Video: CONFÉRENCE INTERNATIONALE : Agir sur les inégalités sociales de l’école à l’enseignement supérieur (DocDrop)

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de l'éducation nationale je m'appelle Stanislas Dean je suis président de ce conseil scientifique et aujourd'hui nous allons parler de des inégalités sociales à l'école comment agir de l'école à

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l'enseignement supérieur et je remercie tout de suite très vivement Élise huilery et ses collaborateurs d'avoir organisé un programme extrêmement riche nous allons commencer par une intervention du ministre le ministre de

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l'éducation nationale Gabriel Atal s'excuse de ne pas pouvoir être là physiquement vous savez que le mercredi ce sont les questions au gouvernement à l'Assemblée nationale mais il a enregistré pour nous un message que je

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vous propose d'écouter en vidéo est-ce qu'on peut envoyer monsieur le Président du Conseil scientifique de l'éducation nationale cher Stanislas Deanne mesdames messieurs je ne peux pas participer physiquement à la conférence internationale que vous organisez cet

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après-midi sur les inégalités sociales de l'école à l'enseignement supérieur mais j'avais très à cœur de vous dire combien le travail que vous menez est essentiel la recherche l'expérimentation l'étude de résultats empirique la

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méthode scientifique sont indispensables pour relever tous les défis auxquels les systèmes éducatifs sont confrontés ces défis ils sont nombreux c'est désormais une évidence non seulement l'école française ne réduit pas suffisamment les

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inégalités mais elle les reproduit dans bien des cas voire parfois les agrave face à cela depuis des dizaines d'années déjà notre pays a développé une politique ambitieuse pour l'éducation prioritaire non notre pays n'a pas à

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rougir de l'effort budgétaire qu'il déploie pour ses réseau d'éducation prioritaire en deux quinquenas du président de la République nous aurons doublé les moyens spécifiques consacrés aux écoles et collège en Rep et REP plus

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malgré cet effort réel l'école française est-elle massivement moins inégalitaire je ne le crois pas malheureusement tous ces sujets et bien d'autres encore vous les aborderez au cours de cet après-midi d'échange mais pour introduire vos

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débats je souhaitais revenir sur deux des axes qui m'apparaissent prioritaires pour réussir cette politique et refaire de l'école républicaine un vrai levier de promotion sociale et scolaire d'abord nous devons sortir des inégalités par le

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haut les études sont claires non seulement notre école reproduit les inégalités mais elle n'élève plus le niveau de nos élèves en 2018 un élève de 4e avait le niveau scolaire d'un élève de 5e de 1995 en une génération

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seulement nos élèves avaient perdu l'équivalent en niveau d'une année de scolarité investir dans la formation initiale réduit les inégalités mais aussi élève le niveau de richesse de la nation c'est le levier le plus puissant

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pour financer des services publics de qualité car dans un pays tout commence par l'éducation pour engager cette bataille des savoirs j'ai lancé il y a 2 mois une mobilisation générale chercheurs et urs professeurs et

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inspecteurs directeurs d'administration centrale et organisations syndicales qui travaillent ensemble pour examiner sans tabou toutes les solution passage conditionnel en classe supérieure lors des années charnières manuel certifié

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scientifiquement groupe de niveau établi en fonction des besoins des élèves en réduisant la taille des groupes pour les élèves qui en ont le plus besoin voilà des pistes que nous avons versé au débat scientifiques et pédagogique cette

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mission pour l'exigence des savoirs me remettra ses conclusions cette semaine et je les présenterai début décembre au fond leur philosophie est simple et repose sur deux objectifs d'abord garantir la maîtrise des savoirs

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fondamentaux par tous les élèves et pour y parvenir mieux adapter les conditions d'apprentissage aux besoins de chaque élève réduire les inégalités par le haut c'est investir très tôt pour la réussite de chaque élève dès les petites classes

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en Rep et REP plus nous avons dédoublé les petites classes au bénéfice de 500000 élèves tout cela produit des résultats à Marseille dans les 82 écoles innovantes du plan Marseille en grand les évaluations menées en cette rentrée

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montrent ainsi que des élèves qui entrent en CP avec un niveau de REP plus progresse jusqu'à un niveau REP en début de CE1 qu'il dépasse ensuite je pense aussi au passage en classe supérieure qui doit s'accompagner d'une véritable

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maîtrise des attendus aux classes charnières sans cela on le sait on laisse au risque de décrochage scolaire toutes les chances de s'installer on a longtemps dit que le redoublement affaiblissait l'estime de soi de nos

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élèves c'est en partie vrai en fin de CP 20 % de nos élèves n'ont pas une maîtrise suffisante de la lecture sur ces 20 % 2 % des élèves redoublent que fait-on pour les 18 autres % en quoi une

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telle politique de passage quasi systématique favoriserait l'estime de soi et la réussite des élèves dans ce cas laisser des élèves passer dans la classe supérieure sans avoir le niveau c'est simplement reculer pour mieux décrocher investir une année

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supplémentaire d'enseignement pour un élève qui en a besoin investir plusieurs semaines de stag de rattrapage durant les vacances scolaires pour un élève qui en a besoin c'est ai aussi œuvrer pour l'égalité des chances et pour la réduction des inégalités par le haut

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réduire les inégalités c'est aussi faire de la voix professionnel une voie promotionnelle c'est revaloriser les moyens et le niveau du lycée professionnel qui accueille un/ers de nos lycéens avec le président de la République nous avons décidé d'investir

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1 milliard d'euros de plus par an au lycée professionnel de renforcer le volume horaire d'améliorer le taux d'encadrement dans les enseignements généraux pour lutter contre ce décrochage enfin réduire les inégalités c'est B pour l'élève comme pour ses

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professeurs le meilleur environnement pour les apprentissages oui c'est plus simple d'apprendre dans une école rénovée où l'on n'a pas trop chaud l'été ou trop froid l'hiver l'état investit désormais 500 millions d'euros par an à travers le fond vert pour la rénovation

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des écoles notamment auprès des communes les plus rurales et les plus modestes alors même que ça n'est pas la compétence de l'État oui c'est plus simple d'apprendre quand on a petit- dééjeuner le matin et que l'on a un déjeuner équilibré le midi c'est

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pourquoi nous avons élargi la cantine à 1 € pour les familles modestes et ser l' en passé 12 millions de petit-déjeuner gratuits oui c'est plus simple d'apprendre dans une famille qui est soutenue financièrement par l'État lorsqu'elle en a besoin quand on n pas à

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se soucier du coup près de la fin du mois voire du 15 du mois c'est pourquoi nous investissons chaque année un budget massif de Bours et fonds sociaux pour les élèves modestes et leurs familles que nous sanctuarisons à nouveau cette année c'est pourquoi nous automatiserons

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le versement de ces bourses dès la rentrée prochaine pour lutter également contre le nonreours ou le sentiment de stigmatisation mais Mesdames et Messieurs les inégalités à l'école nous les combattons sur tous les fronts

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pédagogiques financiers organisationnel sans jamais rien renier de l'horizon qui doit être celui de notre école l'exigence l'excellence et l'ambition que nous devons à tous les enfants de la République mais nous devons pas

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seulement réduire les inégalités à l'école nous devons aussi réduire les inégalités qui vont au-delà de l'école par l'école car réduire les inégalités n'est pas simplement une manœuvre statistique c'est d'abord permettre à chaque élève d'écrire son propre destin

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de trouver ou sa place dans la société d'y vivre dignement sans n'être jamais prisonnier d'aucun déterminisme il y a au cœur de la formulation d'un vœux d'orientation un

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enjeu profond de justice sociale voilà pourquoi à côté de la mission pédagogique éminente que j'assigne à l'école je lui assigne également une mission de préparation et d'accompagnement au choix d'orientation

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car aucun de ces choix ne va de soi Pascal écrivait que la chose la plus importante à la vie c'est le choix d'un métier or le hasard en dispose mener une politique d'orientation c'est donc

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lutter contre ce hasard contre tout déterminisme ouvrir le champ des possibles et avoir de l'ambition pour tous il faut donner aux élèves toutes les cartes en main là aussi soyons lucid et vous les évidemment dans vos nombreux travaux sur le sujet aujourd'hui on

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naccède pas aux mêmes études ni au mêmees métier selon son origine sociale selon son genre ou selon son origine géographique or l'école en lien avec le travail de tous ses partenaires région association opér université l'école et

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ses partenaires ont le pouvoir de permettre aux élèves d'échapper à un destin que le milieu d'origine pouvait avoir écrit par avance cela passe d'abord tout simplement par l'information par la découverte des différentes voies et métiers possibles

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et ce de manière incarnée pour que chaque jeune puisse se dire et si c'était moi les pays qui réussissent mieux que nous sur l'orientation ceux qui réduisent le mieux les inégalités sociales dans l'orientation ont aussi recours à des périodes de stage plus

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importantes voilà pourquoi nous avons décidé en cette entré de généraliser la découverte des métiers dès la classe de 5e voilà pourquoi près de 20 ans après l'instauration des stages d'observation en 3e nous allons franchir une nouvelle

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étape en instaurant des stages obligatoires de 2 semaines en classe de seconde générale et technologique dès le mois de juin 2024 nous savons que le fameux stage de 3e est bénéfique une récente enquête a

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montré que près de 90 % des collégiens l'ont trouvé utile mais il y a un deuxième sujet crucial qui repose sur l'incarnation et la transmission c'est l'accès à la culture pour beaucoup d'enfants c'est l'école qui doit

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apporter ce bagage de la culture il faut que l'école de la République devienne elle-même un lieu de culture à part entière un lieu qui éveille les élèves aux arts par la pratique la connaissance l'expérience alors comment faire en

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pratique d'abord je crois beaucoup qu'il nous faut rénover les enseignements artistiques ce sera l'une de mes grandes priorités pour l'année 2024 nous devons à nos élèves des cours leur offrant les connaissances intellectuelles mais aussi pratiques nécessaires pour apprécier les

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œuvres d'art pour de ir eux-même des créateurs ensuite en encourageant la fréquentation directe des œuvres la part éducation du passeculture a déjà permis à plus de 2 millions de collégiens de vivre des expériences culturelles et

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transformatrices nous devons poursuivre cet effort et aller plus loin enfin je terminerai en évoquant un chantier qui me tient tout particulièrement à cœur c'est un combat qui est central dans la lutte contre les inégalités je veux parler du développement de ce qu'on

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appelle les compétences psychosociales je ve parler de l'estime de soi de la confiance de l'empathie tout cela ne fait pas l'objet aujourd'hui d'une matière ou d'un enseignement à proprement parler or c'est une thèse pourourdieusienne bien connue la société

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et l'école attendent des élèves qui les développent mais sans leur en donner tous les moyens or ces compétences psychosociales sont primordiales dans la vie là aussi les exemples étrangers sont éclairants je pense au Danemark qui a

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réussi à faire reculer le harcèlement scolaire en promouvant notamment les cours d'empathie nous l'expérimentons déjà en France et nous amplifierons dans les prochains mois pour le généraliser à la rentrée 2024 voilà Mesdames Messieurs

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les mots par lesquels je souhaitais introduire vos débats pour faire réussir notre jeunesse la réflexion doit guider l'action voilà pourquoi je voudrais conclure en vous redisant combien vos travaux sont précieux et même

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indispensables au ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse et au ministre que je suis merci pour votre rigueur intellectuelle merci pour votre exigence constante et merci par avance pour vos débats de cet aprèsmidi

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à très [Musique] bientôt bien voilà donc un certain nombre de pistes qui sont lancées et dont nous allons discuter aujourd'hui sur la base

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qui nous est euh proposée ici c'estàdire la plus rigoureuse possible la base de l'expérimentation de la comparaison internationale des données scientifiques euh Élise huilery introduira le programme de la journée je voudrais juste sur la base de quelques

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diapositives s'il vous plaît euh vous rappeler euh comment fonctionne le conseil scientifique et quelles peuvent être ses actions dans ce domaine est-ce qu'on peut avoir la diapositive s'il vous plaît est-ce qu'on peut avoir la

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diapositive s'il vous plaît bon si on peut pas avoir les diapositive çaen'est pas très bien parti mais c'est pas grave essayer de me débrouiller je vais simplement vous rappeler ah voilà formidable

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voilà bon on a dépassé la première diapositive mais c'est pas grave j'essaie de de vous présenter un tout petit peu euh donc comment le Conseil Scientifique intervient et en particulier dans cette question de la

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lutte contre les inégalités sociales et les déterminismes alors vous rappelez d'abord que le conseil scientifique a été créé en janvier 2018 mais qu'il existe maintenant par arrêté ministériel

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en mars 2021 qu'il est composé actuellement de 29 spécialistes de tous les domaines 29 scientifiques qui travaillent pro bonau et en collaboration étroite et c'est important avec les membres des diverses administrations et directions des

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services et des opérateurs du ministère et que il peut s'autoaisir de questions mais qu'il est également saisi par le ministre comme c'est le cas actuellement pour la mission exigence des savoirs et consulter également alors ces missions

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sont multiples d'abord donc l'objectif général he favoriser la prise en compte des apports de la recherche scientifique de l'expérimentation et de la comparaison internationale dans le domaine éducatif faire comprendre qu'il y a un très vaste domaine de de

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recherche le plus rigoureuse possible qui est pertinent pour prendre des décisions et donc aider à sélectionner sur la base de la littérationure scientifique les actions qui ont fait leur preuve impulser de nouvelles expérimentations lorsqu'on ne connaît pas tout je crois qu'on verra

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aujourd'hui qu'il y a un très vaste champ de recherche émettre des recommandations concrètes auprès des acteurs de l'éducation nationale et plus généralement promouvoir une culture de la recherche appliquée en éducation alors je voudrais rappeler que le

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Conseil Scientifique publie très régulièrement des synthèses les plus accessibles possibles je vais pas toutes les présenter vous les trouverez toutes sur le site du Conseil scientifique mais je voudrais rappeler puisqu'on n parlera peut-être pas énormément aujourd'hui que

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la première action contre les inégalités sociales c'est l'élévation générale du niveau scolaire qui passe par de meilleures pédagogies et de meilleures évaluations les plus objectif poss possible des performances des élèves pour pouvoir les aider et c'est dans ce

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contexte que le conseil scientifique a été amené à aider laadep à développer les évaluation nationale qui se développe et on ne sait pas toujours mais ce document est très précieux pour comprendre les choix qui ont été fait en CP en CE1 pour les les tests

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particuliers qui ont été choisis ensuite ça passe aussi par donc de bonnes méthodes d'apprentissage le sommeil en fait partie et l'enseignement explicite qui était l'objet du colloque précédent en fait partie et ce document sur le

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relenseignement explicite est important il explique de quoi il s'agit pourquoi ça fonctionne quelles sont les données dans le sondage récent qui a été proposé aux enseignants il y a seulement quelques semaines on voit que je crois

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ils sont pas loin de 70 % a souhaiter un enseignement plus explicite euh ensuite euh d'autres recommandations plus récentes encore nous savons que pour lutter contre les inégalités il faut commencer tôt et que plus on commence

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tôt plus on peut avoir des chances d'avoir un effet et dans ce domaine il y a deux rapports tout récents du conseil scientifique sur la maternelle l'intervention pour favoriser le vocabulaire et le langage en maternel et

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l'ouverture au mathématique à l'école maternelle et CP et je vous recommande ces deux documents il y a vraiment matière à faire de l'école maternelle non pas une une école avec des cours avec des programmes mais une ouverture une ouverture très riche et renforcée

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lorsque ça n'est pas le cas dans les familles le vocabulaire et l'ouverture aux mathématiques et puis il y a encore d'autres documents je vais pas rentrer dans le détail de tout mais sur l'apprentissage de la lecture vous savez

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ça fait partie des fondamentaux qui peuvent d'ors et déjà en début de scolarité euh créer des inégalités qui vont se propager ensuite dans tout le reste de la scolarité le dernier document du conseil scientifique apprendre à lire du décodage à la

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compréhension enlève beaucoup je pense de d'obstacles à la compréhension de du bon enseignement de la lecture en réconciliant décodage et compréhension en expliquant les rôles respectifs de

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ces deux compétences fondamentales je voudrais retourner aussi un document important qui a été coordonné par Yan AlGaN qui date déjà d'il y a quelques années quel professeur au 21e siècle vous recommandez très fortement ce document même s'il est un peu épais mais

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j'ai toujours pensé que ce document il est fondamental pour compr comendre l'état de l'école et la spécificité de l'école française mais aussi dans ces premières pages pour motiver pourquoi dans cette salle et ceux qui nous

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écoutent aussi en ligne nous sommes passionnés par l'éducation parce que l'éducation transforme profondément tout un pays sur le plan économique il y en a rassemblé des éléments mais sur tous les plans et il y a des graphiques dans ce texte qui sont absolument

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extraordinaires sur par exemple le niveau de confiance des personnes dans les autres en fonction du niveau d'éducation des personnes en fonction aussi de la qualité de l'éducation dans le pays et en particulier de la

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collaboration qui est proposée entre élèves plutôt qu'un enseignement magistral vertical et voyez que la France occupe parfois sur ses graphes une position tout à fait particulière très extrême on le sait hein la collaboration entre élèves et la

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confiance dans les autres ainsi qu'en soi-même on en parlera sous le terme de compétences socio-comportemental psychosociale c'est extrêmement important et c'est un domaine dans lequel notre pays est particulier et

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loin des autres et dans lequel nous pouvons pouvons intervenir pour rattraper ça aura un impact considérable sur les inégalités sociales voilà donc ce document est plein de de choses extrêmement intéressantes et parfois peu connu sur la place particulière de la

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France ici encore sur la la question de de de la nature de l'enseignement et des des collaborations entre enseignants alors vous pouvez les lire tous ces documents en PDF ils sont tous disponibles sur le site du Conseil

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scientifique mais vous pouvez aussi si vous préférez les lire en papier et une intervention de Joel prou ou plusieurs interventions de pr nous ont rappelé que lire en papier parfois c'est mieux la mémorisation est meilleure la profondeur de la compréhension est meilleure alors

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on les publie aussi sous forme de petit livre et il y en a un troisième qui est en gestation actuellement enfin deux points d'action supplémentaire du conseil scientifique je vous incite fortement à vous inscrire

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à ce passeur de l'éducation nationale c'est notre lettre qui permet de rentrer dans ces documents de les expliquer de façon très accessible très simple avec des vidéos de de Fr courant avec également des animations qui sont

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réalisées par Émilie de crrombec et ses collaborateurs et euh pardon je je je sais que j'oublie Jérôme voilà bien sûr Jérôme Hubert et euh nous avons donc là des vidéos extrêmement accessibles euh

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qui vraiment je pense permett de commencer à rentrer dans ces documents et d'avoir envie ensuite de lire le document complet on peut s'abonner au passeur et euh je vous incite vivement à le diffuser dans dans vos académies et

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dans vos dans vos lieux respectifs et puis finalement une action qui est pertinente je crois pour aujourd'hui pour les la réduction des inégalités sociales euh c'est une action qu'on a lancé depuis le départ du conseil scientifique qui sappelleent les héros

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ont du talent euh l'idée très simple c'est de rencontrer des personnalités euh rayonnante spécial de montrer la diversité des parcours et de montrer que ces personnes qui ont tout eu une

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scolarité difficile particulière euh ça n'était pas évident au départ elles ont pu entendre tu es nul tu ne feras jamais rien de ta vie tu as un zéro et cetera et c'est toujours faux lorsqu'on regarde

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20 ans plus tard 30 ans plus tard c'est toujours faux il y a une diversité des parcours mais il y a des gens merveilleux avec des perspectives différentes sur la vie notamment l'interview de Thierry Marx qui est absolument remarquable où la dernière

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qu'on a faite avec Jang Jang la violoniste qui a en fait une une enfance de migration et de non scolarisation mais voilà donc l'idée c'est de mettre en valeur la possibilité pour tous nos

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élèves d'y arriver quel que soit leur milieu social et quel que soit aussi leurs goût et leurs envies sans créer nécessairement une hiérarchie univoque avec des élèves qui sont meilleurs que d'autres la prochaine interview vous

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allez découvrir dans quelques jours c'est madame leguluche qui est ici en bas à gauche qui est sortie de l'école sans savoir lire ou sans savoir bien lire en tout cas qui nous décrit une vie d'illétrisme mais qui est encore capable

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de se transformer à 50 ans est devenu aujourd'hui une personne qui représente les associations de lutte contre l'ilétrisme et qui publie sur ce sujet donc des personnalité vraiment

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particulière et qui nous rappelle l'importance aussi de la rencontre souvent avec un professeur avec un enseignement particulièrement brillant qui sort ces élèves de la trajectoire de la destinée peut-être qui qui aurait pu

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être là leheure je termine là-dessus bienvenue donc dans ce colloque et Élise va immédiatement nous donner plus de détails sur l'organisation de de la journée les grands thèmes l'après-midi plutôt merci

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[Applaudissements] beaucoup donc tout d'abord je voudrais vous remercier euh remercier toutes les personnes présentes dans la salle également les personnes connectées en

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ligne euh de de de de participer à cet après-midi de réflexion sur les inégalités sociales à l'école remercier également la proviseur et toute l'équipe de direction du lycée gillde jeène pour nous accueillir remercier évidemment le

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czen de nous donner cette opportunité de discuter de ce thème très important remercier Anne Valla pour toute l'organisation et son soutien dans dans dans l'organisation de cette

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journée cet après-midi et puis remercier évidemment tous les intervenants qui se sont déplacés et qui ont accepté d' de de vous présenter leurs travaux de recherche en lien avec enfin leurs

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travaux de recherche ou leur expérience pour certains intervenants de la table ronde sur le thème des inégalités social alors ce thème des inégalités

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sociales je je crois pas que ce soit comment dire très enfin je pense qu'on peut accepter de dire que c'est peut-être le problème numéro 1 de de

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notre système éducatif on on a eu l'occasion de s'en rendre compte finalement quand les enquêtes internationales sont apparues parce que on avait évidemment une mesure des

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inégalités de système scolaire mais c'est en se comparant à ce qui est le cas dans les autres pays que on s'est rendu compte de la gravité et de l'exception française en matière

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d'inégalité sociale qu'est-ce que nous ont montré ces enquêtes internationales he depuis les années 2000 tous les 3 ans et puis à différents âges au niveau du CM1 mais aussi au niveau de la 4e et au niveau des élèves de 15 ans pour ce qui

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est de PISA on a pu se rendre compte d'une corrélation entre l'origine sociale des élèves et leur performance à ces tests plus forte que dans les autres

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pays de l'OCDE ce qui était assez inattendu pour un un pays comme la France qui évidemment se veut être un

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pays inclusif ou où le les l'égalité est une valeur fondamentale l'équité est une valeur fondamentale et l'égalité évidemment fait partie de de de nos

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valeurs fondatrices et on pouvait s'attendre à ce que étant donné l'investissement des pouvoirs publics dans le des politiques volontariste

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pour soutenir les lesés pour soutenir les apprentissage des enfants issus de milieux sociaux défavorisés on pouvait s'attendre à ce que la France ne fasse pas cette exception cette triste exception

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d'être le pays de de l'OCDE où la corrélation est la plus forte ou parmi les plus fortes à chaque enquête internationale donc c'est une vertu de ces enquêtes c'est de nous avoir

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fait réaliser finalement l'ampleur de du problème et et je voudrais pour introduire la journée avant de présenter les thémaqu précises qui vont être discuté dans cet

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après-midi dire que déjà il a fallu choisir certains thèmes mais il y aurait plein d'autres thèmes évidemment sur qu'est-ce qu'on peut faire pour réduire les inégalités sociales qui ne seront

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pas forcément abordés hein donc on va on va avoir beaucoup de thématiques aborder mais mais il y en a il y en a plein d'autres donc ça c'est déjà pour pour évidemment pas mettre les espérances

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trop trop haut deuxièmement dire que le but de la journée c'est de présenter des travaux de recherche qui sont en état d'évolution permanente he on a pas de vous allez pas ressortir à 18h30 avec

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des solutions clé en main euh en fait ce qu'on va vous montrer c'est euh le résultat de de de de plein de travaux avant avant ceux qui vont vous être présentés qui ont tenté euh de voir

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qu'est-ce qu'on peut faire pour réduire les inégalités sociales à l'école et qui ont pas forcément donné des conclusions extrêmement positive et les travaux qui sont en cours qui essayent de faire avancer euh ces ces ces euh euh ces

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discussions-là mais c'est c'est toujours un travail en discussion la recherche on na jamais de réponse définitive et donc on va euh humblement euh vous montrer là où on en est en fait dans euh la

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réflexion sur euh les politiques de réduction desités qui marchent plus ou moins et en essayant d'explorer discuter les raisons euh de ces euh de ces résultats plus ou moins positifs

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et et et donc je je voudrais dire en introduction que ça fait plus de 40 ans hein depuis la la loi Lain SAVARIE en en 81 et la création de l'éducation

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prioritaire par la la circulaire du 9 juillet 81 que on a des politiques volontaristes de réduction des inégalités et que finalement on on a du mal à identifier ce qui euh permettrait

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de vraiment réduire puisqu'on en est encore 40 ans plus tard à avoir ces très forts niveau d'inégalité social dans les résultats scolaires et effectivement si je si je prends quelques grandes mesures phare de l'histoire de la politique

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éducative pour réduire les inégalités donc on a eu l'éducation prioritaire euh l'éducation prioritaire elle a été évaluée par l'impact sur les résultats des élèves a été évalué par plusieurs

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travaux de recherche je pense notamment aux travaux de euh Roland Benabou et co-auteur euh mais également aux travaux de manong Garou et Laurent davzi et en fait malheureusement on s'est rendu

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compte euh en évaluant l'effet sur les élèves que l'éducation prioritaire n'apportait pas de plus value en terme de réussite scolaire euh quand on compare des élèves comparables en

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éducation prioritaire et en dehors donc je je vous livre ce résultat évidemment ça nécessiterait en soi des prentations pour le comprendre mais c'est juste pour dire que des politiques très volontaristes qui qui semblent frapper

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sous le coin du bon sens n'apporte pas forcément de gain en terme de réussite éducative aux élèves qui en bénéficient pour des raisons très complexes euh mais des raisons qui ont été documentées

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justement par les scientifiques je pense à un deuxème type de politique comme ça qui est donc euh qui est né dans les années 90 qui a été généralisé comme politique phare du plan borlot en 2005

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c'est euh un dispositif qui s'appelle Coup de Pouce Clé pour les élèves de CP qui passe 1h30 tous les soirs toute l'année dans des ateliers à 5 euh

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sûrement que beaucoup d'entre vous connaissent ce dispositif dans les écoles primaires pour euh développer le goût de la lecture et euh s'entraîner euh avec dans ces ateliers à à

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déchiffrer et à et et à ressentir le plaisir de la lecture et là encore une évaluation qui a été menée notamment par Marc gurgan mais

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aussi Dominique Gou et Éric Morin a permis de montrer que cette politique très volontariste n'apportait pas aux enfants à l'issue de 1 et 2 ans de dispositif de

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progrès significatif en termes de lecture donc c'est difficile en fait c'est difficile de trouver les bons moyen pour faire progresser les enfants

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on a aussi un autre exemple qui a des plans de réussite éducative qui ensuite se sont appelés plans personnalisés de réussite éducative qui est une approche globale avec un suivi médical un suivi social un accompagnement scolaire et là

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aussi une autre évaluation d'impact qui a été portée par des les chercheurs qui qui vont intervenir aujourd'hui hein Pascal Nina Marc n'ont pas permis de déceler des

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effets euh sur les les résultats scolaires des enfants qui bénéficient des plans de réussite éducative alors c'est un petit peu pessimiste tout ce que je suis en train de dire là mais c'est parce que en fait la recherche sur

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ce sujet précis des inégalités sociales elle est jalonnée de de ces déceptions par rapport à des programmes ambitieux qui investissent beaucoup de moyens et

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qui malheureusement peineent à euh créer enfin des vrais effets alors il y a un programme sur lequel Marc reviendra dans la table ronde qui est les internats d'excellence donc là on a on a

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enfin un programme qui a démontré ses effets donc je laisse réarque vous les présenter les évoquer plus tard euh mais c'est c'est vraiment c'est en fait c'est vraiment justement important qu'on fasse

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le point aujourd'hui parce que on on a tout un ensemble de recherches euh avec ces ces effets qui qui sont pas à la hauteur du tout des espérances et en fait ça veut dire que on est

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encore en train de chercher avec d'autres politiques qui vont vous être présenté justement comment faire pour réduire les inégalités sociales à l'école alors dans les dans les dans les années plus récentes si on prend les

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années 2010 où il y a eu beaucoup d'efforts de fait sur le plan de de politique éducative visant à réduire les inégalités sociales à l'école je pense à

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la loi de refondation de l'école en 2013 au plan l'Initiative nationale pour la mixité sociale à l'école lancée par najal Val belcassem en 2016 en 2017 2018

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on a eu le dédoublement des CP bien sûr dédoublement des CP d'abord en CP puis en CE1 puis maintenant en grande section dans les écoles REP et REP plus pour alors je je reviens pas sur la

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mixité sociale parce que on aura une session entière avec Julien Grenet et Nina Guillon où on va ils vont revenir justement sur les résultats en revanche sur les CPD doublé il il est il a été

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démontré là aussi dans une évaluation d'impact que il y a des effets positifs du dédoublement de CP sur les résultats en math et en français donc ça c'est déjà un point positif ils sont pas

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énormes ces effets on a des effet autour de 10 % d'un écarttype de gain euh en lecture en capacité de lecture en capacité en math donc c'est significatif

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ça ça ne bouleverse pas suffisamment peut-être les résultats scolaires pour que on puisse se contenter du dédoublement en fait on peut le dire comme ça on peut dire que c'est une condition nécessaire mais peut-être pas

