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le premier chapitre s'intitule qu'est-ce qu'un conflit et dans ce chapitre là ce que j'essaie de faire c'est de définir le conflit et de le définir d'une manière positive constructive c'est à
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dire non pas négativement par rapport à ce qu'il ne serait pas mais essayez de comprendre ce qu'il peut être le conflit démarre avec un ressenti une impression une représentation
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d'une contrainte ça c'est un point qui est important car ça permet aussi de distinguer le conflit d'un accident par exemple s'il y a une pierre qui entrave
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mon cheminement je peux considérer que c'est un obstacle n'est pas nécessairement une contrainte et ça sera encore précisé plus avant mais donc ça permet aussi de de caractériser à la fois positivement
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et à la fois négativement c'est quel le conflit pour pouvoir le distinguer et lui donner une donc c'est une contrainte mais c'est une contrainte que moi je ressens ça
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provoque chez moi de l'insatisfaction c'est à dire l'impossibilité pour moi de pouvoir exprimer mon potentiel tel que je pense pouvoir le faire dans la situation j'ai l'impression de ne pas
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pouvoir actualiser des possibles de pas pouvoir atteindre des possibles que je pense que je suis en droit ou en possibilité d'atteindre indépendamment de cette
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contrainte donc c'est ce sentiment de il y a quelque chose qui m'est imposé il y a quelque chose qui arrive et qui restreint mon champ d'action mon champ de possibilités et qui m'empêche de
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faire ce que je souhaiterais pouvoir faire et cette contrainte là je l'attribue comme étant une intention volontaire de quelqu'un d'autre
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donc il y a une attribution de quelqu'un m'impose quelque chose et il me l'impose volontairement c'est à dire qu'il sciemment il a l'intention de me nuire
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et de m'empêcher de faire ce que je veux faire ça c'est important si je reprends l'exemple du caillou et que je n'attribue pas une intention particulière au cailloux ou à quelqu'un qui aurait déposé le cake je n'éprouve
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pas un sentiment d'insatisfaction qui rentrerait dans le cadre de la contrainte et donc du conflit ça serait simplement un accident de parcours pour qu'il y ait conflit il faut que moi je
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pense que quelqu'un d'autre m'en veux de manière intentionnelle ce qui explique le passage sur la théorie de l'esprit dans le livre tu as implique d'attribuer à l'autre déjà un esprit avec des intentions et que ces
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intentions sont malveillantes à mon égard alors que moi-même donc j'ai des intentions de faire quelque chose et sans cela il y aurait simplement un état de fait je ne peux pas faire quelque chose mais il n'y a pas de volonté
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derrière ça serait juste des circonstances ça serait juste un contexte ça serait juste un accident pour qu'il y ait conflit je dois postuler qu'il y ait quelqu'un d'autre
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qui est une intention et là on voit déjà que le conflit en arrière-plan est une lutte pour la reconnaissance de moi en tant que sujet en tant que je en tant
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que personne et suppose un autre qui puisse finalement confirmer ou valider mon existence mon identité ce qui explique aussi ce le sac de noeud que ça peut parfois provoquer avec la confusion
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identitaire entre mon comportement le comportement que j'interprète de l'autre et mon identité propre le jeu qui qui lit tout ça cette contrainte c'est un satisfaction dont je rends l'autre
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coupable en postulant qu'il voudrait volontairement me contraindre et m'imposer quoi que ce soit me fait réagir soit j'addique je me résigne et je me soumets à la contrainte
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que l'autre m'impose ou bien je résiste je m'oppose à la contrainte que l'autre essaye de m'imposer et je cherche en retour finalement à lui imposer mon
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propre point de vue donc là on voit qu'on est sur des interprétations ce qui explique aussi le passage sur les projections d'interprétation et les illusions que cela peut causer parce que
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évidemment chacun voit midi à sa porte et chacun peut avoir une interprétation différente d'un même état de fait il y a l'image de quelqu'un pour un six quelqu'un pour un neuf suivant la manière dont il est positionné par
