait demandé au Conseil d'État de statuer ici on a donc une circulaire qui met en avant la notion bien sûr de lutte contre les
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discriminations inclusions bienveillance avec et ses joues à la Dagorn qui le notent bien avec quelque chose assez inédit au sens de l'éducation nationale puis cette cirque puisque cette
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circulaire inclut jusqu'à l'accueil des mineurs et d'habitude les circulaires mettent en avant plutôt la pratique au sein de l'établissement là ça va jusqu'à l'accueil des premiers mots des mineurs chose qu'on n'avait pas vu depuis des
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circulaires propres notamment à la santé dans les établissements scolaires que ce soit des accompagnements pour des interruptions volontaires de grossesse ou l'accès à des
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[Musique] moyens de contraception mais il faut une souligner que cette circulaire mais aussi en avant au-delà du fait qu'elle met aussi qu'elle met
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quand même en pratique des questions pas simplement d'accueil mais aussi de toilettes de rappel de droits en matière de lutte contre les discriminations la circulaire mais en avant la notion d'autorité parentale c'est pourquoi dans
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cette circulaire il faut l'accord des deux parents pour pouvoir administrativement changer de prénom d'usage au sein des établissements scolaires au moment où cette circulaire je vous raconterai si vous voulez le la
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circulaire en off lorsqu'elle a été créée mais au moment où est proposé de cette circulaire l'Espagne et la Belgique propose eux aussi des textes qui sont
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pas des circulaires ils appellent pas ça comme ça mais qui ont la même valeur en Belgique ou en Espagne l'accord d'un seul parent suffit pourquoi parce que
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les sciences de l'éducation et les psychologues qui ont travaillé sur cette question pour accompagner les ministères de ces différents pays en souligné la dimension très tiraillante d'avoir l'accord des deux parents et la mise en
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porte à faux des jeunes entre l'autorité parentale et l'autorité scolaire car si un seul des deux parents n'est pas d'accord ça veut dire que l'enfant se doit de convaincre l'autre parent et donc se retrouve à internaliser au sein
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de la famille un enjeu qu'il demande uniquement au sein de l'école je rappelle aussi que la notion d'autorité parentale est soumise à la notion de droit de l'enfant et de respect à un des droits de l'enfant et
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donc que des signalements alors on appelle ça dans l'éducation nationale un des IP des informations préoccupantes
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viennent ici concurrencer si je peux le dire ainsi la notion d'autorité parentale et dans des établissements scolaires qui sont en lien avec des maisons des adolescents on a déjà des procédures qui sont mis en oeuvre
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entre les parents l'enfant et la loi il y a donc ici un nouveau rôle du professionnel qui n'est pas simplement d'accompagner et de convaincre et de mais aussi de maintenir le lien or comment convaincre des parents lorsqu'ils sont réfractaires il est déjà
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44 j'ai déjà dépassé mon heure accordez-moi une minute une CPE qui m'appelle en me disant Arnaud à la rentrée les deux parents sont venus me voir en me disant je sais que j'ai le droit de refuser le
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changement de prénom de mon élève de mon enfance par conséquent je vous demande de ne pas appeler mon enfant par le prénom choisi comment convaincre et ça a convaincre à l'inspect on vous la prend pas
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alors convaincre de la pertinence d'un argument pour passer le bac ça oui convaincre les parents nouveau rôle du CPE ou de l'infirmier ou de l'infirmière scolaire juste vous dire que un protocole interne
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s'établissement peu de ce point de vue être très judicieux à mettre en place pour uniformiser les pratiques parce que l'enfer est pavé de bonnes intentions mais que marquer noir sur blanc ce qui
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peut être un protocole interne serait et peut être le bienvenu vous rappelez aussi et j'en conclus sur ça qu'il existe déjà des éléments que vous connaissez des éléments génériques des
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éléments d'intervention nouveau comme le rapport de la CNCDH et de ses préconisations sortie au mois de mai de cette année le valet mecum de la dilkra ou la circulaire du ministère de
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l'Éducation nationale des fascicules associatives ou des associations comme grand dire trans qui sont qui est la seule ou en tout cas la grande association française sur les mineurs et
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les parents trans mais également des textes sur la transidentité et l'école et des articles qui viennent de sortir je vous enverrai le powerpoint vous inquiétez pas mais oui mais après on m'engueule parce que j'ai pas respecté
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le temps et la capsule se vide je vois votre regard c'est bon on a culpabilisez pas en tout cas le support vous sera donné évidemment merci beaucoup
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[Applaudissements] merci beaucoup tout va bien pour moi je n'ai pas trembler des questions
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alors moi je suis pas du tout l'éducation nationale mais je suis là quand même ce soir alors du coup j'y vais je suis enseignant à l'université aujourd'hui en tout cas moi j'ai deux questions j'ai deux niveaux de question
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la première c'est ce que vous vous avez déjà rencontré vous vous doutez tous rencontré des professionnels de l'éducation nationale qui sont des personnes trans oui interse non binaire
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etc vivre sa transidentité à l'école aux éditions double ponctuations qui racontent l'intégration scolaire d'une d'une enseignante trans ok bon c'était ma question c'est ce qu'il y avait des travaux qui pouvaient témoigner de ses