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encore suffisante pour transformer véritablement euh les les trajectoires scolaires et donc ce sur quoi on va travailler aujourd'hui j'en viens j'en viens à justement au choix des trois

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thèmes en fait prend acte un peu de de ces résultats pour dire voilà ben donc il faut puisque les réformes de structure on va dire les réformes de structure c'est-à-dire par exemple réduire les effectifs ou ajouter du

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temps scolaire comme ces réformes de structure n'ont pas suffisamment d'effets le premier thème qu'on va aborder c'est le thème des des compétences sociales et comportementales

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comment est-ce que avec les parents et les enseignants on peut essayer de transformer davantage d'un point de vue de la pédagogie comment on peut se transformer d'avantage les choses en

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classe et à la maison pour que ces réformes de structure puissent peut-être enfin donner des effets plus profonds plus de plus ample ampleur de plus plus

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ample de plus grande ampleur pour que l'investissement finalement qui est fait en terme de structure porte davantage ses fruits parce qu'on peut pas se contenter effectivement de petits effets du dédoublement de CP donc en fait les

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changements de pédagogie dans la classe accompagnant ces dédoublements pourrai être vraiment nécessaire et donc c'est ce dont on parlera dans la première session dans la deuxième

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session on parlera de de de la mixité sociale justement et donc les deux chercheurs vous présenteront les résultats euh d'évaluation qui euh qui qui qui des résultats sur les

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élèves de de ces politiques de mixité sociale et puis dans la troisème session on parlera d'orientation parce que c'est un sujet on voit que une fois qu'on a

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égalisé les niveaux scolaires si jamais on arrivait à les réduire à les égaliser davantage il y aurait encore un sujet d'orientation parce que à niveau égal selon l'origine sociale les élèves ont

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tendance à s'orienter de manière différentielle et et donc il suffit pas de égaliser les niveaux scolaires pour égaliser les trajectoires d'études et

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ensuite euh euh bah du coup les trajectoires professionnelles et donc les niveaux de vie donc c'est un sujet qui doit s'ajouter finalement toute la problématique d'orientation euh à aux problématiques de euh faire euh de

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réduire les écarts de de de performance à l'école alors on aura aussi une table ronde donc hein là j'ai dit les trois sujets euh compétences sociales et comportement mentale ensuite mixité sociale ensuite orientation et enfin

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nous aurons une table ronde avec quatre intervenants qui nous permettra d'élargir les sujets à d'autres sujets qui sont très importants également qui

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qu'ils choisiront de traiter mais par exemple on pourra revenir sur les propositions faites par le ministre il en a parlé dans sa vidéo de former des groupes de niveau et d'utiliser le

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redoublement comme moyen de réduction des inégalités sociales alors il se trouve que la littérature scientifique sur ces deux sujets apportent des éléments de réponse qui sont plutôt des éléments d'alerte des points d'alerte

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par rapport aux effets potentiels de ces deux politique là et donc je laisserai le soin aux intervenants la tableeronde et totalement à Marc gurgan puisqu idé le programme idé a a pu

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publier une une note sur les effets des GR groupe de niveau et puis sur le redoublement je signale une note de l'IPP en 2015 qui montre que c'est très coûteux

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le redoublement que les effets positifs sur les élèves sont absents ou très faibles donc a priori c'est pas une politique sur lequel les scientifiques peuvent apporter des

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éléments favoraablebl et donc on pourra effectivement en reparler lors de la Table Ronde puisque ce sont les les sujets apportés par le ministre on reparlera également de compétitions scolaires peut-être on reviendra sur les

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temps scolaires ce qui est une question aussi très importante et puis de mobilité étudiante dans la table ronde donc voilà les sujets que nous pourrons aborder et je vous remercie à nouveau pour votre

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présence donc je laisse la la la place Julien grenève va modérer cette première session et donc j'invite les intervenants de la première session Yann Algan et Carlo baronet à venir

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devant merci Élise c'est j'ai le plaisir de modérer donc la première session de l'après-midi et donc le titre c'est agir sur les compétences sociales et

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comportementales donc on aura le plaisir d'écouter nos deux intervenants donc Carlo Barone professeur de soci sociologie à Science Po qui nous parlera des effets des interventions de soutien à la

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parentalité sur le développement cognitif et socio-émotionnel des enfants et puis le deuxième intervenant sera Yan AlGaN professeur d'économie à HC qui nous parlera de l'impact des compétences

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socioomportemental sur la réussite des élèves donc chaque présentation durera 20 minutes de façon à ce qu' puis avoir puisse y avoir pour chaque présentation un temps d'échange avec la salle

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d'environ 10 minutes donc je sans plus tarder la parole à Carlo pour venir faire la prière présentation merci Julien je va présenter en anglais parce

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que ça sera plus clair et rapideationtionents c'est and reduce rel social inequali i would like to makeors ok vous ok

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ok mais je vois pas de traduction quand mêmeéle général [Rires] ok les rérature et j'aimerais égement n mil pineo and on s of French

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primary schoolécole primire fraise [Musique] sur l'impact de ces interventions encore je prés

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certain parler de la situation et que les FAM dans donc le système éducatif français dans le primaire rel

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STR pere d'abord les ENF que don surve de la enfant changer de les parents eux

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[Musique] sont études et ça a un impact que cela s'applique égalementforisim de enfants et on peut les

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motivertir partie de C mais parfois il ne SAV pas comment aider comment soutenir et nous verrons que dans cas é

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même la condition d'être en fait d'avoir un unable surage de leurs enfants l'idée par ces interventions est

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de doner des informations au parents on peut pas intervenir uniquement sur ce qui se passe à l'école peut intervenir sur l'environnement familial

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parce que c'est extrêmement important pour le développement des enfants en les parents et l'intervention de soutien parental et bien cela peut avoir un impact très

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important une analyse que qui a été men nous avons trava intervention on

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é donc ces interventions de soutien parental et nous avons identifier trois stratégies principales tout d'abord des

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interventions qui essayaient de et bien encourager les parents à stimuler leurs enfants dans le milieu familial àin afin de ag le développement des capacités

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cognitives et bagèr deuxè type d'intervention se concentrer sur les pratiques de discipline des enfants des parents à à

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dans l'environnement familial c'est-à-dire imposer un certain nombre de règles qui peuvent aider l'enfant à exerer un Meur contrôle donc sur son

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impulsivité par exemple son comportement et un trè type d'intervention l'idée et bien c'est que par une présence àit chaleureuse et très réactive et

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bien les motivations de l'enfant son bien-être et ses capacités socio-émotionnelles sont soutenu et renforcé alors permtez-moi de vous donner un exemple concret de cetien

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parental qui été couronné de réussite il cela s'appelle R et cela a été mené par des collègues pendant une année scolaire en fait la

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cible était des parents d'enfants qui donc était âge présscolairire donc l'équivalent de l'école maternelle et qui ont reçu trois SMS par semaine

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pendant toute l'année scolaire d'abord des messages factuels pour les informer et les motiver par exemple lisez une histoire à votre

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enfant cela pardon lire un une histoire à votre enfant le soir peut avoir un impact positif un autre type de message bien c'était en fait une suggestion du gestion d'activités à la maison par

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exemple lire régulièrement avec votre enfant tous les jours peut avoir un impact très positif le trème type deage avait pour but de renforcer et donc encourager l'action des

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parents donc nous avons mesuré quel était l'impact de ces intervention grâce à langage et cela avait également sur

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l'amélioration des des capacités en terme de savoir lire et alors c'est un exemple intéressant d'une n de communication avec les

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parents quand on pense à la manière de parler avec les parents et bien on pense souvent à les rencontrer à l'école mais on sait que si on organise

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une réunion par un professeurs certain parents ne viendont pas et ce sont souvent les parents euh qui auraient le plus besoin de

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soutien le ftion parentale et tous ceux qui ont organiser ce type de réunion que ce soit dans le primaire ou dans le secondaire savent que qu qui

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se h alors que il on peut euh partir du principe que la plart des parents ont un téléphone portable et que c'est donc facile de les euh toucher de les atteindre par le B

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des c'est un exemple intéressant parce que cela montre que des interventions assez modérées assez légèr c'est-à-dire juste un partage

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d'information peut et bien aider euh à avoir un impacte sur le comportement des parents auprès de leurs enfants et avoir une incidence sur les capacités socioémotionnelles des enfants et leur

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développement à certaines interventions qui peuvent être et bien il y a un certain nombre de barrières à l'implication des parents par

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exemple en par dansz de défavorisé bien il y a un manque de confiance en il y a laère la langue également il y a également bien

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des moments de stress dans leur vie quotidienne qui font qu'ils ont moins de temps et ressources mentales consacré à leurs enfants il est très très important

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de tenir compes de ces barrières de cesstacle dans ses interventions pour trouver le bon canal de communication avec eux cet exemple en fait au centre de cvention il

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y avait un certain nombre de recommandations clé qui ét spécifi par exemple ch des ctines à vos enfants donc

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l'idée éta qu'il fallait adapter ces recommandations au fur à mesure que les enfants grand mais ement l'idée est de suciter

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l'invention des parents venir encer le dévelement de capacité en tout au de leur scolarité par exemple bien les parents

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peuvent essayer de encer la motivation alors nous nous sur tris types de motivation motivation intrinsèque donc

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fondamentalement la mesure dans laquelle les enfants s'intéressent à ce qui est fait à l'école et ont du plaisir à apprendreation contrôler donc il pensent qu'étudier est

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important pour leur avenir qu'il aiment étudier ou pas et motivation identifiée qui dans notre cas spécifique à des

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itemes euh où les enfants ont déclaré qu'ils étudient parce qu'ils ne veulent pas décevoir leurs parents ou leurs enseignantsors notre étude nous avons essayé de mesurer dans quelle mesure ces

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motivations diffèent euh en fonction donc de euh euh du parcours social et de l'origine sociale nous nous sommes rapproché de

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177 class de CP et nous avons diffuser des questionnaires à la FO pour les enseignants les parents et les élèves les données que je vais partager

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avec vous maintenant se réfère au début du CP donc nous sommes en novembre préparer et nous allons voir un nombre de données dans lesquelles nous avons

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exploré certaines carises ENF parents selon Lee social donc vous voyez à à gauche selon le niveau d'éducation des parents au milieu

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leur statut socioéconomique et euh euh à drit leur origin à gauche niveaueducation doncè second ou

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supérieur euh au milieu aès à la CP le statut socioomique des parents et à droite si les deux parents sont nés en France ou si l'un

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des parents est né à l'étranger ou les deux est ce que vous voyez ici c'est qu'en fait euh il radiant assez pertinent quand vous regardez ce qui est

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en vert c la motivation contrôlé donc j'étudie parce que on me dit que c'est important pour mon avenir et là vous voyez que un milieu privilégé a une

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incidence une certaine mesure aussi pour la motivation identifier j'étudie parce que je ne veux pas décevoir mes parents on beaucoup

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VO de différences pour ce la motivation intrinse des enfants j'ai à prendre mais bon gardez à l'esprit que c'est vraiment

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au tout de la classe de donc les enfants com donc l'école primaire avec différents niveau de motivation et différents types de motivation que l'on peut corréler à leur milieu

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sociale deuxème type d'influence parentale activité activité ludique par exemple que les parents et les enfants euh à la maison regardez les colonne bleu

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euhité à la maison faire un puzzle un jeu société peindre ensemble et cetera là nous observons des inégalités vraiment très important en fonction du

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d'éducation des parents de leur statut socio-économique ou leur relig éthnique ces activités sont extrêmement importantes parce que elles vous permettent le développement des

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capacités C capacité langagière de enfant également parce que en faisant un puzzle ils apprennent les enfants appr prennent la pacienceenent a dire un plan pour

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R pour ê T et ces capacités qu'ils vont déveloeront préccole donc nous voignons des gradients sociau très

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nets et également pour ce qui est de la colonne plutôt en BGE qui donc la participation dans la vie de l'école c'est donc les parents qui vont

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au réunion par en professeur plus fréquemment par exemp concernant deux autres dimensions et plus euh euh modér ion euh entre parents et enfants

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sur ce qui se passe àcle on voit que c'est à peu près au Mme et également un indice de parentalité progressive alors ce qu'on

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entend par c'est la mesure dans laquelle les parents expliquent les règles à la maison à leurs enfants au lieu de les imposer uniquement par punition ou des

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récompenses nous avons éement investiguer pour savoir dans quelle mesure euh la gestion des écrans et la surveillance des devir avvec un

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impact donc dans quelle mesure les et font respecter des règlesair conernant euh l'utilisation le temp un écran la surveillance des devoir en BL euh donc

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c'est à la fois le degré d'autonomisation de l'enfant est-ce que euh est-ce que ils sont en mesure d'être en autonomie tout enant

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conentré et vous voyez qu'il y a des gradients assez important mê assez significatif euh ce qui veut dire qu'il y a un

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lien significatif entre le milieu social et les pratiques en matière de discipline des enfants et la capacité pour des enfants à se

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concentrer et à se contrôler à l'école nous avons égalment explorer la manière dont les parents

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Ré à l'école imag à à l'école en réagir en disant je sa pas les et les parents peuvent réagir

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en le disant que non ce n'est pas le cas alors il y a d'un côté si vous voulez un un petit peu figé c'est-à-dire et bien les capacités sont telles qu'elles sont et ça peut pas

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changer esprit dans lequel sont à la FO les parents et les enfants et bien face à des difficultés ou des défis et bien les enfants seront moins motivé pour faire des efforts parce qu'ils pens que

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les efforts ne pont pas parce que ce qui compte c'est en fait les dispositions naturell à TR les parents enfant qui ont un état d'esprit plôt

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euh P que en faisant des efforts on peut progresser et bien l'impact être inverse ce que nous voyons en bleu sur le niveau

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d'éducation soci l'origine euh des parents et le lien avec C état d'esprit donc de d'effort qui peuvent

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être couronnés de succès c'est en bleu contreosé à ce en orange cons ce que nous voyons à l'écran

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maintenant la métance des enfant tel que évalué par design ilondu donc à neufognition et famentement la

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capacitéant au processusentissage donc on peut euh ainsi définirendance et adapter sa stratégie

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d'apprentissage la stratégie d'apprentissage à l'école et cela est valable au cour du tout le par scolaire ce que l'on voit c'est qu'il y a des écars vraiment très important des

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gradients comme on les appelle en particulier euh corrélé au niveau d'éducation et au statut socioéconomique des parents donc les parents qui ont un

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niveau d'éducation supérieur qui ont un M qui les rattache à une catégorie professionnel plus favorisé et bien ne vont pas aider enfant à réfléchir à son

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apprentissage donc quelle stratégie par exemple être mise en œuvre que ce soit pour faire un et pourre réutilis le préparer le le

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de nous sommévaluer ces interven en utilisant un ESS contrôler randomisé nous des

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par des enseant avant l'intervention ensuite a eu Liu l'intervention nous avons un GR et nous avons les mêmes questionna

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postinvention et ca nous Perm de ruire toutes ces également en comparant avec les évaluations nationales en français et en mathématique alors

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intervention intervention à Prom un de et en fait toutes les parents

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projet donc il son r un formulaire de consentement dephone et nous utilisons ce numéro de téléphone pour envoyer des SMS donc par semain dans lesquelles nous

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présentons le contenu de la vidéo de la semaine nous essayons de les encourager à visionner la vidéo et nous donc donons

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le lien pour visionner la vidéo nous présentonsents en fait des compétences des motivation des attitudes qui peuvent être bénéfiques à leur apprentissage

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puis nous expliquons aux parents qui peuvent avoir une influence sur ses attitudes ses compétces ses motivations et enfin nous fournissons des suggestions

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concrètes des astuces sur la manière dont ils peuvent mettre en œuvre et bien certaines certaines DEES de ces as leurs

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interactions journalières avec leurs enfants les vidéos sont courtes 5 minutes dans une simple et sont disponible dans plusurs bloges pour les parents donc

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à et nous insistons sur le fait que les parents peuvent jouer un rôle absolument crucial tous les parents peuvent aider leurs enfants le niveau d'éducation et leur niveau de français

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euh nous insistons sur le fait que les parents ne sont pas si remplacer les enseignants ou euh faire de l'enseignement euh à l'le à la maison par exemp les TR type de

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suggestion euh des activités ludiques euh donc euh euh quel par ENF euh peuvent euh sejore des des rituel journaliers euh dans l'environnement

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familial et les attitudes plus générales des parents qui peuvent être donc facteurs de succès euh ce qui nous renvoie à l'état d'esprit positif euh que j'exprimais avant sur le fait que on

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puisse s'améliorer euh lien euh quiavance voicii le résumé euh ch d'abord les viddé

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euh et les parents dans le PE rituel journal dans le interaction avec lesuv venir encourager la motivation desfants

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u nous avons les vidéos 8 à 11 qui concerne plutôt la manière dont on peut imposer certaines ENF s'accorder sur règles qui vont aider les enfants à mieux contrôler leur impulsivité et là

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aussi ça va permettre à l'fant de mieux apprendrecole et les vidéos 15 plus à la metacognition c'està-dire permettre aux enfants

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d'avoir de rité sur apprentissage l'idé que les parents aider les enfant à devenir motiv et des apprenant mieux

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organisés et nous verrons quel a été le degré de réussite dans cet [Applaudissements] effort merci beaucoup peutre que je propose qu'on

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regroupe je propose qu'on regroupe les questions peut-être à la fin pour la présentation la présentation d'Ian et qu' on passe tout de suite à la présentation de Yan [Applaudissements]

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[Musique] [Applaudissements] AlGaN bien bonjour à toutes et à tous merci beaucoup à ellise à Stanislas à l'ensemble des équipes du CEN

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d'organiser cette conférence et très heureux de pouvoir y présenter et d'être dans un lycée voilà pour avoir ce moment de partage avec vous donc moi je vais me focaliser sur un travail sur les

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compétences socio-comportemental que nous menons principalement avec Élise je vais premièrement vous présenter qu'est-ce qu'on entend par les

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compétences socio-comportementales stanisas en a déjà un peu parlé Elise Carlo mais vous redonner un peu quelques éléments de contexte en essayant en particulier de vous montrer une spécificité

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française et puis surtout dans une deuxième partie je vais insister je vais essayer de partager avec vous sur l'importance de développer ses compétences tout d'abord alors ce qu'on appelle le triple dividende alors je

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suis désolé je je suis économiste donc j'utilise terme de dividende mais donc le triple bénéfice si vous préférez aussi bien sur la réussite scolaire des élèves mais aussi ensuite sur le inseration professionnelle et plus

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généralement l'impact sociétal si on veut construire une société résiliente socité de confiance former très tôt nos jeunes enfants sur ces compétences et un enjeu assez crucial et puis on conclura

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sur quelques recommandations et en particulier sur des mises en place d'interventions dans la ligée de celle que vous a présenté Carlo mais en travaillant plus sur avec les professeurs donc tout d'abord sur ces

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compétences sociocomportementales ou alors psychosocial c'est effectivement des des grands mots qui sont utilisés avec beaucoup d'hétérogénéité je vais simplifier peut-être trop à l'extrême mais pour

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illustrer le propos en les distinguant en deux grands champs vous avez le premier champ que nous on qualifie de compétences comportementales on est plus dans le rapport à soi là on va travailler sur les questions d'estime de

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soi d'optimisme de compétences mais j'aimerais insister sur deux choses très importantes l'esprit de développement Carlo vous en a déjà parlé les question de grosse mindset c'est quelque chose d'absolument essentiel est-ce que vous pensez que l'intelligence est innée

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tombe du ciel dit autrement est-ce que vous pensez que vous êtes nul en math par essence d'accord ou est-ce qu'au contraire l'intelligence c'est comme un muscle ben ça s'exerce au fur et à

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mesure les neurones se connectent se développent et vous n'avez pas du tout de vision fataliste deuxème dimension de ces compétences comportementales c'est ce qu'on appelle tout ce qui est locus de contrôle c'est très lié est-ce que

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vous pensez que les votre réussite scolaire est le fruit de vos fort ou est lié d'une certaine façon à des éléments extérieurs par exemple en particulier vos éléments familiaux ou autres circonstances et

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c'est d'autant plus important dans un contexte là de débat sur les inégalités sociales que comme a pu vous le montrer Carlo dès le CP en fait sur ces questions de grosse mindset vous avez ou d'esprit développement des grandes différences en fonction du niveau

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d'éducation ou d'occupation des parents sur cette dimension là la France euh accuse un très grand retard là je vous montre l'évaluation dans PISA alors on va avoir la la la la nouvelle mouture de

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PISA je pense d'ici fin de semaine ou semaine prochaine où on aura des éléments sur la réussite scolaire mais aussi sur des éléments de compétences comportemental bien sûr on n'est pas très bon en terme de réussite scolaire

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mais on est un peu dans la Grosse moyenne alors pas de aucune raison de jouer cocorico mais on n'est pas dernier là où on est dernier c'est sur le déterminisme social donc là

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effectivement on a une vraie problématique mais quand on essaie d'expliquer d'où vient ce déterminisme social pour nous il est fondamentalement lié justement à cet autre volet qui est sur les compétences comportementales et

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la prochaine enquête de PISA va apporter des nouveaux éléments alors j'ai pas les résultats encore mais en tout cas je sais qu'il y aura une partie sur les compétences socioomortementales et vous voyez là sur la partie un peu de grosse mindset d'état d'esprit de développement

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je vous représente l'ensemble des pays hein de l'OCDE lors de de la dernière enquête de 2000 18 et ce que vous voyez c'est l'écart à la moyenne donc si c'est positif si c'est au dessus de zéro ça veut dire que les élèves de 15 ans ont

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un esprit de développement dans ce pays supérieur à la moyenne et inversement lorsque vous êtes négatif ça veut dire que vous êtes en dessous de la moyenne et on constate à chaque fois qui a une très grosse fraction donc la France ici est enfoncée on est en dessous de la

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moyenne des pays de l'OCDE on est bien dans le dernier quart et une fraction essentielle des Français sont des je de nos jeunes sont persuadés d'être en fait que l'INT gens c'est inné et d'être mauvais en mat par nature et ça c'est

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c'est un véritable problème je prendrai une comparaison avec la la la la natation si vous apprenez à des jeunes enfants à nager en les plongeant dans une piscine et en le disant de toute

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façon vous allez couler quels que soi vos efforts ils vont couler c'est exactement la même chose si vousz le dites qu' sont nuls par nature en mathématiques et qu'il n a strictement quels que soient les efforts

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à accomplir ne pourront pas améliorer leurs résultats ça ne sert à rien de rajouter des heures de mathématiques à quel que soit les niveaux donc encore une fois on ne dit pas qu'il faut

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uniquement insister là-dessus les compétences socio-comportementales et compétences académiques renforcer les compétences aciques les savoirs fondamentaux sont absolument fondamament cruciaux de la même façon peut-être que

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le dédoublement des classes était absolument essentiel notre seul point c'est de dire qu'il faut marcher sur différents piliers et lorsque vous rajoutez des heures

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d'accord uniquement académiqu il faut aussi changer un peu le mindset des enfants pour qu'ils aient le goût de l'apprentissage et qu'ils se disent que ça sert à quelque chose donc on le retrouve sur ces compétences socio sur

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ces compétences comportementales une spécialité française un peu dans toutes les dimensions là j'ai insisté sur le gross mindset parce que vous allez voir c'est vraiment une dimension très très importante mais lorsque vous les interrogez sur leur anxiété sur leur

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perception de leurs compétences en mathématique leur esprit de persévérance locus de contrôle lorsque vous les comparez avec un certain nombre de pays de l'OCDE à chaque fois on est classé moins bien donc là ce que je vous représente en noir à nouveau c'est

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lorsque vous êtes en dessous de la moyenne ça veut dire que vous avez un niveau plus faible donc en anxiété on est au-dessus de la moyenne la France est en noir par rapport à des pays comme les États-Unis l'Allemagne ou les pays du Nord euh mais sur les questions de

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perception de compétence locus de contrôle persévérance on est toujours nettement en dessous de la moyenne par rapport à l'ensemble des pays donc voilà pour ce que j'appelle les compétences comportementales sur les compétences euh

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social donc 2uxème dimension très importante là on est plus dans le rapport aux autres quel est votre alors votre degré de confiance dans les autres quel est votre degré d'empathie on

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insiste surtout dans tous ces dans dans tous ces travaux sur quelle est votre capacité vraiment on qualifie ça de perspective taking c'est-à-dire quelle est votre capacité à à prendre la perspective de

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l'autre et à comprendre les intentions des autres d'accord ça c'est une seconde dimension absolument essentielle et là je on va vous montrer dans un instant pourquoi c'est essentiel mais là encore une fois la France est vraiment très

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particulière je vous représente ici les résultats de l'enquête PISA donc Onon avait beaucoup documenté avec Élise dans dans dans une note du Conseil d'analisese économique avec Corine Prost en 2018 où vous avez l'écart à la moyenne

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de l'indice de coopération de l'OCDE alors cet indice de coopération vraiment regroupe différentes dimensions d'activités en classe déjà votre niveau de confiance dans dans dans les autres élèves dans l'institution mais aussi par exemple la fréquence avec laquelle vous

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travaillez collectivement sur à résoudre des problèmes euh en particulier en mathématique et là en fait on n'est pas avant avantdernier

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on n'est pas avantdernier on est dernier mais de tous les pays de CDE et de très loin euh donc on est c'est ici hein en rouge et ça ça doit vraiment nous

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interpeller c'est quelque chose qui ressort aussi d'autres types d'enquêtes en particulier les enquêtes teams ou pears qui rentre plus précisément sur l'activité pédagogique qu'est-ce que qu'est-ce que font les enseignants

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pendant 1 heure de classe et qu'est-ce qu'apprennent les élèves et très tôt on voyait que la France décrochait avec un peu près 2 tiers de jeunes adolescents à l'âge de 15 ans déclarant ou d'adolescent déclarant passer donc les 2

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tiers déclarant passer pratiquement l'entièreté de leur temps à plus prendre des notres et à ne jamais travailler en groupe ça veut pas dire qu'il faut tout le temps travailler en

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groupe plein de pays aussi utilise des méthodes avec un enseignement relativement magistral la question c'est celle de l'équilibre entre les différentes méthodes et là la France accuse une certaine

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singularité donc pourquoi est-ce qu'on se focalise sur ces compétences parce qu'elles sont alors on va pas dire que c'est des compétences miracles encore une fois on va revenir sur les questions

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de savoirs fondamentaux elles se substituent pas mais elles sont extrêmement complémentaires pour expliquer tout d'abord la réussite scolaire et puis après plus généralement la réussite en tant que citoyen et tout au long du

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cycle de vie de ces jeunes enfants donc tout d'abord le point de vue de la réussite scolaire vous avez maintenant un très grand nombre de travaux de recherches qui montrent vraiment les

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bienfaits d'intervention sur ce qu'on appelle l'esprit de développement donc c'est une littérature très riche en particulier donc dans les pays du Nord en Norvège mais en particulier aux États-Unis avec des travaux un peu

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fondateurs de jaer et de co-auteur qui montre que sur des grands échantillons représentatifs d'élèves de 3e le fait d'avoir des choses spécifiquement sur l'esprit de développement augmente vraiment la réussite scolaire alors

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comment comment est-ce que vous vous intervenez en fait c'est assez simple hein c'est par exemple ne serait-ce que de montrer au départ une vidéo sur la façon dont le cerveau fonctionne d'accord et donc vous avez cette

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comparaison tout d'un coup on voit un cerveau qui comme un muscle lorsque vous l'entraînez petit à peti fait des connexions et se développe mais rien que ça ça change l'état d'esprit he et c'est

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une spécificité de l'ensemble de ces études c'est que vous voyez les interventions sont souvent très soft très légères mais change radicalement la

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perspective on a étudié euh avec Coralie Andrien etise et d'autres co-auteurs une intervention aussi en France sur un dispositif qu'on appelle énergie jeune c'est une association donc

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c'est dans des activités extrascolaires qui intervient pour avec des en général plus des des des professionnels des personnes en emploi en entreprise ou autres qui

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viennent sur des activitéscolaires qui essayent justement d'avoir un peu un discours inspirationnel ça ça ressemble un peu les zéros au zéos de la réussite qui vous montre qu'on qu'on peut réussir et puis c'est là où il y a eu des déjà des quelques premières vidéos sur l'état

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d'esprit de développement et on montre que juste 12 sessions animées par cette association de la 6e à la 3e a un effet positifs sur les perceptions des chances de réussite le comportement et les résultats scolaires alors on trouve pas

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des effets aussi remarquable que l'on aurait espéré euh en terme de magnitude je reviendrai là-dessus ça montre aussi l'apport de la recherche c'est te dire bah il y a pas de recette miracle mais

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quand on trouve que des résultats sont peut-être pas aussi importants que d'espérer peut-être qu'il faut changer un peu le protocole là vous voyez en général ces interventions sont souvent soit sur les élèves soit à l'extérieur de l'école mais pas directement sur les

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professeurs et je reviendrai sur une dernière intervention qu'on essaie de faire c'est de changer directement les pratiques pédagogiques des enseignants en particulier sur les problématiques d'esprit de

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développement 2ème euh dimension euh sur laquelle j'aimerais insister c'est plus des interventions sur la sur les compétences sociales donc encore une fois euh il est possible de les développer euh et dès le premier âge

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d'ailleurs à tout âge hein vous avez beaucoup de littérature qui vous montrre que ces compétences sociales même si c'est mieux de les développer euh dès la prime enfance peuvent se développer tout au long euh du site de vie et là on commence à avoir à nouveau un certain

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nombre d'études qui vous tout le bienfait de développement de ces compétences alors j'en citerai je me focaliserai sur une étude récente que nous avons

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publié sur une expérience de Montréal qui se focalise sur des jeunes enfants qui à l'âge de 6 ans à Montréal sont des par les familles et par les enseignants