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rapport à ça mais qui est de dire l'autre essaie de me dire tiens c'est un 6 mois je vois un œuf donc je vais lui imposer mon point de vue et il y a une confrontation c'est là où on retrouve les définitions classiques de lutte
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d'opposition d'antag qui fait interpréter cette interaction comme étant un jeu de pouvoir qui peut être modélisé dans la théorie des jeux comme étant et bien il doit y avoir un gagnant
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ou un perdant où il y a des gains à avoir ce qu'on entend parfois dans des négociations qui seraient gagnant-gagnant alors que on est toujours sur une interprétation d'un antagonisme de reconnaissance qui
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cherche finalement soit à annihiler l'autre soit me nier moi-même si je me résigne finalement je j'addique de ma volonté pour pour m'effacer au profit de l'autre et si je résiste finalement je
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ne le reconnais pas complètement en tant qu'autre et ce cercle vicieux qui s'entame et celui que Hegel présente dans la dialectique du maître et de l'esclave on rentre dans un jeu finalement vous l'interaction est se
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définit simplement négativement par rapport à l'autre et par rapport à ce qu'on essaye d'imposer ou pas de l'autre ça qui est finalement la définition classique que se trouve d'opposition
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mais qui on le voit déjà imposent de poser l'autre par rapport à une reconnaissance de soi et c'est là où il y a ce paradoxe finalement que si on reste dans cette lecture linéaire
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d'opposition pour ou contre on ne peut jamais interagir de manière satisfaisante dans le contexte qui est posé c'est là où j'introduise cette boussole de résolution de conflit pour dire
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résignation ou résistance on est finalement coincé dans un état d'interaction qui ne peut jamais être satisfaisante au moins l'une des parties
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prenantes et même dans la théorie des jeux et la théorie des gains qu'on a en définitive celui qui gagne ne gagne pas plus que les valeurs qui sont déjà déposées sur la table cet axe pour
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contre de résignation résistance ne permet pas la reconnaissance positive de la personne en tant que tel ce qui va à générer de la frustration et ce qui correspond finalement à gérer le conflit
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comme manger un stock ou un entrepôt et qui est plus à réguler un rapport de force mais qui est toujours un antagoniste donc il n'y a jamais d'État d'équilibre satisfaisant il y a juste un
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équilibre de rapport de force maintenant si effectivement pour qu'il y ait conflit il y est postulat d'une intention malveillante de l'autre à mon
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égard alors ça dépasse simplement la question des gains mais ça va le terrain des enjeux c'est à dire de qu'est-ce qui est important pour la personne et donc
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vers ce terrain de la reconnaissance de soi dans une interaction qui n'est pas satisfaisante du point de vue de l'expression de son potentiel et ça permet d'ouvrir sur une autre dimension
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qui est quel serait à ce moment-là une interaction satisfaisante dans ce contexte où il y a un autre avec une intention propre et bien on a deux
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options qui se présentent à nous une option qui est de faire sans l'autre en regardant les enjeux les intentions qu'on a est le potentiel qu'on souhaite
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exprimer de se dire finalement l'autre me contraint mais si je regarde à deux fois je peux contourner la contrainte et donc je n'ai pas besoin de d'y répondre directement donc je peux faire
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indépendamment de l'autre et c'est l'une des options possibles de la résolution de conflit qui est de dire ben on arrête de manière éclairée de manière volontaire l'interaction et la relation
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et de dire ben voilà on va pas travailler ensemble on va pas continuer notre relation entre ensemble parce que finalement ça colle pas et c'est ok moi je vais pouvoir en fait continuer
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à exprimer mon potentiel tel que je le souhaite sans devoir répondre d'une manière ou d'une autre à la contrainte ou sans devoir la considérer comme étant effectivement une contrainte absolue
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dans le contexte la contraposée de ça et de faire avec l'autre alors faire avec c'est dans les deux sens c'est à dire faire comme reconnaître un état de fait de dire l'autre est là et