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parcours là aussi parce que dans tout ce que vous mettez en évidence on se concentre souvent sur le public et évidemment moi j'ai été éducateur spécialisé évidemment quand c'est concentré sur les publics mais aussi
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j'avais envie de rappeler que il y avait différents niveaux d'enjeux dans des établissements dans les institutions et différents niveaux de souffrance à ma connaissance il y a qu'un seul article en France sur les sur les enseignants et
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les enseignantes trans il est disponible dans le livre l'actualité des trans studies et il est gratuitement disponible en ligne merci c'était ma première question et après c'est pas
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forcément une question plutôt de parce que vous étiez sur les actions possibles les leviers les leviers de d'action vous l'avez dit un peu moi je voudrais appuyer à des endroits
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solliciter les associations qui sont sur le territoire de l'établissement les associations de personnes concernées j'entends je pense que c'est essentiel je voulais voilà le redire clairement et aussi et
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bien puisque j'ai été travers social de pas hésiter à se rapprocher aussi des acteurs du travail social mais s'il vous plaît vérifiez qu'ils sont formés parce que tout comme les professeurs de l'éducation nationale les travailleurs
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sociaux ne le sont pas tous et toutes voilà aimer je pense que dans la dynamique des établissements scolaires je pense au collège qui ont des postes à lses sur la métropole je sais pas s'il y a des personnes concernées mais il est
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aussi possible de travailler sur la question de convaincre de d'être de faire le lien entre les parents la loi et l'enfant voilà c'est d'ailleurs un des sectes du climat scolaire
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travailler en coéducation avec l'ensemble des professionnels et travailler avec l'ensemble des acteurs disponibles sur le territoire ce qui signifie avoir des acteurs formés sur le
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territoire ce qui est plus facile à lire que dans la Creuse c'est sûr allons tous dans la Creuse non mais en fait que pour dire que ces éléments que vous mettez en avant par des concepts tels que le climat scolaire
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normalement au sein de l'éducation nationale c'est connu on dit juste que ce climat scolaire il inclut aujourd'hui les questions trans donc il y a rien de particulièrement révolutionnaire en
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termes de d'activation en tout cas des procédures juste pour les personnes enseignants vous avez le témoignage de Mika Alison alixon à l i s o n qui a écrit un ouvrage La transaignante qui est dans
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l'Académie de Metz Nancy Mika Mika c'est son prénom Alison à l i s o n donc elle vient de publier un ouvrage voilà quelques mois ponctuation de SVT on a Camille de Metz
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moi j'avais une question qui est issue de la chaîne Youtube on a eu des difficultés avec le live aujourd'hui donc on tient encore et à présenter nos excuses puisque ça a dû engendrer des frustrations importantes mais le replay
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sera mis en ligne dans l'idéal dès demain donc une question d'Arnaud Dacheux et Nguyen qui dit bonjour et merci pour votre présentation je voulais vous demander conseil autour de la question des vestiaires comment éviter
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au mieux l'embarras pour l'élève comme pour les autres alors d'abord rappeler le cadre générique d'action parce que il y a bien sûr ce qui se passe dans les établissements mais je parle sous votre autorité c'est vous les spécialistes
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concrètement de ça rappelez que depuis 2016 il est interdit de refuser un bien ou un service public notamment d'éducation puisque c'est un des quatre
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axes reconnus en matière de lutte contre les discriminations sur le motif de l'identité de genre donc on ne peut pas refuser à un ou une élève
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vestiaire toilettes ou internat ça c'est déjà important de le rappeler et il suffit d'une fois d'un refus pour que vous soyez dans une pratique discriminatoire
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cela étant dit ça ne veut pas dire que vous ayez la réponse là maintenant en termes de toilette de vestiaire ou d'internat les établissements scolaires disposent en général
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bien en général lorsque les régions financent suffisamment pour que il y ait du papier toilette dans les toilettes soit pas toujours c'était la journée internationale des toilettes cette semaine les étudiments scolaires disposent en
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général de toilettes concernant les toilettes précisément qui ne sont pas dans attestation des élèves mais à destination des enseignants ou bien au sein de l'infirmerie ça peut
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être une solution transitoire vers l'élaboration par exemple d'une troisième toilette qui se renom mixte les enquêtes montrent que les toilettes non mixtes peuvent être une solution pour les personnes trans non binaires ou
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les personnes qui s'en fichent quand il y a trop la queue dans une toilette ou dans une autre mais que uniquement des toilettes non mixtes ça ne peut pas forcément être toujours la solution notamment pour les garçons qui ont peur de se retrouver avec des filles ou les
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filles qui ont peur de se retrouver avec des garçons plus de choix c'est toujours mieux concernant les vestiaires normalement les établissements scolaires ont la possibilité en interne ou en
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externe d'avoir des vestiaires qui soient adressées à l'enseignant parce que l'enseignant ou l'enseignante ne se change pas normalement avec les jeunes en cours de
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PS par conséquent il est possible de prêter ce vestiaire et de partager le temps de se vestiaire ou bien d'octroyer un temps supplémentaire à ce jeune ou à cette jeune personne trans avant ou