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comme celles comme ceux le le plus présentant le plus de déficit de compéten social d'accord donc en particulier avec même des des des des comportements un peu

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d'agressivité des lacunes aussi à à se reféfrainer à siscipliner et ça venait du fait que c'était souvent de jeunes enfants qui eux-mêmes avaient été victime de violence d'accord donc on parle vraiment

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des du du quart des enfants qui é c'est le le le plus victime de violence et donc qui avait tendance à tout le temps mal interpréter les intentions des autres donc typiquement ils sont bousculé dans une dans une salle de

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classe ou dans une cour nécessairement il l'interprète comme un acte malveillant et donc il se ment à réagir de façon agressive et la personne qui avait développé ça donc Richard tremblé

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é un psychologue qui après une trajectoire qui a commencé de façon qui était plus dans des au départ comme éducateur dans des dans dans des prisons pour pour

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adolescents et qui a commencé à développer euh je je donne cet exemple là parce que ça vous montre bien l'importance du mindset qui déjà s'est dit il fallait intervenir beaucoup plus tôt et qui a

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commencé à développer aussi certaines pratiques et je vous donne juste un exemple sur une pratique qui a été aprè reprise dans ce qu'on appelle la cognitive behavior therapy sur le jeu de la balle vous prenez donc avec des

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jeunes de 15 ans à 17 ans dans des lieux spécialisés relativement violent vous prenez un éducateur éducateur a une balle dans la main et euh vous dites à ces jeunes adolescents vous avez vous

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pouvez utiliser tous les moyens que vous voulez pour récupérer la balle donc utilisez ce que vous voulez alors là il se donne à cœur joie torsion du

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dorsal clé de bras et cetera l'éducate en général est assez costaud et garde la balle et à la fin il se tourne juste vers les adolescents disant mais il y a qu'une chose que vous que vous avez pas demandé votre c'est

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quoi voilà bah alors vous vous avez des compétences sociales très développées voilà il suffisait juste de dire mais est-ce que tu peux me donner la balle et là en fait les adolescents changent de

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mindset j'insiste juste sur cet exemple il est pas à propos parce que on va pas parler là de jeunes ensuite qui sont dans cet état à ces niveau de de de violence mais pour bien insister que

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c'est parfois des interventions très légère mais qui vous change votre état d'esprit et à partir de ça donc lui a voulu développer une expérimentation à Montréal où il travaille énormément sur des

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interactions sur des jeux de rôle à deux ou à TR c'est c'est aussi un peu ce qui est repris maintenant par exemple au Danemark sur les problématiques de harcèlement comment vous mettez en situation dans des situations sociale conflictuelle donc typiquement bah voilà

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je suis bousculé dans la cour d'école qu'est-ce que je fais déjà je réagis pas je compte jusqu'à je compte jusqu'à 10 je respire et puis après comment est-ce que j'interprète la volonté de l'autre est-ce qu'il avait de mauvaises intentions ou pas je me mets et puis

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après j'essaie de trouver une solution non agressive à cette situation et puis petit à petit on travaille vraiment sur des jeux de coopération donc voyez c'est des choses assez légères et qui s'avère être assez remarquable

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ensuite sur le dévelop des enfants tout d'abord je vous donne je vous montre l'impact ici alors je sais pas si vous le voyez très très bien mais vous pouvez vous concentrer sur le graphique tout en haut en droite on

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montre on on distingue le groupe d'enfants qui ont reçu cette formation entre 7 ans et 9 ans d'un groupe de contrôle qui ne l'a pas reçu d'accord donc on tire au sort pour être

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sûr que les deux groupes sont ont des caractéristiques comparables et en fait ce qu'on montre c'est que vraiment le niveau de confiance du groupe traité qui reçoit ses compétences se met à vraiment progresser énormément et puis on les

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suit donc ça c'est ça a été le fruit de notre rencontre donc moi j'étais un peu jeune dans les années 80 mais lorsque je l'ai rencontré le but a été ensuite d'appareiller cette expérience avec des données administratives de de de

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Statistique Canada donc l'Institut Statistique Canada où on a vraiment l'ensemble des des descriptions sur leurs revenus sur leurs résultats scolaires sur est-ce qu'ils ont eu un épisode de criminalité

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ou pas et on s'aperçoit déjà sur les résultats scolaires vraiment un impact absolument remarquable avec une hausse de 14 points de probabilité d'obtenir un baccalauréat par rapport au groupe qui n'a pas reçu ce type de formation

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d'accord donc c'est vraiment colossal et puis ensuite au cours plus en terme d'insertion professionnelle on montre par exemple que vous avez une augmentation des revenus annuels du travail de 20 % pour

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le groupe de traitement en en bleu par rapport au troupes de contrôle euh en rouge euh donc avec une augmentation très forte des revenus annuels c'est le graphique tout à droite je je vais pas

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commenter la la barre en vert mais donc vous voyez le le groupe bleu euh qui a reçu ce ce coaching à vraiment des revenus plus élevés et puis vous avez des baisses du taux d'inactivité une baisse du fait d'être de recevoir plus

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des des des transferts sociaux euh et Infiné je conclus par ce point c'est un bénéfice aussi pour la société très fort tout d'abord parce que les taux de

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criminalité baissent parce que vous avez aussi une des personnes en bien meilleure santé mais pu généralement aussi parce que ensuite la trajectoire euh sur le marché du travail

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euh permet d'être beaucoup moins euh sur des prélèvements sociaux et avec des rémunérations plus élevées et infé euh on conclut que le fait d'investir 1

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dollar à l'âge de 8 ans rapporte 11 dollars à 39 ans donc c'est un rendement très très élevé alors c'est peut-être une approche très économique mais d'un point de vue d'un décideur public de savoir où mettre de l'argent quand on a

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des rendements aussi élevés c'est très important et puis généralement stanisas en a parlé euh ça aussi après des impact sur comment est-ce que je créer une société avec des jeunes qui sont plus qui ont

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plus confiance et qui ont l'habitude de coopérer alors en terme de recommandation j'aimerais juste insister sur un point euh sur un programme on a essayé de se dire mais avec toutes ces recherches

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est-ce qu'on peut pas des mettre en place un programme un peu idéal de formation mais qui soit de formation directement des enseignants voyez si je reviens sur énergie jeune ce dont je vous ai parlé on trouve des résultat

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quand même très intéressant mais euh un peu frustrant sur l'impact l'une de nos hypothèses c'est peut-être que ces interventions avaient lieu à l'extérieur de la classe si on ne change

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pas la posture pédagogique des enseignants eux-mêmes si on les entraîne pas eux-mêmes dans leur persure à développer l'état d'esprit euh de ce qu'on appelle le gross mindset si on les apprend pas à travailler sur la

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coopération sur des microstructures on aura du mal vraiment à changer ensuite ses compétences chez les enfants donc on a designé on a mis en place un une grande expérimentation qui s'appelle motiveaction qui donne permet de donner

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vraiment une mallette euh euh une mallette des parents clé en main par exemple comment je fais travailler en groupe euh mes élèves ben en regardant le programme de CP dans l'apprentissage

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de la lecture et ben le premier fera le le le sujet je le deuxème fera le verbe le troisème fera l'adjectif ils sont obligés de s'écouter et ils apprennent alors je ne vous révèle pas tout et je

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je ne vous donnerai pas cette mallette tout de suite parce qu'on est encore en train d'expérimenter euh je ne vous donnerai pas les résultats non plus euh parce qu'autrement mes camarades diront que je suis ascientifique et il faut

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attendre la fin des évaluations mais c'est plutôt positif voilà je resterai juste à ce niveau-là et on va essayer un peu de l'élargir ensuite à d'autres d'autres académies ça s fait avec l'Académie de Paris et de Versailles

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pour le moment voilà donc on a besoin de VOUS enseignant on a besoin de professeurs on a besoin cherur et on a besoin du conseil scientifique pour pouvoir élaborer ce type d'expérimentation merci merci beaucoup merci Carlo alors

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peut-être qu'on peut prendre quelques questions et puis ensuite laiss le temps de répondre alors je dans lesux pas très bien des doigts qui se

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lèvent une question ici bonjour merci pour vos interventions qui était très enrichissante et intéressante j'aurais une question par

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rapport l'intervention de Monsieur baron déjà qui concerne la coéducation qui est effectivement importante avec les parents savoir pourquoi ne sont pas un

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peu plus disséminés dans dans les écoles les espaces parents où du coup l'implication de ceuxci est plus importante parce que plus facilitatrice je saurais pas répondre

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pour vous donner la la raison pour laquelle c'est pas assez fait mais ça me per évidemment une une stratégie d'intervention qui me semble très prometteuse après encore une fois l'enjeu me semblea être de réussir à

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faire arriver dans l'école tous les parents pas seulement ceux qui sont plus sensibles et motivés et plus à l'aise plus proche de la culture scolaire

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merci une question j'ai une autre question qui s'adresse à Monsieur AlGaN concernant les compétences psychosociales euh moi je je je l'étudie par rapport à

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à d'autres critères des élèves dans le casadre des troubles neurodéveloppementaux c'est quelque chose qui est encore très peu appréhendé par les professionnels et on trouve vraiment très peu de

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professionnels exerçant dans ces compétences dans le milieu libéral et aussi dans le milieu hospitalier donc je voulais savoir si vous aviez euh des formations spécifiques pour les

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enseignants par rapport à ça et ben bienvenue à la formation Motivaction donc c'est on on a développé effectivement alors pour être très franc on n'est pas les premiers non plus et cetera mais on a on a mis en place

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effectivement une formation dans le cadre de ce protocole de cette expérimentation motiveaction qui se déroule en 3 jours il y a une partie vraiment sur l'état d'esprit de développement l'autre puce j'ai pas eu le temps de revenir dessus mais c'est ce

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qu'on appelle un peu l'évaluation formative oou est-ce que vous êtes vraiment dans une culture plutôt que de du classement d'avoir vraiment une culture du du feedback du retour aux élèves avec une posture pédagogique différente celle de la progression et

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puis un troisième module qui est vraiment sur euh euh des structures micro coopératives comment est-ce que vraiment j'apprends à partir du programme euh aux élèves à coopérer euh

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dans dans dans l'acquisition en mathématique euh et en français donc voilà alors c'est ces formations pour le moment elles sont plus développées dans le cadre d'une expérimentation si cette

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expérimentation s'avère avoir des résultats qui sont concluants euh bah vra simplement voilà la prochaine étape sera de l'ouvrir et de proposer en particulier dans les nouvelles écoles de

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formation des des différentes académies alors bonjour j'avais une question Marie Varin enseignante de CP et ma question s'adresse à Monsieur

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baronnet aussi sur votre expérimentation vous avez parlé donc de 1 2 3 CP je trouve ça très intéressant ma question était d'abord quel était l'émetteur pour la

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réception de toutes ces questions ces vidéos et de ses conseils aux parents et ça portait aussi sur les conseils parentaux comment ils étaient

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reçu parce qu'on a vu avec avec le deuxième intervenant excusez-moi j'ai oublié votre nom que les compétences sociales étaient très importante pour pour pour les enfants qu'ell soit

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déjà acquise dans le milieu familial je crois oui je sais pas si j'été très clair peut-être un élément que je peux ajouter que j'ai pas mentionné dans la présentation c'est que euh euh en fait

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notre étude se déroule sur 2 années et nous avons passé la première année a essayé de de tester cette intervention et euh nous avons reçu plein de retours de la part d'enseignants et de parents

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que nous avons utilisé euh pendant la 2e année d'intervention donc effectivement les parents nous ont signaler plein de petits éléments qu'il fallait ajuster

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clarifier afin que euh les contenus les messages soit perçu comme clair efficace convaincant pertinent par rapport au routine familiale euh pendant la 2e

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année nous avons euh aussi euh essayé de de de voir dans quelle mesure les parents regardaient effectivement les vidéos alors euh évidemment pas tous les parents

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regardent les vidéo euh et et mais on a un comment dire une un pourcentage suffisamment important de parents qui ont regarder un un nombre suffisant de vidéos pour nous faire penser que on

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pourrait impacter les les les routines et le comportement d'une partie des parents après encore une fois ce genre d'intervention notamment quand on on cible des population défavorisé on sait

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très bien que modifier les comportements des parents est toujours un très grand défi merci pour votre réponse merci bonjour

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merci je v revenir sur les les résultats des CP qui avait des déficit de compéten sociales sur l'expérience de Montréal enfin sur le l'étude à Montréal je voulais savoir si on avait

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euh évaluer le lien avec les troubles du neurodéveloppement et les troubles de la tentention euh en particulier très bien alors pardon j'ai quand on a la camé ah oui pardon excusez-moi pardon je suis navra

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euh alors oui il y avait il y a eu pas mal de d'études à ce moment-là sur les corrélations avec les des troubles de la tension maintenant c'est une expérimentation qui a eu lieu au début

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des années 80 donc pour être très franc dans un moment où où le champ disciplinaire les mesures les conceptes étai peut-être moins développé que que les nôtres à l'heure actuelle donc on

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trouve quelques tests he de trouble de la tension et on voit effectivement qu'il y avait vraiment un déficit très fort et c'était un peu les donc c'était un un prédicteur très très fort de leur déficit de de compétence

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maintenant c'était pas ce terme là qui a été utilisé au début des années 80 bonjour moi je suis chef de département dans l'autre bout de la chaîne dans l'enseignement supérieur et

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j'avais des une question pour vous monsieur baronet c'est quels sont les résultats de votre étude qui vous ont surpris à ce jour intéressant peut-être un des résultats qui nous a surpris que nous avons

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discuté essayé d'interpréter et lié à ce qu'on a appelé l'indice de progressive parenting donc la manière dont les parents présentent les règles à la

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maison les expliquent et essayie de les justifier plutôt que de les imposer à leurs enfants parce que à partir d'autres études menées dans d'autres pays pays on avait on a des indications

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comme quoi les parents les plus privilégiés favorisés ont une tendance à adopter des des styles de de parenting plus plus ouvert et et par contre ben on

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n'a pas retrouvé ça chez les parents français ça nous a semblé ça nous a paru assez intéressant euh voilà par exemple pour pour mentionner une aussi on s'attendait de

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voir que de d'observer des gardiens sociaux assez importants par rapport aux motivation intrinsèque des enfants ce qu'on n'a pas vu encore une fois c'est le début de du CP donc ils peuvent peut-être euh émerger dans la suite et

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par contre on a vu que comment dire on a des indication que les parents favorisés arrivent plutôt à motiver leurs leurs enfants à avec une sorte de pression psychologique lié à l'utilité

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instrumentale des apprentissages ou euh comment dire é tuud parce que c'est important pour nous plutôt que en stimulant des des motivations

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intrinsqu merci je bien qu'il a encore des questions mais je pense qu'il va falloir qu'on arrête là parce qu'on a déjà en fait dépassé beaucoup le temps imparti on va passer à la deè saon donc je je passe la parole à Elise remerci

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nos intervenants merci Julien donc merci beaucoup pour cette première table ronde on on pour cette première session pardon donc on va passer tout de suite à la deuxè session qui porte sur la question

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de la mixité sociale et des effets de la mixité sociale sur les performances éducatives mais aussi sociales des élèves donc on va d'abord écouter Julien Grenet qui est directeur

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de recherche au CNRS et économiste à l'École d'économie de Paris puis ensuite nous aurons Nina qui n'est pas encore là donc je la présenterai tout à l'heure donc Julien je te laisse la parole merci donc je change de casquette maintenant

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je présente euh je suis pas trop sûr comment on passe les slides c'est c'est bouton vert donc et rouge pour revenir parfait merci beaucoup merci Élise merci Stanislas merci au

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Conseil Scientifique d'avoir organisé cette journée importante je crois pour pour présenter ensemble de de résultats ouvrir les discussions aussi parce que on est loin d'avoir des certitude sur sur beaucoup des des des dispositifs

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qu'on peut envisager pour pour réduire les inégalités alors ce dont je vais parler dans cette présentation c'est c'est un retour en fait sur une une série d'expérimentations qui ont été lancé à la fin de l'année 2015 par la

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ministre de l'époque Nadjat valobelkassem en lien avec un certain nombre de territoire en France pour proposer des initiatives visant à réduire la ségrégation sociale au collège euh donc c'est un travail qui a

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été réalisé en collaboration avec Gazel aszmat Elise Youssef sedy et Yan AlGaN euh et le le ce travail n'est pas terminé puisque en fait on suit des élèves pendant toute leur scolarité on

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donne ici des résultats encore provisoires mais qui permettent déjà d'établir un certain nombre de de de de disons de faits importants il nous semble sur sur les

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effets de ce type d'approche alors euh c'est moi qui contrôle le point de départ de cette étude c'est évidemment les niveaux de ségrégation sociale très élevé qu'on connaît en France

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puisqu'on a parlé des du déterminisme social à l'école révélé par les enquê PISA par exemple mais évidemment il y a aussi une dimension qui apparaît en France c'est

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le la nature assez ségrégative de notre système éducatif c'est-à-dire que selon l'établissement qu'on fréquente on ne fréquente pas les mêmes élèves du point de vue de leur origine social et c'est assez clair quand on regarde ce

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graphique qui montre la la proportion d'élèves de milieu enfin de catégorie Social favorisé ou très favorisé en classant les collèges publics et privés les plus à gauche c'est les collèges les

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plus défavorisés à droite les collèges plus favorisés ce que ça nous dit c'est que les 10 % des collèges les plus favorisés en France ils accueillent en moyenne presque plus de 3/4 d'élèves de

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CSP+ voilà et à l'autre extrême à l'autre bout du spectre social on a des collèges 10 % des collèges qui ont 11 % d'élèves favorisés ou très favorisés c'est une situation qu'on retrouve aussi

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bien à l'échelle nationale que à l'échelle à une échelle très réduite à l'échelle d'une ville d'un territoire on a des contrastes sociaux très marqués entre établissements alors il y a plusieurs facteurs ENF plusieurs

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composantes à cette ségrégation mais on va dire qu'il y a un peu trois composantes qu'on peut identifier assez simplement la première c'est il y a évidemment une ségrégation résidentielle forte en France qu'on retrouve dans les établissements scolaires du Simp le fait

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que en général enfin en tout cas au collège à l'école élémentaire l'affectation des élèves à un établissement est déterminé par la carte scolaire ou la sectorisation et donc évidemment si on a des quartiers ségrégés on a des aussi des collèges

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ségrégés mais la ségrégation elle va au-delà elle est plus importante que ce que ce qu'elle serait sur une pure base territoriale de de de ségrégation résidentielle et à cela il y a donc il y a deux facteurs qui contribu les

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inscriptions dans le l'enseignement privé l'enseignement privé n'ayant son son recrutement n'étant pas régulé c'estàdire l'enseignement privé peut sélectionner ses élèves et l'enseignement privé recrute assez

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massivement parmi les catégories sociales favorisées et puis aussi l'évitement vers le enfin les inscriptions hors secteur dans un établissement public hors secteur par le BIA de dérogation de classes à horaire

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aménager qui permettent aux élèves de de d'être scolarisés dans un collège public qui n'est pas celui de la du secteur où il réside euh bon on n pas de des des des décompositions pour toute la France

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mais enfin on sait que dans une ville comme Paris par exemple et bien la moitié de la ségrégation sociale entre les collèges parisiens elle vient de cette ségrégation résidentielle donc il y a d'un quartier à l'autre pas les mêmes quartiers enfin pas les mêmes

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compositions sociales vous êtes à la Goutte d'Or vous avez pas la même sociologie qu'à Montmartre et donc ça mécaniquement se retrouve aussi dans les collèges mais l'autre et l'autre moitié essentiellement vient des inscription dans le privé et une petite partie seulement des dérogations des classes

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àir aménagé alors cont ce enfin ce constat une initiative a été lancée à la fin de l'année 2015 pour renforcer pour essayer d'expérimenter un nbre d'approches pour renforcer la mixité

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sociale au collège euh tirant les leçons d'un certain nombre de d'opérations qui avaient été mené en ce sens avant notamment l'assouplissement de la carte scolaire sous Nicolas Sarkozi qui finalement a pas donné des résultats

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très probants et l'idée c'était de substituer une approche très topd où on décrète du ministère qu'est-ce qu'il faut fa faire sur le territoire à une approche plus émanant des territoires c'est-à-dire les territoires que ce soit

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les académies les département faisant des propositions pour localement en fonction des conditions du du territoire en question proposer des initiatives pour essayer de réduire les écarts sociaux

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dans la composition des collèges cette approche elle a elle visait deux objectifs et c'est important d'avoir ces deux objectifs en tête le premier c'était une réduction des inégalités de réussite scolaire en fonction de l'origine sociale ce dont on a beaucoup

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parlé mais il y avait aussi un autre objectif qui était très présent et qui est important aussi à considérer évidemment c'est l'objectif de cohésion sociale c'est-à-dire de faire en sorte que les élèves ne soient pas séparés en fonction de leur origine sociale à l'âge

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de 10 ans et que ils se continuent à se fréquenter dans le milieu scolaire euh un donc plusieurs plusieurs approches ont été proposées et un comité scientifique a été mis en place pour

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évaluer les actions aussi bien d'un point de vue qualitatif que quantitatif donc je vais je vais rapidement présenter les leviers qui ont été expérimentés en France comment on a évalué les choses et puis revenir sur

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deux effets de de ces dispositifs d'abord est-ce qu'ils ont eu un effet sur la mixité sociale première question ass élémentaire est-ce que ces expérimentations ont changé la composition sociale des collèges

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deuxème deè enjeu cuid de leurs effets sur les élèves mêmes est-ce que du point de vue de leurs résultats scolaires de leurs compétences sociales et comportemental on mesure des choses évidemment en distinguant les élèves

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selon qu'ils sont de milieux favorisés ou défavorisés alors quels leviers ont été expérimentés dans le cadre de cette initiative euh alors les OP les ces initiatives ont eu ont démarré soit en

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2016 soit en 2017 et 22 projets au total ont été lancés dans une douzaine enfin dans 12 départements euh ça concerne 56 collèges en France et ces sites qui ont

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été appelés sites pilote chacun euh prend entre deux et six collèges on peut on peut distinguer on va dire quatre grandes modalités de d'intervention qui ont été expérimenter

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localement pour réduire la ségrégation sociale au collège d'abord on va dire une opération assez classique qui est de redécouper la carte scolaire d'essayer de faire des secteurs scolaires plus équilibrés socialement par exemple à

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ClermontFerrand c'est c'est l'approche qui a été retenue une autre approche qui consiste à fusionner les secteurs de certains certains collèges public euh de manière à essayer de rééquilibrer le

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recrutement de chacun avec deux possibilités pour affecter les élèves au sein de ces secteurs parce que on a maintenant plus que un secteur pour par exemple deux ou trois collèges comment on affect les élèves deux modalités ont été retenu euh ce qu'on a appelé la

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montée alternée c'est-à-dire que les élèves sont affectés par exemple les années per tous les élèves qui habitent dans le dans le secteur sont affectés à un collège ils vont rester toute leur scolarité et l'année suivante les élèves

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de 6e ils vont tous rentrer dans l'autre collège et ils vont faire toute leur scolarité si bien que on va avoir dans chaque collège en fait une double cororte mais une année sur deux donc il aura un collège qui aura des 6e et des 4è et un autre collège qui aura des 5e

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et des 3e qui alterneent voilà d'une année sur l'autre donc c'est ce dispositif qui a été retenu par exemple dans le secteur berlios quasvo dans le nord du 18e qui avait fait pas mal parler de lui à l'époque puisque il

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avait suciter unensemble de de crise passion localement euh autre approche l'ouverture et la fermeture d'établissement donc c'est le cas le plus connu c'est la fermeture de

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collèges défavorisés à Toulouse dans les dans le dans le quartier du Mirail et la réaffectation des élèves dans le centre ville par exemple au collège ferma et puis enfin une approche plutôt

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on va dire une approche centrée sur l'offre éducative l'implantation d'options attractives dans des collèges défavorisés pour essayer de faire venir ou de d'éviter que certains parents fuient vers par exemple privé donc

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section internationale class AR et aménag musique sont le type de dispositifs dont les parents favorisés sont assez friants et qui pourraient effectivement leur permettre de disons rendre ces établissements plus

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attractifs pour eux souvent ces actions ont été combinées donc sans revenir dans sur le détail de chacun ici a une liste de l'ensemble des sites qui ont été qui ont participé à cette expérimentation bon on voit qu'il y a un peu de tout

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souvent les par exemple l'offre pédagogique a été combiné avec des actions plus structurelles de carte scolaire ou de secteur multicollège mais voilà on a une panoplie de d'approches qui ont été qui ont été testé un exemple

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c'est le cas parisien où finalement on a plusieurs approches qui ont été testé en même temps deux secteurs bicollège qui ont été mis en place avec une procédure de choix régulé

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c'est-à-dire les élèves désormais sont il y a y a un seul secteur pour deux collèges les parents font des vœux et l'affectation a a été opérée par un algorithme qui tient compte des vœux des parents pour l'un ou l'autre collège et

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de leur catégorie sociale ou de leur ccient familial avec un système en fait de quotas c'est-à-dire que les les collèges ont des quotas des de d'élèves en fonction de leur leur milieu social pour équilibrer leur composition sociale

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et puis le cas de la montée alternée que j'ai déjà évoqué qui a été expérimenté dans le nord du 18e dans le secteur barlius quasox alors quel dispositif d'évaluation a été mis en œuvre pour pour mesurer les effets de de ces

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expérimentations euh alors il y avait deux objectifs au départ la le premier comme j'ai dit c'était d'évaluer les effets de ces expérimentations sur la mixité elle-même c'est-à-dire est-ce que après tout ces

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différentes modalités d'intervention permettent de réellement réduire la le fossé social entre collèges parce que il y a beaucoup de raisons qu'on pourrait évoquer pour dire en fait ça peut ne pas fonctionner imaginons par exemple que

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les parents de milieu favorisés réagissent très vite en inscrivant leurs enfants dans le privé ou en déménageant et bien on pourrait avoir un effet nul de ce type de dispositif très rapidement

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deuxème 2ème enjeu de de l'évaluation bah les élèves eux-mêmes quident des effets sur leur performance à l'école et puis de tout un ensemble de compétences sociales et comportementales qui dont on

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a vu avec les présentations des uns et des autres que elles sont déterminantes pour les trajectoire de long terme après tout on sait par la littérature que les effets de euh la littérature internationale nous disent que les effets de paire c'està-dire l'inluence

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des camarades sur les performances scolaires existent mais c'est pas des effets forcément très forts en revanche les effets des camarades sur les dimensions sociales et comportementales sont très importantes or ces DIMENSIONSL

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sont au moins aussi importantes que les résultats scolaires pour déterminer ce qui va se passer à long terme je donne un exemple l'information dont on dispose sur le système éducatif et les choix d'orientation sont évidemment essentiel pour savoir quel choix d'étude on va

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faire dans l'enseignement supérieur à niveau scolaire égal ce type de compétence qu'on a pu acquérir par ses camarades est évidemment un facteur majeur donc l'aspect strictement scolaire évidemment n'épuise pas du tout

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le sujet et on n pas souhaité se limiter à ce type de de enfin ces mesures là donc la méthodologie employée a consistait à comparer les 22 sites qui ont

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été ou des expérimentations eu lieu avec 22 sites comparables donc on a retenu des sites qui avaient des collèges avec des des des caractéristiques sociales et scolaires très proches et puis on a mené

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une enquête dans ces dans ces sites pour justement mesurer toutes ces dimension donc voilà la carte des sites on en a un peu partout en France les sites en rouge en bleu sont les sites pilotes que j'ai décrit dans la liste les sites en rouge les sites de contrôle ou les sites de

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comparaison qui nous permettent de mesurer de faire la comparaison des effets alors si on première dimension quels ont été les effets de ces expérimentations sur la mixité elle-même alors ce graphique je pas rentrer dans

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le détail mais simplement il nous dit une chose importante c'est que il y avait des écarts sociaux importants dans les collèges qui ont participé à l'expérimentation c'est-à-dire alors pas partout mais dans beaucoup d'endroits les collèges en rouge sont les collèges

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les plus défavorisés de chaque site il se situent à droite du graphique c'est-à-dire dans la zone des collèges les plus défavorisés de France les collèges en bleu sont plutôt dans la zone à la à gauche c'est-à-dire dans les collèges plutôt plus favorisés et donc

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l'objectif était bien de mettre de d'associer des collèges qui étaient cont au départ du point de vue social alors simplement quand on regarde les effets de l'expérimentation sur

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l'ensemble des 22 site alors là on mesure en fait unees c'est une mesure de mixité qui est l'exposition des élèves par exemple défavorisés aux élèves favorisé dans leur établissement c'est-à-dire je suis un élève défavorisé quelle est la proportion d'élèves

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favorisés dans mon collège et on compare ça entre les sites pilotes et les sites témoins et on fait la même chose pour les élèves favorisés leur exposition aux élèves défavorisés alors on voit que oui il y a il y a un effet après il est pas très important c'est-à-dire que oui la

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mixité a progressé dans ces 22 sites les élèves sont plus exposés aux élèves d'un autre groupe social mais les effets c'est 3 5 points de pourcentage d'exposition donc c'est pas forcément immense alors pourquoi est-ce que c'est parce qu'il y a eu de l'évitement vers

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le privé qui a annulé les effets bénéfiques de cette expérimentation mais en fait non l'évitement vers le privé n'a pas n'a pas augmenté les déménagement non plus en fait ce qu'on ce dont on s'est aperçu c'est qu'il y avait quand même un certain nombre de sites qui ont participé à

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l'expérimentation où il y avait pas vraiment de potentiel de mixité c'est-à-dire que il y avait au moins une bonne moitié des sites où les écarts de départ entre collèges n'étaient pas si important que ça d'où l'idée de se concentrer sur les sites les la la