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agit d'une certaine manière dans le contexte et faire avec c'est de dire quel est l'intention de l'autre et quel est notre intention ensemble qu'est-ce qu'on peut faire ensemble qu'est-ce que je peux faire dans une interaction
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quelle est ma contribution à quelque chose que je peux faire avec et c'est là où on va commencer à ouvrir le terrain commun possible dans ton et de voir s'il est effectivement actualisable ou pas
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donc on va devoir dépasser son simple intérêt individuel pour rentrer dans une considération de l'autre comme étant une personne propre un individu propre avec des intentions et des moyens d'action
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propre et qu'ensemble on peut joindre nos forces joindre nos pouvoirs nos potentiels surtout pour pouvoir en fait faire quelque chose que individuellement ne pourrait pas faire ce premier chapitre
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aboutit à définir ce qu'est le conflit qui est défini dans le livre comme étant le sentiment le ressenti éprouvé par une personne lorsqu'elle ne peut pas agir de manière satisfaisante
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et on verra dans le chapitre 2 les marqueurs de la satisfaction et de l'insatisfaction aussi comme étant des indicateurs d'un état de conflit ne pas agir de manière satisfaisante ça veut
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dire ne pas pouvoir exprimer son plein potentiel donc accéder au possible que l'on pense actualisable du point de vue de la personne c'est la personne qui croit qu'elle pourrait faire autre chose si il n'y avait pas ses contraintes là
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et c'est là où on a toute la théorie de l'esprit avec les croyances et la théorie inférentielle que je présente dans le livre de l'esprit qui est pris du pragmatisme contemporain la personne
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peut aussi se faire des idées sur ce qu'elle croit qu'elle pourrait faire et qui en fait n'en est pas donc on voit aussi que la contrainte est une manière de révéler les enjeux de la personne et révéler ce qui peut être un peu
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important pour elle et aider aussi à la définir par rapport à ce qu'elle peut faire en un ce qu'elle peut pas faire et cette contrainte est attribuée à l'autre comme étant volontaire et intentionnel
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là aussi c'est une attribution de d'intention et là aussi elle peut se tromper parce que l'autre peut être simplement maladroit l'autre peut ne même pas savoir que sa
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nuit à ma personne donc il peut y avoir aucune intention malveillante mais il suffit que la personne l'interprète comme tel pour être en conflit ce qui est justifié aussi que on peut être en conflit avec des personnes sans que les
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personnes sachent ou inverse simplement parce que c'est la personne qui se fait des films et des idées mais par contre on voit que ça teinte la qualité de la relation et de l'interaction qu'elle va avoir
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avec avec cet autre l'intérêt de la résolution de conflit c'est non pas de gérer le conflit au sens de l'entretenir mais bien de le dissoudre c'est-à-dire
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de clarifier la situation et le potentiel d'interaction pour que le quiproquo finalement n'est plus lieu et se transforme en une capacité d'agir
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soit sans l'autre c'est à dire de séparer les deux et il n'y a pas plus d'histoire ou bien d'essayer de voir comment on peut faire avec c'est à dire comment aligner et orienter les les
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filtres tels que je les présente dans le livre Les orientés pour ouvrir un espace commun sachant que ça va être une mise en commun des potentiels donc faire ém
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quelque chose d'autre donc le conflit émerge d'une interprétation d'intention dans un contexte donné et c'est pour ça que l'un des premiers pas que l'on peut faire ou pour
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résoudre avancer sur la résolution du conflit est déjà de clarifier d'intention à savoir les nôtres et celles que l'on peut postuler ou lire de
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l'autre et c'est de l'interaction qu'est-ce qu'on en attend et quelles sont les conséquences des actions que l'on pourrait en tirer donc en gros voilà résumé la les idées
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du premier chapitre pour arriver à cette définition du conflit comme étant à la fois un ressenti c'est-à-dire ça appartient à une personne d'un comportement donc c'est une interaction qui peut être vu en 3e
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personne et qui comme étant insatisfaisant comme bloquant un potentiel ou alors en gros les idées du premier chapitre
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