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après le cours de sport en fonction des distances parcourues bien sûr pour faire cette c'est ces cours de sport de manière à lui assurer la sécurité le
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respect de sa vie privée la dignité mais aussi de continuer à l'inclure dans une pratique si elle ou elle ou elle désire continuer la pratique rien n'est obligatoire enfin concernant l'internat
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ce sont les trois grandes polarités concernant l'internat alors concernant les pratiques sportives quand même rappeler que on a des jeunes qui peuvent porter
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des binders on sait qu'il y a pas de conséquence irréversible en termes notamment pulmonaire ou à le binder c'est ce qu'on met pour aplatir la poitrine
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ou en termes de scoliose néanmoins on sait qu'il peut avoir des conséquences dermatologiques ou respiratoires au moment d'un effort notamment lors des cours de sport donc les arguments
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médicaux seraient plutôt du côté dans ce cas précis de la précaution concernant les les internats
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là aussi refuser l'accès à un internat assez discriminatoire sur la motive de l'identité de genre par conséquent ne serait-ce qu'une nuit cela relève de la discrimination et vous n'êtes pas autorisé à discriminer comme personne n'est autorisée à discriminer ne
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serait-ce qu'une fois sur ce motif là non normalement dans les internats il y a là aussi des chambres spécifiques soit pour les personnes en situation de handicap soit pour les élèves malades
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soit pour les AED soit pour les CPE qui sont en charge de la surveillance des établissements la nuit et des internats qui peuvent être sur des créneaux ou des nuits particulières partagées je dis
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bien normalement car je sais bien que dans les établissements scolaires il est tout sauf évident que ne serait-ce que le ou la CPE est un champ est une chambre pour dormir bien sûr la question de la surveillance
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au demeurant comme on n'a pas le droit ni de mettre en péril la sécurité ni de ne pas assurer la dignité de la personne et comme on a pas le droit de divulguer des informations de santé donc de dire pourquoi on fait ça si la personne ne le
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veut pas et comme on a pas le droit de refuser un service sur un critère discriminatoire il n'y a pas d'autre solution de trouver une solution je vous propose je vous propose une dernière toute
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petite question et une dernière toute petite réponse donc moi je suis étudiant CPE à une espèce de Lille et justement j'avais une question concernant votre vos travaux de recherche avec trois de vos collègues
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que j'ai oublié le nom même de la recherche excusez-moi comment établir des recherches sur des personnes trans sans rentrer dans dans le côté
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intrusif j'ai envie de dire et de la vie privée de ces étudiants c'est une excellente question éthique et déontologie c'est pourquoi nous travaillons sur des enquêtes de style en
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quête de victimes qui met en avant des populations vulnérables qu'elles soient trans ou patron d'ailleurs on peut parler c'est demain ou après-demain des violences faites aux femmes donc on est sur les
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mêmes registres de d'intrusion potentielle de la vie privée ou de la dignité de la personne les enquêtes de victimisation sont des enquêtes auto -répendus en matière de sentiment de
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discrimination ou de violence donc ce n'est pas nous qui allons voir les gens en leur disant vous êtes victime de violence et les personnes qui répondent à un questionnaire sur cette motion ce motif là ce qui est déjà un premier prisme deuxièmement chaque questionnaire renvoie à des formulations que l'on juge
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les moins maltraitantes parce qu'elles ont été testées par les populations concernées enfin ces questionnaires à la fin donnent des possibilités d'accueil d'écoute notamment des numéros de téléphone ou des Flyers qui permettent aux personnes pas simplement de
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témoigner mais également de poursuivre leur accompagnement sur les questions de femmes victimes de violence ou sur les questions que je maîtrisais un peu également sur les espaces publics et les discriminations on a entre 20 et 25% des
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personnes qui disent je n'ai jamais parlé de la violence avant de répondre à ce questionnaire parce que je suis seul sur mon smartphone et que je peux y répondre donc octroyer la possibilité de poursuivre ce témoignage par un dépôt de plainte ou par la sollicitation d'une
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association c'est une manière de ne pas piétiner la vulnérabilité des personnes une fois ceci étant fait on propose aux gens des entretiens à la condition qu'ils le souhaitent et donc de laisser
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l'adresse mail sur un site à part qui permet de respecter les règles de les règles n'ont pas simplement déontologie qui éthique mais légale cette fois-ci depuis quelques années de respect de la
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vie privée sur les réseaux sociaux et sur internet que personne ne sait utiliser mais qu'on est obligé d'utiliser comme quoi vous avez des internats moi j'ai les rgpd chacun son problème
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vous devez l'avoir aussi la rgpd de toute façon très bien et donc on peut non non mais ça va parce que on peut donc avoir des témoignages en ayant passé au tamis du
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consentement et du respect de la vie privée de la personne et de l'accompagnement des témoignages et des chiffres sur ces populations dont jusqu'à présent en fait on n'avait pas de chiffres parce que seuls les hôpitaux
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pouvaient avoir des chiffres de cohorte
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