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moitié des sites où il y avait vraiment un écart important entre les collège et où les élèves avaient vraiment un où l'expérimentation aurait un effet important

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sur un choc social important pour eux en terme de composition sociale de leurs camarades donc c'est c'est ce qu'on a fait pour pour l'analyse qui suit c'est-à-dire qu'on s'est concentré sur les sites les 10 sites où il y avait réellement un potentiel de mixité là les

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effets d'exposition sont beaucoup plus importants de l'ordre de 10 à 15 points de pourcentage par exemple pour les élèves défavorisés on passe de voilà 15 % d'élèves favorisés en moyen dans leur classe à 30 donc il y a quand même un

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doublement ce qui est quand même un choc important alors là je passe sur ce de graphiqu qui montrait simplement que on ne voit pas d'effet d'évitement vers le privé plus important dans les sites qui ont été euh concerné et les sites de

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comparaison nous montrent que voilà on est vraiment sur les tendances similaires c'est la la partie rouge du graphique qui de on ne détecte pas desvitements plus importants donc je je j'en termine par quels effets en mesure

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évidemment le un l'aspect important de l'étude euh première question qu'on s'est posée c'est est-ce que cette mixité qui a été plus forte à l'échelle des collèges on la retrouve he dans la classe et deux parmi les amis donc pour

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ça en fait on a comparé l'exposition des élèves à des élèves favorisés dans leur collège à ce qui se passe au niveau de leur classe si par exemple les les les les chefs d'établissement regroupe entre eux les élèves en fonction un peu de

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leur origine sociale pas pas forcément de façon très consciente mais ça pourrait limiter l'exposition de on a demandé aux élèves de nous désigner leurs cinq amis enfin cinq amis jusqu'à cinq amis dans leur classe pour voir bah

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est-ce que finalement ces opérations ont eu un effet sur la la mixité sociale parmi les réseaux d'amitié donc on voit que le message ici c'est queou la mixcité sociale a progressé au niveau du collège au niveau des classes dans les mêmes proportions donc il y a pas

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particulièrement de d'annulation des effets de la mixité au collège par des politiques de constitution des classes par les chefs d'établissement et au niveau des des réseaux d'amitié et bien bon on a des effets qui vont dans le bon sens c'est c'est quand même

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atténué de c'est moitié à 2 tiers de l'effet attendu c'est-à-dire qu'il y a quand même une forme d'homophilie parmi les les élèves d'un point de vue social mais néanmoins les élèves déclarent quand même plus souvent avoir des des élèves de milieu

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différents dans parmi leurs amis alors ensuite on s'est intéressé au aux effets sur les les dimensions strictement scolaires c'està-dire les résultats scolaires et puis les respect de la vie

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scolaire donc sur les respect de la vie scolaire les absences les retards les sanctions pour le coup que ce soit les élèves défavorisés en rouge ou favorisés en bleu pas d'effet significatif ici pour ce qui est

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des résultats et bien ce qu'on observe i c'est euh pour les élèves défavorisés on n' pas d'effet détectable alors on mesure les choses à assez court terme c'est au bout de 2 ans donc on on mesure en 6e en mesure en 4e et puis enfin au

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bout de 3 ans en revanche pour les élèves favorisés on trouve un effet positif qui n'était pas forcément attendu de sur leurs résultats qui nous a beaucoup interpellé dire en quel

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pourquoi les élèves favorisés réussirait enfin on a des effets positifs sur leurs résultats aussi bien au contrôle continu que au test standardisés alors c'est des effets sont à confirmer avec les résultats au brevet qu'on a pas encore

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qui va être une dimension importante à considérer mais une des dimensions qu'on a pu observer du point de vue de des perceptions subjectives des élèves et j'y viens ici c'est que s'il y a quelque chose qui progresse très fortement chez

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les élèves favorisés c'est l'estime de soi scolaire après dans un contexte de mixité alors pour pourquoi l'estime de soi scolaire augmenterait beaucoup et bien il y a un un mécanisme qui est quand même important à considérer c'est

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que euh la mixtité scolaire influence la position relative des élèves dans leur établissement c'est-à-dire que dans un collège plus mixte il est clair que les élèves favorisés du fait du déterminisme de la réussite se retrouent mieux classé

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dans leur établissement en fait par rapport aux autres élèves ça c'est quelque chose qui peut avoir des effets effectivement positif sur leur perception euh et c'est vraiment sur cette dimensionl que on voit des effets

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sur les les élèves favorisés en revanche s'il y a un gain très fort pour les élèves plutôt des défavorisé c'est sur les compétences sociales et comportementales il y a une chose qui

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sort très fortement pour pour eux c'est que il déclare des relations amicales de bien meilleure qualité un effet de 30 % d'un écarttip ce qui est quand même très important euh se sent plus en sécurité dans leur

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collège et puis sur une autre dimension qu'on je montre ici beaucoup plus porter sur le travail en groupe la coopération une des dimensions dont par exemple Yan AlGaN avait parlé beaucoup

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c'est-à-dire que les ces compétences de travail en groupe et de goût pour la disons les compétences acquises au

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contact des autres ça c'est quelque chose qui change et qui est quand même un des bénéfices importants non strictement scolairire mais de de cette de ces actions donc pour conclure parce que je vois que le temps tourne euh on

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ce qu'on retient de enfin à à court terme puisqueon n pas complètement fini l'évaluation il nous reste encore à suivre ses élèves au cours du temps c'est que il y a des leviers qui permettent d'agir sur la la mixité sociale en à l'école on a parlé ici des

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leviers au collège il y a aussi des leviers au lycée les procédures d'affectation la procédure Affelnet Paris par exemple montre qu'il est possible d'agir sur la ségrégation sociale au lycée les effets sur les élèves ne

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montrent pas de de d'effets négatif très fort puisque ce qu'on voit au contraire c'est plutôt des bénéfices alors sur les élèv favorisé du point de vue de leur perception d'eux-mêmes de leur

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compétences scolaires de la diversité sociale de leur réseau d'amitié donc sur l'aspect cohésion sociale on mesure bien quelque chose qui va dans le sens des objectifs qui étaient attendus des du côté des élèves défavorisés alors des effets positifs sur les sur le bien-être

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à l'école les les relations aux autres les compétences sociales en revanche pas d'effet à court terme sur les performances scolaires suggérant que bon cette dimension importante elle est il faut forcément la a complété par

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d'autres levierers on peut pas marcher sur une jambe et que nécessairement d'autres d'autres modalités d'intervention doivent accompagner ce type de dispositif si on veut espérer vraiment réduire fortement les les inégalités scolaires autre dimension

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importante ces résultats ne préjugent pas de ce qui peuvent ce que peuvent être les effets de cette mixité à plus long terme sur les choix d'orientation l'information dont on dispose à l'entrée dans l'enseignement supérieur et dont on sait que ça va

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compter au moins autant que les résultats scolaires sur les choix qu'on peut faire et qui vont influencer les trajectoires à long terme je vous [Applaudissements] remercie merci beaucoup Julien et donc

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je donne la parole à Nina Guillon qui est maître de conférence à l'enss et qui va présenter une étude à partir de la fermeture de collège bonjour à tous Il faut que tu appuies sur le bouton j'appuie sur le

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bouton OK voilà OK euh on peut pas revenir en arrière ok c'est pas grave euh je vais euh vous parler aujourd'hui donc je vais vous parler également de mixité euh moi

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je vais me concentrer sur une seule dimension l'effet de la mixité sociale au collège sur la trajectoire scolaire des enfants euh ce qu'apporte cette étude je pense c'est vraiment une

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dimension de long terme donc sur le court terme avec l'étude de d'Élis hilerie et Julien Grenet on peut l'avantage c'est qu'ils ont été capablebles de collecter tout un tas d'informations sur la partie non scolaire ce que moi je peux pas faire parce que je me restreins au donné de

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laadep ici là je vraiment je pense que le l'intérêt est vraiment de de pouvoir se baser sur le long terme regarder la dynamique sur le long terme donc qu'est-ce que je vais faire

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pour pour vous parler de ça et ben j'étudie des fermetures des fermetures alors voilà des fermetures de collège donc donc je vais vous parler de la fermeture de 18 collèges des fermetures

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qui ont eu lieu entre 2008 et 2016 donc il y a déjà un petit bout de temps c'est pour ça que je vais pouvoir regarder euh les des effets de long terme des collèges qui a été situés en ZUS pour la très grande partie donc des collèges en éducation prioritaire quel que soit le

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nom parce que comme on est sur une sur une période assez longue voilà je vais me limiter à ZUS comme ça tout le monde est d'accord euh quoi que euh donc les les élèves euh qu'est-ce qui se passe quand on a une fermeture et bien les élèves vont être répartis dans les

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collèges environnants d'accord euh euh via une modification de la carte scolaire donc pourquoi est-ce que ça a été faisable ça euh pour ces 18 collèges ça a été faisable dans ces 18 villes parce qu'on était sur des villes un peu particulières des villes dans lesquelles

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la démographie était en décroissance d'accord donc il y avait de la place il y avait de la place dans les collèges environnant et donc on a pu fermer un collège et répartir les collèges dans les élèves dans les collèges

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environnants donc pourquoi est-ce que alors pourquoi est-ce que c'est intéressant de regarder ce qui s'est passé alors le but n'est pas de

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proposer la fermeture des collèges en zone urbaine sensible enfin en tout cas c'est pas le but de de de de de cette présentation le but ici est vraiment d'apprendre de ces événements de déségrégation on a des espèces de chocs

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très fort de déségrégation dans une vingtaine de villes et ces chocs vont per nous permettre d'analyser les effets sur les trajectoires scolaires des élèves euh il faut de la force je crois que j'ai pas assez force dans le

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pouce et de regarder la dynamique sur les effets de long terme d'accord donc je vais regarder de la même manière que l'étude précédentes les effets à la fois pour les élèves de ZUS et les effets pour les élèves des collèges receveurs

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d'accord donc les collèges environnant qui vont recevoir cet afflux soudain d'élèves qui auraient été dans le collège fermé un petit mot sur le contexte parce que je pense que c'est

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particulièrement important euh c'est que on est dans dans une situation qu'est-ce qui se passe en terme de choc de ségrégation donc ça a été présenté on essaie de faire un plus de ségrégation est-ce qu'on y arrive bon là qu'est-ce qui se passe et on passe quand on

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regarde les les collèges receveurs après la fermeture qu'est-ce qu'on voit on voit qu'en moyenne on va avoir 8 % d'élèves qui auraient été dans le collège fermé et qui sont maintenant dans le dans dans le nouveau collège

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d'accord donc en moyenne on arrive au total à à peu près 199 % d'élèves de ZUS dans les nouveaux collèges pourquoi parce que en dehors de la fermeture il y avait quand même des élèves qui venaient dans ce cè ège d'accord donc gardez ça en tête je pense que c'est le contexte

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est vraiment important dans le débat sur la mixité sociale quel niveau de mixité sociale est-ce qu'on veut est-ce que est-ce que ce qui est positif c'est 10 % 20 % 30 % peut-être si on est à 50 % alors là on fait plus de la mixité

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sociale on recrée de la ségrégation d'accord donc c'est important de savoir exactement de quoi on parle donc donné et méthodes donc juste une petite minute sur cette carte où vous voyez peut-être pas grand-chose mais en rouge vous avez

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les villes où on a effectivement une fermeture que j'exploite dans mon analyse vous en avez 18 et en bleu vous avez les villes contrôle donc c'est des villes dans lesquelles il y a bien un collège situé en ZUS que j'utilise dans mon analyse mais il y a pas eu de

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fermeture d'accord ce collège n'a pas fermé quelle données j'utilise j'utilise des données phar de laad qui vont jusqu'à l'ORS de 2001 à 2019 ça permet suivre l'ensemble des élèves c'est très important encore une fois l'évitement

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vers le privé est une question très importante donc là comme on a le le le privé sous contrat on couvre presque l'univers des élèves en France dans ces données comme je remonte très loin je n'ai pas l'adresse des élèves maintenant c'est le cas dans les donn de l'ADEP

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mais je n'ai pas l'adresse des élèves donc je vais utiliser comme proxy comme on dit dans notre Jardon l'école primaire dans laquelle vont les élèves d'accord donc ce que j'appelle un un vulgairement là pour cette présentation

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un élève de ZUS ça va être un élève allant dans une école primaire qui est directement affecté par la par la fermeture euh je regarde deux dimensions comme je disais le décrochage le décrochage après

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la après la trisème et l'entrée en seconde générale et technologique donc deux deux manières de décrire la trajectoire scolaire des enfants qui je pense sont cruciaux pour ce qui est des

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des inégalités sociales dans l'éducation donc la définition des groupes je vais passer tout de suite à la carte ça sera un peu plus clair je pense en terme de méthode j'utilise ce qu'on appelle dans G l'ENT study

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qu'est-ce que ça veut dire l'en study ça veut dire que je vais comparer des coortes d'accord avir des coortes d'élèves qui entraaient dans qui était en ZUS avant la fermeture à des cordes d'élèves qui étaient en ZUS après la fermeture et on va regarder s en a une

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différence et je vais faire ça à la fois dans les villes où il y a eu des fermetures et dans les villes où il y en a pas eu donc par exemple ici vous avez Dijon donc Dijon si je me souviens pas la fermeture a eu lieu en 2006 donc le

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point rouge c'est le collège de Dijon qui a fermé en 2006 les étoiles rouges ce sont les écoles qui envoyaient la grande majorité de leurs élèves dans ce collège avant la

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fermeture une fois qu'on a défini réussi à à déterminer quelles étaient ces ces écoles que j'appelle écoles traité qui sont directement affectées par la par la fermeture don les élèves vont directement affectés par la fermeture on peut déterminer dans quel collège elle

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se retrouve ensuite du fait de la modification de la carte scolaire donc là en l'occurrence principalement un collège c'est le le point bleu que vous voyez là en gris clair pardon vous avez la définition géographique de

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laasus et puis une fois qu'on a une fois qu'on a le collège bleu et ben on peut déterminer quelles sont t toutes les écoles bleues qui envoyaient avant la fermeture des élèves dans ce collège bleu d'accord et donc dans ce collège

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bleu on va tout à coup après la avoir après la fermeture avoir un afflux d'élèves des écoles rouges ok alors je je vous disais que que l'intérêt de cette étude c'est que c'est qu'on a une perspective de long terme

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alors là je vais prendre l'exemple d'un d'un collège qui ferme en 2010 donc pour un collège qui ferme en 2010 là je vous ai fait un axe avec l'année d'entrée en en 6e en septembre donc vous imaginez que collège Farme en juillet 2010 donc

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en septembre 2010 il y a une corohorte qui entre en 6e en 2010 et cette cohorte de ZUS elle va entrer dans le nouveau collège directement d'accord donc elle c'est la Corte qui est affecté dès la la première Corte qui est affectée dès la

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6e on a aussi des Cortes avant ça un peu plus vieilles qui sont affectés avant d'accord les élèves qui étaient déjà en 6e ou déjà en 5e ou en 4e qui eux vont changer de collège en cours de route d'accord en cours de collège donc ça

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c'est une cert descortes on va dire par partiellement affecté un petit peu un petit peu particulière ensuite on va voir les les Cortes bleues donc ça va être les cohortes qui sont trop vieilles qui de toute façon avaient déjà passer la troisème avant la fermeture d'accord

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donc qui n'ont pas de raison d'être affecté par la fermeture du collège donc on on revient sur sur les Cortes qui sont complètement affectées à partir de la 6e donc là qu'est-ce qu'on a mais je pense qu'on a deux types de

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Cortes et c'est important même si vous avez en tête par exemple le documentaire sur la mixité sociale de ber qu Vox là on était sur ces Cortes oranges

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qu'est-ce que c'est que c ces cohortes oranges donc julienise vous me corrigerez si je dis des bêtises ces cohortes oranges c'est quoi c'est des cohortes qui sont affectés à partir de la 6e mais ont dans leur paire en 5e 4e

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3e des élèves qui étaient dans le collège de ZUS avant d'accord pourquoi est-ce que je pense que c'est quelque chose d'important à à garder à l'esprit parce que c'est des collèges dans lesquels parce que parce qu'on ça

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signifie que dans ce nouveau collège on a une norme sociale qui va être à moitié la norme sociale de du nouveau collège et à moitié la norme sociale de l'ancien collège on a vraiment un mix entre les

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deux d'accord ce que nous montre les les les les enquêtes de laadep c'est que en éducation prioritaire on a une prévalence de la violence qui est nettement plus forte dans les collèges d'éducation prioritaire donc a priori on a des enfants en 5e 4e 3e ici qui ont

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grandi dans ce collège où la norme de violence est plus grande et qui sont mélangés avec des enfants d'un autre collège donc c'est un peu le choc des cultures qu'on a en tête quand on parle de l'amicité et qui déchaîne un peu les foules dans les débats je pense par

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contre à partir de 2013 les entrant en 2013 là on va avoir des Cortes qui rentrent en 6e en 2013 il rentre en 6e dans un collège où aucun élève n'est passé par ce collège de ZUS qui a fermé

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dans laquelle la note la les normes la prévalence de la violence était plus élevée d'accord donc on s on s'attend à priori à des effets un petit peu différents sur les cors sur les sur les Cortes jaune que sur les oranges que sur

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les vertes d'accord donc ça c'était un exemple pour une F mure en 2010 donc les premières cordes qui sont affectées rappelez-vous c'est celles qui éta qui sont affectées en cours de route donc c'est la corde zéro là puis ensuite on va voir la corord 3 qui va correspondre

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à 2010 et la cororde 6 qui va correspondre à 2013 d'accord donc je vais utiliser des fermetures qui qui ont lieu entre 2008 et 2016 et je vais tout recentrer en zéro donc le moment où la où la fermeture les premières Cortes

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affectées vont être en zéro donc je vais vous présenter d'abord l'impact sur les élèves de ZUS euh donc n'ayez pas trop peur je vais je vais je vais l'expliquer ça ressemble beaucoup à ce que j'ai fait schématiquement avant euh donc qu'est-ce que c'est que ce graphique c'est

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l'impact du du de des fermetures sur le décrochage après la troisième donc en bleu ici vous avez les Cortes bleu de mon graphique précédent d'accord euh sur mon graphique précédent ce qu'on disait c'est des codes qui sont trop vieilles

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pour être affecté parce qu'elles étaient elles avaient déjà quitté le collège au moment de la fermeture donc qu'est-ce que c'est une barre donc le point vous donne la moyenne de l'effet et puis la barre vous donne à quel point le le l'intervalle de confiance euh donc

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qu'est-ce que ça signifie ça signifie que si la barre croise la ligne zéro et ben on peut pas dire que l'effet est statistiquement différent de zéro donc vous voyez que pour toutes les cordes bleu on est un effet qui est en moyenne nul d'accord autour de zéro tout toutes

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les barres croisent zéro pour les Cortes vertes donc les premières cordes qui change de collège en cours de route on a aucun effet d'accord alors je sais pas s'il y a un pointeur ou bref entre la ligne verte et la ligne orange ensuite

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entre la ligne orange et la ligne jaune vous avez les Cortes oranges donc ça c'est les Cortes qui rentrent dans le nouveau collège à partir de la 6e mais qui ont toujours comme camarades dans leur collège des élèves qui sont déjà étaié passés par le collège de ZUS avant

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qu'il ferme d'accord on voit pour les deux premières Cortes on n' pas d'effet donc c'est des Cortes qui avaient des 4è et des 3è qui étaient passés par ce collège de ZUS pour la trè on commence à avoir un effet significatif d'accord donc là c'est uniquement des élèves il

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restent dans le collège unement des élèves qui ét passé en 6e dans le collège de ZUS et puis à partir de la ligne jaune et bien on a que des cohortes qui on a que des Cortes qui rentrent dans un

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collège dans le nouveau collège en l'absence totale d'élèves étant passé un jour par le collège ayant fermé d'accord donc qu'est-ce qu'on voit ici mais on voit que tous les points sont largement en dessous de la zone de de la ligne

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zéro et on voit aussi que tous les intervalles de confiance la majorité des intervalles de confiance ne croissent pas la ligne zéro qu'est-ce que ça signifie ça signifie qu'on a un effet significatif négatif donc une baisse du décrochage après la trème pour toutes

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ces Cortes jaunes alors je va pas vous montrer ce graphique pour tous les résultats je vais vous parler je vais vous dire simplement que le décrochage l' fait

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nettement plus fort pour les élèves les plus défavorisés il est aussi nettement plus fort pour les garçons c'est les deux populations qui décroche le plus à la base c'est peut-être aussi pour ça que l'effet est le plus fort je trouve pas d'effet sur la probabilité d'entrer

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en seconde générale et technologique en terme de déségrégation qu'est-ce qui se passe alors il se passe un petit peu la même chose que dans les dans l'étude précédente on voit que on n'est pas à une déségrégation totale par

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rapport à ce qu'on aurait pu attendu qu'est-ce que ça veut dire ça veut dire il y a encore un petit peu de ségrégation qui se refait à l'intérieur du nouveau collège entre les classes mais on a quand même une déségrégation on a quand même une amélioration du niveau social des paires dans la classe

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d'accord les camarades de classe euh quels sont les mécanismes pour pour revenir un petit peu ici donc les mécanismes qui qui on qui ont déjà été a évoqué on a à la fois pourquoi est-ce

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qu'on trouve cet effet positif on s'attendait av on a deux types d' effet mécanises potentiel bénéfiques fort je suis sûr que vous en avez certainement d'autres en tête le premier c'est l'amélioration du climat scolaire en classe et en dehors de la classe

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qu'est-ce que ça veut dire ça ça veut dire le niveau de violence le le le le le la la la probabilité d'être interrompu que la classe soit interrompue pendant la classe et cetera la deuxème le deuxième effet c'est c'est

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un effet sur le type d'enseignant pourquoi bah on sait encore une fois d'après les grâce aux données de l'ADEP que dans éducation prioritaire on a nettement moins d'enseignants expérimentés que dans les autres

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collèges donc qu'est-ce que ça signifie ça veut dire que si on change de collège on va se retrouver avec des enseignants plus expérimentés ça c'est quelque chose que je vais essayer de de de de pousser plus à fond en en en travaillant sur les données des enseignants justement pour

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voir si on voit un changement sur le type d'enseignant pour pouvoir en dire plus on a aussi moins d'absenttisme dans les collèges hors éducation prioritaire et pour ma part je rel je je relierai ça aussi au premier point plus de violence

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plus d'absentéisme d'accord j'ai une étudiante qui justement commence à travailler sur ce lien voir si on aurait pas une source d'explication euh en terme de mécanisme potentiel pénalisant pour les élèves de ZUS et bien on a au

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contraire de ce qu'on disait tout à l'heure les effets de rang d'accord là on était pour les élèves qui étaient moyens ou bons dans le collège de ZUS ils vont se retrouver mauvais dans le nouveau collège pourquoi parce qu'en moyenne les élèves sont meilleurs

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scolairement d'accord on a aussi une augmentation potentielle du temps de trajet là encore c'est quelque chose sur lequel je voudrais rajouter des des résultats en conclusion le fait queon est une diminution des décrochages qu'est-ce que ça signifie ça signifie

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qu'on a des effets plus bénéfiques que pénalisants donc que si on a un effet de rang négatif il est compensé par l'amélioration du climat scolaire et par l'expérience des enseignants il faut aussi signaler qu'il y a des études qui montrent que l'effet de rang pour les

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catégories défavorisées est nul en terme de rang négatif le fait d'avoir un rang moins bon n'a pas d'effet sur la réussite scolaire future des enfants ça a été montré au Royaume-Uni alors que c'est

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pas le cas pour les élèves favorisés donc l'impact maintenant sur les élèves receveurs de l'autre côté de la barrière du côté bleu d'accord qu'est-ce qui se passe pour les élèves bleus alors le mécanisme pour ces

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élèvesl d'abord un petit mot là-dessus on a peut-être d'abord des mécanismes potentiels qui seraient plutôt négatifs donc on va avoir potentiellement une détéri du climat scolaire si on pense

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que les élèves qui arrivent sont par exemple comme on le voit dans les données par exemple plus violent vu qu'ils viennent d'un établissement où le niveau de violence est plus élevé avec des des problèmes de comportement et cetera alors ça on peut quand même se

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poser la question de pour quel coorte est-ce que c'est vrai pour les Cortes vertes pour les C oranges probablement est-ce que c'est vrai pour les Cortes jaunes je sais pas est-ce qu'un enfant de de ZUS à 11 ans et déjà a déjà plus

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de problèmes de comportement qu'un autre offant ça c'est quelque chose qui reste qui reste à à à à prouver on ne sait pas on ne sait pas vraiment on n' pas assez de données pour pour dire ça en terme de de de niveau d'enseignement là on a

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potentiellement donc quelque chose qui inquiète beaucoup les parents he dans le débat sur la mexité sociale à l'école une potentielle baisse du niveau d'enseignement parce qu'on va avoir une population scolaire moins bonne qui arrive dans l'établissement alors ceci

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étant dit en terme de baisse du niveau d'enseignement si on a de la ségrégation qui se refait à l'intérieur du nouveau collège entre classe on a potentiellement pas autant baisse que ce qu'on que ce qu'on pense en terme de mécanisme bénéfique et

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ben là on a la même chose que tout à l'heure mais à l'envers hein on va avoir un effet de rang qui là serait positif donc c'est exactement ce qui était démontré tout à l'heure dans dans l'étude précédente on voit que l'estime

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de même des enfants s'améliore grandement qui est lié au rang et le rang c'est quelque chose de de très important pour la réussite scolaire on le on le sait maintenant euh donc qu'est-ce qu'on trouve en terme de décrochage et bien là aussi on trouve un effet positif alors vous voyez que à

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gauche on a une petite tendance à la hausse le décrochage augmenté un petit peu et puis ensuite ça on a ça cette tendance à la hausse s'inverse pour passer en tendance à la baisse euh en terme de fite vers le privé je

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vais me dépêcher parce que Élise me fait signe donc synthèse des résultats donc sur le décrochage ici on trouve un effet sur le décrochage qui est aussi statistiquement significatif donc une diminution du

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décrochage pour les élèves des établissements plus fav d'accord les élèves des écoles bleues les receveurs pas d'effet sur l'entrée en seconde générale les technologique en terme de

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déségrégation qu'est-ce qu'on voit sur le privé on voit une augmentation de la proportion des élèves des écoles bleues qui partent vers le privé de combien de points de 5 points d'cord on voit une augmentation est de 5 points c'est c'est un effet statistiquement significatif

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c'est pas non plus un effet faramineux c'est un effet qui est de manière intéressante plus forte pour les filles estce qu'on peut voir que je vous ai pas montré sur le graphique précédent c'est que ça a l'air d'être un effet qui

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qui qui qui qui s'estompe avec le temps euh et qu'est-ce qu'on voit également on voit que la la la la ségrégation qui se fait dans l'établissement receveur entre les classes est tel que on va avoir une

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proportion de camarad de camarades de classe boursi qui va augmenter nettement plus pour les élèves bleus défavorisés que pour les élèves bleus favorisés d'accord donc on a de la ségrégation

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sociale potentiellement euh euh scolaire euh qui se fait à l'intérieur de l'établiss de de l'établissement receveur euh euh mais pas au point que que l'effet sur la déségrégation l'effet

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sur la déségrégation est toujours là euh voilà donc pour conclure pas d'effet négatifs sur l'orientation après la trème pour personne voilà euh des effets positifs

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forts sur le décrochage et ça juste pour avoir en tête c'est quelque chose de très important je pense qu'il faut encore le répéter le répéter parce qu'on entend des choses mais le diplôme protège contre le chômage et le diplôme protège contre pour pour enfin est

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bénéfique pour pour le salaire d'accord donc sortir de l'éducation nationale sans diplôme ou juste avec le brevet c'est un problème et réussir à diminuer cette proportion c'est vraiment un résultat fort

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euh je pense que si vous retenez autre chose de de de de cette présentation c'est cet effet de long terme d'accord etz bien en tête de ce dont les gens parlent quand on parle de qu'est-ce qui se passe dans ce collège dans lequel il y a eu une expérimentation est-ce qu'on parle DESCO orang des corortes vertes ou

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des Cortes pardon des Cortes orange des vertes ou des jaunes d'accord on est on n'est pas forcément sur les mêmes choses et voilà je m'arrête là merci beaucoup donc Nina Guillon pour cette présentation et et ce qui est très

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je pense intéressant c'est la complémentarité des des deux études avec des données qui portaient plutôt sur le col ège en tant que tel le ressenti aussi en terme de

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bien-être des élèves dans la première étude et puis le suivi sur le le décrochage au-delà du collège dans la 2uxè alors on va avoir 10 petites minutes de question voilà 10 petites petites pour

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essayer de rattraper un peu notre retard avant la pause café donc je vous laisse la parole pour poser des questions à Julien Grenet ou à Nina Guillon

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bonjour peu importe à qui merci pour vos interventions je voulais juste vous poser la question de l'exemple finlandais où il y a quasiment pas de d'établissement

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privés est-ce que c'est parce qu'on a pas beaucoup parlé de de ce problème qui à mon avis est une des principales raisons de du manque de mixité sociale et est-ce que c'est transposable en France et dans quelle mesure et ou pas

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du tout merci merci pour cette question effectivement dans les deux présentations enfin un petit peu sur la fin mais c' un peu l'angle mort mais aussi parce que c'était l'angle mort des politiques de

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mixité en France pendant des années puisque par exemple dans le cadre des de ces 22 ses pilotes la question du privé avait été abordé au début est-ce que l'enseignement privé pourrait participer à ces initiatives et assez vite il s'est

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avéré que il y avait pas spécialement de volonté de de participer à à ce type de d'action donc oui il est clair que il y a il y a une spécificité française qui important de noter c'est un enseignement

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privé qui reçoit 70 75 à 80 % de financement public sans pour autant avoir de euh de contraintte à respecter du point de vue de son

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recrutement et il est clair que dans les grandes agglomérations urbaines en particulier ça contribue massivement à la ségrégation j'ai montré le graphique tout à l'heure qui dit que c'est voilà 50 % si demain on on on on on les élèves

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qui sont aujourd'hui dans le privé vont dans leur établissement public de secteur la diminution de la ségrégation sociale dans les collèges parisiens c'est c'est un facteur 2 on divise par deux la ségrégation donc là il y a il y a il y a un enjeu de politique publique

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important alors en même temps il y a c'est il y a beaucoup de tabou sur cette question il me semble que une des approches qui me enfin qui serait plus une approche par petit pas mais bénéfique serait que il y ait davantage

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d'information sur le profil des élèves qui euh candidate au privé et par exemple par l'interméè d'une plateforme d'inscription puisque c'est des financements publics après tout est-ce qu'on ne peut pas connaître les le profil social socio-démographique des

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candidats au privés de manière à pouvoir s'assurer que les les collèges privés ne s'éloigne pas trop de la composition sociale des personnes des élèves ou des familles qui candidatent puisque ça ça ça serait difficile de

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justifier en financement public s'il y a un écart très fort entre voilà les candidats et les admis donc voilà le type de de politique qui qui pourrait être mise en œuvre mais dans un cadre légal extrêmement contraint en

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France bonjour merci pour vos interventions j'avais une question pour savoir si des travaux ont été réalisés sur des effets de déségrégation parmi les classes parce que tout à l'heure

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vous avez parler par exemple d'ouvrir des options dans certains établissements qui attirit les classes favorisées mais quid en fait de la reproduction de la ségrégation dans les classes par exemple

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avoir de classes Cham et le reste des classes qui sont sans option on se doute que c'est pas forcément le même environnement de travail merci alors merci pour cette question c'est une c'est une très bonne remarque

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effectivement hein moi ce ce ce que je vois dans dans cette étude c'est que c'est qu'on a effectivement la la l'effet positif de déségrégation auquel on s'entend qui est amenuer par la

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ségrégation entre les classes effectivement c'est quelque chose qui se fait alors on a une note idée qui est toute fraîche sur les classes de niveau qui nous montrre

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justement que les effets ne sont pas positifs de faire des classes de niveau donc ségrégation vous me direz ségrégation sociale ségrégation scolaire on parle pas de la même chose on parle quand même de deux choses qui sont très très fortement corrélées donc je pense

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que c'est c'est effectivement un problème alors après je pense que il y a il y a une il y a un volet politique d'accord est-ce que on si on a pas une politique

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gouvernementale qui impose de la mixité dans l'ensemble des établissements qui soient public ou privé d'ailleurs si on n pas ça comment est-ce qu'on peut faire pour que les gens sur place acceptent la mixité alors proposer des options

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temporairement peut-être pendant quelques années ça peut être peut-être un moyen de faire accepter aussi de de de permettre aux parents et aux enfants de rencontrer l'autre et et et de de faire une sorte de de créer une cohésion

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sociale qui sur le long terme permettra de supprimer potentiellement c'est cette ségrégation à l'intérieur de l'établissement voilà c'est une piste je pense que c'est une des une des raisons pour laquelle cette piste est proposé et

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et juste dans le cadre de celles qui ont été mises en place il y avait une vigilance très importante sur la question de ces classes à option qui qui ne devait pas servir de prétexte à constitution des classes pour toute l'année

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donc par exemple les classes à horaire aménager qui on pu être mise en place dans certains des établissements elles étaient éclatées entre entre mélangé entre plusieurs autres classes et ce que disait nina est juste c'est-à-dire que ces classes peuvent aussi servir

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d'amorce à une dynamique plus favorable de mixité il y a beaucoup d'exemples et à Paris il y en a un c'est le collège Marie Cury qui est exactement un collège REP très défavorisé qui a mis en place une classe Cham qui a attiré des

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catégories favorisées et qui a fini à un moment par faire disparaître cette classe en tant que tel enfin en tout cas on l'éclaté sur plusieurs plusieurs autres classes donc c'est voilà c'est il y a des bénéfices et des coûts

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à arbitrer du point de vue de ces classes à option dernière question oui bonjour euh Nina Guillon vous avez parlé de que l'idée de rang on le sait

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très bénéfique par par rapport à l'estime de soi des des élèves idée qui Ava été relayé par vous Julien Grenet par rapport à au comment

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[Musique] dire à l'estime de soix scolaire vous avez parlé de l'estime de soix scolaire que je peux directement relier à au growth mindset de de yanalgan est-ce que

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vous avez des des des au vu de vos études est-ce que vous avez des pistes et des leviers pour pouvoir ir justement définir qu'est-ce que l'estime de soi dans n'importe quel

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établissement scolaire finalement alors je laisserai Julien compléter sur le sur le rôle de du rang ce qui a été démontré donc il y a une il y a un papier très convaincant sur sur

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l'Angleterre qui montre que le rang en primaire donc en classe de primaire donc est-ce que vous êtes le premier de la classe le dernier celui du milieu quel est l'effet de ça sur la réussite scolaire à très long terme c'est-à-dire

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5 6 7 ans plus tard d'accord et et même sur le marché du travail ens suite donc ça a été répliqué au Texas d'ailleurs pour il trouvve des effets très forts sur même sur le marché du travail donc

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l'idée c'est de dire que le rang affecte effectivement l'estime de soi donc dans ce papier il il ils ne peuvent pas mesurer l'estime de soi c'est pas quelque chose qu'on a de manière générale dans dans dans le les données administratives dans dans l'étude de

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Julien et d'Élise on voit VO effectivement cet effet qui est totalement cohérente avec avec l'effet sur le rang et ce qui est important c'est que on a un effet sur l'estime de soi comme vous le dites mais on a aussi un effet derrière sur la réussite scolaire c'est-à-dire le fait

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de me sentir plus capable me effectivement me motive pour réussir pour réussir ensuite et comme vous le dites effectivement c'est vraiment lié au à cet état d'esprit de développement qui était qui était évoqué par par

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yanaalgan ou j'ai pas grandchose à ajouter si ce n'est que il y a aussi une dimension à prendre compte c'est je pense c'est pour ça qu'on dit que il faut considérer les dimensions ensemble c cette ces effets de rang relatif ils peuvent aussi être

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influencés par la manière dont les enseignants par exemple vont gérer l'hétérogénéité des classes et donc ça c'est un enjeu aussi de ces évaluations c'est de mieux comprendre comment les enseignants dans les établissements

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receveurs notamment se sont adaptés à à ces élèves parce que évidemment ça suppose face à une classe plus hétérogène une évolution des pratiques euh et voilà c'est c'est c'est un des as qu'on essaie de sur lesquess de

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travailler un peu [Applaudissements] mercih merci beaucoup donc on va faire une pause de 20 minutes donc on se

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retrouve à 16h25 pour diminuer le retard donc 16h25 on se retrouve ici pour reprendre sur l'orientation merci

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est-ce que les interpr est-ce que les interprète ça la la on commence la session suivante mesdames

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et messieurs alors donc nous passons à la à la 3è session de cette de cette journée et nous avons trois intervenants qui vont

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parler de sujets liés aux questions cette fois d'orientation Pascal bressou qui va commencer Coralie chevalier qui est à côté de moi et puis Michela

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carlana qui est professeur à Harvard et qui sera à distance donc j'imagine que il y a quelqu'un qui s'occupe de la connexion avec mikela tout à l'heure à la dans la dernière partie de cette

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session donc je te passe tout de suite la parole Pascal merci d'être merci d'être avec nous merci bonjour à tout le monde merci pour l'invitation ces tous

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Élise Stan merci beaucoup je vais essayer de jongler entre un un point pointeur parce que je aurais besoin de vous montrer un certain nombre de choses et puis le le truc qui défile qui fait défiler les les les diapos mais je pense

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que on va y arriver alors moi je vais vous parler de l'orientation scolaire en fin de 3è alors comme j'ai que 15 minutes je vais essayer d'aller un peu vite mais en

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tout en sollicitant des questions peut-être pour pour pour la discussion alors euh un parcours scolaire euh tout le

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monde le sait c'est fait de sélection par l'école euh les redoublements les concours les examens euh là où parcours sup vous vous vous envoie euh et cetera

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on sait que euh c'est en partie lié euh à à à l'origine sociale que les la la la sélection entre guillemets estelle est un peu plus forte euh chez les élèves défavorisé ça c'est c'est c'est connu

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depuis très très longtemps depuis au moins 60 ans euh mais un parcours scolaire c'est aussi fait de choix d'orientation et ces choix d'orientation donc qui sont fait par les familles par

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les élèves on sait aussi depuis maintenant au moins 30 ansin et même plus que ça d'ailleurs depuis au moins 50 ans euh qu'ils sont fait d'autosélection euh et notamment

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d'autosélection par les familles défavorisées alors qu'est-ce que c'est que l'autosélection l'autosélection c'est se refuser l'accès à certaines filières quand a niveau scolaire identique

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évidemment c'est le le le a niveau scolaire identique est fondamental hein làdedans d'autres les les les choisissent de manière assez privilégiée par exemple je ne m'autorise pas à aller

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dans une classe préparatoire alors que des enfants favorisés de même niveau que moi vont euh largement s'autoriser à y aller donc ça ça a été montré par de multiples travaux y compris des travaux

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de laadep et même des travaux tout récents d'ailleurs il y a une notre d'information de 2023 de l'ADEP euh qui euh montre ses ces ces questions là et en France ça avait été beaucoup

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travaillé par Marie duubella et Alan Minga alors euh je je je vais pas trop m'étendre sur l'interprétation je pense qu'on pourra là encore y venir pendant la discussion mais on sait que euh les

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euh les aspirations hein ce à quoi on aspire en terme scolairire se fonde très largement dans la famille dans un milieu extrêmement intime et donc est probablement très lié au fonctionnement

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euh de ce de ce milieu voilà je bah Élise et Nina avaient travaillé sur ce sur ce point-là différentes explications théoriques plus ou moins ambitieuses en

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terme de généralité on ont été proposé vous connaissez peut-être le le l'amorphatie hein de de de Pierre bourdieux donc l'amour de son destin euh si on va chez Boudon pour lui c'était

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une espèce de calcul un arbitrage rationnel entre des coûts des risques et des bénéfices beaucoup plus récemment les travaux par exemple de Camille terrier qui proposent que peut-être il y aurait une part de de cette

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autosélection qui serait dû en fait à un problème de de sous-estimation de sa propre valeur scolaire mais voilà je vais pas trop m'étendre là-dessus ce que je voudrais c'est surtout vous

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montrer les résultat d'une étude empirique qui a été mené donc sur l'orientation des élèves en en fin de 3e le il y a un rapport qui a été remis au

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knesco à l'époque donc en 2018 sur cette question là si vous voulez la creuser encore plus voilà alors l'orientation en fin de 3

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le processus d'orientation il se fait selon quatre étapes dans un premier temps les familles formule des intentions donc des intentions d'orientation

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ensuite lors du conseil de classe il y a une discussion à la fois sur la base des résultats des élèves tout un ensemble de considérations probablement autre et aussi les intentions bien sûr donc il y a les recommandation du collège puis

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viennent les vœux définitifs des fam et enfin vient la décision du Collège alors pour des raisons que je n'ai pas le temps de développer ici je ne vais traiter ici que les trois premières

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étapes parce que les décisions elles ont un côté un peu comment dire comment dire le processus le mécanisme n'est pas tout à fait le même voilà et et si j'ai pas le temps même je je ne traiterai que

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les deux premières mais j'aimerais quand même avoir le temps de faire les trois alors étude elle repose sur un peu moins de 20000 élèves de classe de

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3e c'était pour l'année 201526 dans l'académie d'Amien al je ne suis pas de l'Académie d'Amien mais la personne avec qui on collaborait et Laurent Rossignol donc est un inspecteur d'orientation de

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cette académie d'Amien pour ceux qui ne savent pas l'Académie d'Amien c'est Line looise et la somme euh je ne pense pas fondamentalement que ce qui se passe dans l'académie soit

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très différent de ce qui puisse se passer en général en France ça c'est juste que c'est une Académie qui est un petit peu moins favorisé que la moyenne nationale juste pour brosser un un

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contexte un contexte social sachez également que ce sont des données exhaustives d'accord donc on a tous les collèges et tous les élèves de 3e pour cette académie là ce qui donne quand

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même une relative ampleur à à à l'étude alors on a fait des choses assez simples on s'est juste demandé

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si les choix d'orientation concernent la disons la filière la plus académique ou la plus prestigieuse si je puis dire comme ça au moins en terme

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scolair c'est-à-dire choisir une seconde générale ou technologique versus une autre orientation qui peut-être le professionnel court le professionnel

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long ou même une sortie du système du système éducatif donc c'est ça qu'on va chercher à expliquer est-ce qu'ils ont choisi une seconde générale technologique ou

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pas alors quelques éléments descriptifs très brefs bien sûr vous savez tous et vous vous doutez tous que une partie de ces choix d'orientation vont se faire

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sur le niveau scolaire alors il se trouve que on avait toutes les notes de contrôle continu des élèves dans toutes les discipline donc on a vraiment pu tester très précisément ce qui se

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passait alors là je vous montre au niveau de la moyenne générale ce que vous avez en vert c'est la distribution des notes en ordonnées des élèves qui

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choisissent alors faut je jongle entre deux trucs qui choisissent la seconde générale ou technologique voilà ici la distribution des notes est là et en rouge la distribution des notes des

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élèves qui choisissent une orientation autre alors vous voyez que à l'évidence ces élèves là sont en moyenne plus fort que ceuxa mais néanmoins il y a des il y a des recouvrements assez importants

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notamment autour de la moyenne et puis il y a quand même des élèves qui ont des moyennes quand même élevé hein et qui choisissent une orientation autre de la même manière

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qu'il y a des élèves qui ont des notes plutôt faibles et qui choisissent néanmoins en première intention la seconde euh générale ou technologique donc là c'est vraiment la première phase

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ce sont les ce sont les les les intentions alors donc on se doute que au vu de cela bien sûr les notes comptent mais manifestement il y a pas

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que ça qui compte donc est-ce qu'on peut nous dans dans ces choses-là repérer des choses qui tiendraient à des effets d'autosélection et notamment

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d'autosélection sociale alors ce qu'on a fait c'est qu'on a fait un grand modèle général de du processus d'orientation qui qui qui prenait en compte les trois

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premières phases et l'ensemble des caractéristiques disons significatives hein qui opérait donc euh sur sur sur ces choix qui avait un impact significatif sur ces choix ce que je

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vous montre là c'est euh le c'est quelque chose qui va vous faire peur déjà donc je vais le simplifier après euh et c'est ce sont les c'est restreint aux caractéristiques individuelles des

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élèves donc le modèle le voilà bon vous voyez il y a des flèches partout euh il y a des valeurs qu'on comprend pas euh donc c'est pas

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très simple donc je vais vous le découper enfin vous le présenter pas à pas pour que ce soit un peu lisible alors tout d'abord si on regarde

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comment s'enchaînent les différentes phases ce qu'on voit là encore c'est probablement sans surprise c'est que les intentions influent sur les recommandations qui influent sur les

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vœux et les intentions elles-mêm jouent aussi un effet direct sur les vœux si je le dit autrement les intentions elles ont

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un effet direct sur les vœux définitifs et aussi un effet qui transite par les recommandations des collèges voilà donc c'est un premier point VO évidemment les

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les choses sont sont sont sont liées là encorein c'est pas il y a rien de surprenant ça alors pour vous présenter séquence par séquence je vais d'abord me

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focaliser sur les intentions oh la vache alors sur les intentions voyez ici vous avez la moyenne des élèves au contrôle continu donc il y a un impact ici qui est

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positif ça veut dire que plus la moyenne est élevée plus on a une intention en faveur de la seconde GT là encore bon voilà y a rien il y a vraiment rien d' étonnant à

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cela mais ce qu'on voit et là c'est à note identique donc à performance identique et même toute variable ici contrôlé dans le modèle on voit qu'il y a un impact positif de l'indice social

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c'est que plus l'élève est à un indice social élevé plus à note identique il va choisir la seconde générale ou technologique alors comme ça on voit pas

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grand-chose mais si je vous le traduis par peut-être un graphique plus parlant vous avez ici les notes au contrôle continu de 0 à 20 vous avez la

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probabilité de choisir une seconde GT vous voyez que quand les notes sont très faibles en gros personne de demande la seconde GT quand les notes sont très très élevées tout le monde demande la

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seconde GT mais évidemment au fur et à mesure ici qu'on passe de notes allez moyenne moins à à moyenne à moyenne plus on a de plus en plus de chance de demander la seconde générale ou technologique voyez j'ai mis deux

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courbes les Bleus ici sont les enfants de prof et profession scientifique ENF je pense c'est pour la plupart d'entre nous c'est nos enfants hein voilà et en rouge ce sont les enfants d'ouvriers

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alors vous voyez qu'il y a une différence assez nette alors cette différence on peut la lire de façon horizontale comme ça voyez pour avoir 60 % de chance de de demander une seconde

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GT en première intention euh un enfant d'ouvrier il faut qu'il ait 10/ 20 de moyenne mais un enfant de prof lui il lui suffit d'avoir 8 et demi de la même

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manière on peut lire ce graphique on peut lire ce graphique verticalement et verticalement vous voyez que un un enfant d'ouvrier euh qui a qui a donc 60 qui a 10 et 60 % de

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chance euh de euh demander la seconde GT ben ce fils de prof qui a lui aussi 10/ 20 et lui il a 80 % de chance de demander la seconde GT donc ça c'est typiquement l'illustration de cet effet

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d'autosélection hein c'està que les les enfants d'ouvriers s'autosélectionnent euh dans leur dans leur choix alors il y a un effet étonnant c'est celui des notes d'art

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artlastique et technologie qui lui vous le voyez joue négativement c'est la flèche rouge voilà donc alors toute chose égal par ailleurs plus vous êtes fort en art plastique et en techno moins

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euh vous demandez la seconde GT alors là la question qui qu'on peut se poser c'est qu'est-ce qui se passe au niveau des recommandations oui est-ce que les recommandations compense ou pas c'est c'est C ces

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choses-là alors voyez je vous montre ici par exemple sur les sur donc les recommandations ici par rapport aux notes moyennees de techno vous voyez que

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je vous avveis montré un impact négatif sur les intentions ici mais en terme de recommandation et ben le collège compense il va rétablir ça dire non vous avez des notes voilà qui sont tout à

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fait correctes ça augmente votre possibilité voilà on va vous recommander ça mais que se passe-t-il pour l'indice social et ben regardez ce qui se

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passe à note à intention donnée les recommandations du collège se font à nouveau en faveur des élèves qui ont un

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indice social élevé autrement dit non seulement le collège ne compense pas mais il ajoute encore sa dose de d'effet

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social alors comme il me reste plus de temps ben je vais terminer sur ce graphique là du coup vous allez cet effet vous allez le voir vous allez vous allez le je vais pouvoir vous le représenter voyez vous

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avez donc ici c'est c'est toujours les les c'est toujours les les profs et les ouvriers mais ici c'est ceux qui ont eu une intention de secondde GT ici ceux qui n' qui ont eu une intention autre et

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bien si vous regardez par exemple pour un un élève qui a 10 de moyenne qui est un enfant d'ouvrier euh qui a demandé en première intention

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la seconde GT il a 50 % d'avoir une recommandation seconde GT le même élève le même niveau scolaire qui a lui aussi demandé une une seconde GT mais qui est un enfant de

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prof lui il a 60 % à peu près alors le le le truc est un peu décalé enfin bref la mise en page pas tout à fait la même mais il a 60 % de chance de se voir

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recommander la seconde GT et donc vous voyez on a ici l'effet d'une institution qui enfin comment dire qui qui qui surajoute sa dose d'effets social VO je m'arrête

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là je vous remercie merci beaucoup Pascal désolé de t'avoir brutalisé mais je pense que l'essentiel de du message est passé merci merci beaucoup

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je passe la je passe la parole à Coralie chevalier Coralie bonjour Merci alors si c'est bon vous m'entendez correctement très bien merci donc merci de de l'invitation

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Élise et et Stan donc moi je suis Coralie chevalier je vais vous présenter un travail qui a été fait en collaboration avec musine bfallur et avec Élise huilery j'attends simplement

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les slides et qui porte sur les comportements d'attente et les choix dans l'enseignement supérieur ok donc les recherches énormément de recherches en psychologie et en économie montrent que les personnes qui sont

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issues de milieu socio-économique défavorisé ont des comportements d'attente qui sont différents de celles des personnes qui proviennent de milieu socio-économique plus favorisé et ce pour des raisons qu'on peut attribuer en

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partie au moins à la structure de l'environnement premièrement le manque de ressources donc quand on manque de ressources ça demande ça impose de donner une priorité à des comportements qui permettent d'éviter une pénurie

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immédiate et donc l'attention à des besoins urgents cette attention là elle peut se faire au détriment d'investissement de plus long terme donc c'est une logique en fait de priorisation des besoins de court terme

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qui permet de comprendre pourquoi les difficultés socio-économiques sont associées à ce qui peut sembler être un signe d'échec d'autorégulation ou d'impulsivité un

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manque de prise en compte des enjeux de long terme un manque de planification ce que j'essaie de dire ici c'est que ça semble être ça mais en réalité quand on prend en compte le manque de ressources c'est véritablement une logique assez

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rationnelle qui s'exprime deuxièmement l'instabilité et l'incertitude de l'environnement pose aussi de savoir s'adapter très rapidement à des conditions environnementales qui changent en effet si on est constamment

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exposé à des signaux qui indique qu'on ne peut pas prévoir de quoi l'avenir sera fait alors c'est logique de concentrer son énergie sur le présent sans attendre et sans investir dans un

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avenir dont on sait qu'il est incertain or les environnements précaires sont fréquemment associé non pas seulement à un manque de ressources mais aussi à un fort niveau d'instabilité d'incertitude et donc les personnes qui vivent dans

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ces environnements en toute logique peuvent être amenés à développer des stratégies de manière plus ou moins consciente plus versatille plus agile qui leur permettent de réagir de façon rapide à un environnement qui fluctue

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beaucoup et enfin euh dans ces dans pardon en fait je je sais pas pourquoi je voilà et enfin le sentiment d'avoir un un statut social plus faible contribue lui aussi à diminuer la

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confiance dans le futur pourquoi parce que quand on a un statut social perçu plus faible alors on a un faible sentiment de contrôle qui accompagne euh qui qui diminue la confiance dans le

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fait que l'avenir se déroulera comme prévu et ça ça réduit en bout de chaîne le bénéfice qui est perçu à renoncer à des récompenses immédiates au profit de

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récompenses futur donc pour toutes ces raisons les ressources l'incertitude le statut social euh on peut s'attendre à ce que les comportements d'attente soient différents pour des personnes qui sont issues du milieu défavorisé et

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l'idée que je défends là n'est pas que l'exposition au manque de ressources à la précarité et à l'adversité diminue la capacité des élèves à s'autoréguler mais plutôt que la vie dans un environnement

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défavorable déplace leurs priorités vers la réalisation d'objectifs de court terme et dans une certaine mesure c'est adapté et rationnel donc les recherches en en économie en psychologie indique euh

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conformément à ce que je viens d'exposer qu'il existe un gradient socio-économique dans les comportements d'attente et cet effet il est connu et il est robuste donc j'ai juste mis là une métaanalyse récente qui concerne 248

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effets collecté dans 70 études indépendantes auprès de plus de 35000 personnes et qui montrent qu'il existe une association entre le fait de vivre dans un environnement difficile pendant son enfance et la tendance à l'âge

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adulte euh à faire des choix de court terme alors cet effet il est souvent mesuré dans des tâches expérimentales qui sont très contrôlé mais qui sont assez artificielles dans des laboratoires de de psychologie ou

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d'économie comportementale avec des tâches qu'on appelle d'évaluation temporelle au cours desquells on demande aux personnes de choisir entre une récompense plus petite mais disponible immédiatement par exemple recevoir 10 €

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aujourd'hui et des récompenses qui sont plus importantes mais retardé dans le temps par exemple recevoir 20 € mais dans une semaine et cette tâche permet de mesurer de manière très nette à quel

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point les personnes sont disposées à attendre pour obtenir une récompense plus importante plutôt que de choisir une récompense plus petite mais immédiate alors au-delà de ces tâes de laboratoire on trouve aussi la

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signature indirecte de ces différence d'attente dans des comportements de la vie réelle pour toutes sortes de décision qui nécessite d'investir dans le long terme par exemple investissement dans la santé préventive dans l' éducation ou même la protection de

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l'environnement ça c'est du long terme ou enfin de moins en moins ou encore la planification financière la consommation de drogue et cetera c'està-dire tout un ensemble de comportements qui résulte de décision d'attendre ou pas de faire

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preuve de patience ou d'impulsivité de restreindre son impulsivité d'écouter ses ses besoins de court terme et cetera en revanche il est très rare d'avoir la possibilité d'observer véritablement un

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comportement d'attente dans la vraie vie et d'observer en parallèle la conséquence dans la vraie vie de ce comportement d'attente et c'est ce qu'on va chercher à faire dans dans cette étude parce que

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euh les lorsque les élèves doivent prendre une décision d'orientation et ben ils sont confronté face à à ce qu'impos les algorithmes comme parcours SUP ou APB à

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le choix d'attendre ou de prendre leur décision immédiatement donc dans l'étude qu'on conduit notre objectif c'est de décrire les comportements d'attente quand les élèves de terminal dent décident des études qu'ils font dans le supérieur et on fait l'hypothèse que

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tous les tous les élèves n'attendent pas autant qu'il le pourrait le deuxième objectif c'est de déterminer s'il est utile ou non d'attendre après tout peut-être qu'ils n'attendent pas mais qu'ils ont des bonnes raisons de ne pas attendre pour maximiser ses propres

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préférences subjectives et la qualité objective du cursus et là on fait l'hypothèse qu'attendre conduit à intégrer une formation qui est à la fois préférée par les élèves du point de vue subjectif et une formation qui est

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objectivement meilleur euh ensuite notre objectif c'est aussi de tester l'existence d'un gradient socio-économique dans le comportement d'attente et là on fait l'hypothèse que les élèves boursiers attendent moins que

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les élèves non boursiers et enfin cette étude nous permet d'explorer les causes de ces différences d'attente et on suivra ici un modèle simple dans lequel on postule que la décision d'attendre

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est influencée par la probabilité d'être admis le gain de préférence espéré si on est admis et le coût à attendre alors pour ça on utilise les données de la plateforme admission postback APB qui a

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été utilisé jusqu'en 2017 et sur laquelle environ 600000 étudiants s'inscrivaient chaque année donc la plateforme ouvrait en janvier les élèves soumettaient une liste de vœux

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ordonnancé jusqu'à fin mars et ensuite ils pouvaient modifier l'ordre de leur vœux jusqu'à fin mai et il y avait ensuite trois phases d'admission au cours desquelles chaque étudiant recevait une seu offre et pouvait soit

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l'accepter soit attendre dans l'espoir d'obtenir une offre qu'il ou elle préférit et la troisième possibilité c'est d'abandonner alors pourquoi on a choisi de travailler sur APB alors que

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maintenant c'est parcours sup et bien parce que contrairement à parcours sup les élèves devaient classer leur choix ce qui signifie qu'apb nous permet d'accéder aux préférences subjectives des élèves et on ne peut plus le faire

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avec parcours sup aujourd'hui par ailleurs et comme dans parcours sub cette fois APB contient suffisamment d'informations pour décrire de façon objective le niveau de la formation et toutes sortes de caractéristiques des

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élèves et enfin APB nous permet de mesurer ce qui nous intéresse c'est-à-dire le choix d'attendre ou pas à l'issue de chaque phase donc voici plus précisément les informations

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qu'on utilise donc les vœux formulé par les élèves et leur ordre le lycée d'origine le statut boursier non boursier la filière au bac la moy VI au bac l'offre faite aux élèves à l'issue de chaque phase et le choix des élèves à

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l'issue de chaque phase et on s'appuie pour ça sur un échantillon de 93000 élèves qui correspond à la totalité des élèves inscrits en terminal donc là je prends du du haut vers le bas je sais

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pas si vous voyez suffisamment bien donc les élèves inscrits en terminal dans la filière générale ou technologique ayant formulé un vœux valide ayant candidaté dans la phase principale ayant reçu au moins une offre ayant fourni une réponse

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à l'issue de la phase 1 et ayant eu à faire le choix d'attendre ou pas donc voilà à quoi ça ressemble du point de vue des élèves ils formulent leur choix et il les ordonne

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euh et ils mettent ils mettent en haut le le choix qu'il préfère à l'issue de la phase 1 voilà à quoi ça ressemble donc là on a le cas d'un élève qui est pris dans son V3 et qui a la possibilité d'attendre pour espérer aller au lycée

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carnaau donc maintenant on passe au résultats euh donc pour comprendre euh pardon avant d'aller au résultats ce que je vous ai montré là à l'instant se répète à chaque phase et ça nous permet

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de catégoriser les élèves en plusieurs catégories ceux qui n'ont jamais attendu ceux qui ont attendu une fois et ceux qui attendent toujours quand ils ont la possibilité d'attendre donc maintenant on passe au résultats euh la première

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question qu'on se pose c'est que tous les élèves est-ce que tous les élèves attendent ou pas autant qu'il le pourrai et la réponse est non euh une part importante des élèves qui ont la possibilité d'attendre choisit de ne pas

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le faire pourtant attendre n'expose pas les élèves au risque de perdre leur offre initial puisque l'offre est garantie euh et ne peut que les amener à obtenir quelque un choix supérieur à

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celui qu'ils ont obtenu on avait euh également prédit euh que euh attendre conduirait à intégrer une formation préférée donc pour ça on a examiné le rang de la formation où les

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élèves sont admis en fonction de leur comportement d'attente voilà et on observe qu'en moyenne les élèves qui attendent toujours gagnent près d'un rang dans leur liste de vœux par rapport aux

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élèves qui n'attendent jamais et par ailleurs 38 % des élèves qui attendent toujours sont admis dans une formation mieux classée dans leur liste que ne l'était l'offre initiale donc là on a un premier indice que attendre est bon

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attendre est utile alors voyons maintenant si ça se vérifie aussi du point de vue objectif donc là cette fois-ci on regarde la moyenne des notes au baccalauréat obtenu par les élèves qui sont admis dans une formation donnée

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donc ça nous donne une idée de la qualité de la formation et là ce qu'on observe c'est que euh les élèves qui attendent toujours sont admis dans des formations dont les élèves en moyenne ont obtenu 0,12 points de plus au

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baccalauréat par rapport aux élèves qui n'attendent jamais donc conformément aux hypothèses qu'on avait formulé on constate que toujours attendre c'est utile pour maximiser à la fois ses propres préférences et la qualité

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objective de la formation donc maintenant ce qui nous intéresse c'est de savoir puisque on sait que c'est utile est-ce que oui ou non il y a une différence entre les boursiers et les non boursiers et donc la réponse est oui

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il y a une différence être boursier du secondaire augmente de 26 % la probabilité de ne pas toujours attendre lorsque le choix se présente donc maintenant je me tourne et ce sera la la fin de cette présentation

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vers les causes de ces différences d'attente on va commencer par la probabilité d'être admis donc c'est le début du modèle attendre c'est conditionné par probabilité d'être admis interager avec le gain de préférence espéré moins le coût à attendre donc on

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commence par la probabilité d'être admis et là ce qu'on observe c'est que euh euh le la probabilité d'attendre change avec la probabilité d'être admis un certain nombre de de facteurs comme

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la filière les notes au baccalauréat le nombre de formations en liste d'attente le rang sur la liste d'attente en effet c'est pas la même chose d'attendre pour une formation où on est bien classé sur la liste d'attente que pour une formation où on est classé bas dans la

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liste d'attente et ce qui est très intéressant c'est la ligne du haut qui montre que la différence entre les boursiers et les non boursiers subsiste quand on prend en compte tous ces facteurs

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d'intérêt maintenant on prend en compte le le gain de préférence espérée et là aussi on constate que plus le rend de l'offre initiale est bas plus le bénéfice à attendre est élevé et par

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conséquent les élèves attendent plus mais on voit à nouveau que la différence entre les boursiers et les non boursiers subsiste quand on prend en compte l'ensemble des facteurs alors pour ce qui concerne les

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coûts à attendre on est encore en train d'analyser les données mais je vous donne une idée un peu de ce qu'on envisage comme coût à attendre donc à la fois des facteurs matériels la probabilité d'avoir à déménager le prix du loyer dans l'endroit où on va faire

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ses études est-ce que oui ou non il y a un internat dans dans le vœux qu'on a formulé donc ça c'est des choses qu'on peut mesurer grâce à APB et puis il y a plein d'autres facteur qu'on ne peut pas mesurer dans APB comme le niveau

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d'impulsivité de base de de l'élève le manque de confiance en soi le manque de confiance dans APB et cetera donc pour conclure ce qu'on observe dans cette étude c'est que lorsque les élèves ont

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la possibilité d'attendre pour espérer être admis dans une formation qu'ils ont eux-mêmes mieux class c une part importante des élèves choisit de ne pas attendre pourtant attendre conduit les

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élèves à être admis dans des formations qui sont préférables subjectivement et meilleur objectivement cette cette observation est vrai pour tous les élèves mais les élèves boursiers

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attendent encore moins que les élèves non boursiers l'origine de cette différence dans le comportement d'attentere entre les boursiers et les non boursiers n'est pas entièrement attribuable à des facteurs comme la

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probabilité d'être admis ou le gain de préférence espéré ce qui suggère que manifestement il y a des différences dans les coûts à attendre qui ne sont pas les mêmes pour les élèves boursiers et les élèves non boursiers et que d'autres facteurs sont impliqués dans

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cette décision mais ce qu'on peut déjà conclure c'est que il est potentiellement important de prendre en compte ces différences de comportement d'attente entre les élèves boursiers et non boursiers dans le design des

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algorithmes d'allocation parce que il y a fort à part Var que ce soit plus facile de modifier le design de l'algorithme que les facteurs résiduels financiers psychologiques qui distinguent les boursiers et les non

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boursiers je vous remercie ainsi que méusine et [Applaudissements]

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Élise merci beaucoup Coralie alors je propose qu'on qu'on prenne une première série de questions sur ces deux euh première présentation avec nos deux intervenants

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d'autant que Coralie va peut-être devoir nous quitter avant la fin de cette session donc prenons un premier jeu de question et puis ensuite on va on va se connecter avec avec Michela monsieur de allez-y je vous en prie

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alors par contre il y a un micro il y a un micro alors je voulais remercier Pascal bressou pour son travail sur l'Académie Damien j'avais travaillé sur cette même académie pour mon rapport sur la grande pauvreté on avait étudié avec Laurent

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Rossignol les cor 2012 2013 2013 2014 et là vous êtes allé très très loin et je vous en remercie beaucoup parce que c'est très c'est très utile et donc ma question c'est est-ce que vous ne pensez pas est-ce que votre étude permettra

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de de détailler ce que l'on entend par autocensure finalement parce que il y a beaucoup de choses dans l'autocensure et et notamment pour les enfants de milieu populaire c'est parfois plus un empêchement pour des raisons économiques

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parce que la pauvreté entraîne un manque de mobilité qu'une véritable auto autocensure donc est-ce que vous est-ce que vous parviendrez à faire une sorte de de panorama général de ce qu'on appelle par autocensure et puis deuxièmement est-ce que quand vous irez

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jusqu'à la décision d'orientation euh c'est ce qu'on avait essayé de faire en 2014 est-ce que vous n'allez pas mettre en évidence aussi que un peu comme un rasoir à plusieurs lames la décision d'orientation coupe encore un peu plus certaines ambitions quand elles existent

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encore malgré tous les toutes les difficultés économiques il y a des enfants de milieu populaire qui vont ce qui souhait aller en seconde générale et technologique et qui a résultat équivalent par rapport aux autres n'y vont pas tout simplement parce que la décision d'orientation tombe comme un coup prè autrement dit dans cette

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académie que je connais bien mais c'est pareil je pense dans d'autres on a des enseignants qui n'arrêtent pas de dire que les enfants de milieu populaire manquent d'ambition alors que leurs propres pratiques ne sont pas toujours exemplaires en matière d'ambition qu'ils

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devraient avoir pour leurs élèves oui tout à fait alors pour répondre à la première question effectivement la la la question des raisons de l'autocensure elle est encore largement débattue le euh il y a il y a des travaux très

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intéressants comme je disais ceux de de Camille Perrier pardon terrier pardon euh on tendance à montrer que la la la position que l'on croit avoir dans la

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distribution des notes pourrait jouer et c'estàdire que elle a un travail expérimental très intéressant qui montre que quand on informe les individus de leur position euh exacte dans la distribution des notes et bien ça ça ça

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ça amène ceux qui se sous-estiment à faire des choix plus ambitieux il y a des choses comme ça ce dont vous parlez c'est aussi en terme de de de choix de risqu et cetera donc c'est aussi cet

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arbitrage entre les des coûts des risques effectivement le le je je prends un un un un risque en en allant dans des études plus longues peut-être un peu plus peut-être un peu plus coûteuses et

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puisque Boudon mettait en en en en exerg dans son modèle c'est la notion de référence c'est-à-dire que c'est pas dans la absolu c'est en référence à ma à ma catégorie sociale d'origine ce qui fait que pour maintenir mon niveau de

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position sociale si euh si mon papa et ou ma maman sont ouvriers si je deviens si je deviens technicien supérieur c'est une ascension sociale donc j'en ai finalement un gain relatif très

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important si à l'inverse mon papa ou ma maman sont ingénieurs si je deviens technicien supérieur c'est une rétrogradation et donc ça pousse finalement les les plus favorisé à aller toujours plus loin ne serait-ce que pour

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maintenir un certain un certain seuil après ce qui se passe dans les conseils de classe évidemment tout tout tout ça est probablement fait avec les meilleures intentions du monde et et et et les

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décisions quand quand on quand on confronte les enseignants à ces résultats là souvent ce qu'il nous disent c'est oui mais les favorisés on sait qu'il seront qu'il recevront de l'aide par exemple un élève un peu juste mais je sais que derrière il va avoir de

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l'aide c'est c'est le c'est leur manière de rationaliser les choses alors en fait c'est très inéquitable si on si on fond les choses font les choses comme ça donc oui il y a il y a une espèce de de de de

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comment dire de de paradoxe de l'institution scolaire là qui prône l'ambition et qui en fait la fait enfin la coupe pour beaucoup d'entre eux quoi pour beaucoup des personnes

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défavorisées d'autres questions bonjour Merci beaucoup pouros deux présentations que j'ai trouvé ultra intéressante j'ai une question aussi pour Pascal bressou je voulais juste savoir je suis pas sûr peut-être que

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j'ai pas compris les différences que vous exposez c'est ce sont des élèves qui sont issus des d'établissements différents ou est-ce que vous regardez également les différences de pratique d'orientation chez des élèves qu' ont

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une origine sociale différente mais au sein du même état issant parce que je me je me disais que sans doute les que les enseignants aussi au sein d'un établissement des pratiques des pratiques qui sont qui sont les leurs

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aussi le fait que les ét comment dire les lycées aussi qui sont environnants ne sont pas les mêmes et aussi pour reboucler sur l'histoire du rang relatif qui a été discuté tout à l'heure j'imagine que en fonction de son sa

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position aussi dans dans une classe on va pas on va pas s'orienter de la même m manière donc voilà ma question c'est est-ce que c'est au sein des établissements que vous regardez les différences d'orientation selon

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l'origine social ou entre les établissements de l'académie merci alors le modèle que je vous ai présenté c'est le moderne c'est c'est le modèle individuel qui est normalement complété d'un modèle inter interétablissement donc les

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les les les deux choses sont regardées dans le dans dans le modèle général ce qu'on voit c'est que dans si on prend en compte les caractères contextuels on retombe à nouveau sur des effets contextuels c'est-à-dire que il y a

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alors il il y a une espèce de double effet qui est qui est qui est intéressant qui est que on on voit bien que d'une part il y a un effet collège il a il y a des il y a des collèges qui promovent plus que d'autres en en

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seconde générale il y a aussi des collèges qui sont plus indulgents dans leurs notes que d'autres plus sévères comment comment comment on le regarde et bien ce qu'on montre c'est que alors évidemment faut faut comprendre que

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c'est à caractéristique individuelle identique he vous prenez un élè élève qui a des caractéristiques données qui a un niveau donné si vous le mettez dans un dans un collège qui est généreux du point de vue des notes ça va affecter

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négativement sa probabilité de de demander une seconde GT là c'est typiquement un effet de comparaison c'est que nous c'est ce que nous appelle le Big Fish L p defect si vous êtes dans une petite mare o vous sentez un grand poisson si vous êtes dans une grande

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Marere où vous sentez un petit poisson donc si autour de vous vous avez plein de gens qui sont super bien notés vous vous sentez pas très vous vous sentez petit poisson et ça ça ça ça a clairement un impact négatif à la fois

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sur les intentions et sur les vœux au bout du compte mais c'est pas du tout quelque chose qui intervient dans les recommandations donc on voit vraiment que c'est un c'est c'est un truc de que que les les personnes voient par

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comparaison voilà et puis on a l'effet strictement inverse de la tonalité sociale alors c'est encore encore faut comprendre c'est toute chos égal par ailleurs hein plus la tonalité sociale est favorisée plus les champ de demander

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la seconde GT sont sont élevé et là la littérature est assez d'accord pour dire que c'est un effet d'entraînement des aspiration puisque les plus favorisés sont plus ambitieux il y a probement un

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effet de communication de de de enfin d'entraînement en quelque sorte des moins favorisés enfin enfin enfin de tout le monde en fait vers des choix ver vers des choix

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plus ambitieux ça avait été noté il y a très très longtemps ça par un sociologue s'appelle Colman euh donc on on on donc on a aussi effectivement des effets de de de contexte et il y a bien des politiques

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euh de de de collège euh qui sont différentes et dont on peut voir les effets sur l'orientation une dernière question pour cette séquence madame vous avez une question tenz

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ici allez-y ah non désolé une dernière ici là j'ai vu madame parce que ah non non j'ai je sais pas j'ai allez oui bonjour Bon alors allez-y je

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suis désolée c'était pour Madame chevalier merci pour votre présentation c'était juste pour apporter un témoignage par rapport à parcours sule puisqueaujourd'hui enfin moi je

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suis professeur en lycée de sciences économiques et sociales et donc on participe à l'orientation et on voit un peu ce ce phénomène de d'élèves boursiers qui qui acceptent beaucoup

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plus rapidement les propositions qu'ils ont par rapport à d'autres et la difficulté qu'on rencontre c'est aussi que quand ils ont à donner leurs résultats à donner leurs réponses ils sont tout seuls parce que c'est cette

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phase là elle se fait au mois de juin les élèves ils sont dans le bac ils sontfin dans ils sont plus au lycée et ils ont absolument aucune aucune aide en fait au choix d'orientation donc c'est

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voilà c'était plus pour pour ajouter ce point-là oui merci ben je pense que c'est c'est c'est tout à fait vrai et que on peut imaginer qu'une partie de cet écart puisse être réduite par un accompagnement euh soit par soit par le

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lycée soit par les familles soit là j'ai pas montré ses résultats mais on a aussi regardé quel était l'effet d'avoir un un grand frère ou une grande sœur dans l'enseignement supérieur est-ce que ça aide ou pas les boursiers à attendre

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plus euh mais je suis complètement d'accord que le moment de la décision il y a quelque chose qui se joue et et s'il y a un accompagnement on peut on peut inciter les élèves à attendre plus

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longtemps merci merci Coralie alors je propose qu'on passe à la à la dernière présentation de cette de cette session avec mikela carlana alors est-ce qu'on a la connexion avec

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Michela can you hear me hi Mik hi than you so much for the invitation yes thank you very much for being here uh so you the last speaker on

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this this panel thank you a lot I give you the floor and you have 20 minutes if that's fine for you perfect thank you so much uh for the invitation and over for

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this like first very interesting like discussion in the the first my screen the presentation to that is building on like what we discussed in

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the first part of this section working on with some data and some like information from the Italian context this project is called like this paper is called goals and gaps educational careers of

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immigrant um so I feel like I don't need to spend much time on the mation given like all we have seen uh up to this point but even Italian like more broadly like a track choice is like a very

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crucial career decision for students that has very long and deep implication for theb labor market outcomes of individuals because when you get trcked at a very early age this will create

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substantially um will affect the human capital accumulation and opportunities that someone has in the labor market now like tracking is potential detriment for disadvantage groups for people from

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lower socioeconomic status because of like different potential Chanel so the first one is information gaps so children from a disadvantageed background may have less information on

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the returns to different like um High School uh trs and like the implication of like um um of like of the different like traps the second key component and

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is building um on some work that has been presented before like linked to some work presented before is thinking about the aspiration uh trap um so related to the fact that you may have

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like two low aspiration and this may generate um sustantially like lows student to be like induced into lower tracks because they don't have for example like the

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par engineering background that are likeing toort them or that they look up to them and like want to achieve at least the same level of education

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um I see like a message that you don't see my Shar can you see my screen right perfect now I feel like be all and finally the thirtial

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chnel is coming from like potential like a frustration from to high exporation if likes students like do not have enough like support but they attend like a too high track they may get like frustrated

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and may decide to drop out instead of like completely education so the issue going to tackle today will be specifically thinking about a specific group of disadvantag student that is

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first and second generation immigrants in the Italian contex where immigration is recent Phenomen today I will first show you a coule of picture in documenting like

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educational segregation in terms of like the high school TR choice of students um and I will then move on in discussing one of the project is like a randomiz

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control trial where we offered like a career couneling intervention called equal opportunities for immigrant students at student that are top Achiever student in

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the top of the ability distribution and helping them to make decision Congr with their actual academic potential and finally i'm going to show you um some mechanism for which this EOP

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program was actually working thinking about both like cognitive aspect but also non cognitive dimension in particular the ro of aspiration but also the teacher track

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recendation um a little bit of the contex so the Italian context is like not to different from the French one so we have a different like um tracking system with like academically oriented

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high school that are mainly preparing student for college we have an intermediate like a truack that is called technical high school that is preparing likeud both potentially for college so if they go to college they

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tend to go to engineering or economics given this is the focus of the teninical truack or like two white color jobs and finally the vocational track that is mainly for blue color Jobs but tend to

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have like a very low quality in terms of like the preparation that it gives uh to the students so is not really comparable for example to the German system where the vocational track tend to be like extremely high quality and well um

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organized but it tend to be like slightly on the lower side of like quality and trying to keep student in school a little bit longer without providing necessarily enough like um

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support for their careers we very high unemployment rates after the vocational truck and it context we have standardized test SC that are done from from all students in different point in

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time in grade 6 and 10 will be what we are going to use for this specific project so here like one first fact that documents educational segregation of

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immigrant children on the left graph you see the information for m student on the right graph for female students and here I'm using colors with like the green color for natives and the red for like

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immigrants including both first and second generation immigrants in this graph you you see like in the xaxis the quanttile of the standardized tas at the beginning of middle school in in grade

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six we highest qu meaning that they are the student in the top 20% of the ability distribution as Meur by the standardized tas in the y axis you see

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the probability of enrolling in a high track which um I will consider for this presentation either an academic truack or a technical truack so one of the two

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top uh tier uh tracks and here you see that systematically for each level of ability immigrant student tend to have like a lower probability of enrolling in

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the high track and this is very clear for like boys that is is happening throughout the distribution well for girls what is very interesting and what was initially surprising for us when we

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started like um to analyze the data um on for for these project is that you see this clear g for girls that are in the middle and bottom of the ability

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distribution but this G is actually closed in the top um of the ability distribution with girls that are taking like decision choices that are very close to natives with the same uh

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ability and this is actually has been like shown more recently in other context including like the US for example showing that boys from a disadvantaged background are the on suffering the most in terms of like

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their educational choices with like this general idea building also on the sociology literature that boys are more allowed like to um SL off and this has

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implication for their like um perseverance in terms of like their educational careers well girls like are more supposed to like be well on track be the one that um are diligent and do

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all their homework but this may have like very positive implication especially for those coming from a disadvantaged background that have less like family support in terms of like ach

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their educational goals now here you see a very similar picture but like here the outcome is not the um um track choice but is the um school failure rate and

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here you see that systematically for boys with the same ability compared to natives if they are from an immigrant background they are systematically more likely to fail and so being retained one

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year in school uh compared to um native boys with the same standardized tas these are the two important outcomes that I'm going to show you as a result of of the experiment so this is why I wanted to give you some context and just

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like make sure that we understand a little bit the potential problem with boys being like induced like to attend like lower level High School tracks but also failing like a high school feeling like middle school more even with the

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same like standardized uh test score now let me give you a little bit more information about this specific program that we tested in the Italian context this was collaboration with the Minister of Education and financed by free Bank

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foundation and was targeting to high performing student from a low socio economic from like coming from low income countries which meant like um income

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level so the country of origin was like lower income compared to the Italian context um and the goal of the program was to align their high school TR choice with their actual academic potential

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without necessarily pushing them to the best to the academic truack but just like understanding what was their goal and making sure that their truack choice was aligned with that um we selected

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among 145 schools with at least like 20 immigrant student um in five like provinces like in the north we seleced randomly 7 schools that

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received this program 75 schools were in the control group so proceeded like with the usual like career counseling um the standard process like done by all

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schools we like the career cing being like um taken care by like the parents and we like some collaboration from the teachers in thes the student to for this project ed

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as like the 10 immigrant children in these schools with the highest standardized test score in grade six and we had like almost like 80% of the students that were selected to

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participate in the program that actually like attending the whole intervention the intervention included two set of activities so the first one was a career choice consultancy that was

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a psychological support based on the social cognitive career theory that included like some group meetings between the 10 students in the school that were participating in this program some individual meetings with like a

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psychologist and like some meetings with like the parents and also one meeting with the teacher so the overall was a very like holistic like broad approach thinking about the whole like uh community that was surrounding the

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decision choice of the student in terms of like their high school track the second component was an cognitive academic proficiency course that was targeted

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actually to student that were below a certain level of tas so this will be like very important because the design of our intervention will allow us both to compare students that were the top 10

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student in treated schools with the top 10 student in the control schools but also on the other hand to compare students around discontinuity cutof to understand the role of the choice

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consultancy psychological support compared to the to this sort of tutoring program that was um but still like targeted at this like high achieving like student that were already in the

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top of the ability distribution and we use several data sources for this program including like administrative data from the minist of education the National evaluation center with standardized tas but also first and

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the data with like a question on psychologic psychological trade collected both from tre and control students this is just like an overview of like how our treatment control

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students are compared to the average immigrant and the average like native students as you see the Blue Line shows that these students are doing much better compared to the average immigrants they are selected to be the

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top Achievers in their schools among the immigrants in the schools and they are doing like on average like very close to like the average native um average leg

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top uh native uh in terms of like their distribution so here are the results um I will show you like the results on our two key outcomes with like some very simple graphs so in each of these graph

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you're going to show you show you the mean of the outcome so in this case the probability of choosing the high track for the student in the control group so student that were high Achievers in those schools that were selected to not

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participate in our program um and so this is the blue bar so the red bar is going to show you the impact for those student that were the top Achievers in treated schools so selected to

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participate in our program well the white bar is going to show you the the comparable natives so we're going to pick some natives with the same ability at baseline to have like a just like a

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standards of like how natives are behaving in terms of like their track choice so this will not be caal but will just give you like a sense of like how much we are closing the gaps uh compared

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to so what you see here in the left graph for uh for males you see that student in the control group have a probability of attending like a high track even if they are in the top of the

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ability distribution that is around 67 percentage point and like like natives with the same ability to start W in middle school have a probability of

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attending like um this high school that is almost like 12 percentage point higher so we this is like around like higher than 77 percentage points and so

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what we find is that actually our intervention was extremely useful for boys closing all the gaps in terms of like the probability of choosing the high track between the immigrants in

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theol group and the naes so this improved like their probability of choosing the high track of 13.5% compared to student in the counter group what happened to girls well as you

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see here girls in the counter group had a very similar probability compared to native girls of choosing the high track and our intervention had actually no effect so the student in the treatment

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group were still choosing the high track with the same share as a student in the so what do we find in terms of like a greater rention well here you see even if this student were top Achiever in

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their sch they still have like a more a higher than 8 percentage point 8% probability in the contra group of failing a school year and being retained so losing one year repeating the same gr

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so this probability for naes with similar ability is like 4% less than half compared to imigrant in in our control schools and what we find is that again with this

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intervention we were closing the whole g reducing the probability of failing failing of almost 50% 43.5% for student in the treatment group compar to student in the contr group

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well there was actually no effect for females student that had already a very low probability of failing a school year now like our design allow us to

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understand something more we can like disentangle the role of the career um the tutoring part for these high achieving students compared to the career counseling part and we're going to use a different empirical methods

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that is called the regression discontinuity design comparing student in the treatment group for those just like above and those just below um this this thresold that was set to assign

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them to the tutoring intervention or what you see here in the top panel is that the number of career counciling meetings in the top right pnel was very similar for those that were right above

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or right below this thres however those that were right above the thres they had like less um tutoring support compared to those that were below this thres that

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were receiving way more meeting however at this margin and this is what you see in the bottom panel for the choice of the high track and the great retention you see there is no

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impact so they are doing equally well these student were doing already extremely well so this like was a waste of resources in trying to invest in doing like sort of like a tutoring and additional potential remedial education

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for these students they didn't need like these tutoring intervention but they did benefit a lot especially boys from these from the intervention coming in terms of like psychological support and

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understanding better um their career choice now in the last few minutes i'm going to give you a little bit of background uh also on like potential channels so what was going on in terms

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of like our intervention uh in terms of like a channels like driving the results um so we first find very positive effect in terms of like their um performance in

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standardized tas especially for boys um as you see here boys in the cont group even if they were starting with the same tas SC compared to the comparable naes

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they are lagging behind um in the immigrant control group um if they don't get any additional support this could be because they don't get enough like family support they don't get have

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enough like other resources however this type of intervention even if it was providing mainly career counseling it was helping them keep up and work hard on standardized tas

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performing performing equally well compared to naes this is like very clear but is also happening like in in Italian where like for um girls like we do not

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have any treatment eff on the academic um in terms ofardized t the other key aspect I wanted to share was in terms of like track recommendation here you see these like

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striking up so these are boys that were very similar to compar to compar natives and natives get recommended almost 60% to the high track well can for

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immigrants the probability of being recommended to the high track is almost half like is like lower than 40 percentage point in the control group but students that receive our

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intervention close this gap so the are teachers recommend them like much more to the high level truck for you see that there is a little bit of gap between the

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um natives and the um immigrant curs but is actually very small is like um less than 10 percentage point and still like our intervention was able like to close

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this gap but it was not very large to start with and finally here you see a bunch of dimensions like in terms of like aspiration and perception of barriers that shows like um overall like

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positive improvement in treatment group so the red line compared to the control group the blue line and if we put all of these in a the composition exercise to

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understand which channel was driving the fact actually we do find that the own academic motivation of students so this aspiration channel and the um teacher track recommendation where the two

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driving channels that had the strongest impact in affecting the high school truck choice for boys in our in our program so given that I'm running out of

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time let me conclude here and just like summarizing like the main results so what we do find is that this intervention was extremely effective in reducing educational segregation for

04:07:18

boys that are those that suffer the most if they are from an immigrant background and they come and but they are still able like to get at the top of the ability distribution they still suffer

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and they are pushed into the lower trs but this program was able to close this gap was able to also reduce their failure rate and the main challenges that were driving this effect were the

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academic motivation so the aspiration of the student that improved a lot especially for boys and the teacher track recommendation that was like strongly affected by our intervention

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because of like this systemic view of working with the entire community that was like helping to provide trck recommendation to the students some results I didn't have time to cover but we also do find very

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positive effect on the immigrant classmate of the treat students suggesting that is this type of intervention are very cost effective not only because they affect like the top

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Achievers but have like overall positive spillover for the entire immigrant community thank you so much for for the time for this presentation and [Applaudissements]

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donc des questions adresser à Michela ou on peut revenir aussi sur les autres papiers je sais que il y avait il y avait des questions auquelles on avait pas qu'on avait pas eu le temps de prendre en anglais si c'est adressé à

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Michela mais si c'est compliqué pour vous en français et puis je ferai une traduction succin évidemment mais Julien tu veux commencer hello [Musique]

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M and if that is a particular dimension to consider for in this population moation to thank you so much for this question

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this of imigr and we doserve that this is lerar to like thead of however um we

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still like we and here let me jump in with like a reference to another of like my working paper or like working in progress what we did

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was experiment with teachers where we show them different profiles of students are not students so this potential concern of behavior doesn't apply and so we tell them like look this is like a

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student with this of grades and we randomize like the name of the student to be like low socioeconomic status or high sociconomic status or we randomize like

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immigrant versus like and we see that systematically if like the name of the student is randomized to be like an immigrant name or the teachers are more likely to

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recommend a lower level track with the same interest of the student the same grades and so I think this suggest that there is something like beyond the behavior that is like the most immediate

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explanation that we may on that and this is like a teachers just like assume in part that they will have less support and this is back up like after this like additional experiment we give like

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openanded questions to teachers asking them to explain why they give this trap recommendation and we see that systematically without any further information just like say that if it's

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like a highs or Kys you will have like will be more likely to receive support from their parents to go to univers this creates a strong barrier for equality of opportunity so if we do care about

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equality of opportunities we are assuminging recendation that depends not on the ability or the interest of the student or even their behavi but we are giving a TR recommendation that is matching like

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the socieconomic background of the student that is potentially creating forgeneration mility sorryry m so a follow question it's

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um and TR any if the teachers have the right model and the right information in some sense maybe we can what if we take this seriously iar very well

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the can you can you repeat yes so what I meant is what if the teachers are right thinking they will they needed support at home and in a

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sense the policy you want to implement is compensate for that support rather send send them into this truck anyway so is there is version

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where we want to take seriously this reasoning from the teachers yeah so um so actually we do

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see itan t that there is in part some reversion so but this is happening only for girls sostantially girls that are less slightly less likely to be recommended like achieving like

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immigrant girls that are less likely to be recommended to the top ge track the part correct that with like their family supporting them more like for boys this

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is not happening because of potenti lower expectation from their now think like right now like part of my work in progress we are actually working with teachers to help them like

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became aware of these fact and when we show them their own data of like how large their gaps are by socioeconomic background or immigrant background with the same grades in terms of like track

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recommendation they also get surprised themselves about giving that TR recommendation so I think there is like one component of our implicit stereotypes and how we interact with

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people that emerge without us being likeully aware of the implication and I think for that like getting access as you do in the French context all this work that we are doing in getting access

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to large dataet and but try to use that to give a form of like feedback to teachers themselves and helping them to improve their own track recommendation process I think this is like the way

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which we should use this data to help like address this potential gap and but still giving like the humans the teachers that know more of the from the interaction with the student the

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possibility to correct these these gaps in case like they observe something like additional that is not there in in the administrative data or what we observe but still like trying to use this dat to

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increase awareness of where the gaps are and like thank you so for aming presentation so that's that's what I see in my classroom as well um sadly but I wanted

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to know if you plan to expand um the work outside of Italian students is it something that you know that you're planning to expand upon and especially uh having that interplay with race as

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well you know immigrant students but also the interplay with race because it's very complicated as an educator in my classroom for example to see that dynamics and not really knowing what to

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do especially as as a black teacher um in a school it's very complicated position and uh and you know we we can't just be in that position of

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lecturing hard time hearing sorry I'm having a very hard time hearing the questions i'm very sorry uh I could hear the interpreter very well so I don't know if the interpreter

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help me in ok let's simplify it first of all thank you for intervention so let's just keep it simple um are you planning to expand the work outside of Italian

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students so and how can I access for example if I want to read more on the work how can I access the information elle attend elle attend la traductrice and we are right now we are

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in the process of like helping teachers to get trained with this material in the Italian context so we we hope like to scale it up like uh these projects so we are still working on that part but with

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jpal um Europe we had like some open discussion because we believe that this type of intervention could like be very important also in other countries as well so i really hope we will be able

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like to provide like this type of service is like more in other countries especially like France where this issue is like widespread um

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coming uh on the um on the racial uh parts so I um we we did also some analysis of whether the problem is that these student are more likely to be from a low socioeconomic background or

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whether there is a racial component to that and actually there is overall like ls student overall to suffer from like some um some bias in their truack

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recommendation but this is like even more extreme for like students from an immigrant background and especially those that um are that have like potentially like a racial connotation to

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that so we we do believe that there need to be like more attention to this issue even if it's a sensitive issue and in terms of like interaction with the teachers um it needed to be like clarified like step by step of why this

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matters and why this student could suffer the most from this type of like bias like a truck recommendation and so I really believe that there need to be like a lot of like step ahead in our

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like understanding of race in the European context that is very different compare or like at least like there is at least more awareness in the US context of these matters not the problem

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is not solved even in the US cont with awareness but sometimes I feel like in the European context there is like less awareness and less um importance given on having like teachers that look like

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the communities that we are currently serving in the schools that is like a key point for which we have very strong like results on thank you very much m I think we need to

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stop here oui non on a plus on est très en retard donc on va arrêter les questions ici je suis désolé lesés personnes qui ont présenté à cette session et puis je passe la

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parole à merci Mar alors pour conclure cette après-midi je vais illir donc pour la dernière table ronde je vais accueillir nos

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quatre participants que je vais présenter d'ailleurs Marc tu en fais partie alors donc je vais les présenter

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nous avons donc Marc gurgan qui est professeur d'économie à l'École normale supérieur et l'École d'éces de Paris nous avons Céline darnon professeur en psychologie sociale et professeur des

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universités à l'université é clairement au vergn et puis nous avons le plaisir d'accueillir deux personnalités très importante de l'éducation nationale donc

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Catherine Moisan qui est l'ancienne directrice de la DEP et qui est actuellement membre du Conseil alors il faut que je le dise bien donc c'est le conseil éthique et scientifique de

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parcours sup et puis nous nous avons également le plaisir d'accueir Jean-Paul DEAE qui est est ancien DG SCCO et qui nous fait l'honneur de sa présence alors du coup ce que je vais vous

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demander à tous les qure pour pour on va avoir trois temps dans dans cette table ronde déjà ce que j'aimerais c'est que les quatre participants donnent une

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réaction par rapport à ce qu'on a entendu cet après-midi donc on a eu la première session sur les compétences sociales et comportementales on a eu le sujet de mixité sociale ensuite d'orientation et peut-être que chacun

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nous livre avec sa propre expérience ou recherche une réaction une analyse un complément par rapport à ces thèmes ensuite le deuxième temps ce sera ce

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sera chacun va donner un autre sujet en rapport évidemment avec les inégalités sociales qui lui semble important crucial ou en tout cas qui mérite d'être évoqué et puis ensuite vous aurez

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l'occasion de leur poser des questions donc je vais euh vous donner le micro bah dans l'ordre dans lequel vous êtes comme ça Marc tu commences d'accord avec avec plaisir avec plaisir si vous me le permettez

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euh alors moi moi je moi je voulais bien revenir sur euh la session sur la la mixité sociale euh parce qu'il y a un sujet de d'actualité et je pense que c'est c'est intéressant d' d'en parler

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un petit peu euh ça a été dit tout à l'heure à un moment dans dans la discussion il y a la il y a l'aspect mixité sociale et puis il y a l'aspect mixité de niveau scolaire mixité académique je crois que c'est Nina qui a dit c'est pas pareil mais c'est quand

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même très très corrélé donc donc la la question de la mixité académique et au fond un prolongement de la discussion qui a eu sur la mixité sociale et peut-être que c'est c'est bien de de de dire quelques mots

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là-dessus d'autant que la question des classes de niveau et et soulevé a été soulevé par par le ministre et la question on l'a vu dans dans la dans son intervention du du

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redoublement et aussi et aussi mis mis en sur la table en tout cas manifestement et donc peut-être qu'on pourrait dire un un mot là-dessus alors la question des classes

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de niveau d'abord ben ça a été dit d'ailleurs d'une certaine manière à certain moment notre système est plein de classe de niveau soit directement soit indirectement l'éducation spécialisée les filières général

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technologique pro les systèmes d'option les classes européennes les les établissements privés versus établissement public le redoublement lui-même est aussi une

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façon de de de de mettre des des élèves dans des dans des niveau plus plus plus homogène à ce qu'il à leur à leur à leur niveau présent donc c'est c'est pas quelque chose qui est absent de notre

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système en vérité loin de là maintenant si on regarde la littérature sci ifique sur ce que ce que produisent ces classes de niveau de façon assez

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générale ben le le le projet idée quelqu'un l'a dit a publié une note hier qui a fait une revue de la littérature sur le sujet et ce qu'on trouve de façon

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assez assez claire et je pense que c'est aussi le consensus des membres du du conseil scientifique c'est que les classes de niveau c'est manifestement pas efficace

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et ça a plutôt tendance à renforcer les inégalités et donc je pense qu'il y a une il y a une forme de consensus dans la littérature alors c'est une littérature qui est parfois un peu ancienne pas toujours d'une qualité

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d'une crédibilité qui s qui est qui est exactement celle dont on dont on don qu'on qu' qu'on souhaiterait mais qui converge quand même beaucoup vers vers ce constat et donc

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manifestement du point de vue la recherche c'est sans doute pas une une une direction que l'on que l'on devrait prendre alors ça veut pas dire que il faut ignorer complètement le problème de l'hétérogénéité qui est un qui est qui

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est un vrai problème qui est qui est posé qui est posé par le ministre qui est posé par les enseignants qui est posé par à peu près tout le monde et donc il nous semble que la littérature elle elle elle pointe sur une sur une

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une vers une direction un petit peu distincte euh peut-être que la la distinction peut paraître subtile mais en fait elle est elle est importante elle pointe vers la possibilité que une autre façon de prendre le problème qui est de faire des groupes de besoins qui

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sont centrés sur des objectifs précis d'apprentissage dans des domaines bien identifiés ou un élève donné a un déficit et des groupes qui soi mis en œuvre seulement sur une

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partie du temps scolaire dans une discipline donnée et qui soi flexible c'est-à-dire on on réévalue les progressions des élèves et on lesaffecte à d'autres groupes en en fonction de la manière dont ils évoluent il y a de la

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littérature sur des formes variées de cette idée générale cette littérature a l'air plus semble donner des des indications d'efficacité assez probable de ce type

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d'approche euh les effets sur la réduction des inégalités je suis pas sûr qu'il soit bien documenté dans ce dans ce à partir de ce type de de de de de dispositif mais en tout cas c'est

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probablement euh si on veut envisager le problème de cette façon-là dans cette direction qu'on a envie de se de se porter euh à nouveau la littérature est en fait relativement incomplète et pas

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toujours très probante et notre recommandation c'est que si on veut faire quelque chose de cette nature c'est absolument indispensable de l'expérimenter proprement pour en mesurer les effets avant de l'installer

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comme un dispositif que l'on aurait envie de déployer de façon systématique dans les écoles voilà ma non alors je voulais ajouter une une une chose parce que je l'ai pas dit mais

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je l'ai pas dit parce que ça me semblait aller tellement de soir le redoublement euh le consensus de la littérature est très fort sur le fait que c'est une mesure inefficace et extrêmement

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coûteuse alors quelqu'un a évoqué le le la note de l'IPP que que que Julien et a a produit il y a il y a longtemps pour le knnesco euh euh sur le coût considérable de de cette de cette mesure

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2 notes 2 milliards 2 milliards voilà 2 milliards pour un effet à peu près à peu près nul c'est c'est c'est sans doute pas une une une direction qu'on a envie de de

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poursuivre alors du coup comme tu parles de ça je vais juste rajouter donc inefficace très coûteuse et stigmatisante hein puisque on sait aussi que le redoublement c'est une étiquette qui qui qui a des effets à long terme en

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fait sur l'image de soi que les élèves vont se construire et puis sur l'image que les autres vont avoir de vont avoir deux également euh alors pour ma part je voulais simplement revenir très rapidement sur les compétences psycho psychosocial parce que c'est vrai que c'est quelque chose qui est fondamental

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alors pendant longtemps les psychologues se sont se sont intéressés justement aux différentes formes de motivation que peuvent développer les élèves leur leur perception de soi leur sentiment d'efficacité personnelle puis ont montré très largement qu'effectivement avoir un

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bon sentiment d'efficacité scolaire avoir de l'ambition et cetera c'est des choses qui corrèlent avec la réussite scolaire donc ça on le sait mais on sait aussi maintenant très clairement que ces ces profils motivationnels c'est ces

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niveaux de de d'auto enfin c ces autoperception corrèle aussi avec les groupes auxquels on appartient et donc c'est un problème effectivement c'est important de s'y intéresser à l'école puisque les les le par exemple le fait

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d'avoir un un bon sentiment d'efficacité scolaire ou le fait d'avoir de l'ambition ou le fait d'avoir des bonnes capacités d'autorégulation tous ces facteurs qui prédisent la réussite sont très inégalement répartis dans les familles euh donc oui c'est essentiel et

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ça a été dit largement les présentations que l'école intervienne auprès des élèves pour développer ces compétencesl et donc en développant ces compétences là peut-être espérer avoir des une une

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certaine réduction des inégalités à l'école donc c'est important d'agir sur les individus mais ce que montre les recherches c'est que ces perceptions ces autes ces compétences psychosociales elles dépendent également du contexte donc les effets de catégorie par exemple

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vont être plus ou moins susceptible de s'exprimer en fonction dans du contexte dans lequel on se trouve je vais prendre un exemple mais les contextes qui rendent saillant saillante la comparaison sociale ou les contextes de compétition sont des contextes dans

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lesquels les élèves issus de milieu défavorisés ou les filles vont être le plus le le le plus à même de développer des autoperceptions négatives de se retirer par elles-même donc de l'autosensu faire de l'autocensure dans les orientations et cetera et cetera

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donc développer les compétences psychos-sociales des élèves oui mais également essayer de favoriser dans le contexte de l'école ou dans le contexte des conseils de classe où tous les endroits où les décisions d'orientation vont se prendre euh des contextes qui

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réduisent en fait les enjeux de comparaison social entre les élèves pour réduire ces ces effets là donc ça c'est un des premiers point sur sur lequel je voulais revenir et euh je voulais aussi

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revenir sur quelque chose euh donc on a aussi parlé he beaucoup de la confiance en soi et on a on a vu hein que que B à l'école on a il y a beaucoup de situations dans lesquelles on se trouve

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qui peuvent nous amener à euh enfin qui peuvent atteindre négativement notre notre confiance en soi toutes les situations notamment où on n'est pas en réussite où on est en comparaison ascendante c'estàdire entouré de personnes qui sont plutôt meilleures que nous particulièrement les contexes

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compétitif et cetera mais en fait c'est ça va ça va même au-delà de l'école c'est-à-dire que finalement l'école va amener les élèves à développer une certaine confiance en soi une certaine perception de leurs compéten mais ce qu'on sait aussi c'est que le diplôme

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scolaire il va ensuite jouer sur tout le reste de la vie c'est-à-dire que dans le système tel qu'il existe le diplôme prédit la position sociale c'est un c'est un c'est c'est c'est c'est quelque chose qu'on a ou qu'on n pas et qui est

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un outil de distinction qui est important d'accord donc on a intérêt à avoir le diplôme et euh il y a des travaux assez récents qui montrent que il existe une forme d'éducationnisme donc il faut le

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comprendre comme voilà on a identifier depuis longtemps l'existence du racisme du sexisme et cetera mais il existe aussi une forme d'éducationnisme c'est-à-dire qu'on va percevoir plus négativement les personnes qui ont un faible niveau d'éducation d'accord donc

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non seulement ces personnes vont à l'école développer une faible confiance en soit et cetera mais ensuite plus tard du fait de leur diplôme inférieur vont subir une certaine forme de discrimination à l'échelle de société parce qu'elles n'ont pas réussi à

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obtenir des diplômes qui leur permettrai de se valoriser socialement d'accord donc on reviendra peut-être tout à l'heure aussi sur l'importance du lien entre le diplôme scolaire et la réussite scolaire globalement et la réussite sociale l'acquisition de statut social parce que ça en fait c'est un enjeu qui

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est fondamental quand on s'attache à la question de la réduction des des inégalités sociales merci non je voudrais juste reond dire sur ce que tu viens de dire parce que on est quand même un pays très

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caractéristique sur ce sujet là c'estàdire que l'acquisition du diplôme de formation initiale a un poids pour toute la vie c'est-à-dire que on on a beaucoup de mal avec les parcours et les

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itinéraires qui ne sont pas linéaires c'est-à-dire les retours les arrêts moi je le vois sur parcours sup il y a 80000 même plus que ça 90000 personnes qui se présentent sur parcours su qui sont des

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reprises d'études c'est-à-dire des adulte mais Cuxa on sait pas quoi en faire en fait voilà c'est et même les réorientations dans la tête de beaucoup de gens se réorienter la première année

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d'enseignement supérieur est un échec ce n'est pas un échec dans plein de pays ce n'est pas un échec comme le disait très bien l'article de Nicolas Charles de l'Université de Bordeaux le TR les parcours d'enseignement supérieur je crois qu'il prenait la

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Suède c'est des trains de campagne qui s'arrêtent à toutes les petites gares au Royaume-Uni c'est une voiture individuelle nous c'est un GV c'est-à-dire vous allez vite mais vous pouvez pas descendre surtout vous pouvez pas remonter parce que quand vous êtes

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orienté je rappelle en seconde Pro vous ne pouvez plus jamais repasser dans la filière générale et technologique non je voudrais juste reprendre un un point sur l'orientation et les compétences

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comportementales j'ai beaucoup travaillé sur parcours sup sur les fichiers mais aussi sur les auditions et il y a des auditions l'an dernier à Marseille qui m'ont beaucoup frappé je je voudrais vous dire la différence c'est

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intéressant d'écouter ce qu'expliquent les profs sur leurs élèves et les équipes euh sur la perception sur leurs envies sur la façon dont il les guident il y

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avait un lycée dans cette ville Marseille vous voyez c'est une des plus ségréguées qui existent pour les lycées hein j'ai rarement vu ça à ce point de différence donc j'avais isolé des lycées très défavorisés favorisés les favorisés

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étaient évidemment essentiellement privés et je vais commencer peut-être par l'audition dansun lycée privé un lycée privé bourgeoisie marseillaise enfant de médecin et d'avocat et ce que

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m expliquer l'équipe de profs c'est que en fait tout va bien sur parcours su aucun problème euh mais quand même ils vont pas en médecine parce que il vaut mieux aller faire médecine en Espagne et

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au Portugal parce que comme le concours est moins dur à la fin de la première année on peut revenir en France après faire ses études de médecine après ils ont ajouté oui c'est vrai ils ont plein d'argent nos élèves et tout ils peuvent aller où ils veulent dans le monde

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entier et tout ça mais ils sont quand même méritants et le mot mérite en France et lisz François Dubel est très important ils sont quand même méritants parce que ils font ils militent dans des

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associations pour avoir des points supplémentaires dans leur CV pour les écoles de commerce donc c'est extrêmement intéressant mais c'est vrai bon mais ça c'est extrême mais je veux dire quand un prof s'occupe de ses

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enfants et aide ses enfant à s'orienter c'est aussi des considérations comme ça c'est-à-dire c'est quoi c'est de l'information c'est-à-dire je sais que pour faire médecine c'est plus facile d'aller en Espagne en Portugal qu'en

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France et j'en ai les moyens donc il y a plusieurs choses il y a la connaissance du système il y a les moyens et il y a un horizon géographique qui lui non

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seulement n'est pas la ville d'à côté mais qui est l'Europe et sinon le monde entier et ça c'est les premières Distin in entre quand on voit sur les vœux moi ce que j'ai constaté sur les vœux des lycées défavorisés et des lycées très

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défavorisés en annulant les fait de niveau scolaire mention très bien et prant par exemple que les mention Très Bien ben je me suis aperçu qu'ils étaient moins admis dans les lycées défavorisés dans les formations on va

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dire sélectives même si elles sont pas réglementairement c'est CPGE grande école de commerce est ingénieur et médecine passe Palace passe et en fait à regardant prê mais c'est leurs vœux qui

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sont pas les mêmes c'est-à-dire les les les jeunes très bons des lycées défavorisés faisaient nettement moins de vœux pour ces formations que les autres et là on part sur leseffet qu' a très

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bien décrit camiterrier c'est-à-dire l'effet sur le la la sous-estimation de ses capacités en fait alors là-dessus ce qu'on voit aussi c'est que de l'autre

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côté euh les les les jeunes qui vont réfléchir qui vont émettre leurs vœux répondre à des propositions ils pèsent ça ils pèsent leurs envies le est-ce que je vais être capable de le faire est-ce que je vais être pris et il y a des

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contraintes les contraintes elles sont objectivement financières elle passe en premier lieu par quelque chose quand même de très important qui est si je m'engage dans cette formation

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là est-ce que je vous je vais pouvoir m'arrêter pour bosser au milieu je vous donne un exemple par contre positif est-ce que je pourrais faire un BTS pour pouvoir continuer après parce que si j'ai un BTS alors s'il y a un coup dur

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financier je peux travailler ça c'est les ce que j'appellerai les parcours sécurisés par contre il y a des parcours qui ne le sont pas quand vous vous engagez dans certaines licences vous êtes bon pour pour faire 5 ans d'études

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sinon vous pouvez pas bosser donc je veux dire informer les jeunes là-dessus je veux dire c'est absolument normal deuxème élément la rémunération là on voit bien il y a de plus en plus

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de privés dans le supérieur il y en avait déjà he les lycées privés c'est pas c'est pas Z0 centimes pour aller dans l'un CPGE à versaill regardez parce que pour une fois sur parcours su vous avez tous les frais de toute contrairement au lycée et au collège

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vous avez tous les frais de scolarité annuels de toutes les formations c'est très intéressant mais il y a aussi autre chose c'est que maintenant l'apprentissage se développe à toute vesse en l'enseignement supérieur notamment dans les

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BTS l'offre en app age et deux fois et maintenant une fois et demi plus grande que celle en voie scolaire donc les jeunes qu' un peu de difficultés financière la première idée c'est bah je

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vais faire apprenti parce que là je non seulement j'ai rien à payer mais je suis payé le problème c'est que là il y a pas de quota de boursier mais en plus il faut trouver son employeur et ça là il y a un un petit

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problème social inégalité sociale qui est le réseau c'està-dire est-ce que j'ai un réseau d'employeurs ou est-ce que j'en ai pas donc on voit bien qu'il y a aussi des choses qui sont en train de se modifier et il y a enfin la

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contron de mobilité qui est l'horizon n'est absolument pas celui du monde ou de l'Europe mais la question c'est euh si je veux faire telle formation je vais être obligé parce qu'elle n'est pas à

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côté de chez moi parce qu'elle n'est pas à moins de 3 heur de transport je vais être obligé de déménager je vais être obligé de trouver un logement étudiant ce qui est pas toujours facile et il va y avoir un certain coût donc

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ça moi je peux pas arriver moi à à étudier très finement cette question là en croisant avec les données sociales mais je pense que c'est un facteur c'est que les facteurs géographiques et

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sociaux sont très très importants à la fois dans les vœux d'orientation mais aussi dans la réussite après dans l'enseignement supérieur

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merci alors merci au conseil scientifique à son président pour cette invitation puis merci aux chercheurs qui nous ont alimenté et nourri toute cette après-midi moi ce que je voulais vous dire peut-être en commençant c'est que les milieux populaires sont au

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courant les milieux populairires savent ce qui arrive à leurs enfants dans le système éducatif ils savent que le système éducatif est défaillant pour les plus démunis ils sont pas sourds ils sont pas aveugles ils n'ont pas lu la

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dernière livraison de l'Institut des politiques publ de la semaine dernière ou du mois dernier qui dit que la France compte parmi les pays de l'OCDE dans lequel la mobilité intergénérationnelle est la plus faible mais ils le vivent

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quotidiennement ça ils le savent et c'est c'est c'est d'ailleurs un formidable paradoxe de notre pays qui quand on regarde en Europe est un pays qui accompagne plutôt mieux que les autres la pauvreté alors c'est pas tombé

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du ciel he c'est des acquis des conquêtes sociales il faut faire attention parce que c'est grgoté petit à petit mais enfin globalement quand même on accompagne mieux m qu'ailleurs la pauvreté mais là où il est le paradoxe c'est qu'on sait moins bien que les autres faire réussir les enfants des

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pauvres si on dit les choses de façon un peu brutal on empêche les les pauvres de mourir de faim mais à condition qu'il vaent bien rester à leur place dans la société alors moi je vais revenir juste

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un petit instant sur sur la mixité sociale peut-être un mot sur le redoublement parce que vous avez tout dit et très bien dit et c'est bien de le répéter par les temps qui courent mais si le redoublement coûte de l'argent ça veut dire que quand on a fait diminuer

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le redoublement et on l'a fait de façon très sensible depuis 20 ou 25 ans dans ce pays ça veut dire qu'on a fait des économies en diminuant le redoublement et donc le problème tout gouvernement confondu d'ailleurs qui est pas de

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méprise c'est qu'on n pas réinjecté dans le système les économies produites par la disparition quasi disparition du redoublement au bénéfice des élèves en difficulté qui n'ont pas disparu parce que le redoublement lui a disparu et

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donc voilà on a un vrai sujet là de politique publique du utilisation des crédits gagnés grâce à la suppression du redoublement qui aurait été utilement favorable à l'amén à la baisse

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des effectifs en classe maternelle en classe élémentaire au collège dont vous savez que ce sont les effectifs les plus chargés en Europe alors sur la mixité sociale juste quelques mots pour dire que bien sûr ça a été dit la l'absence

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de mixité sociale et scolaire n'est pas seulement imputable au territoire hein l'éducation nationale a sa part de responsabilité mais quand même tant qu'on politique publ on on n'empêchera pas certaines communes

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de ne pas avoir leur quotas de logements sociaux parce que ces communes préfère payer l'amende plutôt que d'avoir leur quotas de logements sociaux on aura beaucoup de difficultés à faire une véritable mixité sociale dans ce dans ce pays moi j'été inspecteur d'académie

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enens Sandy j'ai vu ça de près je citerai pas la commune mais qui voulait absolument pas son quotat de logements sociaux et qui avait mis une grande banderole autour de la municipalité en disant on veut pas de on veut pas de logements sociaux donc voilà c'est c'est

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ce que je voulais dire aussi c'est que dans les exemples qui ont été donnés Toulouse Lyon Montpellier Paris euh il a fallu beaucoup de patience il a

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fallu beaucoup de détermination il a fallu même beaucoup de courage hein pour mettre en place ces différentes expérimentations de la patience je l'ai dit de la concertation aussi parce que ils l'ont pas fait tout seul il y a une

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impulsion nationale et c'est ça qui est très intéressant il y a une impulsion nationale la loi 2013 et les décrets de 2015-26 mais ensuite les territoires se sont saisis de cette affaire parce qu'ils l'ont mis au premier rang de leurs priorités les recteurs les dazenes

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les collectivités territorial les représentants des personnels les parents d'élèves donc il y a eu tout un travail collectif qui a été fait et c'est je peux vous garantir vous le savez hein que c'est pas facile de trouver un équilibre entre les familles qui veulent

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la liberté de choisir le meilleur pour leurs enfants et c'est parfaitement légitime et puis l'obligation au nom de l'intérêt général d'encadrer cette liber lité pour préserver un minimum de mixité

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sociale et et scolaire donc ils ont travaillé sur des périmètres différents ils ont sophistiqué les procédures d'affectation ça c'est notamment à Paris pour la fin de 3e donc c'est vraiment très très bien mais il y a un autre

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levier ça a été dit aussi mais moi je veux y insister qui est que on ne fera pas de mixité sociale et scolaire ici et maintenant si on a pas une égalité dans l'offre de formation sur le territoire

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euh comment faire de la mixité sociale et scolaire quand on a ici des contractuels et là des titulaires quand on a ici Les Ulis les Sea les up2a et là les classes à horair aménager ça c'est

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Tello nous on a connu Tello Claude Tello il a fait un rapport magnifique en 2004 où il disait déjà je le cite pour éviter que l'école n'ajoute elle-même aux inégalités il faudrait que l'offre éducative option enseignant chef d'établissement cadre physique ne soit

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pas de moindre qualité dans les quartiers ou pour les élèves défavorisés que pour que pour les autres enfin a été dit aussi euh on n'évitera pas la réflexion euh concernant l'enseignement

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privé on a un vrai problème aujourd'hui avec l'enseignement privé sous contrat ça a été dit qui est financé à plus de 75 % sur crédit public qu'il soit d'état ou qu'il soit de collectivité locale

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sans beaucoup de contrepartie c'est le moins qu'on puisse dire donc on a là un tuyau de séparatisme social qui d'ailleurs vient d'être allongé avec la scolarité obligatoire à 3 ans qui n'a servi à rien pour les enfants de 3 ans mais qui a surtout permis de donner

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plusieurs dizaines de millions d'euros en compensation euh aux municipalités qui maintenant sont obligés de financer le fonctionnement des écoles maternelles privées essentiellement essentiellement catholiques donc il faut qu'on y fasse

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très très attention parce que quelle société finalement là on peut se parler entre citoyen et citoyens j'en termine quel citoyen quelle société pardon est-on en train de de de de préparer et de faire vivre si on ne on n'apend pas

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précisément à faire vivre et à apprendre en ensemble tous les enfants de ce pays quel que soit leur condition sociale on peut peut-être ajouter si on est un peu provoquant quelle démocratie peut fonctionner durablement quand les élites

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de droite comme de gauche n'ont jamais vu de près des enfants du peuple y compris à [Applaudissements] [Musique] [Applaudissements]

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l'école [Applaudissements] merci

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beaucoup donc je vais je vais vous redonner la parole à chacun pour que vous puissiez nous suggérer alors vous l'avez déjà en

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partie fait bien sûr mais peut-être préciser quelle serait la politique pour réduire les inégalités sociales qui vous paraît méritait d'être

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évoqué même si c'est juste une évocation avant qu'on ouvre peut-être le débat pour qu'on puisse quand même peut-être voilà agrandir on a déjà là parlé de du logement social de l'enseignement privé

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on a reparlé des groupes de niveau du redoublement de la mobilité et de l'information à donner aux étudiants et de les aide à la mobilité donc peut-être préciser très rapidement chacun voilà un un thème de politique publique qui vous

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paraît mérité d'être évoqué je merci ben alors peut-être si si on veut effectivement parler de de de ce qui n'a pas déjà été couvert dans dans la séance je pense que ce qui est frappant et en fait tu tu'en tu en as

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parlé au début tu l'as tu l'as justifié au fond au début dans dans ton introduction mais ce qui est frappant c'est que autrefois je pense l'éducation prioritaire aurait été le thème principal d'une conférence sur les

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inégalité les inégalités d'éducation et et et en fait c'est c'est quand même très caractéristique du changement de paradigme je pense que et tu l'as dit

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hein tu tu tu tu l'as tu l'as justifié que ce soit plus le sujet central d'e d'une conférence sur cette thématique alors sans doute en partie tu l'as évoqué parce qu'on parce que le diagnostic qu'on a du mal à enfin que

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les économistes avec leurs méthodes ont eu un peu on quand même un peu de mal à faire mais qu'ils ont essayé de faire donc on est un peu revenu on en est un petit peu un petit peu revenu euh si si l'on excepte tu l'as tu l'as

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cité aussi les cp12 et et ce112 et cetera qui qui qui a été une une une une re qui qui a relancé un peu C cette politique d'éducation prioritaire d'une certaine manière et

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bon on peut on peut en en discuter je pense que c'est plutôt une bonne une bonne chose mais mais mais ça a un petit peu disparu du paysage du coup peut-être je pourrais pour dire de mots euh y

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compris pour pour en interroger la la les les implications de d'une forme extrême de l'éducation prioritaire qu que sont qu que devrai être les internats d'excellence et qu en tout cas

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l'internat d'excellence de Sourdin qui est le premier le principal en un sens le plus caractéristique et puis celui sur lequel avec des collègues on a on a on a beaucoup travaillé euh alors la

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différence avec l'éducation prioritaire en général je pense qu'il y en a deux un c'est que la les moyens qui sont mis sont énormes sur par élève et l'autre c'est queil y a la forme de l'internat

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évidemment qui est très spécifique et qui peut apporter quelque chose alors les effets de cette internat sont absolument spectaculaires on est en train de suivre les élèves dans la durée on a on a tiré au sort à une certain un

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certain moment les élèves qui ont été admis à l'internat quand ils y sont entrés alors pour les uns au collège pour d'autres au lycée on les suit dans la durée aujourd'hui ils ont tous l'âge d'avoir passé le bac ils ont tous l'âge d'être éventuellement entré dans

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l'enseignement supérieur le la la proportion de ces élèves qui qui obtient le bac passe de 47 % à 71 % lorsque il bénéficie de l'internat d'excellence la

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proportion d'entre eux qui fait des études à l'université passe de 30 % à 45 % lorsqu'ils ont été à Sourdin et peut-être en un sens c'est le plus petit chiffre mais c'est le plus spectaculaire je trouve la proportion des élèves qui

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vont en classe préparatoire passe de 2 % donc très très peu très très peu de monde dans évidemment la cible des enfants qui ont été admis à l'internat je je je je je passe elle passe de 2 % à 11 % la proportion qui va en classe

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préparatoire donc c'est il y il y a des effets extrêmement spectaculaires et surtout on a on a fait la on arrive à faire la distinction entre les élèves qui sont issus de l'immigration et ceux qui ne sont pas issus de l'immigration et tous les faits que je vous décrit et

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entièrement tiré par les élèves qui sont issus de l'immigration et absolument pas par par les autres donc il y a quelque chose de très spectaculaire qui se passe alors c'est c'est c'est extrêmement intéressant la question c'est

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l'interprétation c'est l'interprétation c'est bon ben une chose qu'on apprend c'est c'est possible de euh procéder à à des à des de de de de modifier les destins des des des jeunes de d'une manière extrêmement spectaculaire c'est

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possible est-ce que est-ce que c'est possible une fois et c'est pas réplicable ou est-ce que c'est réplicable ça c'est une question qui est beaucoup plus compliquée étant donné les moyens don non seulement budgéaire mais

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aussi en un sens politique qui sont mis sur sur un sur un dispositif comme celui-là mais il est possible aussi que beaucoup de ce qu'on observe de ce que je viens d'écrire réside dans euh l'accompagnement qui est apporté à

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ces enfants c'est-à-dire que les résultats sur les enfants issus de l'immigration que je viens de décrire ils sont pas complètement explicables par les meilleur performan purement scolair dont on observe que que l'on

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observe lorsque les enfants vont à l'internat et donc probablement il y a quelque chose qui est de l'ordre on en a parlé tout l'après-midi de l'estime de soi il y a quelque chose qui est de l'ordre de l'accompagnement dans

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l'orientation il y a quelque chose qui est de l'ordre de l'information il y a quelque chose qui est de l'ordre du fait que à l'internat il y a une classe prépa donc ça peut paraître comme un truc naturel logique de penser à la classe prépa et C ETA et et ça si c'est ça le

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mécanisme on sa pas très bien je vais pas pouvoir savoir vous vous vous vous dire exactement trancher mais si c'est ça le mécanisme c'est beaucoup plus rép il y a pas forcément besoin de moyens budgétairees considérabl peut-être de la volonté politique oui mais c'est c'est

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une chose à laquelle on peut penser alors je sais pas si je vais vraiment apporter des informations sur les politiques publiques qui devraient être mise en place mais de mon point de vue il y a au moins une réflexion qui qui mériterait d'être d'être engagé et

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et peut-être aussi des recherches qui mériteraient d'aller dans dans cette voie sur la question des inégalités qui existent au sein de la société au-delà de l'école euh la raison pour laquelle je dis ça c'est qu'il y a il y a toute

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une série de travaux qui montrent que les inégalités qui existent au sein d'un pays au sein d'un quartier et cetera les inégalités sont prédictives de tout un tas de de de de de facteurs psychologiques euh et relationnel et que

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notamment ben plus il existe des inégalités entre les individus et plus cela va générer une pression autour de la possession matérielle autour du statut autour de la comparaison sociale

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et euh et donc on peut aussi penser que les inégalités qui existent au sein de la société vont avoir des répercussions sur ce qui se joue à l'école pourquoi parce que commment on l'a évoqué tout à l'heure le diplôme il est pas anodin la réussite scolaire n'est pas anodine

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c'est le cas en France c'est vrai particulièrement c'est le cas dans beaucoup d'endroits le diplôme va déterminer l'acquisition de statut social donc dans un système comme celui-ci où la réussite scolaire

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détermine le l'acquisition de statut social plus tard au sein de la société et où par ailleurs d'illeurs il existe des statuts sociaux très différents et bien les règles du jeu deviennent il

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faut réussir à l'école et il faut pas seulement réussir à l'école il faut réussir mieux que les autres pour garantir enfin sa propre position sociale ou en fait plus généralement parce que c'est souvent les parents qui vont être derrière tout ça la réussite

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sociale de ses enfants donc tout à l'heure ça a été évoqué aussi la question de la mobilité sociale ascendante on en parle beaucoup on parle moins de la mobilité sociale descendante les enjeux sont là pour les parents hein c'est-à-dire que les parents qui en tout cas ont compris le fonctionnement du

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système tel qu'il existe la réussite sociale de leur enfant ils la veulent pas seulement pour que leur enfant apprennent des choses mais aussi pour garantir un certain statut social or comme il existe ces inégalités et bien c'est vrai par conséquent la pression

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autour de la réussite scolaire est forte et donc on a beaucoup dit tout à l'heure bah oui réussir à enfin on va aider les les élèves de milieu défavorisés à réussir à l'école pour leur permettre d'acquérir du statut social donc c'est

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c'est très bien c'est louable il faut continuer à le faire mais peut-être que la question qui se pose derrière c'est à quel moment on va s'interroger en fait sur les personnes de haut statut social parce que tôt ou tard dans un système qui est très interdépendant c'est-à-dire

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où la réussite de tous n'est pas possible de fait enfin voilà quand on a besoin d'une réparation chez soi sur sa chaudière ou quand on a besoin de de personnes pour s'occuper de de de de nos parents dans les épades bah on n pas que besoin d'ingénieur d'accord une société

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qui fonctionne bien c'est une société aussi où d'autres métiers ont une valeur sociale même si ces métiers sont pas associés à un niveau d'étude très poussé donc dans ce système-là euh est-ce qu'à

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un moment donné on doit pas aussi si on veut favoriser la réussite des élèves issus de milieu défavorisés s'interroger sur qu'est-ce qui va se passer pour les élèves qui viennent de milieu favorisés et donc globalement si on demande la vie à des parents sur ce qu'il pensent de

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l'égalité à l'école ils vont tous dire bah oui c'est important qu'il ait pas d'écarts de classe sociale et que tout le monde puisse réussir à l'école tout le monde est d'accord sur le principe jusqu'au jour où on va expliquer qu'en fait la réussite des uns mécaniquement

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risque d'impliquer la moindre réussite des autres donc tout à l'heure on a eu une présentation vraiment très intéressante sur comment euh augmenter enfin améliorer les ambitions des des élèves pour aller par exemple dans les

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filières générales les les bacs généraux donc très bien euh peut-être que dans quelques années on aura des présentations sur comment parce que l'implicite de qui est derrière ça c'est que faire un bac général c'est mieux

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d'accord et donc par ailleurs on va aussi défendre l'idée qu'il faut revaloriser les filières professionnelles parce qu'on en a besoin euh donc la question que je me pose c'est est-ce que dans quelques années on aura peut-être des des recherches qui porteront sur comment amener des élèves

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issus de milieux favorisés à choisir des filières professionnelles pour l'instant j'ai l'impression que c'est pas vraiment la préoccupation ni dans la recherche ni dans les les politiques publiques et je pense que c'est quelque chose qui mérite un moment donné d'être d'être

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interrogé tout à fait c'est égalité des places ou égalité des chances oui moi je voudrais ajouter un point concernant les enseignants euh pour pour deux raisons la première c'est que quand

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Yan a parl des des compétences comportementales et sociales je voudrais rappeler quand même qu'il y a eu beaucoup d'enquêtes au niveau européen et même au CDE sur les profs de collège en particulier enquête par questionnaire

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hein et que les enseignants Français se déclarent dans leur cadre professionnel comme les plus solitaires par rapport à tous les autres pays c'est-à-dire leur exercice professionnel est parmi les plus

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solitaires donc ça c'est quelque chose sur lequel il faut qu'on s'interroge parce que euh je veux dire ils en souffrent aussi hein je dire clairement mais je veux dire on peut réfléchir sur les causes de ça mais en même temps quand on a un exercice professionnel

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aussi solitaire on a une difficulté de plus pour développer euh je veux dire les compétences sociales de ces élèves pour le travail de groupe moi je pense qu'il y a un petit lien là-dessus le deuxième c'est que toutes les les

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grandes politiques que qu'Élise a a cité au début comme l'éducation prioritaire ou le dédoublement des classes de CP euh je dire on est perplexe sur l'éducation prioritaire un peu moins sur le

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dédoublement mais on on se dit bah on a ajouté des postes mais ce qu'on oublie toujours c'est qui aon mis sur les postes or si vous prenez quand même la plus grande éducation prioritaire de France c'estàd la SA Saint- enfin le

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nord de la SA Saint- qui est un ensemble considérable de gamin avant que je quitte la DEP on avait calculé que un enfant de de cette moitié nord de la saint Tian

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avait une chance sur deux d'avoir un contractuel pendant ces 5 années d'école élémentaire et une chance sur deux d'avoir un contractuel en math au

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collège pendant au moins la moitié de sa scolarité je pense malheureusement que les choses n'ont pas changé c'est ce dont il faut prendre conscience c'est qu'on a aussi je veux dire moi j'en je l'ai dit devant tous les syndicats de

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l'éducation nationale en leur rappelant quand même que la je veux dire la façon de gérer puisque c'est une cogestion le mouvement des profs l'ancienneté et cetera et le statut ça conduit à ça

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c'està-dire ça conduit je préside le conseil de l'INSP CR je suis bien placé pour savoir que de toute façon la situation ne s'arrange pas c'est pas vrai dans les quartiers nord de Marseille parce que on a envie d'aller au sud il y a moins de manque de prof

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c'est pas vrai dans le bassin minier parce qu'il y a moins de gamins mais en scène Saint- c'est alors du coup on se poser la question parce que moi je me suis posé la question depuis le début c'est-à-dire le dédoublement des classes

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de CP CE1 et grande section j'ai toujours trouvé alors là tout bravo il faut le faire mais comment on résout le problème comment on résout le problème est-ce que faire du budget pour les postes et trouver des profs pour y aller

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c'est pas le même sujet or on a un carcan qui est la façon dont on gère les enseignants leur mouvement leur carrière et cetera dans ce pays qui qui fait que là-dessus on est coincé

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oui euh grâce en fait au aux chercheurs on l'a vu cet après-midi hein qui qui documente un certain nombre de sujets grâce aussi à des équipes de terrain dans nos écoles collèges et lycées on voit qu'il est possible il serait

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possible de mieux faire réussir l'ensemble des l'ensemble des élèves on a évoqué des des leviers à cet après-midi la mixité sociale les compétences sociales et comportementales l'orientation on pourrait ajouter l'évaluation on pourrait ajouter la

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formation des enseignants on pourrait ajouter la priorité au primaires en gros on voit à peu près sur quoi on pourrait s'appuyer pour un système éducatif plus plus juste en réalité la question des inégalités c'est d'abord une question

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enfin la réduction des inégalités c'est d'abord une question politique qu'on peut d'ailleurs décliner en plusieurs en plusieurs sousqus est-ce qu'on est tous d'accord dans ce pays pour promouvoir ce

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queon pourrait appeler une éthique collective de la l'action pédagogique éducative autour du principe d'éducabilité pardon de de tous les enfants est-ce qu'on est tous d'accord pour dire que tous les enfants sont en capacité d'apprendre dans ce pays je

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suis pas complètement sûr que c'est que c'est le cas est-ce qu'on privilégie l'intérêt général ou les intérêts particulierers en sealant par exemple sur l'agenda des classes moyennes et des classes favorisées est-ce qu'on m sur le

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collectif ou sur les parcours individuels est-ce qu'on scolarise ensemble pendant le temps de la scolarité obligatoire ou est-ce que on va euh scolarisé côte à côte et on a rappelé le propos de gerérrard Colon là

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ces derniers jours où il craignait un un face- à faceace est-ce qu'on promeut la coopération et le commun qui réunissent ou est-ce qu'on favorise la compétition et la sélection qui divise euh est-ce

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qu'on réduit l'importance fondamentale des contenus à enseigner dans la scolarité obligatoire est-ce qu'on Nivelle par le bas on entend souvent cela comme le cragne certains quand on travaille à définir des savoirs pour émanciper tous les élèves et non pour

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servir à la sélection donc donc on voit bien que selon qu'on donne telle ou telle réponse on n' pas la même société à l'arrivée quand dans la loi on dit qu'il faut favoriser la coopération entre les élèves c'est pas la même République à l'arrivée qu'une république

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qui valoriserait la la compétition alors pourquoi ça change si peu et pourquoi ça change aussi lentement je pense que une partie de notre problème réside dans le fait que les dysfonctionnements de notre

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école ne nuissent pas à tout le monde euh et que donc il y a globalement ils ne nuisent pas au aux enfants des milieux favorisés aux enfants d'enseignants journalistes de

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cadres supérieurs des élites dirigeantes et ces milieux qui pensent qu'ils ont peut-être à perdre dans un système éducatif plus juste et plus fraternel ont un pouvoir immense de blocage des réformes et je pourrais vous en parler

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d'expérience hein euh le problème c'est que les milieux populaires auxquels évidemment tout ce qu'on a dit cet après-midi s'adresse ces milieux populaires n'ont pas de pouvoir politique médiatique ils ne peuvent pas

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peser sur les politiques publiques et c'est bien ça notre notre difficulté on peut prendre l'exemple au hasard complètement au hasard des rythmes scolaires à l'école primaire pourquoi

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est-ce qu' nous avons dans ce pays des rythmes scolaires aussi négatifs aussi insatisfaisant pour pour les enfants laad donne une réponse en

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juin 2017 laadep a fait une magnifique étude qui est toujours en ligne sur le site du ministère et et dans cette étude elle interroge les parents d'élèves vous les parents vous préférez quoi 4 jours pour vos enfants au 4 jours et demi bah la réponse pour les 4 jours c'est

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massivement les parents des classes moyennes et favorisé et pour la semaine des 4 jours et demi je cite textuellement l'étude de laad les opinions positives l'emportent quand la personne de référence du ménage est

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ouvrier non qualifié 57 % ou inactif 65 %. la question est sur quelle partie de l'opinion se fonde-t-on dans dans notre pays pour avoir des politiques publiques plus fraternelles plus justes dans

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l'intérêt de de tous la la réponse c'est évidemment dans dans la question alors il faut y faire très attention parce qu'on est en train de mettre notre pacte républicain en danger celles et ceux de nos concitoyens

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qui pensent plutôt à raison que leurs enfants n'ont pas eu les mêmes droits que les autres dans leur scolarité n'accepteront pas encore très longtemps d'avoir les mêmes devoirs que les autres et il faut y faire très attention

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[Applaudissements] si c'est bon donc on va prendre un peu de retard du coup mais bah pour ceux qui évidemment donc on était censé arrêter à

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35 mais ceux qui veulent profiter de pouvoir poser des questions peuvent évidemment le faire quand même donc voilà j'ouvre je vous ouvre enfin je vous

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donne la parole pour ceux qui voudraient poser des questions je pense qu'il y a un micro qui arrive derrière vous donc là il y a effectivement monsieur bonjour je m'appelle to th de zot je dis

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ça par rapport à laadep euh je suis maître d'école dans l'Académie de ille j'exerce en Rep en CE1 dédoublé en cointervention donc à

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24 donc un un constat d'abord après la question monsieur Deen a présenté en début de conférence deux ouvrages sur la science à l'école au service la science

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au service de de l'école celui de 2019 euh fait par qu'effectivement en Angleterre il y a une opération glacise une classise qui a montré que 20 % des

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élèves qui avaient des difficultés de lecture avaient en fait des difficultés visuelles euh la même chose si on on voit le les

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les études les tests faits par la Fondation hlen Keller il y a 29 % des enfants dans l'Académie de Nan qui ont des problèmes de vue euh des problèmes

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besoin de lunett non détecté avant la 5e le député Reda a annoncé qu'il y avait que 20 % des bilans infirmiers qui étaient réalisé contre un objectif de

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100 %. donc la question et puis je je tiens à féliciter aussi j'ai beaucoup aimé le l'exposé de Madame Coralie chevalier qui a dit que effectivement quand on était en difficultés financière

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on était plus dans le temps présent investir pour départ par être concerné par la vue des enfants c'est aussi prévoir que quand ils vont être dans les les classes au collège ben ça va être

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compliqué la factorisation si on voit pas bien et puis les études supérieures ça va être compliqué donc ma question c'est que sur les inégalités sociales et bien ne devrions-nous pas nous

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intéresser à l'équipement donc en lunette comme l'a fait Glac une classis et voir qu'effectivement un bilan ophtalmique et orthoptique serait

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bien pour accompagner des mesures d'APC de PPRE d'orientation SEPA et pourquoi pas de redoublement ça serait bien de regarder la vue des enfants quand on sait que un redoublement par enfant ça

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coûte 5000 € et un bilan orthoptique 50 € voilà je vous remercie alors merci pour votre question donc sur sur ce oui je te laisse la parole oui merci pour votre remarque

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vous avez raison en fait hein tenir compte enfin accompagner la la réussite des élèves de milieu défavorisé c'est les accompagner vraiment à plein de niveaux différents et votre remarque sur la sur la vue me fait penser à un autre effet qu'on qu'on connaît aussi en psychologie c'est la question du

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diagnostic par exemple de certains troubles comme la dyslexie hein on sait tous que les les les les diagnostics de dyslexie ont explosé ces dernières années euh mais en en réalité ces diagnostics sont très dépendants de l'origine social des élèves alors quand

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on regarde sur des cohortes en général on a plutôt un lien négatif donc dans le sens les élèves de milieu favorisés sont moins diagnostiqués euh dyslexiqu par exemple que les élèves milieux favorisés défavorisés pardon je m'embrouille euh

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parce que généralement il trouvent des des manières de compenser et puis parce que le le le le milieu est très stimulant et voilà mais par contre quand on regarde les diagnostiques en fait on a l'effet inverse c'est-à-dire que les élèves qui sont plus diagnostiqués et

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avec diagnosti il y a accompagnement prise en charge euh voilà et donc ceux qui sont plus diagnostiqués sont plutôt les élèves de milieu favorisés parce qu'en réalité un élève qui a du mal à apprendre à lire mais qui vient de

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milieu défavorisé on va s'inquiéter un peu plus tardivement en fait qu'un élève de milieu favorisé et aussi parce que il y a il y a un accès au soin qui n'est pas le même en fonction du milieu social donc je pense que vous avez tout à fait raison sur la question de la vue et que

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on pourrait étendre en fait cette problématique à à tout un tas de problématiqu de autre que la vue et qui sont lié à la santé des élèves oui je donne la parole à Stanislas oui

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merci je voulais faire un commentaire et une question peut-être pour vous mais le premier commentaire c'est pour répondre aussi à ce qu'a dit Jean-Paul de la il se trouve que le message des neurosciences ou des sciences du cerveau

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en général c'est le message universaliste que vous avez donné donc on n pas de de problème du côté scientifique tous les enfants sont capables d'apprendre tous sur le même cerveau humain qui est qui est particulier et qui est différent de

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celui des autres espèces qui a une capacité d'apprentissage exceptionnelle à la naissance et il faut vraiment qu'on qu'on bénéficie de ce potentiel d'apentissage mais il y a pas plus universaliste je crois que que le que le message actuel des neurosciences et des

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et des sciences cognitives on peut le rappeler dans un contexte international tendu où on entend des messages de déshumanisation parfois l'espèce humaine est une espèce la même espèce et tout le monde a le même potentiel donc par

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exemple sur les 4 jours d'école et 4 jours et demi c'est pas seulement la demande différente des familles favorisées ou défavorisées c'est bon pour tous les élèves d'avoir un apprentissage tous les jours et c'est dommage qu'on ne soit arrivé à cette

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situation extrêmement particulière en France d'avoir seulement 4 jours d'école pour la plupart beaucoup des communes en tout cas il y a effectivement des problèmes de santé publique qui se posent de la même manière pour tous les enfants mais simplement effectivement les enfants de famille défavorisés

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bénéficient pas du même dépistage la vision l'audition absolument cruciale pour tous les enfants on peut quand même rappeler que ça n'est pas la source de la dyslexie hein il faut faire très attention il y a des messages en ce

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moment de de de guérison de la dyslexie avec des lunettes ou des lampes magiques et nous avons clairement montré que ça ne fonctionne pas en tout cas c'est c'est pas ça la dyslexie le cerveau évidemment joue un rôle crucial dans

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cette affaire et là encore pour étendre la question qui était très bonne je crois quand même de dépistage de ces problèmes sensoriels qui est réel il y a aussi une question de santé publique très tôt dans la vie de ces enfants qui doit être posé euh la question de la

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prématurité qui n'est pas la même dans tous les milieux la question de l'exposition à l'alcool inutéro qui est un un problème majeur de santé publique pour le développement du du cerveau de l'enfant toutes ces questions font

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partie je crois du du domaine qu'on aborde aujourd'hui celui de la la question de de devenir des enfants de famille défavorisé parce que c'est vrai que le potentiel du cerveau est formidable mais lorsqu'il y a eu exposition à l'alcool lorsqu'il y a eu

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prématurité bah ce potentiel malheureusement est quand même diminué dès le départ et ça veut pas dire qu'on peut pas intervenir mais on on a déjà pris un tournant plus difficile voilà alors la question que je voulais poser c'était par rapport aussi à ton

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intervention Marc euh dans toute l'après-midi je crois on a entendu une chose extraordinaire c'est extraordinaire potentiel de de la coopération entre élèves et de l'estime de soi tu l'as mentionné même un note égal l'estime de soi va faire la

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différence peut-être c'est un des facteurs que tu que tu mentionnes et euh et la confiance en soi et on sait que c'est un déficit particulier de notre système scolaire français et Yann Algan

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l'a particulièrement souligné dans son exposé alors comment est-ce qu'on pourrait faire pour mieux le déployer parce que là on va au-delà de la question des inégalités c'est un problème pour tous les élèves en réalité français de souffrir de cette situation

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où il y a pas suffisamment de coopération et pas suffisamment de développement des des compétences psychosociales et il semble que c'est un levier tout à fait euh simple quelque part et peu coûteux est-ce qu'on peut imaginer en particulier un déploiement

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de solution de coopération dans la classe de tutorat qui ont pas été beaucoup mentionnés aujourd'hui pour bénéficier de ce levier Yan il est encore là ou

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Céline allez Yann c'est pour toi alors malheureusement j'ai j'ai pas de réponse près un emploi et je mais bon tu poses la question fondamentale c'est comment est-ce qu'on arrive à la développer vraiment à plus grande

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échelle on a mentionné la formation des professeurs et je pense que ce qu'a dit catherine est vraiment très importante j'en profite il y a beaucoup d'inspecteurs et de professeurs sur la dont on les accompagne aussi métier la

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le déficit de formation sur les sur les compétences pédagogiques est vraiment essentielle après est-ce qu'on est capable aussi de le faire dans la formation entre paè au sein des classes donc là-dessus il y a quand même un certain nombre de travaux hein qui montrent mais

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ces travaux pour le moment sont surtout sur l'impact un peu académique montrant le tout tout la valeur ajoutée dans de de l'enseignement par les pairres il y a quelques travaux aussi sur les compétences après

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sociales on n'a pas de de méthode toute faite euh pour le moment comment est-ce qu'on l'organise comment est-ce qu'on le fait mais ça je pense que c'est vraiment euh euh la voix on pourra pas passer juste par la formation des professeurs

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ça c'est clair une dernière question euh bonsoir à tous euh je suis Nicolas j'ai 29 ans ça va faire 6 ans que je suis prof et je

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vous remercie beaucoup de la mention que vous avez faite par rapport au lycée professionnel qui est souvent vu euh comme la voix de l'échec j'ai eu la chance d'enseigner chez moi sur mon île de la Martinique la première

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année comme la majeure partie des stagiaires nous sommes mutés dans l'académie de Versailles de Créteil ou de Paris donc j'ai vu beaucoup d'inégalités dans les DomTom mais aussi en venant ici

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la question que je veux vous poser avec la réforme de la voie professionnelle et la gratification justement des PFMP est-ce que le fait que l'on donne de l'argent aux élèves ça

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n'attirera pas justement les élèves qui sont défavorisés qui on ront vous avez fait cette référence à la temporalité le fait de vouloir de l'argent très vite et ne pas avoir un accès à un autre type de

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formation qui ne rapporte pas cet argent dit dit plus efficace et rapide non mais je veux bien répondre là-dessus parce que évidemment l'argent c'est une

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question essentielle pour les pour les milieux populaires et donc c'est une idée qui est en l'air de déjà depuis pas mal d'années hein pour pouvoir faire en sorte que les élèves s'orientent de façon très positive au lycée

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professionnel et et et et pas en apprentissage parce que là ils auraient de l'argent encore une fois la formation d'apprentissage est aussi une formation d'exc excellence he dans mon propos il y a pas du tout de hiérarchie mais c'est vrai que si on veut que davantage

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d'élèves s'orientent vers le lycée professionnel ça peut être un moyen effectivement d'avoir une scolarité un peu plus confortable je vous rappelle quand même que les ça coûte de l'argent d'entrer dans un lycée professionnel

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vous le savez il y a même s'il y a des aides des collectivités territoriales c'est quand même un investissement important donc tout ce qui peut favoriser l'entrée la plus sereine possible dans dans l'enseignement et

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donc ici dans dans le lycée professionnel est bon à prendre non tu voulais intervenir non juste un un petit truc aussi pour répondre à à Stanislas sur euh

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quand le dernier PISA est sorti celui de non c'est pas celui si c'était celui de 2005 je sais plus enfin qui montrait pour la première fois euh cette inégalité sociale majeur en France euh

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moi je me suis demandé très longtemps pourquoi euh on va pas se comparer avec la Finlande qui est une société beaucoup plus cohérente que la nôtre il y a moins de ségrégation on va pas se comparer avec la Corée bon donc regardons

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l'Angleterre et l'Allemagne enfin le Royaume-Uni et l'Allemagne toutes ces ces pays européens ont des communes des grandes villes avec de la ségrégation autant que nous avec des immigrés autant que nous et cetera donc

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c'est quoi la différence je pense qu'on a plusieurs différences la première c'est que nous on est dans un pays où on a confondu très longtemps égalité et uniformité c'est-à-dire que en fait

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l'égalité c'était l'uniformité il faut faire pour tout le monde pareil et on l'entend encore dans le discours d'un certain nombre de syndicats qui disent si vous faites ça c'est une rupture d'égalité alors que la naissance de

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l'éducation prioritaire a été au moins symbolique de ce point de vue-l et ça pas été une petite bataille je l'ai vécu je peux te dire que c'était chaud quand même parce que c'était une rupture d'égalité c'est donner plus à ceux qui

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ont moins était considéré comme une rupture d'égalité ça c'est la première chose la deuxième chose c'est notre modèle pédagogique et didactique qui est profondément fondé sur le cours magistral c'est-à-dire vous connaitz

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tous être et avoir vous l'avez vu ce film avec l'instit qui dit ceux qui savent se thisent mais je veux dire le cours magistrat de modèle du secondaire je veux dire ne

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suppose pas les compétences comportementales et sociales parce que qu'est-ce qu'on fait on écoute le prof on apprend et on prend des notes même si évidemment aujourd'hui ça a beaucoup évolué on ne fait pas que ça mais du coup ce modèle là qui n'est pas du tout

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le même au Royaume-Uni et en Allemagne pas du tout la troisième chose et qui peut nous coûter très cher et je partage complètement ton avis je rêve du moment où on va enfin dire que il faudrait peut-être aller faire des études

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technologique et professionnel dans l'industrie parce que sinon on va jamais développer le pays en terme industriel je dire ça vudrait dire qu'il faudrait une autre façon d'apprendre les

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sciences nous on commence par les maths c'est-à-dire on commence par le modèle et on commence pas par l'application je veux dire tu aussi bien classé que moi pour savoir qu'on peut accéder à un savoir scientifique par d'abord le faire

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et ensuite le modèle or nous on a un seul modèle et tout ça ça va complètement à l'encontre de certaines formes d'apprentissage de gamin qui eux partent dans l'autre sens ça va à

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l'encontre du développement des des compétences comportementales et sociales et enfin il y a un dernière chose c'est que si on regarde finalement qu'est-ce qu'on fait dans notre système éducatif ben on on passe quand même un temps

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infini à sélectionner à noter à sélectionner quand on note à tier LIGO je ve dire et cetera c'est c'est quand même à un moment on dit à un gamin qu'il est pas

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bon quoi donc faut pas s'étonner après qu'il soit qu'il se disent nul en mat on passe plus de temps presque à sélectionner qu'à former donc du coup come on sélectionne on sélectionne on sélectionne pour savoir pour le conseil

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de classe et ben ceux qui sont pas les élus on les forme pas bien on les forme pas bien parce qu'ils sont pas dans la norme qui va prévaloir après c'est tous ces défauts là et ça ça c'est une

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révolution didactique pédagogique et je partage complètement la vie de Jean-Paul ça ne fait pas consensus ça ne fait pas consensus parce que ce modèle là il va très très bien à un certain

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nombre de gens dans la société très très bien donc merci beaucoup à à nos quatre intervenants et je vais juste conclure la journée euh en remerciant euh beaucoup de monde donc je vais conclure

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en remerciantà le lycée pierregilles- deugène et l'académie de Paris qui nous ont accueilli euh l'équipe technique euh les personnes qui se sont chargé de la traduction en langage des signes et

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français anglais les autres et les ôesses d'accueil qui euh ont voilà qui ont été là toute la journée également bien sûr le czen euh qui a permis l'organisation de cette conférence et

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puis tous les intervenants évidemment qui ont partagé avec nous leurs réflexions leurs recherches leur expérien merci à [Applaudissements] [Musique]

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tous